1. « Quand cinq personnes ont rempli cinq barriques d’eau de purification pour purifier cinq personnes nécessitant une purification, et qu’elles ont changé d’avis pour une seule purification, ou qu’elles se sont préparées pour une seule purification, et qu’elles ont changé d’avis pour cinq ? » « Toutes sont autorisées. » « Une personne qui a rempli cinq barriques pour purifier cinq personnes nécessitant une purification, et qui a changé d’avis pour une seule purification ? » « Toutes sont autorisées. » « Ou bien elle s’est préparée pour une seule purification, et a changé d’avis pour cinq purifications ? » « Toutes sont autorisées. »
2. « Celui qui remplit (l’eau de purification) d’une main et travaille de l’autre, soit pour lui-même, soit pour un autre, soit pour les deux à la fois ? » « Les deux sont interdits, car le travail interdit de remplir (l’eau de purification), que ce soit pour lui-même ou pour un autre. »
3. « Celui qui met de la cendre d’une main et travaille de l’autre ? » « Si c’est pour lui-même, c’est interdit ; mais si c’est pour autrui, c’est permis. » « Celui qui, tout en travaillant, met de la cendre pour lui-même et pour autrui ? » « La sienne est interdite, et celle de l’autre est permise. » « Celui qui met de la cendre pour deux personnes à la fois ? » « Les deux sont permis. »
4. « Mets-moi de la cendre, et je te la mettrai ? » « Le premier cas est permis. » « Remplis-moi d’eau, et je te la remplirai ? » « Le second cas est permis. » « Mets-moi de la cendre, et je te la remplirai ? » « Les deux cas sont permis. » « Remplis-moi d’eau, et je te la remplirai ? » « Les deux cas sont interdits. »
5. « Une personne remplit-elle de l’eau pour son propre usage et pour sa purification ? » « Elle remplit d’abord pour elle-même et l’attache à l’épaulette ; puis elle remplit pour sa purification. » « Et si elle remplit d’abord cette eau pour sa purification, puis pour elle-même ? » « C’est interdit. » Elle doit mettre son eau personnelle derrière elle et l’eau de purification devant elle. « Et si elle met l’eau de purification derrière elle ? » « C’est interdit. » « Les deux sont de l’eau de purification. Il en met une devant et l’autre derrière ? » « C’est autorisé, car autrement ce n’est pas possible. »
6. « Si quelqu’un porte une corde à la main ? » [^637] « S’il va dans le chemin (droit), c’est permis. » « S’il s’écarte de son chemin ? » « C’est interdit. » On alla à Jabneh [^638] pendant [ p. 312 ] trois fêtes, à ce sujet, et lors de la troisième fête, cela lui fut permis comme décision pour le moment.
7. « Si quelqu’un enroulait la corde autour de sa main ? » « C’est permis ; mais s’il l’enroulait après (avoir puisé l’eau), c’est interdit. » R. José dit : « Ils autorisèrent cet acte comme décision provisoire. »
8. « Si quelqu’un met le tonneau de côté pour éviter qu’il ne se brise, ou le retourne pour le sécher, dans l’intention de le remplir d’eau ? » « C’est permis. » « Mais s’il l’a fait pour y transporter des cendres ? » « C’est interdit. » Si quelqu’un retire des tessons de l’auge pour qu’elle contienne plus d’eau, c’est permis ; mais s’ils ne constituent pas un obstacle au moment de l’aspersion, c’est interdit.
9. « Celui qui avait de l’eau sur l’épaule, et qui a enseigné une règle de la loi, ou qui a montré la voie aux autres, ou qui a tué un serpent ou un scorpion, ou qui a pris de la nourriture pour la mettre de côté ? » « C’est interdit. » « La nourriture était pour manger ? » « C’est permis. » « Le serpent ou le scorpion l’a empêché ? » « C’est permis. » Rabbi Judah dit : « Voici la règle : un acte pour un travail, qu’un homme se soit tenu debout ou non, est interdit. Et un acte qui n’est pas pour un travail, s’il s’est tenu debout, est interdit ; mais s’il ne s’est pas tenu debout, il est permis. »
10. « Celui qui donne son eau de purification à une personne impure ? » « C’est interdit. » « Mais s’il la donne à une personne légalement pure ? » « C’est permis. » Rabbi Éléazar dit : « Même à une personne légalement impure, c’est permis, si son propriétaire n’a pas fait d’œuvre. »
11. « Deux personnes ont puisé de l’eau pour se purifier, et chacune s’est aidée, ou chacune a pris une épine de l’autre ? » « Pour une purification, c’est permis, pour deux purifications, c’est interdit. » R. José a dit : « Même pour deux purifications, c’est permis, si c’est une condition entre elles. »
12. « Celui qui a cassé (quelque chose) en puisant de l’eau pour la purification dans le but de la préparer ensuite ? » « L’eau est permise. » « Mais s’il l’a préparée ? » « L’eau est interdite. » [^639] « Il a mangé dans le but de sécher [ p. 313 ] le reste de sa nourriture ? » « L’eau est permise. » « Mais s’il l’a séchée ? » « L’eau est interdite. » « Il a mangé et en a laissé, et il a jeté ce qui restait dans sa main sous un figuier, ou dans le lieu de séchage, afin qu’il ne se perde pas ? » « L’eau est interdite. »