« Si la tache blanche paraissait pâle chez un Allemand, et le blanc pâle chez un Éthiopien ? » dit Rabbi Ismaël, « pour les [ p. 270 ] enfants d’Israël que j’expierai, ils sont comme le buis, ni noirs ni blancs, mais intermédiaires. » R. Akiba dit : « Les peintres ont des couleurs avec lesquelles ils peignent les visages en noir et blanc et intermédiaires. On introduit une couleur moyenne, on l’entoure à l’extérieur, et le visage apparaît intermédiaire. » R. Judah dit : « Les indications de la lèpre sont pratiques, mais non incommodantes ; le Allemand doit être inspecté dans sa chair pour plus de commodité, et l’Éthiopien comme intermédiaire pour plus de commodité. » Mais les Sages disent : « Les deux sont intermédiaires. »
2. Les lépreux ne doivent être examinés ni tôt le matin ni le soir ; ni à l’intérieur d’une maison, ni par temps nuageux, de peur que la tache ne devienne blanche, ni à midi, de peur que la tache ne devienne blanche. « Quand faut-il les examiner ? » « À la troisième, à la quatrième, à la cinquième, à la septième, à la huitième et à la neuvième heure. » Les paroles du rabbin Meier. Rabbi Judah a dit : « À la quatrième, à la cinquième, à la huitième et à la neuvième heure. »
3. Le prêtre borgne ou dont la vue est trouble ne doit pas inspecter les lépreux, comme il est dit : « Où que le prêtre regarde. » [^593] « La maison est-elle sombre ? » « On n’ouvrira pas les fenêtres pour inspecter la lèpre. »
4. « Comment examiner le lépreux [^594] ? » « L’homme sera examiné comme s’il cueillait et pressait des olives. La femme sera examinée comme si elle pétrissait et allaitait son enfant, comme si elle tissait debout, jusqu’au coude de la main droite. » Rabbi Judah dit : « et même jusqu’à la main gauche, comme si elle filait du lin. »
Selon la proportion de lèpre observée, il faut procéder au rasage.
5. Un homme peut inspecter toute lèpre, sauf la sienne. Rabbi Meier a dit : « Pas non plus la lèpre de ses proches. » Un homme peut absoudre tous les vœux, sauf les siens. Rabbi Judah a dit : « Pas non plus les vœux de sa femme entre elle et d’autres. » Un homme peut inspecter tous les premiers-nés, sauf les siens.