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Âge de la génisse — Âges des autres offrandes — Lieux d’où la génisse rousse peut provenir — Taches — Poils noirs — Séparation du prêtre pour brûler la génisse rousse — Aspersion — Garçons qui ont puisé de l’eau à Siloé — Nombre de génisses rousses — Pont vers le mont des Oliviers — Procession de la génisse et de ses serviteurs — Tas à brûler — Position de la génisse — Position du prêtre — Abattage de la génisse — Aspersion du sang — Allumage du tas — Rassemblement des cendres — Doctrine de l’intention — Récipients — Bouteilles en forme de citrouille — Un roseau creux — Purifications — Cas de casuistique — Mers — Puits — Reptiles — Un lieu pur — Hysope — Aspersion.
1. Rabbi Éliézer dit : « La génisse rousse doit être un veau d’un an, ou une génisse de deux ans. » Mais les Sages disent : « Un veau de deux ans, et une génisse de trois ans, ou de quatre ans. » Rabbi Meier dit : « Même à partir de cinq ans, elle est autorisée, ou plus. Mais ils ne doivent pas l’attendre (plus longtemps), de peur qu’elle ne noircisse et ne soit rejetée. » Rabbi Josué dit : « J’ai seulement entendu dire troisième. » Ils lui demandèrent : « Que signifie « troisième ? » Il leur dit : « C’est ce que j’ai entendu sans explication. » Le fils d’Azaï dit : « Je vais l’expliquer. Si vous dites « troisième », c’est pour d’autres en comptant ; mais si vous dites un sur trois, c’est de trois ans. » Comme lorsqu’ils disent : une quatrième vigne. » Ils lui dirent : « Que signifie quatrième ? » Il leur dit : « C’est ce que j’ai entendu sans explication. » Le fils d’Azaï dit : « Je vais l’expliquer. Si vous dites « quatrième », c’est-à-dire à d’autres en comptant. Mais comme vous dites un de quatre, c’est-à-dire de quatre ans. Comme lorsqu’ils [ p. 301 ] disent : « Celui qui mange dans une maison de lépreux un demi-pain, [^619] de trois pains par cab de farine. » Ils lui répondent : « Dites dix-huit pains par seah de farine. » Il leur dit : « C’est ainsi que je l’ai entendu, sans explication. » Le fils d’Azaï dit : « Je vais vous expliquer. Si vous dites trois par cab, il n’y a pas d’offrande. Mais si vous dites dix-huit par seah, l’offrande la diminue. »
2. R. José le Galiléen a dit : « La purification des Lévites nécessitait des taureaux de deux ans, comme il est dit : « Et tu prendras un autre jeune taureau en sacrifice d’expiation. » [^620] Mais les Sages disent : « même de trois ans. » R. Meier a dit : « Même les taureaux de quatre et cinq ans sont autorisés, mais les vieux ne sont pas apportés, par souci d’honneur. »
3. Les sacrifices exigeaient des agneaux d’un an et des béliers de deux ans, et tous (étaient comptés) au jour le jour. [^621] S’ils ont treize mois, ni bélier ni agneau ne sont autorisés. R. Tarphon l’appelait « moitié et entre ». Le fils d’Azaï l’appelait « indiqué ». R. Ismaël l’appelait « pièce rappelée ». Si le bélier est apporté en offrande, et que la libation du bélier est apportée avec lui, il ne compte pas pour son offrande, à moins qu’il n’ait treize mois et un jour. Telle est la loi pour le bélier.
4. Le sacrifice d’expiation de l’assemblée, ses holocaustes, le sacrifice d’expiation d’un individu, le sacrifice de culpabilité du nazaréen et le sacrifice de culpabilité du lépreux sont permis pendant trente jours et au-delà, et même le trentième jour. Et s’ils sont apportés le huitième jour, ils sont permis. Les offrandes pour vœux, les offrandes volontaires, les premiers-nés, la dîme et la Pâque sont permis à partir du huitième jour et même le huitième jour.