1. « Une bassine de purification qu’on a laissée ouverte et qu’on a trouvée couverte ? » « Elle est interdite. » « Il l’a laissée ouverte et a trouvé une couverture dessus ? » « Si une belette ou un serpent en boit, selon les paroles de Rabban Gamaliel, ou s’il y tombe de la rosée la nuit, elle est interdite. » L’eau contenant des cendres ne peut être préservée (de l’impureté légale) par la couverture [^653] qui lui est attachée. Et l’eau exempte de cendres est préservée par la couverture qui lui est attachée.
2. Tout doute implique la pureté de l’offrande élevée [ p. 319 ] et la pureté de la purification. Toute raison de suspension de l’offrande élevée entraîne le déversement de l’eau pour la purification. Si des actes exigeant une pureté légale sont accomplis ultérieurement, ils sont suspendus. L’eau peu profonde [^654] est pure pour les choses saintes, et l’offrande élevée et la purification. Rabbi Éléazar a dit : « L’eau qui coule [^655] est impure pour la purification. »
3. « Une figue sèche de l’offrande élevée, tombée dans l’eau de purification, et qu’on en retire pour la manger ? » « Si elle a la taille d’un œuf, qu’elle soit impure ou pure, l’eau est impure, et celui qui l’a mangée est passible de mort. » R. José dit : « Si elle est pure, l’eau est pure. » Celui qui a été purifié pour le sacrifice d’expiation, et qui a ensuite mis sa tête et la plus grande partie de son corps dans l’eau de purification, est impur.
4. Quiconque, selon la Loi, est tenu d’entrer dans l’eau rend impurs les choses saintes, l’offrande, les choses ordinaires et la dîme, et se voit interdire l’accès au Temple. « Après être entré (dans l’eau), il rend impurs les choses saintes et rejette l’offrande. » Ce sont les paroles de Rabbi Meier, mais les Sages disent : « Il rejette les choses saintes et l’offrande, mais il lui est permis d’y accéder pour les choses ordinaires et la dîme. S’il est entré au Temple, avant ou après être entré (dans l’eau), il est débiteur (de la Loi). »
5. « Quiconque, selon les scribes, est obligé d’entrer dans l’eau, rend impurs les choses saintes et rejette l’offrande prélevée, mais autorise les choses ordinaires et les dîmes. » Ce sont les paroles de Rabbi Meier, mais les Sages « lui refusent la dîme ». Après être entré (dans l’eau), il est autorisé à tout cela. Et s’il est entré au temple avant ou après être entré dans l’eau, il est libre.
6. Quiconque est chargé d’entrer dans l’eau, que ce soit par les paroles de la Loi ou par celles des Scribes, rend impurs l’eau de purification, les cendres de purification et l’aspergeur d’eau de purification, en les touchant ou en les soulevant. « L’hysope, l’eau sans cendres et les vases vides purifiés pour la purification (rendent impurs), en les touchant ou en les soulevant. » Ce sont les paroles de R. Meier, mais les Sages disent : « en les touchant, mais non en les soulevant. »
7. Toute hysope portant un nom distinctif est interdite ; l’hysope simple est autorisée ; l’hysope grecque, l’hysope colorée, l’hysope romaine, l’hysope du désert sont interdites, tout comme l’hysope prélevée impure. Si elle provient d’une offrande prélevée pure, il ne faut pas l’asperger, mais si on l’asperge, c’est permis. Il est interdit d’asperger avec les pousses ou les baies d’hysope. Lorsqu’on les asperge avec les pousses, on ne les empêche pas d’entrer dans le temple. Rabbi Eliezer a dit : « Même pas avec les baies. » Ce sont des pousses, des tiges qui n’ont pas mûri.
8. L’hysope utilisée pour l’aspersion est autorisée pour purifier le lépreux. « Si quelqu’un l’a ramassée pour en faire du bois et qu’un liquide tombe dessus ? » « Il peut la sécher, et c’est permis. » « Si quelqu’un l’a ramassée pour en faire de la nourriture et qu’un liquide tombe dessus ? » « Même s’il l’a séchée, c’est interdit. » « Si quelqu’un l’a ramassée pour la purification ? » « Elle est considérée comme de la nourriture. » Les paroles de R. Meier, R. Judah, R. José et R. Simon disent : « Elle est considérée comme du bois. »
9. L’hysope a trois racines et trois tiges. Rabbi Judah a dit : « À chaque racine, trois tiges. » L’hysope à trois racines doit être séparée et liée. Si elle est séparée et non liée, si elle est liée et non séparée, ou si elle n’est ni séparée ni liée, elle est autorisée. Rabbi José a dit : « L’hysope a trois racines et trois tiges. S’il en reste deux après l’aspersion, et si leurs fibres sont petites, elles sont autorisées. »