1. Tous les bâtiments sont impurs par la lèpre, sauf ceux des étrangers. Celui qui achète des maisons à des étrangers doit d’abord les inspecter. Une maison ronde, une maison triangulaire, une maison construite sur un navire, sur un mât ou sur quatre poutres, ne sont pas impures par la lèpre. Mais si la maison est carrée, même construite sur quatre piliers, elle est impure par la lèpre.
2. « Supposons une maison dont l’un des côtés est recouvert de marbre, l’autre de dalles, l’autre de tuiles, et l’autre de mortier ? » « Elle est pure. » « Une maison dans laquelle il n’y a ni pierres, ni bois, ni mortier, et la plaie y est apparue, et après on y a introduit des pierres, du bois et du mortier ? » « Elle est pure. » « Et aussi un vêtement dans lequel il n’y avait pas de tissage de trois doigts carrés, et la plaie y est apparue, et après on l’a tissé de trois doigts carrés ? » « Elle est pure. » Aucune maison ne cause d’impureté par la lèpre jusqu’à ce qu’il y ait en elle des pierres, du bois et du mortier.
3. « Et combien de pierres doit-il y avoir dedans ? » R. Ishmael dit : « quatre. » R. Akiba dit : « huit », puis Rabbi Ishmael dit : « jusqu’à ce que la lèpre apparaisse comme deux fois trois lentilles carrées sur deux pierres, ou même sur une seule. » R. Akiba dit : « jusqu’à ce que la lèpre apparaisse comme deux fois trois lentilles carrées sur deux pierres, et non sur une seule. » R. Eleazar, fils de R. Simon, dit : « jusqu’à ce qu’il apparaisse autant de lèpre que deux fois trois lentilles carrées sur deux pierres dans l’angle de deux murs, sa longueur comme deux fois trois lentilles carrées et sa largeur comme trois lentilles carrées. »
4. Il faut qu’il y ait suffisamment de bois pour mettre sous un linteau. Rabbi Judah a dit : « Suffisamment pour faire un contrefort derrière un linteau. » Il faut qu’il y ait suffisamment de mortier pour combler une fissure. Les murs d’une crèche et les murs d’un hangar ne sont pas impurs par la lèpre. Jérusalem et les régions situées au-delà du pays (d’Israël) ne sont pas impures par la lèpre.
5. « Comment se déroule l’inspection de la maison ? » « Le maître de maison doit venir informer le prêtre en disant : « Une apparence de lèpre est apparue dans ma maison » ; même s’il est instruit et connaît la lèpre avec certitude, il ne doit pas trancher et dire : « Une apparence de lèpre est apparue dans ma maison », mais « Une apparence de lèpre est apparue dans ma maison ». » Le prêtre lui ordonne de nettoyer la maison avant de venir inspecter la lèpre, afin que tout ce qui se trouve dans la maison ne soit pas impur. Ensuite, le prêtre viendra inspecter la maison, même s’il ne s’agit que de fagots de bois, ou même de fagots de roseaux. » Les paroles de R. Judah. R. Simon dit : « Est-ce le devoir (du prêtre) d’ordonner que la maison soit nettoyée ? » R. Meier dit : « Et que déclare-t-il impur pour lui ? Si vous dites que les ustensiles de bois, les vêtements et les métaux peuvent être lavés et ils sont purs. » « De quoi la loi a-t-elle eu pitié ? » « De ses vases de terre, de sa cruche et de son four. » Si la loi a eu ainsi pitié des biens du vulgaire, à plus forte raison des biens de l’honorable ; si ainsi la loi a eu pitié [ p. 292 ] de ses biens, à plus forte raison (a-t-elle eu pitié) de l’âme de ses fils et de ses filles ; si elle a eu tant de pitié pour les méchants, à plus forte raison (a-t-elle eu pitié) pour les justes.
6. Le prêtre n’entrera pas dans la maison pour la fermer, ni dans la maison où se trouve la lèpre pour la fermer. Mais il se tiendra à l’entrée de la maison où se trouve la lèpre et la fermera, comme il est dit : « Le prêtre sortira de la maison pour aller à l’entrée de la maison, et il fermera la maison pendant sept jours ; il reviendra le septième jour et examinera : si la plaie s’est étendue sur les murs de la maison, le prêtre ordonnera qu’on enlève les pierres touchées et qu’on les jette dans un lieu impur, hors de la ville. » [^606] Il prendra d’autres pierres et les apportera pour remplacer les premières, et il prendra un autre mortier pour enduire la maison. Il ne prendra pas les pierres d’un côté pour les apporter de l’autre, ni le mortier d’un côté pour le porter de l’autre, ni la chaux de partout. Il ne prendra pas une pierre au lieu de deux, ni deux pierres au lieu d’une. Mais il doit en apporter deux au lieu de deux, trois au lieu de trois, quatre au lieu de quatre. D’où dit-on : « Malheur au méchant, malheur à son prochain ? » « Quand tous deux doivent enlever les pierres, tous deux gratter la maison, tous deux doivent rapporter d’autres pierres, mais le propriétaire lui-même doit apporter le mortier, comme il est dit : « Et il prendra un autre mortier, et enduira la maison. » [^607] Son compagnon n’a pas à se soucier du plâtre.
7. Le prêtre venait à la fin de la semaine et inspectait la maison. Si la lèpre revenait, il démolirait la maison, ses pierres, son bois et tout le mortier, et il emporterait le tout hors de la ville, dans un lieu impur. La propagation de la lèpre près de sa source, même minime, et à une distance de sa source égale à trois lentilles carrées, et son retour dans les maisons égale à deux fois trois lentilles carrées (rend les maisons impures).