1. Le grand prêtre peut juger et être jugé. [^373] Il peut témoigner et des témoins peuvent être portés contre lui. Il peut se faire déchausser et déchausser sa femme. [^374] Son frère peut prendre sa femme, mais il ne doit pas prendre la femme de son frère, car il lui est interdit d’épouser une veuve. En cas de décès dans sa famille, il ne doit pas aller immédiatement derrière le cercueil. « Mais lorsque les personnes en deuil sont cachées (dans la rue), alors il est découvert (au public). Ils sont découverts au public et il est caché dans la rue. Et il peut aller avec eux jusqu’à la porte d’entrée de la ville. » Les paroles de R. Meier. R. Judah a dit : « Il ne doit pas s’éloigner du sanctuaire » ; comme il est dit : « Il ne sortira pas non plus du sanctuaire. » [^375] Et lorsqu’il console les autres, la coutume de tout le peuple est de passer l’un après l’autre, et le prêtre adjoint le place au milieu entre lui et le peuple. Mais lorsqu’il est consolé par d’autres, tout le peuple lui dit : « Nous sommes ton expiation. » Et il leur dit : « Vous serez bénis du ciel. » Et au premier repas [^376] après des funérailles, tout le peuple s’allonge par terre, et il s’assoit sur un tabouret.
2. Le roi ne juge ni n’est jugé. Il ne témoigne pas, et aucun témoin ne témoigne contre lui. Il ne délie pas sa chaussure, et la chaussure n’est pas délie pour sa femme. Il n’épouse pas la femme de son frère, et sa femme n’est pas mariée par son frère. Rabbi Judah dit : « S’il le veut, il peut délier sa chaussure ou épouser la femme de son frère. On se souvient de lui dans les prières pour son bien. » Les Sages lui dirent : « Nous ne l’écoutons pas (le roi) (pour avoir délie sa chaussure) et sa veuve ne doit pas se marier. » Rabbi Judah dit : « Le roi peut épouser la veuve d’un roi, comme nous le voyons chez David qui a épousé la veuve de Saül ; » comme il est dit : « Et je t’ai donné la maison de ton maître, et les femmes de ton maître dans ton sein. » [^377]
3. Si un décès survient dans sa famille, il ne sort pas de son palais. Rabbi Judah dit : « S’il veut aller chercher le cercueil, il peut y aller, comme nous le voyons chez David qui alla chercher le cercueil d’Abner » ; ainsi qu’il est dit : « Et le roi David lui-même suivit le cercueil. » [^378] Les Sages lui dirent : « Cela n’arrivait que pour apaiser le peuple. » Et lors du premier repas après des funérailles, tout le peuple s’allonge par terre, et lui s’assoit sur un divan.
4. Et il peut aller à la guerre légale par ordre de la cour suprême de soixante et onze, et il peut se frayer une route, et personne ne peut l’en empêcher. La route d’un roi est sans mesure, et tout le peuple la pille et la lui présente. Et il prend part le premier. Il ne doit pas multiplier ses femmes au-delà de dix-huit. Rabbi Judah a dit : « Il peut multiplier ses femmes tant qu’elles ne détournent pas son cœur. » Rabbi Simon a dit : « Même si l’une d’elles détourne son cœur, il ne doit pas l’épouser. » Si oui, pourquoi est-il dit : « Il ne doit pas multiplier ses femmes, même si elles sont comme Abigaïl » ? Il ne doit pas multiplier ses chevaux, sauf pour ses propres montures. Et il ne doit pas multiplier beaucoup d’argent et d’or, juste assez pour payer ses propres dépenses. Et il doit écrire un livre de la loi pour lui-même. Lorsqu’il part à la guerre, il doit l’emporter avec lui. À son retour, il doit l’emporter avec lui. S’il siège en jugement, il l’emporte avec lui. Lorsqu’il siège, il l’emporte devant lui, comme il est dit : « Il l’emportera avec lui, et il y lira tous les jours de sa vie. » [1]
5. Personne ne peut monter sur son cheval, et personne ne peut s’asseoir sur sa chaise, et personne ne peut utiliser son sceptre, et personne ne peut le voir se raser, soit lorsqu’il est nu, soit dans le bain, comme il est dit : « Tu l’établiras en quelque manière que ce soit roi sur toi », [2] afin que sa crainte soit sur toi.