1. Ils lui apportèrent la coupe et l’encensoir, et remplirent sa main (d’encens) et la mirent dans la coupe, la grande selon sa grandeur, [^214] la plus petite selon sa petitesse, et ainsi était sa mesure. Il prit l’encensoir dans sa main droite et la cuillère dans sa gauche. Il progressa dans le sanctuaire jusqu’à ce qu’il arrive entre les deux voiles séparant le lieu saint du lieu très saint, et l’espace intermédiaire était d’une coudée. Rabbi Joseph dit : « Il n’y avait qu’un seul voile », comme il l’a dit : « Le voile est la séparation pour vous entre le lieu saint et le lieu très saint » (Exode 26. 33). À l’extérieur, il s’enroulait vers le sud, à l’intérieur vers le nord. Il progressa entre les deux jusqu’à ce qu’il atteigne le nord. Lorsqu’il atteignit le nord, son visage était tourné vers le sud. Il progressa vers la gauche près du voile jusqu’à ce qu’il arrive à l’arche. Lorsqu’il fut arrivé à l’arche, il plaça l’encensoir entre ses deux barres, il entassa l’encens sur les charbons ardents, et toute la maison fut entièrement remplie de fumée. Il sortit et revint par le chemin par lequel il était entré, et il fit une courte prière dans la maison extérieure, et il ne prolongea pas sa prière, de peur d’exciter la terreur [^215] en Israël.
2. Lorsque l’arche fut enlevée, il y avait là une pierre datant du temps des premiers prophètes, et on l’appelait « FONDATION ». [^216] Elle était haute de trois chiffres au-dessus de la terre, et c’est dessus qu’il posa l’encensoir. [ p. 128 ] 3. Il prit le sang du batteur. [1] Avec cela, il entra à l’endroit où il était entré et se tint à l’endroit où il se tenait. Il en aspergea une fois en haut, et sept fois en bas, et il n’avait pas l’intention d’asperger ni en haut ni en bas, mais involontairement, [2] et ainsi il compta : « un, un et un, un et deux, un et trois, un et quatre, un et cinq, un et six, un et sept. » Il sortit et le plaça sur le piédestal d’or, qui était dans le sanctuaire.
4. On lui amena le bouc, il l’égorgea et recueillit son sang dans un bol. Il entra à l’endroit où il était entré, se tint à l’endroit où il se tenait et en aspergea une fois en haut et sept fois en bas, sans intention de faire aspersion ni en haut ni en bas, mais involontairement ; [2:1] et il compta ainsi : « un, un et un, un et deux », etc. Il sortit et le plaça sur le deuxième piédestal, qui était dans le sanctuaire. Rabbi Judah dit : « Il n’y avait qu’un seul piédestal. » Il prit le sang du taureau, déposa le sang du bouc et en aspergea le voile en face de l’arche, à l’extérieur, une fois en haut et sept fois en bas, sans intention, etc., et il compta ainsi. Il prit le sang du bouc, déposa le sang du taureau, et en fit aspersion sur le voile vis-à-vis de l’arche, à l’extérieur, une fois en haut et sept fois en bas, etc. Il versa le sang du taureau dans le sang du bouc, et fit infuser le plein dans le vide.
5. Il sortit vers l’autel qui est devant l’Éternel. C’était l’autel d’or. Il commença à le purifier, puis il descendit. « Par où a-t-il commencé ? » « De l’angle nord-est, nord-ouest, sud-ouest et sud-est, l’endroit où il avait commencé par le sacrifice d’expiation de l’autel extérieur, et c’est au même endroit qu’il avait terminé sur l’autel intérieur. » R. Éliézer dit : « Il se tenait à sa place et purifiait, et en général il opérait de bas en haut, sauf ce qui était devant lui, sur lequel il opérait de haut en bas. »
LE GRAND PRÊTRE, EN VÊTEMENTS DE LIN, ASPERGE LE SANG DANS LE SAINT DES SAINTS.
« Car c’est le sang qui fait l’expiation pour l’âme. » — Lév. xvii. 11.
PAGE 128 [ p. 129 ] 6. Il fit aspersion sur le milieu [3] de l’autel sept fois, et il versa le reste du sang sur le fondement occidental de l’autel extérieur, et le sang de l’autel extérieur sur le fondement sud. Ceci et cela se mêlèrent dans le canal et coulèrent dans la vallée du Cédron, et ils furent vendus aux jardiniers comme engrais, et ils devinrent coupables [4] en eux-mêmes.
7. Toute l’œuvre du jour des expiations est décrite dans l’ordre. Si le Grand Prêtre accomplissait l’une avant l’autre, il ne faisait rien. Si le sang du bouc est aspergé avant celui du taureau, il doit retourner et asperger du sang du bouc après celui du taureau. Et s’il n’avait pas terminé les rites à l’intérieur, le sang était répandu. Il doit apporter un autre sang et retourner asperger d’abord de l’intérieur. Il en est de même pour le sanctuaire et l’autel d’or, car tous constituent une expiation en eux-mêmes. R. Éléazar et R. Simon disent : « C’est là où il s’était arrêté qu’il a commencé. »
127:2 La taille des mains du prêtre était proportionnée à sa stature. ↩︎
127:4 Certains pensent qu’il s’agit de la Sukhrah de l’actuelle mosquée d’Omar. Cependant, vu son emplacement, il semble plus probable qu’elle ait servi de fondation à l’autel des holocaustes. Ce rocher sacré mesure 18 mètres de diamètre et 1,5 mètre de haut. Il est percé de part en part, afin de permettre, comme certains le pensent, au sang des sacrifices de s’écouler dans la « Noble Grotte » et les canaux situés en dessous. ↩︎
128:1 Un prêtre continua à remuer le sang pour empêcher sa coagulation. ↩︎