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¶ TRAITÉ IV.
À la recherche du levain — Comment le levain doit être mis de côté — Restrictions le concernant — Ce qui constitue du levain — Levure — Travail à la veille de la Pâque — Métiers autorisés — Hommes de Jéricho — Ézéchias — L’offrande quotidienne — Intention — L’abattage de l’offrande pascale — Mode de fonctionnement — La Pâque un jour de sabbat — Discussion entre R. Akiba et R. Eléazar — Rôtissage de la Pâque — Diverses éventualités — Obstacles — Règles et directives — Comment la Pâque doit être mangée — Louanges et actions de grâces.
¶ CHAPITRE I.
1. La veille du quatorzième jour de Nisan [^121], les hommes cherchent du levain à la lueur des bougies. Partout où l’on n’apporte pas de levain, il n’est pas nécessaire de chercher. « Et pourquoi dit-on : deux rangées de tonneaux dans la cave ? » « Il s’agit de l’endroit où l’on apporte du levain », l’école de Shammaï dit : « deux rangées devant toute la cave. » Mais l’école de Hillel dit : « les deux rangées extérieures, au sommet. »
2. Il n’y a pas lieu de se méfier, de peur que la belette ne se soit glissée (avec le levain) de maison en maison ou d’un lieu à un autre. Si c’est le cas, de cour en cour, de ville en ville, l’affaire est sans fin.
3. Rabbi Judah a dit : « On recherche la veille du quatorzième jour, le matin du quatorzième jour et au moment de l’incendie. » Mais les Sages disent : « Si quelqu’un n’a pas recherché la veille du quatorzième jour, il le fera le quatorzième ; s’il n’a pas recherché le quatorzième jour, il le fera pendant la fête ; s’il n’a pas recherché pendant la fête, il le fera après la fête ; et ce qui restera, il le laissera bien caché, afin qu’il ne soit plus nécessaire de le rechercher. »
4. Rabbi Meier a dit : « Les hommes peuvent le manger jusqu’à cinq heures, [^122] et le brûler au début de six heures. » Rabbi Judah a dit : « Ils peuvent le manger jusqu’à quatre heures, et ils sont en suspens vers cinq heures, mais ils le brûlent au début de six heures. »
5. Rabban Judah dit encore : « Deux pains de l’offrande de louanges interdite furent placés sur le portique de l’enceinte du Temple ; pendant qu’ils y étaient, tout le peuple pouvait manger du levain. Si l’un d’eux était descendu, ils étaient en suspens ; ils ne le mangeaient ni ne le brûlaient. Quand les deux furent descendus, ils commencèrent à le brûler. » Rabban Gamaliel dit : « On peut manger de la nourriture ordinaire jusqu’à quatre heures, et l’offrande élevée jusqu’à cinq heures, mais ils brûlaient le levain à six heures. »
6. Rabbi Hanina, l’adjoint du sacerdoce, a déclaré : « Dès les premiers jours du sacerdoce, les prêtres n’ont pas objecté à brûler la chair rendue légalement impure [^123] par le deuxième degré d’impureté, avec la chair rendue légalement impure par le premier degré d’impureté. Même s’ils devaient ajouter impureté légale à impureté légale. » Rabbi Akiba est allé plus loin et a déclaré : « Dès les premiers jours du sacerdoce, les prêtres n’ont pas objecté à allumer l’huile, ce qui était interdit le jour du baptême d’un homme (qui avait été légalement impur), avec une bougie impure du fait de l’impureté du mort, même s’ils devaient ajouter impureté légale à impureté légale. »
7. Rabbi Meier dit : « Leurs paroles nous apprennent qu’on peut brûler l’offrande pure de levain avec ce qui est impur, à cause de la Pâque. » Rabbi José lui répondit : « Ce n’est pas la conclusion. » Mais Rabbi Éliézer et Rabbi Josué confessent « qu’on doit brûler chacun séparément. » Et la controverse porte sur ce qui est douteux et impur. Car Rabbi Éliézer a dit : « Tu brûleras chacun séparément. » Mais Rabbi Josué a dit : « Les deux à la fois. »