1. Voici ce qui constitue une transgression pendant la Pâque : le cuthack babylonien [^127], la bière mède, le vinaigre édomite, le zithum égyptien [^128], la pâte purificatrice [ p. 99 ] du teinturier [^129], le grain clarifiant des cuisiniers et la pâte des relieurs. Rabbi Éléazar a dit : « même les cosmétiques des femmes. » Telle est la règle. Toutes sortes de céréales, quelles qu’elles soient, peuvent constituer une transgression pendant la Pâque. Ce sont des commandements négatifs, et ils ne sont pas punis par la retranchement.
2. « De la pâte dans une fente d’un pétrin ? » « S’il y a de la taille d’une olive à un seul endroit, il faut la vider. » Moins que cela est sans valeur en raison de sa petitesse. Il en va de même pour la question de l’impureté. La particularité engendre la division. « Mais si l’on veut qu’elle reste ? » « On la considère comme le pétrin. » « De la pâte desséchée ? » [1] « Si elle est semblable à ce qui peut lever, c’est interdit. »
3. « Comment séparer l’offrande de pâte lorsqu’elle devient impure un jour de fête ? » Rabbi Éléazar dit : « On ne peut pas la considérer comme une offrande de pâte tant qu’elle n’est pas cuite. » Rabbi Judah, fils de Bethira, dit : « On doit la mettre dans de l’eau froide. » R. Josué dit : « Ce n’est pas du levain, au point de transgresser le commandement négatif : « On ne le verra ni ne le trouvera » [2], mais il faut la séparer et la laisser jusqu’au soir. Mais si elle est levée, elle est levée. »
4. Rabban Gamaliel a dit : « Trois femmes peuvent pétrir la pâte en même temps et la cuire dans un même four, l’une après l’autre. » Mais les Sages disent : « Trois femmes peuvent s’occuper de la pâte : l’une pétrit, l’autre prépare la pâte, et la troisième cuit. » Rabbi Akiba a dit : « Toutes les femmes, tous les bois et tous les fours ne se valent pas. » Voici la règle. « Si la pâte fermente, il faut la diluer avec de l’eau froide. »
5. La pâte qui commence à lever doit être brûlée, mais celui qui la mange est libre. Lorsqu’elle commence à se fissurer, elle doit être brûlée, et celui qui la mange doit être retranché. « Qu’est-ce que le levain ? » « Comme les cornes des sauterelles. » « Le craquement ? » « Quand les fissures se mêlent. » Paroles de Rabbi Judah. Mais les Sages disent : « Si l’un d’eux est mangé, celui qui le mange doit être retranché. » « Et qu’est-ce que le levain ? » « Tout ce qui [ p. 100 ] a changé d’aspect, comme lorsque les cheveux d’un homme se hérissent de peur. »
6. « Si le quatorzième jour de Nissan tombe un jour de sabbat ? » « Ils doivent enlever tout le levain avant le début du sabbat. » Paroles de Rabbi Meier. Mais les Sages disent : « au temps convenable. » Rabbi Éléazar, fils de Zaduk, a dit : « L’offrande élevée avant le sabbat, et les choses ordinaires au temps convenable. »
7. « Si quelqu’un est allé immoler sa Pâque, circoncire son fils ou manger les noces dans la maison de son beau-père, et qu’il se souvienne qu’il y avait du levain dans sa maison ? » « S’il le peut, il doit retourner et le nettoyer, et retourner à ses devoirs. Il doit retourner et le nettoyer. Mais sinon, il peut le considérer comme nul dans son cœur. » « (Si quelqu’un est allé) sauver quelqu’un de la milice, ou d’une rivière, ou de brigands, ou d’un incendie, ou de l’effondrement d’immeubles ? » « Il peut le considérer comme nul dans son cœur. » « Mais s’il se repose tranquillement ? » « Il doit revenir sans réfléchir. »
8. De même, lorsqu’on sortait de Jérusalem et qu’on se souvenait qu’on avait de la chair sainte en main, s’il passait par Tsophim [3], il devait la brûler sur place. Sinon, il devait revenir et la brûler devant le Temple avec le bois de l’autel. « Et pour quelle quantité de chair ou de levain les hommes doivent-ils retourner ? » Rabbi Meier dit : « Tous deux de la taille d’un œuf. » Rabbi Judah dit : « Tous deux de la taille d’une olive. » Mais les Sages disent : « De la chair sainte de la taille d’une olive et du levain de la taille d’un œuf. »