§ 1. Il est interdit de pêcher des poissons dans les étangs pendant la fête, ou de les nourrir ce jour-là ; [^430] mais il est permis de capturer des animaux sauvages ou des oiseaux dans des parcs ou des volières clos, et de leur fournir de la nourriture. [1] Rabbon Siméon, fils de Gamaliel, dit : « Tous les étangs et enclos à poissons ne doivent pas être considérés de la même manière. C’est la règle générale : si les poissons ou les animaux qui s’y trouvent nécessitent, en raison de leur étendue, d’être poursuivis ou d’utiliser un artifice pour les capturer, ils ne peuvent être capturés pendant la fête ; mais il est permis de les capturer s’ils ne nécessitent pas une telle poursuite ou un tel artifice. » [2]
§ 2. Il est interdit, pendant la fête, de prendre des poissons, des animaux sauvages ou des oiseaux pris dans des filets tendus la veille, à moins qu’il ne soit établi qu’ils ont été pris dans les filets avant le début de la fête. Il arriva un jour qu’un païen apporta, pendant la fête, du poisson en cadeau à Rabbon Gamaliel ; ce dernier répondit : « Il est permis d’en prendre, mais je ne souhaite pas accepter de cadeaux de cet homme. »
§ 3. Il est interdit de tuer, le jour de la fête, un animal atteint d’une maladie mortelle, à moins d’avoir le temps d’en manger ce jour-là, une quantité minimale de la taille d’une olive de viande rôtie. Rabbi Akivah l’autorise, à condition d’avoir le temps d’en manger seulement un morceau de viande crue, de la taille d’une olive, même sur le lieu même de l’abattage. Si l’animal a été tué dans les champs, la carcasse entière ne peut être transportée à la maison sur un bâton, mais par morceaux, à la main.
§ 4. Si un animal premier-né [3] tombe dans une fosse ou un trou pendant la fête, [et que le propriétaire craint qu’il n’y meure], Rabbi Jehudah dit : « Un expert doit descendre et voir s’il a [déjà] une blessure incurable et permanente, auquel cas, il peut être retiré et tué, mais pas autrement. » Rabbi Siméon dit : « Si le défaut ou la blessure n’était pas connu [avec certitude_] pour exister sur lui, avant la fête, et comme étant de nature permanente, l’animal ne peut pas être considéré comme préparé pour la fête. »
§ 5. Un animal consacré au sacrifice mort pendant la fête ne peut être déplacé. Un jour, interrogé à ce sujet, et également au sujet d’un morceau de pâte souillé, Rabbi Tarphon se rendit au בית המדרש המדרש et s’enquit de ce qui lui fut répondu : « Il ne faut pas les déplacer. »
§ 6. Il est interdit de former une association pour l’achat collectif d’un animal pendant la fête ; mais si elle a été créée avant la fête, l’animal ainsi acheté peut être abattu et partagé pendant la fête. Rabbi Jehudah dit : « Il est permis de peser la viande avec un récipient ou une hache » [4], mais les sages affirment qu’il est interdit d’utiliser la balance [5].
§ 7. Il est interdit d’affûter ou d’aiguiser des couteaux pendant la fête ; mais il est permis d’aiguiser un couteau avec l’autre. Il est interdit de dire à un boucher : « Pesez ou vendez-moi la viande pour un denier », mais le boucher fait tuer l’animal et le partage entre ses clients.
§ 8. On peut dire à quelqu’un d’autre, le jour de la fête : « Remplis-moi ce récipient », mais il ne doit pas s’agir d’un récipient destiné à mesurer. Rabbi Jehudah dit : « Si l’on utilise une mesure, il ne faut pas qu’elle soit entièrement remplie. » Abba Saül, fils de Botnit, remplissait ses mesures la veille de la fête et les livrait à ses clients le jour de la fête ; Abba Saül dit : « Il le faisait même les jours de fête, [6] à cause de l’écume dans la mesure » ; [7] les sages disent qu’il le faisait même les jours de semaine, afin de verser tout le contenu de sa mesure dans les récipients de ses clients. [8] Il est permis d’aller chez un commerçant avec qui l’on a l’habitude de traiter et de lui dire : « Donnez-moi tant d’œufs ou de noix », car le maître de maison a l’habitude de compter les articles similaires par nombre.
149:1 Parce qu’ils peuvent être laissés sans danger pendant une journée sans être nourris. ↩︎
149:2 Parce qu’ils dépendent de l’homme pour leur nourriture. ↩︎
149:3 C’est-à-dire lorsqu’ils se trouvent dans de petits étangs, des volières ou des enclos où ils peuvent être facilement emmenés et sont considérés comme מוכן préparés pour la fête. ↩︎
150:4 Il s’agit d’un animal premier-né qui avait une blessure corporelle, mais qui n’avait pas encore été montré à des personnes expertes pour décider si la blessure était permanente et incurable, auquel cas il n’était pas consacré et pouvait être utilisé. ↩︎
150:5 Après la fête, le récipient ou la hachette est pesé et la viande payée en conséquence, mais il n’est pas licite d’utiliser les poids ordinaires pendant la fête. ↩︎
151:8 Mais ni l’argent ni le poids ne peuvent être mentionnés ou utilisés dans la transaction. ↩︎
151:9 Car il était occupé toute la journée à l’étude de la loi avec ceux qui étaient venus célébrer la fête. ↩︎
151:10 Étant extrêmement scrupuleux, il remplissait ses mesures et les laissait toute la nuit, afin que l’écume se calme, et le matin il les remplissait de vin, afin que ses clients puissent avoir leur pleine mesure de vin. ↩︎