[ p. 121 ]
1. Au début, tous ceux qui voulaient purifier l’autel le purifiaient. Lorsqu’ils étaient nombreux, ils couraient et montaient la montée, et celui qui, au milieu, dépassait son compagnon de quatre coudées, gagnait. Si deux étaient à égalité, le président leur disait : « Levez les doigts. » [^198] « Et qu’est-ce que cela ? » « Ils levaient un ou deux doigts, mais personne ne levait le pouce dans le sanctuaire. »
2. Or, deux hommes étaient égaux, et, courant et montant la montée, l’un d’eux poussa son compagnon, qui tomba et se brisa la jambe. Le grand Sanhédrin, voyant qu’ils couraient un danger, décréta qu’ils ne purifieraient l’autel que par tirage au sort. Il y eut quatre sorts, et celui-ci fut le premier.
3. Le deuxième lot était : Qui devait immoler ? Qui devait asperger ? Qui devait prendre les cendres de l’autel intérieur ? Qui devait prendre les cendres du chandelier ? Et qui devait porter les membres jusqu’à la montée ? La tête, le pied droit, les pattes arrière, la queue et le pied gauche, la poitrine, la gorge, les deux côtés, les entrailles, la fleur de farine, les galettes et le vin. Treize prêtres distribuèrent ce lot. Ben Asai dit, en présence de Rabbi Akiba, de la bouche de Rabbi Josué : « Comme son mouvement » (de son vivant).
4. Le troisième lot [^199] était réservé aux nouveaux venus pour offrir l’encens, et ils tiraient au sort. Le quatrième lot était réservé aux nouveaux venus avec les anciens, qui devaient porter les membres de la montée à l’autel.
5. L’offrande quotidienne était avec neuf, dix, onze, douze sacrificateurs ; ni moins ni plus. « Comment ? » « Elle-même avec neuf : [ p. 122 ] à la fête des Tabernacles, dans la main de l’un, un verre d’eau, il y en a dix. L’offrande du soir avec onze, elle-même avec neuf, et dans les mains de deux, deux fagots de bois. Le sabbat, onze ; elle-même avec neuf, et deux, dans leurs mains, deux morceaux d’encens des pains de proposition. Et le sabbat, à la fête des Tabernacles, dans la main de l’un, un verre d’eau. »
6. Le bélier était offert avec onze pièces, la chair avec cinq pièces, l’intérieur, la fleur de farine et le vin, à chacun deux pièces.
7. Le taureau était offert avec vingt-quatre prêtres. « La tête et le pied droit ? » « La tête avec un, et le pied avec deux. » « L’échine et le pied gauche ? » « La queue avec deux, et le pied gauche avec deux. » « La poitrine et la gorge ? » « La poitrine avec un, et la gorge avec trois, les deux pattes de derrière avec deux, et les deux flancs avec deux, les entrailles, la fleur de farine et le vin, chacun avec trois et trois. » « De quoi est-il question ? » « De l’offrande pour toute l’assemblée. » « Mais pour les offrandes d’un seul ? » « S’il voulait offrir, il pouvait offrir. » « Pour le dépouillement et le partage ? » « Car tout cela était égal. »