1. Les veilles de Pâque, à l’approche de la prière du soir, on ne mangera pas avant la tombée de la nuit. Même le plus pauvre d’Israël ne mangera pas avant d’être à l’aise, et on ne lui refusera pas les quatre coupes de vin, même s’il reçoit l’aumône hebdomadaire.
2. Lorsqu’on lui prépare la première coupe de vin, [^179] l’école de Shammaï dit : « Il répétera la bénédiction du jour, puis celle du vin. » Mais l’école de Hillel dit : « Il répétera la bénédiction du vin, puis celle du jour. »
3. Les serviteurs lui apportent des légumes verts et de la laitue. Il trempe la laitue dans la sauce jusqu’au moment d’assaisonner le pain. Ils lui apportent du pain sans levain, de la laitue et de la sauce aux fruits, sur deux plats, bien que la sauce aux fruits ne soit pas un ordre. Rabbi Éléazar, fils de Tsadok, a dit que c’était « un ordre, et au temps du sanctuaire, on lui apportait le corps de l’offrande pascale ».
4. Les serviteurs lui préparèrent la seconde coupe, et là le fils interroge son père, et si le fils n’a pas de connaissance, son père le lui enseigne : « En quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? » « Parce que toutes les autres nuits, nous mangeons du pain levé et du pain sans levain. Cette nuit-là, tout est sans levain. Parce que toutes les autres nuits, nous mangeons de toutes les herbes, cette nuit des herbes amères. Parce que toutes les autres nuits, nous mangeons de la viande rôtie, bien bouillie et bouillie. Cette nuit-là, tout est rôti. Parce que toutes les autres nuits, nous trempons ce que nous mangeons une fois, cette nuit-là deux » (c’est-à-dire dans la sauce et l’assaisonnement). Et selon la connaissance du fils, son père le lui enseigne. Il commence par la honte et il finit par la louange. Et il développe à partir de « un Syrien prêt à périr était mon père » [^180] jusqu’à la fin du passage.
5. Rabban Gamaliel avait l’habitude de dire : « Quiconque ne parlait pas de ces trois choses pendant la Pâque manquait à son devoir. Les voici : la Pâque, les pains sans levain et les herbes amères. La Pâque, parce que l’OMNIPRÉSENCE a passé par-dessus les maisons de nos pères en Égypte. Sans levain, parce que nos pères ont été rachetés d’Égypte. Amère, parce que les Égyptiens ont rendu la vie de nos pères amère en Égypte. » À chaque génération, l’homme est tenu de se considérer comme s’il était sorti d’Égypte en personne, comme il est dit : [^181] « Et tu montreras à ton fils en ce jour-là, en disant : Cela est fait à cause de ce que l’Éternel m’a fait lorsque je suis sorti d’Égypte. » C’est pourquoi nous sommes tenus de reconnaître, de remercier, de louer, de glorifier, d’exalter, de magnifier, de bénir, d’élever, sans limite, CELUI qui a fait pour nos pères et pour nous tous ces miracles. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la fête, des épaisses ténèbres à la grande lumière, de la servitude à la rédemption. Disons devant lui Alléluia.
6. « Jusqu’où répète-t-il ? » L’école de Shammaï dit : « Jusqu’à ce qu’il devienne une joyeuse mère d’enfants. » [1] Mais l’école de Hillel dit : « Jusqu’à ce que le silex se transforme en fontaine d’eau. » [2] Et il termine par une « bénédiction pour la rédemption. » Rabbi Tarpon dit : « « Qui nous a rachetés et a racheté nos pères d’Égypte », et il ne termine par aucune autre bénédiction. » Rabbi Akiba ajoute : « Ainsi, le Seigneur notre Dieu et le Dieu de nos pères nous conduira aux fêtes et autres jours de fête qui doivent encore venir à nous en paix, nous réjouissant de la construction de TA ville et nous délectant de TON service ; et nous y mangerons les sacrifices et les Pâques, etc., jusqu’à ce que « Béni sois-Tu, Seigneur, le Rédempteur d’Israël. » »
7. Lorsque les serviteurs lui ont préparé la troisième coupe [3], il prononce la bénédiction sur sa nourriture, avec la quatrième coupe, il termine le hallel et récite par-dessus la bénédiction du Cantique. [4] Entre la première et la deuxième coupe, s’il désire boire, il peut boire autant qu’il le souhaite. Entre la troisième et la quatrième, il ne doit pas boire.
8. Après Pessah, on ne peut pas demander davantage de nourriture. « Si certains s’endorment pendant Pessah ? » [5] « Ils pourront en manger ensuite. » « Tous ? » « Ils n’en mangeront pas. » Rabbi José répond : « S’ils ont somnolé ? » « Ils pourront en manger. » « S’ils ont dormi ? » « Ils n’en mangeront pas. »
9. La Pâque après minuit rend les mains légalement impures. Une mauvaise intention et les restes de la fête rendent les mains légalement impures. [6] « Quand on répète la bénédiction de la Pâque ? » « On est libéré de la bénédiction du sacrifice, mais la bénédiction du sacrifice ne le libère pas de celle de la Pâque. » Les paroles de Rabbi Ishmael. Rabbi Akiba ont dit : « Ceci ne libère pas de cela, ni cela de cela. »
116:1 C’est après que la première coupe de vin eut été bue que notre Seigneur lava les pieds des disciples (Jean xiii. 5; Luc xxii. 17.) ↩︎
117:1 Deut. 26. 5-11. ↩︎
117:2 Exode. 13. 8. ↩︎
117:3 Psaume 113. 9. ↩︎
117:4 Psaume 114. 8. ↩︎
118:1 La troisième coupe était appelée la « coupe de bénédiction » (1 Cor. x. 16). C’est celle qu’utilisait notre Seigneur pour l’institution du saint sacrement. ↩︎