1. « Si quelqu’un dort sous un lit dans la cabane ? » « Il n’a pas rempli son devoir. » R. Judah dit : « Nous dormions sous un lit devant les anciens, et ils ne nous ont rien dit. » R. Simon dit : « Il arriva que Tabbi, l’esclave de R. Gamaliel, dormait sous un lit, et R. Gamaliel dit aux anciens : « Vous avez vu mon esclave Tabbi, c’est un disciple des Sages, et il sait que les esclaves sont exemptés de la cabane, c’est pourquoi il dort sous un lit. » » De là, nous en déduisons, à notre manière, que celui qui dort sous un lit n’a pas rempli son devoir. »
2. « Si un homme soutient sa cabane avec les poteaux de son lit ? » « C’est permis. » R. Judah dit : « Une cabane qui ne peut tenir debout toute seule est interdite. » Une cabane inégalement couverte, dont l’ombre est supérieure à la lumière du soleil, est permise. Si la couverture est épaisse comme le toit d’une maison, même si les étoiles ne sont pas visibles à travers, elle est permise.
3. « Si quelqu’un fait sa cabane sur le toit d’un chariot ou sur un bateau ? » « C’est permis ; et il peut y monter pendant la fête. » « Si quelqu’un la fait sur la cime d’un arbre ou sur le dos d’un chameau ? » « C’est permis, mais il ne doit pas y monter pendant la fête. » [^241] « Si deux côtés (sont formés) par un arbre, et un par la main de l’homme, ou deux par la main de l’homme et un par un arbre ? » « La cabane est permise, mais il ne doit pas y monter pendant la fête. » « Si trois (côtés sont formés) par la main de l’homme et le quatrième par un arbre ? » « La cabane est permise, et il peut y monter pendant la fête. » C’est la règle : lorsque l’arbre est enlevé, il peut tenir debout tout seul, la cabane est autorisée et on peut y monter pendant la fête.
4. « Si quelqu’un installe sa cabane entre des arbres et que les arbres forment des murs latéraux ? » « La cabane est autorisée. » Les messagers en mission pieuse sont exemptés de la cabane. Les malades et leurs accompagnateurs sont exemptés de la cabane. Il est permis de manger ou de boire occasionnellement à l’extérieur de la cabane.
5. Il arriva qu’ils apportèrent à Rabbi Jochanan, fils de Zacharie, un plat à déguster, et à Rabban Gamaliel deux dattes et une cruche d’eau, et ils dirent : « Apportez-les à la cabane. » Mais lorsqu’ils apportèrent à Rabbi Tsadok un aliment plus petit qu’un œuf, il le prit dans une serviette [^242] et le mangea hors de la cabane, mais il ne prononça pas de bénédiction après cela.
6. Rabbi Éléazar dit : « Un homme est tenu de manger quatorze repas dans la cabane, un le jour et un la nuit. » Mais les Sages affirment que cette question n’est réglée que le premier soir de la fête. De plus, Rabbi Éléazar dit : « Celui qui n’a pas pris son repas le premier soir de la fête peut le terminer le dernier soir. Mais les Sages disent qu’il ne doit pas le terminer, et c’est pourquoi il est dit : Ce qui est tortueux ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté. » [^243]
7. « Si quelqu’un a la tête et la majeure partie de son corps dans la hutte, et sa table dans la maison ? » L’école de Shammaï « l’interdit », mais l’école de Hillel « l’autorise ». L’école de Hillel dit à l’école de Shammaï : « N’est-il pas arrivé que les anciens de l’école de Shammaï et ceux de l’école de Hillel soient allés rendre visite à Rabbi Jochanan, fils de Hachorni, et qu’ils l’aient trouvé assis, la tête et la majeure partie de son corps dans la hutte, tandis que sa table était dans la maison, et qu’ils ne lui aient rien dit ? » L’école de Shammaï leur dit : « Est-ce une preuve ? Même les anciens [ p. 140 ] lui ont dit : « Si telle a été ta coutume, tu n’as jamais de ta vie accompli le commandement de la hutte. » »
8. Les femmes, les esclaves et les enfants sont exemptés de la cabane. Un garçon qui n’a plus besoin de sa mère est attaché à la cabane. Il arriva que la belle-fille de Shammaï, l’aîné, [^244] donna naissance à un fils, et Shammaï enleva le plafond et couvrit son lit à cause du petit.
9. Durant les sept jours, un homme doit faire de la cabane son habitation habituelle et n’utiliser sa maison qu’occasionnellement. « S’il pleut, quand est-il permis d’en sortir ? » « Quand la bouillie est gâtée. » Les anciens illustrent cela par un exemple : « À quoi ressemble la situation ? » « C’est comme si un serviteur versait une coupe à son maître, qui, en retour, lui en jetait une pleine coupe au visage. »