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1. Trois hommes ayant mangé ensemble sont tenus de bénir après le repas. « Si quelqu’un a mangé de ce qui est douteux, qu’il ait payé la dîme ou non ; ou de la première dîme sur laquelle l’offrande a été prélevée ; ou de la seconde dîme ou des choses consacrées qui ont été rachetées ; ou si le serviteur a mangé la grosseur d’une olive ; ou si un Samaritain est parmi les convives ? » « La bénédiction doit être prononcée. » « Mais si quelqu’un a mangé ce qui n’a pas été dîmé, ou des premières dîmes sur lesquelles l’offrande n’a pas été prélevée, ou des choses consacrées qui n’ont pas été rachetées ; ou si le serviteur a mangé moins que la grosseur d’une olive, ou si un étranger est parmi les convives ? » « La bénédiction ne doit pas être prononcée. »
2. Il n’y a pas de bénédiction sur la nourriture pour les femmes, les esclaves et les enfants. Quelle quantité est requise pour la bénédiction sur la nourriture ? La taille d’une olive. R. Judah dit : « La taille d’un œuf ».
3. « Comment bénissons-nous à table ? » « S’il y en a trois, l’un dit : « Bénissons », etc. ; s’il y en a trois et lui-même, il dit : « Bénissons », etc. ; s’il y en a dix, il dit : « Bénissons notre Dieu », etc. ; s’il y en a dix et lui-même, il dit : « Bénissons », etc. ; (ainsi) s’il y en a dix ou dix myriades. S’il y en a cent, il dit : « Bénissons l’Éternel, notre Dieu », etc. ; s’il y en a cent et lui-même, il dit : « Bénissons », etc. ; s’il y en a mille, il dit : « Bénissons l’Éternel, notre Dieu, le Dieu d’Israël » ; s’il y en a mille et lui-même, il dit : « Bénissez », etc. ; s’il y en a une myriade, il dit : « Bénissons le Seigneur notre Dieu, le Dieu d’Israël, le Dieu des armées, qui est assis entre les chérubins », etc. ; s’il y en a une myriade et lui-même, il dit : « Bénissez », etc. etc. Tandis qu’il prononce la bénédiction, ils répondent après lui : « Béni soit le Seigneur notre Dieu, le Dieu d’Israël, le Dieu des armées, qui est assis entre les chérubins, pour la nourriture que nous avons mangée. » R. José le Galiléen dit qu’ils doivent bénir selon le nombre de l’assemblée ; car il est écrit : « Bénissez Dieu dans les assemblées ; (même) le Seigneur de la fontaine d’Israël." [1] [ p. 59 ] R. Akivah a dit : « Que trouvons-nous dans la synagogue ? Qu’il y en ait beaucoup ou peu, le ministre dit : « Bénissez le Seigneur », etc. R. Ismaël dit : « Bénissez le Seigneur, qui est toujours béni. »
4. Lorsque trois personnes ont mangé ensemble, il ne leur est pas permis de se séparer sans bénédiction ; ni quatre ni cinq. Mais six peuvent se séparer en deux groupes, et ainsi de suite jusqu’à dix. Mais dix ne peuvent se séparer sans bénédiction, ni moins de vingt (qui peuvent se séparer en deux groupes).
5. Si deux groupes ont mangé dans une même maison, et que certains de chaque groupe peuvent voir les autres, ils peuvent participer à la bénédiction ; sinon, chaque groupe bénit pour lui-même. « Ils ne doivent pas bénir le vin avant qu’il ne soit mélangé à de l’eau. » Paroles de Rabbi Éléazar. Mais les Sages disent : « Ils peuvent le bénir sans mélange. »
58:1 Ps. 68. 26. ↩︎