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1. On peut apporter du vin en quantité suffisante pour la coupe, [^117] du lait en quantité suffisante pour une gorgée, du miel en quantité suffisante pour une contusion, de l’huile en quantité suffisante pour oindre un petit membre, de l’eau en quantité suffisante pour humidifier le collyre, et le reste de toutes les boissons un quart de bûche, et tout ce qui peut être versé [^118] un quart de bûche. Rabbi Siméon dit : « Tout cela au quart de bûche. » Et ils ne mentionnaient ces mesures que pour ceux qui les réservent.
2. « Quiconque sort assez de corde pour faire une oreille pour un baquet, assez de jonc pour suspendre le tamis et l’énigme ? » dit Rabbi Judah, « assez pour en prendre la mesure d’une chaussure d’enfant ; assez de papier pour y écrire la signature des collecteurs d’impôts ; assez de papier effacé pour envelopper une petite bouteille de baume – est coupable » (de mort).
3. Du cuir suffisant pour une amulette ; du parchemin poli des deux côtés, suffisant pour écrire un écriteau sur un montant de porte ; du vélin suffisant pour y écrire une petite partie, qui est en phylactères, c’est-à-dire : « Écoute, ô Israël » ; de l’encre suffisante pour écrire deux lettres ; du khôl [1] suffisant pour peindre un œil.
4. De la glu en quantité suffisante pour être placée au sommet d’un perchoir ; de la poix ou du soufre pour remplir un trou ; de la cire en quantité suffisante pour remplir l’ouverture d’un petit trou ; de l’argile à briques en quantité suffisante pour faire l’ouverture d’un soufflet de creuset pour les orfèvres — Rabbi Judah dit : « suffisante pour faire tenir un creuset » ; du son en quantité suffisante pour être placé sur l’ouverture d’un chalumeau de creuset pour les orfèvres ; de l’onguent en quantité suffisante pour oindre le petit doigt des filles — Rabbi Judah dit : « suffisante pour faire pousser les cheveux » ; Rabbi Néhémie dit : « pour rafraîchir le temple ».
5. De la terre rouge « comme le sceau des marchands », selon les mots de Rabbi Akiba ; mais les Sages disent : « comme le sceau des lettres » ; du fumier et du sable fin, « suffisants pour fertiliser une tige de chou », selon les mots de Rabbi Akiba ; mais les Sages disent : « suffisants pour fertiliser un poireau » ; du sable grossier, suffisant pour recouvrir une hotte à chaux pleine ; un roseau, suffisant pour faire une plume. « Mais s’il est [ p. 94 ] épais ou fendu ? » « suffisants pour faire bouillir avec un œuf de poule facile à cuire parmi les œufs, mélangé à de l’huile et mis dans une casserole. »
6. Un os suffisant pour faire une cuillère, dit Rabbi Judah, « suffisant pour faire le couvercle d’une clé » ; du verre suffisant pour gratter le dessus d’une navette ; un morceau de terre ou une pierre suffisant pour être lancé sur un oiseau ; dit Rabbi Eliezer, « suffisant pour être lancé sur une bête ».
7. « Un tesson ? » « Suffisant pour être placé entre deux poutres », selon les mots de Rabbi Judah ; Rabbi Meier dit : « Suffisant pour emporter du feu » ; Rabbi José dit : « Suffisant pour contenir le quart d’une bûche. » Rabbi Meier dit : « Bien qu’il n’y ait aucune preuve visible de ce fait, il y a une indication, comme il est dit : « On ne trouvera pas, en l’éclatant, un tesson pour prendre du feu dans le foyer. » [2] Rabbi José lui dit : « Voilà la preuve visible : « ou pour prendre de l’eau du puits. » » [2:1]
Les deux tiers restants de ce traité ne sont pas traduits, car ils sont dénués d’intérêt et, dans certaines parties, impropres à la publication.