1. « Deux personnes surveillaient une auge contenant de l’eau pour se purifier. L’une d’elles devient-elle impure ? » « C’est permis, car elle était sous la garde de la seconde. » « Il est devenu pur et la seconde impure ? » « C’est permis, car elle était sous la garde de la première. » « Tous deux sont devenus impurs en même temps ? » « C’est interdit. » « L’une d’elles a travaillé ? » « C’est permis, car elle était sous la garde de la seconde. » « Il s’est arrêté, et la seconde a travaillé ? » « C’est permis, car elle était sous la garde de la première. » « Tous deux ont travaillé en même temps ? » « C’est interdit. »
2. Si quelqu’un met de la cendre dans l’eau de purification, il ne doit pas remettre ses sandales, car si l’eau tombe sur ses sandales, elles deviennent impures et le rendent impur. C’est ce que dit le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. » « Si de l’eau tombe sur sa chair ? » « Il est pur. » « Si elle tombe sur son vêtement ? » « Elle devient impure et le rend impur. » C’est ce que dit le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
3. Celui qui a brûlé la génisse rousse et les bœufs, [^640] et celui qui a envoyé le bouc émissaire, rendent les vêtements impurs. La génisse, les bœufs et le bouc émissaire envoyé ne peuvent à eux seuls rendre les vêtements impurs. Voici le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
4. Si quelqu’un mange le cadavre d’un oiseau pur, tel qu’il est dans son gosier, il rend ses vêtements impurs. Le cadavre lui-même ne rend pas les vêtements impurs. C’est ce que dit le proverbe : [ p. 314 ] « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
5. Toute impureté secondaire ne rend pas les vaisseaux impurs, mais le liquide le fait. Si le liquide devient impur, il rend les vaisseaux impurs. C’est ce que dit le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
6. Les vases de terre ne peuvent se souiller les uns les autres, mais le liquide, lui, le fait. Si le liquide devient impur, il rend les vases impurs. C’est ce que dit le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
7. Tout [^642] qui interdit l’offrande élevée rend le fluide impur de sorte qu’il s’agit d’une impureté primaire, car elle rend une personne impure et la désapprouve, sauf si elle se lave le jour. [^643] C’est le proverbe : « Ce qui te rend impur ne peut me rendre impur, mais tu peux me rendre impur. »
8. Toutes les mers sont considérées comme un bassin de purification, comme il est dit : « Et le rassemblement des eaux appelées mers » [^644]. Les paroles de R. Meier. R. Judah a dit : « La grande mer est comme un bassin purificateur ; on ne dit pas mers, mais il y a en elle de nombreuses sortes de mers. » R. José a dit : « Toutes les mers peuvent purifier en coulant, mais elles sont interdites pour les fuites et les lèpre, et pour purifier avec elles l’eau des cendres de la génisse rousse. »
9. Les eaux surnommées sont interdites. Voici les surnoms : salées et tièdes. Les eaux trompeuses [^645] sont interdites. Ce sont des eaux trompeuses ; elles ont manqué une fois en sept ans ; elles ont manqué pendant la guerre et la famine, et pourtant elles sont autorisées. R. Juda « les interdit ».
10. Les eaux de Kirmion (Kishon ?) et de Pyga (Belus ?) sont interdites, car ce sont des eaux de marais. Les eaux du Jourdain et celles de [ p. 315 ] Jarmouk [^646] sont interdites, car mélangées. Or, ce sont des eaux mélangées : l’une autorisée et l’autre interdite sont mélangées. Deux, autorisées et mélangées, sont autorisées. R. Juda « les interdit ».
11. « Le puits d’Achab [1] et la grotte de Panias [2] sont permis. L’eau qui a changé, mais qui a changé d’elle-même, est permise. Un puits d’eau provenant de loin est permis, seulement il doit être surveillé, afin que personne ne le retienne. » Rabbi Judah a dit : « C’est considéré comme acquis et permis. » « Un puits dans lequel de la terre ou de l’argile est tombée ? » « Il faut attendre qu’il soit clair. » Les paroles de Rabbi Ismaël. Rabbi Akiba a dit : « Il n’est pas nécessaire d’attendre. »