1. Celui qui apporte des vases en terre pour les cendres de la génisse doit les laver et les placer dans le four toute la nuit. Rabbi Judah a dit : « Même s’il les apporte de sa maison, ils sont autorisés. Car chacun est digne de confiance au sujet de la génisse. Mais lors de l’offrande élevée, il ouvre le four et en sort les vases. » Rabbi Simon a dit : « De la deuxième [^634] rangée. » Rabbi José a dit : « De la troisième rangée. »
2. Celui qui lave les vases destinés aux cendres de la vache rousse dans une eau impropre à la purification, doit les sécher. S’il les lave dans une eau propre à la purification, il n’est pas nécessaire de les sécher. S’il y ajoute de l’eau de purification, quelle qu’elle soit, il doit les sécher.
3. Une bouteille en forme de citrouille lavée dans une eau impropre à la purification peut être utilisée pour la purification jusqu’à ce qu’elle devienne impure. Lorsqu’elle est impure, il est interdit de s’y purifier. Rabbi Josué a dit : « Si l’on s’y purifie d’abord, on peut s’y purifier jusqu’à la fin ; si elle ne peut se purifier enfin, elle ne peut pas se purifier d’abord. » Qu’elle soit pure ou impure, il ne faut pas y ajouter d’eau pour la purification.
4. « Un roseau creux taillé pour les cendres de la génisse rousse ? » R. Éliézer dit : « Il faut le laver immédiatement. » R. Josué dit : « Il faut le rendre impur, puis le laver. » Tout le monde peut se purifier, sauf un sourd, un idiot et un enfant. R. Judah « autorise un enfant, mais interdit une femme et un homme neutre. »
5. On peut préparer de l’eau pour la purification dans tout récipient, même dans des vases de fumier, de pierre, d’argile et dans une barque. On ne doit pas préparer d’eau pour la purification dans les parois des vases, ni au fond d’un vase, ni dans le bouchon d’un tonneau, ni dans les mains, car ils ne servent pas à remplir l’eau et on ne doit pas s’en servir pour purifier. Et l’eau des cendres de la génisse ne s’asperge pas sans récipient. Il n’y a aucune protection contre la souillure dans le revêtement [^635], sauf dans des récipients appropriés ; il n’y a aucune protection contre la souillure des vases en terre, sauf dans des récipients appropriés.
6. Un récipient ovoïde des potiers est autorisé pour l’eau purificatrice. R. José « l’interdit ». « L’œuf (coquille) d’une poule ? » R. Meier et R. Judah « l’autorisent », mais les Sages « l’interdisent ».
7. « Un bac creusé dans le rocher ? » « Ils n’en remplissent pas d’eau, ils n’y purifient pas, ils n’en aspergent pas, et il n’est pas nécessaire de le recouvrir, et cela n’interdit pas [^636] le bassin de purification. » « S’il y avait un récipient uni à de la chaux ? » « Ils peuvent en remplir d’eau, [ p. 309 ] ils peuvent y purifier, et en asperger, et il faut un recouvrement, et (s’il devient légalement impur) cela interdit le bassin de purification. » « Il y avait un trou au fond, et il était bouché avec un chiffon ? » « L’eau qu’il contenait est interdite, car il n’est pas (entièrement) entouré par le récipient. » « Si le trou était sur le côté, et il était bouché avec un chiffon ? » « L’eau qu’il contenait est autorisée, car il est entouré par le récipient. » « Si un rebord de boue était fait pour lui, et que l’eau montait jusqu’à lui ? » « C’est interdit. » « Si c’était si solide que le navire pouvait être soulevé par lui ? » « C’est autorisé. »
8. « Il y a deux auges dans une pierre. L’une d’elles est légalement purifiée. L’eau de la seconde ne l’est pas. Il y a des trous d’une auge à l’autre comme le tuyau d’une bouteille, ou l’eau débordait d’en haut seulement de la taille d’une gousse d’ail, et le propriétaire en avait purifié une ? » « L’eau de la seconde peut aussi purifier. »
9. « Deux pierres placées l’une près de l’autre, dont l’une serait une auge, deux pétrins et un abreuvoir séparé ? » « L’eau qui est entre elles ne purifie pas. » « Si on les unissait avec de la chaux ou du gypse, on pourrait les soulever d’un coup ? » « L’eau qui est entre elles purifie. »