1. « Si celui qui lit la Loi, au moment de prier, le souhaite dans son cœur ? » « Il est libre. » « Mais sinon ? » « Il ne l’est pas. » « À la fin des sections, on salue par respect et on répond ; mais au milieu d’une section, on salue par crainte et on répond. » Telles sont les paroles de R. Mair. R. Judah dit : « Au milieu, on salue par crainte et on répond par respect ; à la fin, on salue par respect et on répète « paix à tous ». »
2. Les intervalles des sections sont entre la première bénédiction et la seconde — entre la seconde et « Écoute, ô Israël » ; entre « Écoute » et « cela arrivera » ; [1] entre « et cela arrivera » « et il dit » ; [2] entre « et il dit » et c’est « vrai et certain ». [3] R. Judah a dit : « entre ‘et il a dit et c’est vrai et certain’, personne ne doit s’arrêter. » R. Josué, le fils de Korcha, a dit : « Pourquoi la (section) « Écoute », etc., précède-t-elle « et cela arrivera » ? « Afin que quelqu’un puisse prendre sur lui le royaume des cieux, avant de prendre sur lui le joug des commandements. » Pourquoi (la section) et « il arrivera » précèdent-ils « et il dit » ? « Parce que ‘et cela arrivera’ peut être pratiqué de jour comme de nuit ; [4] mais ‘et il dit’, etc., seulement de jour.« [5] [ p. 52 ] 3. Celui qui récite le Shemah de manière à ne pas être audible à ses propres oreilles, est légalement libre. [6] R. José dit »il n’est pas légalement libre.« »S’il l’a dit sans grammaire et prononciation ?« R. José dit »il est légalement libre.« R. Judah dit »il n’est pas légalement libre.« »S’il l’a dit irrégulièrement ?« »Il n’est pas légalement libre.« »Dans la récitation, il a fait une erreur ?« »Il doit recommencer à partir de l’endroit où il s’est trompé.”
4. Les ouvriers peuvent réciter le Shemah au sommet d’un arbre ou d’un mur, mais il ne leur est pas permis de le faire avec la prière. [7]
5. Le marié est dispensé de réciter le Shemah le premier soir du mariage, et même jusqu’à l’expiration du sabbat si le mariage n’est pas célébré. Rabban Gamaliel récita le premier soir. Ses disciples lui dirent : « Ne nous as-tu pas appris, notre maître, qu’un marié est dispensé de réciter le Shemah le premier soir ? » Il leur répondit : « Je ne vous écouterai pas, pour me priver ne serait-ce qu’une heure du joug du royaume des cieux. »
6. Il (R. Gamaliel) se baigna la première nuit après la mort de sa femme. Ses disciples lui dirent : « Ne nous as-tu pas appris, notre maître, qu’il est interdit à celui qui pleure de se baigner ? » Il leur répondit : « Je ne suis pas comme tous les autres hommes ; je suis infirme. »
7. À la mort de son esclave Tabbi, il reçut des condoléances. Ses disciples lui dirent : « Ne nous as-tu pas appris, notre maître, qu’on ne reçoit pas de condoléances pour les esclaves ? » Il leur répondit : « Mon esclave Tabbi n’était pas comme les autres esclaves ; il était intègre. »
8. Le marié qui souhaite réciter le Shemah le premier soir peut le faire. Rabbi Siméon, fils de Gamaliel, a dit : « Ce n’est pas tout le monde qui veut nuire à la réputation pieuse qui peut le faire. »
51:2 Deut. xi. 13-21. ↩︎
51:3 Nb. xv. 37-41. ↩︎
51:4 Parce que dans Jér. x. 10 il est écrit : « Mais le Seigneur est le vrai Dieu », etc. ↩︎
51:5 Deut. xi. 19. ↩︎
51:6 Parce qu’il est dit : « afin que vous puissiez le regarder », c’est-à-dire la frange, Nomb. xv. 39. ↩︎
52:1 Lorsque les expressions « libre » ou « non libre » sont utilisées, elles font référence aux décisions de la loi lévitique. Il en va de même pour les expressions « pur » ou « impur ». ↩︎
52:2 c’est-à-dire les dix-huit bénédictions appelées « Amidah ». ↩︎