1. Jusqu’à quand les hommes pourront-ils amasser du fumier sur le tas ? « Jusqu’à ce que vienne le temps d’arrêter le travail. » Les paroles de R. Maier. R. Judah a dit : « jusqu’à ce que sa fertilité [1] se dessèche. » R. José a dit : « jusqu’à ce qu’elle durcisse en une motte. »
2. « Quelle quantité d’engrais les hommes peuvent-ils épandre ? » « Jusqu’à trois fois trois tas pour cinquante coudées de côté de dix fois dix paniers d’âne, chacun contenant un letech. » [2] Ils peuvent augmenter les paniers, mais ils ne doivent pas augmenter les tas. » Rabbi Simon a dit : « Et les tas aussi. »
3. Un homme peut faire pour son champ trois fois trois tas de fumier, soit cinquante coudées de côté. « Pour plus, il doit creuser la terre. » Paroles de Rabbi Simon. Mais les Sages « l’interdisent jusqu’à ce qu’il ait enfoncé les tas de trois paumes, ou qu’il les ait soulevés de trois paumes au-dessus du sol. » Un homme peut conserver son fumier en réserve. Rabbi Maier « l’interdit jusqu’à ce qu’il l’ait enfoncé de trois paumes, ou qu’il l’ait soulevé de trois paumes. » S’il n’en a que peu, il peut l’augmenter et poursuivre son travail. Rabbi Éléazar, fils d’Azariah, « l’interdit jusqu’à ce qu’il ait enfoncé le fumier de trois paumes, ou qu’il l’ait soulevé de trois paumes, ou qu’il l’ait déposé sur un rocher. »
4. « Celui qui garde son bétail dans son champ ? » « Il peut faire un enclos de deux fois cinquante coudées de côté. Il peut enlever trois côtés et conserver celui du milieu. Il en résulte une étable de quatre fois cinquante coudées de côté. » Rabbi Simon, fils de Gamaliel, a dit : « Huit fois cinquante coudées de côté. » « Si tout son champ mesurait quatre fois cinquante coudées de côté ? » « Il devrait laisser un peu d’espace pour l’œil attentif, et [ p. 67 ] il pourrait retirer le fumier de son bétail de l’enclos et le mettre au milieu de son champ, comme on le fait habituellement. »
5. Un homme ne pourra pas ouvrir une carrière dans son champ au commencement de l’année sabbatique, à moins qu’il n’y ait déjà trois tas de pierres mesurant trois coudées sur trois coudées, et trois coudées de hauteur, comptant vingt-sept pierres dans chaque tas.
6. Une clôture composée de dix pierres chacune, d’un poids suffisant pour deux hommes, peut être enlevée. « Si la clôture mesure dix paumes ? » « Il peut en enlever moins, mais il doit la laisser à une paume de hauteur au-dessus du sol. » Ces paroles ne concernent que son propre champ. Mais du champ de son voisin, il peut emporter ce qu’il veut. Ces paroles parlent-elles du temps où l’on ne commençait pas les travaux la veille de l’année sabbatique ? « Mais si l’on commence la veille de l’année sabbatique ? » « Il peut emporter ce qu’il veut. »
7. Les pierres secouées par la charrue, ou celles recouvertes et ensuite exposées, s’il y en a deux d’un poids pour deux hommes, peuvent être enlevées. Celui qui enlève des pierres de son champ peut enlever celles du dessus, [3] mais il doit laisser celles qui touchent le sol. De même, d’un tas d’ordures ou d’un tas de pierres, on peut enlever la partie supérieure, mais il faut laisser celle qui touche le sol. S’il y a en dessous une pierre ou du chaume, on peut les enlever.
8. Il est interdit de construire des terrasses sur les collines la veille de l’année sabbatique, lorsque les pluies ont cessé, car cela constitue une préparation à l’année sabbatique. Mais on peut les construire pendant l’année sabbatique, lorsque les pluies ont cessé, car cela constitue une préparation à la fin de l’année sabbatique. Il est interdit de les consolider avec du mortier, mais on peut ériger un léger mur. Toute pierre qu’on peut atteindre [4] avec les mains et enlever, on peut l’enlever. [ p. 68 ] 9. « Les pierres d’épaule peuvent venir de partout, et l’entrepreneur peut les apporter de partout. Et ce sont des pierres d’épaule, toutes celles qui ne peuvent être portées d’une seule main. » Les paroles de R. Maier. Le rabbin José a dit : « Les pierres d’épaule, communément appelées ainsi, tout ce qui peut être porté, deux, trois, sur l’épaule. »
10. Celui qui construit une clôture entre sa propriété et la propriété publique peut l’enfoncer jusqu’au roc. « Que fera-t-il de la poussière ? » « Il peut l’amonceler sur la propriété publique et en tirer profit. » Les paroles de R. Joshua. R. Akiba disent : « De même que nous n’avons pas le droit de porter atteinte à la propriété publique, nous n’avons pas le droit d’en tirer profit. » « Que fera-t-il de la poussière ? » « Il peut l’amonceler dans son champ comme du fumier, et il en va de même lorsqu’il creuse un puits, une citerne ou une grotte. »
66:1 Le mot traduit par « fertilité » signifie littéralement « douceur ». Certains appliquent ces mots au fumier dont l’humidité a « séché », et on le compte alors simplement comme de la terre. D’autres les appliquent au sol qui a perdu sa fertilité (douceur) par manque de pluie (Job. xxi. 33). Le sens est qu’aucun avantage ne doit en être tiré dans l’année sabbatique qui approche. ↩︎
66:2 Environ 36½ gallons. ↩︎
67:1 c’est-à-dire Pierres posées sur d’autres pierres. ↩︎
67:3 c’est-à-dire de l’extérieur du mur d’enceinte, de la même manière que ses épis de blé pouvaient être cueillis. En réponse aux remarques envieuses selon lesquelles il préparait la culture (Jér. Tal.) ↩︎