1. Rabbi Éliézer a dit : « Une génisse pour un sacrifice d’expiation est permise même en cas de grossesse. » Mais les Sages l’interdisent. [ p. 302 ] R. Éliézer a dit : « On ne doit pas la prendre aux étrangers. » Mais les Sages l’autorisent. Et non seulement elle, mais toutes les offrandes de la congrégation et de l’individu peuvent provenir de la Terre (d’Israël), ou de l’extérieur du pays, de la nouvelle récolte et de l’ancienne récolte, à l’exception de l’omer, [^622] et des deux pains, [^623] qui ne peuvent provenir que de la nouvelle récolte et de la Terre.
2. Une génisse dont les cornes et les sabots sont noirs doit être coupée. La pupille, les dents et la langue ne causent aucune imperfection à la génisse. Si elle est petite, elle est autorisée. « Avait-elle un wen coupé ? » Rabbi Judah « l’a refusée. » Rabbi Simon a dit : « Tout endroit coupé, et où aucun poil roux n’a poussé à sa place, la rend impure. »
3. Une génisse issue d’un accouplement, d’un salaire d’immoralité ou échangée contre un chien est interdite. Rabbi Éliézer l’autorisait, « comme il est dit : « Tu n’apporteras pas le salaire d’une prostituée, ni le prix d’un chien dans la maison de l’Éternel, ton Dieu. » » [^624] Mais elle n’entra pas dans la maison. Tous les défauts interdits dans les choses saintes sont interdits chez la génisse. Si quelqu’un la monte, s’appuie sur elle, suspend quelque chose à sa queue, traverse une rivière sur elle, double la corde sur elle ou lui met un vêtement, elle est interdite. Mais si quelqu’un la lie avec une corde, lui fabrique une chaussure pour l’empêcher de glisser, ou étend son vêtement sur elle pour la protéger des mouches, elle est autorisée. Telle est la règle. Tout ce qui lui était nécessaire est autorisé. Si quelqu’un l’utilise pour le bien d’autrui, elle est interdite.
4. Si un oiseau se pose sur elle, elle est autorisée. Si le mâle vient à elle, elle est refusée. Rabbi Judah a dit : « S’il est amené, elle est refusée, mais s’il vient de lui-même, elle est autorisée. »
5. Si elle avait deux cheveux noirs ou blancs dans une même cavité, elle était interdite. Rabbi Judah a dit : « Même dans un seul pore. » « S’ils sont dans deux pores et qu’ils se révèlent unis ? » « Elle est interdite. » Rabbi Akiba a dit : « Même quatre ou cinq, s’ils sont dispersés, peuvent être arrachés. » Rabbi Éléazar a dit : « Même cinquante. » Rabbi Josué, fils de Bathira, a dit : « S’il y en a ne serait-ce qu’un dans sa tête et un dans sa queue, elle est interdite. » « S’il y a deux cheveux, leurs racines noires et leurs sommets rouges, leurs racines rouges et leurs sommets noirs ? » « Tout suit l’apparence. » Paroles de Rabbi Meier. Mais les Sages disent : « après la racine. »