1. Les témoins ont été interrogés au moyen de sept questions. « En quelle année sabbatique ? » « En quelle année ? » « En [ p. 186 ] quel mois ? » « Quel jour du mois ? » « Quel jour ? » À quelle heure ? » « Quel endroit ? » R. José a demandé : « Quel jour ? » « À quelle heure ? » « Quel endroit ? » « Le connaissiez-vous ? » « L’avez-vous averti ? » Dans un cas d’idolâtrie, « qui a-t-il servi ? » « Et avec quoi a-t-il servi ? »
2. Tout juge qui étend les interrogatoires est digne de louanges. Il arriva que le fils de Zachée examina (même) sur des tiges de figues. Et quelle différence y a-t-il entre une enquête et un interrogatoire ? Dans une enquête, si l’un dit : « Je ne sais pas », son témoignage est sans valeur. Dans un interrogatoire, si l’un dit : « Je ne sais pas », et que deux disent : « Nous ne savons pas », leur témoin reste valable. Que ce soit dans une enquête ou un interrogatoire, s’ils se contredisent, leur témoignage est sans valeur.
3. Un témoin a dit : « Le deuxième jour du mois », et un autre : « Le troisième jour du mois ». Leur témoignage est valable. Car l’un connaît le mois intercalaire, et l’autre l’ignore. L’un a dit : « Le troisième jour », et un autre : « Le cinquième jour » ; leur témoignage est sans valeur. L’un a dit : « À la deuxième heure », et un autre : « À la troisième heure » ; leur témoignage est valable. L’un a dit : « À la troisième heure », et un autre : « À la cinquième heure » ; leur témoignage est sans valeur. R. Judah a dit : « Il est valable. » L’un a dit : « Le cinquième jour », et un autre : « Le septième jour » ; leur témoignage est sans valeur, car à la cinquième heure le soleil est à l’est, et à la septième heure le soleil est à l’ouest.
4. Ensuite, ils introduisent le second témoin et l’interrogent. Si leurs déclarations concordent, ils ouvrent le procès avec mise en examen. L’un des témoins dit : « J’ai des informations pour le disculper. » Ou bien l’un des disciples du Sanhédrin dit : « J’ai des informations pour le condamner. » Ils lui ordonnent de garder le silence. L’un des disciples du Sanhédrin dit : « J’ai des informations pour le disculper. » Ils le font comparaître et le font asseoir entre les juges, et il ne descendit pas de toute la journée. S’il y a des informations substantielles, ils l’entendent. Et même lorsqu’il (l’accusé) dit : « J’ai des informations pour me disculper », les juges l’entendent ; seulement, il faut que ses paroles contiennent des informations substantielles.
5. Si les juges le trouvaient innocent, ils le relâchaient ; sinon, ils remettaient son jugement au lendemain. Ils conversaient par deux, réduisaient leur nourriture, ne buvaient pas de vin de toute la journée et discutaient de l’affaire toute la nuit. Le lendemain, ils arrivèrent de très bonne heure au prétoire. Celui qui était pour le jugement dit : « J’étais pour le jugement, et je suis pour le jugement à ma place. » Et celui qui était pour la condamnation dit : « J’étais pour la condamnation, et je suis pour la condamnation à ma place. » Celui qui prononçait pour la condamnation pouvait prononcer pour le jugement, mais celui qui prononçait pour le jugement ne pouvait pas se retourner et prononcer pour la condamnation. Si les juges commettaient une erreur, les deux scribes des juges la rappelaient à leur mémoire. S’ils le trouvaient innocent, ils le relâchaient ; sinon, ils étaient recensés. « Douze l’ont innocenté, et onze l’ont condamné ? » « Il est innocent. » « Douze l’ont condamné, onze l’ont acquitté, et même onze ont acquitté, et onze ont condamné », et l’un d’eux a dit : « Je ne sais pas. » Et même vingt-deux ont acquitté ou condamné, et l’un d’eux a dit : « Je ne sais pas ? » « Il faut ajouter des juges. » « Combien en ajoutent-ils comme juges deux par deux ? » « Jusqu’à soixante et onze. » « Trente-six l’ont acquitté, et trente-cinq l’ont condamné ? » « Il est acquitté. » « Trente-six l’ont condamné, et trente-cinq l’ont acquitté ? » « Ils ont discuté entre eux jusqu’à ce que l’un des condamnés reconnaisse la déclaration de celui qui l’a acquitté. »