1. Ce jour-là [^672], ils votèrent et décidèrent « qu’un pédiluve contenant de deux à neuf bûches, [^673] qui était fendu, [^674] pouvait devenir impur sous l’effet de la pression. » [^675] bien que R. Akibah dise « qu’un pédiluve est comme son nom. » [^676]
2. Ce jour-là, ils dirent : « Tous les sacrifices offerts sans intention sont permis, mais ils ne dégagent pas les propriétaires de leur obligation, à l’exception de l’offrande pascale et de l’offrande pour le péché, l’offrande pascale en son temps et l’offrande pour le péché en tout temps. » R. Éléazar dit : « De même que l’offrande pour le délit, l’offrande pascale en son temps et l’offrande pour le péché ou pour le délit en tout temps. » R. Siméon, fils d’Azaï, dit : « J’ai reçu par tradition de la bouche des soixante-douze anciens, le jour où ils ont intronisé R. Éléazar, fils d’Azaï, à la présidence, que tous les sacrifices offerts sans intention sont permis, mais ils ne dégagent pas les propriétaires de leur obligation, à l’exception de l’offrande pascale et de l’offrande pour le péché. » Le fils d’Azaï ajouta seulement l’holocauste, mais les Sages ne furent pas d’accord avec lui.
3. Ce jour-là, ils dirent : « Comment se portent Ammon et Moab [^677] pendant l’année sabbatique ? » R. Tarphon décida « qu’ils doivent payer la dîme pour les pauvres » : [^678] mais R. Éléazar, fils d’Azaria, décida « la seconde dîme ». [1] R. Ismaël dit alors : « Éléazar, fils d’Azaria, il te convient de le prouver, car tu [ p. 330 ] ajoutes au fardeau (de la Loi) ; et quiconque ajoute au fardeau (de la Loi), il lui convient de le prouver. » R. Éléazar, fils d’Azaria, lui dit : « Ismaël, mon frère, je n’ai pas changé l’ordre des années, [2] mais mon frère Tarphon a changé, il lui convient donc de le prouver. » R. Tarphon répondit : « L’Égypte est hors du pays, et Ammon et Moab sont hors du pays. De même que l’Égypte paie la dîme pour les pauvres l’année sabbatique, de même Ammon et Moab paient la dîme pour les pauvres l’année sabbatique. » R. Éléazar, fils d’Azaria, répondit : « Babylone est hors du pays, et Ammon et Moab sont hors du pays ; de même que Babylone paie la seconde dîme l’année sabbatique, de même Ammon et Moab paient la seconde dîme l’année sabbatique. » R. Tarphon répondit : « L’Égypte étant proche, est soumise à la dîme pour les pauvres, afin que les pauvres d’Israël puissent être soutenus pendant l’année sabbatique ; de même Ammon et Moab, qui sont proches, doivent également être soumis à la dîme pour les pauvres, afin que les pauvres d’Israël puissent être soutenus pendant l’année sabbatique. » R. Éléazar, fils d’Azaria, répondit : « Tu cherches à accroître ton argent, mais tu ne fais que perdre des âmes ; veux-tu empêcher le ciel de faire descendre ni rosée ni pluie, comme il est dit : « Un homme tromperait-il Dieu ? » Pourtant, vous m’avez trompé. Mais vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. » [3] R. Josué dit : « Voici, je vais répondre pour mon frère Tarphon, mais pas selon le sens de ses paroles : “L’Égypte est une nouvelle organisation, Babylone est une ancienne organisation ; le jugement qui nous est présenté est une nouvelle organisation. Que la nouvelle organisation soit jugée à partir de la nouvelle organisation, mais qu’une nouvelle organisation ne soit pas jugée à partir d’une ancienne organisation. L’Égypte est une organisation des anciens (du Sanhédrin), mais Babylone est une organisation des prophètes ; le jugement qui nous est présenté est une organisation des anciens. Que l’organisation des anciens soit donc jugée à partir d’une organisation des anciens ; mais qu’un arrangement des anciens ne soit pas jugé d’après un arrangement des prophètes. » Ils votèrent et décidèrent « qu’Ammon et Moab devaient payer la dîme pour les pauvres pendant l’année sabbatique. » Lorsque R. José, fils de Dormiskith, vint vers R. Éléazar à Lydda, il lui dit : « Qu’as-tu appris de nouveau au collège aujourd’hui ? » Il répondit : « Ils ont voté et décidé qu’Ammon et Moab devaient payer la dîme pendant l’année sabbatique. » R. Éléazar pleura et dit : « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent ; et il leur montrera son alliance. » [4] Va leur dire :Ne vous inquiétez pas de votre vote, car je l’ai reçu par tradition de Rabban Johanan, fils de Zacharie, qui l’a entendu de son maître, jusqu’à la décision de Moïse au Sinaï, qu’Ammon et Moab devaient payer la dîme aux pauvres, dans l’année sabbatique.
3. Ce jour-là, Juda, un prosélyte ammonite, arriva et se présenta devant eux dans le collège. Il leur dit : « Comment puis-je entrer dans l’assemblée ? » Rabban Gamaliel lui dit : « Tu es interdit. » Rabban Josué lui dit : « Tu es autorisé. » Rabban Gamaliel dit : « L’Écriture dit : « Un Ammonite ou un Moabite n’entrera pas dans l’assemblée de l’Éternel, même jusqu’à sa dixième génération, etc. » » [5] Rabban Josué lui demanda : « Les Ammonites ou les Moabites sont-ils donc encore dans leur pays ? Sanchérib, roi d’Assyrie, monta autrefois et mélangea les nations, comme il est dit : « J’ai supprimé les limites des peuples, j’ai pillé leurs trésors, et j’ai abattu les habitants comme un vaillant homme. » » [6] Rabban Gamaliel lui dit : « L’Écriture dit : « Et après cela, je ramènerai les captifs des enfants d’Ammon » ; [7] et ils sont déjà revenus. » Rabbi Josué lui dit : « L’Écriture dit : « Et je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël, [8] et de Juda. » Mais ils ne sont pas encore revenus. » Et ils le laissèrent entrer dans la congrégation.
4. Les passages chaldéens d’Esdras et de Daniel rendent les mains impures. Le chaldéen écrit en hébreu, et l’hébreu [ p. 332 ] écrit en chaldéen, ou en hébreu [9] ne rendent pas les mains impures. En aucun cas ils ne causent d’impureté, à moins que l’écriture ne soit assyrienne, sur parchemin avec de l’encre.
5. Les Sadducéens dirent : « Nous vous blâmons, vous, Pharisiens, parce que vous dites que les Saintes Écritures rendent les mains impures, alors que les livres Hameram [10] ne les rendent pas impures. » Rabban Jochanan, fils de Zacharie, dit : « Et n’avons-nous rien d’autre contre les Pharisiens que ceci ? Voici, ils disent : « Les os de l’âne sont purs, mais les os de Jochanan, le grand prêtre, sont impurs. » » Ils lui dirent : « Leur impureté est proportionnelle à leur valeur, de sorte que personne ne peut faire des os de son père et de sa mère des cuillères. » Il leur dit : « Ainsi en est-il des Saintes Écritures : leur impureté est proportionnelle à leur valeur. Les livres Hameram, qui ne sont pas estimés, ne rendent pas les mains impures. »
6. Les Sadducéens dirent : « Nous vous blâmons, Pharisiens, de déclarer pur le ruisseau qui coule (d’un vase propre dans un vase impur). » Les Pharisiens dirent : « Nous vous blâmons, Sadducéens, de déclarer pur un ruisseau d’eau qui coule d’un cimetière. » Les Sadducéens dirent : « Nous vous blâmons, Pharisiens, de dire : si mon bœuf ou mon âne causent un dommage, nous en sommes responsables ; mais si mon esclave ou ma servante causent un dommage, nous sommes libres. Quoi ! Si je suis responsable de mon bœuf et de mon âne, pour lesquels je n’ai aucune obligation, je suis tenu envers mon esclave ou ma servante envers qui j’ai une obligation. Il est juste que je sois tenu de leurs dommages. » Ils leur dirent : « Non ! Si vous parlez de mon bœuf et de mon âne qui n’ont aucune connaissance, comme vous parlez de mon esclave et de ma servante qui ont une connaissance : alors, si je les offense, ils peuvent aller mettre le feu aux meules de blé d’autrui, et je serai tenu de payer. »
7. Un sadducéen galiléen dit : « Je vous blâme, pharisiens, [ p. 333 ] parce que vous écrivez le nom du souverain régnant dans la lettre de divorce avec Moïse. » Les pharisiens dirent : « Nous vous blâmons, sadducéen galiléen, d’avoir écrit le nom du souverain sur la même page avec le NOM, et non seulement cela, mais d’avoir écrit le nom du souverain au-dessus et le nom en dessous, comme il est dit : « Et Pharaon dit : Qui est le Seigneur ? » [11] Mais lorsqu’il fut puni, que dit-il ? « Le Seigneur est juste. » [12]
329:1 Lorsque R. Eléazar, fils d’Azariah, fut nommé président de l’école de Jamnia. ↩︎
329:2 Un taxi coûte environ trois pintes. ↩︎
329:3 Et ne pouvait pas contenir assez d’eau pour laver un pied. ↩︎
329:4 D’une personne impure. ↩︎
329:5 Il dure aussi longtemps que son nom, et en tant que tel ne peut pas devenir impur par la pression. ↩︎
329:6 c’est-à-dire avec les Israélites qui y habitent. ↩︎
329:7 La dîme pour les pauvres pouvait être consommée n’importe où. ↩︎
329:8 Les deuxièmes dîmes ne pouvaient être consommées qu’à Jérusalem, Deut. xiv. 22, 23. ↩︎
330:1 La sixième année était fixée pour la dîme des pauvres, par conséquent dans les pays extérieurs à la terre d’Israël, et non soumis au repos sabbatique, les Israélites devaient payer la deuxième dîme. ↩︎
330:2 Malachie iii. 8. On suppose que le prophète parle de la deuxième dîme consacrée, et non de la dîme non consacrée pour les pauvres. ↩︎
331:1 Psaume xxv. 10. ↩︎
331:2 Deut. 23ème. 3. ↩︎