1. « Si quelqu’un verse un jet sur sa main ? » « Sa main est pure. » « Si quelqu’un verse un jet sur ses deux mains ? » R. Meir les déclare « impures, jusqu’à ce qu’on verse sur elles d’un quart de rondin (récipient). » « Si un pain jeté tombe (sur l’eau) ? » « Il est pur. » R. José « le déclare impur. »
2. « Si quelqu’un fait ses premières ablutions à un endroit et ses secondes à un autre, et qu’un pain élevé tombe sur la première ? » « Elle est impure. » « Si sur la seconde ? » « Elle est pure. » « Si quelqu’un fait ses premières ablutions et trouve sur sa main une écharde ou un petit caillou ? » « Ses mains sont impures, car la seconde eau ne purifie que le premier lavage de la main. » [^663] R. Simon, fils de Gamaliel, dit : « Tout ce qui est une création de l’eau est pur. » [ p. 326 ] 3. Les mains deviennent légalement impures, ou légalement propres jusqu’au poignet. « Comment ? » « Si quelqu’un verse la première (ablution) jusqu’au poignet, et la seconde au-dessus du poignet, et que l’eau retourne dans la main ? » « Elle est pure. » « Si quelqu’un verse la première et la seconde (ablutions) au-dessus du poignet, et que l’eau retourne dans la main ? » « Elle est impure. » « Si quelqu’un verse la première (ablution) sur une main, puis la seconde sur les deux mains ? » « Elles sont impures. » « Si quelqu’un verse la première (ablution) sur les deux mains, puis la seconde sur une main ? » « Sa main est pure. » « Si quelqu’un verse de l’eau sur une main et la frotte ensuite contre l’autre ? » « Elle est impure. » « S’il la frotte contre sa tête ou contre un mur ? » « Elle est pure. » On peut verser de l’eau sur quatre ou cinq personnes côte à côte ou au-dessus, à condition qu’elles soient séparées, afin que l’eau puisse venir sur elles.
4. « Il y a un doute quant à savoir si l’eau a été utilisée ; il y a un doute quant à savoir si elle n’a pas été utilisée ; il y a un doute quant à savoir si elle est dans la quantité prescrite, il y a un doute quant à savoir si elle n’est pas dans la quantité prescrite ; il y a un doute quant à savoir si elle est (légalement) impure, il y a un doute quant à savoir si elle est (légalement) pure ? » « En doutant, il est pur », car les Sages ont dit : « S’il y a un doute quant à savoir si ses mains sont impures, ou si elles transmettent l’impureté, ou si elles sont pures, il est pur. » Rabbi José a dit : « S’il y a un doute quant à la pureté, c’est de l’impureté. » « Comment ? » « Ses mains sont pures, et devant lui se trouvent deux pains impurs ; il est douteux qu’il les ait touchés, il est douteux qu’il ne les ait pas touchés ; ses mains sont impures, et devant lui se trouvent deux pains purs ; il est douteux qu’il les ait touchés, il est douteux qu’il ne les ait pas touchés ? » « Ses mains sont l’une impure et l’autre pure. » « Et devant lui sont deux pains purs : il en a touché un, on peut se demander s’il a touché l’impur, on peut se demander s’il a touché le pur ? » « Ses mains sont pures. » « Et devant lui sont deux pains, l’un impur et l’autre pur, il en a touché un, on peut se demander s’il a touché l’impur, on peut se demander s’il a touché le pur ? » « Ses mains sont l’une impure et l’autre pure. » « Et devant lui sont deux pains, l’un impur et l’autre pur, il les a touchés tous les deux, on peut se demander si c’était le pain impur avec la main impure, ou le pain pur avec la main pure, ou le pain pur avec la main impure, ou le pain impur avec la main pure ? » « Les mains restent telles qu’elles étaient, et les pains tels qu’ils étaient. » [^664]