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Quand il faut prier pour la pluie — Proclamations pour le jeûne — Cérémonie du jeûne — Prières — Sonnerie des trompettes — R. Gamaliel et R. Meier — Signe de famine — Pluie partielle — Peste — Histoire de Hone Hammeagal — Lever des mains — Députés — Apporter du bois — Cinq choses se sont produites à Tammuz et cinq à Ab — Mortifications — Réjouissances.
1. Quand nous souvenons-nous dans la prière de la forte pluie ? Rabbi Eléazar dit : « Dès la première fête de la fête (des Tabernacles), » Rabbi Josué dit : « Dès la dernière fête de la fête. » Rabbi Josué lui dit : « Quand la pluie n’est pas un signe de bénédiction dans la fête, pourquoi devrait-on s’en souvenir ? » Rabbi Eléazar lui dit : « Moi aussi, je n’ai pas dit de la demander, mais de se souvenir du souffle du vent et de la descente de la pluie en sa saison. » Il lui répondit : « Si c’est le cas, on peut s’en souvenir toujours. »
2. Nous demandons la pluie seulement à l’approche de la saison des pluies. Rabbi Judah a dit : [^311] « Celui qui passe le dernier devant l’arche lors de la dernière fête des Tabernacles s’en souvient ; le premier ne s’en souvient pas. Lors de la première fête de la Pâque, le premier s’en souvient, le dernier ne s’en souvient pas. » Combien de temps demandons-nous la pluie ? Rabbi Judah a dit : « Jusqu’à la fin de la Pâque. » Rabbi Meier a dit : « Jusqu’au départ de Nissan, [^312] comme il est dit : [^313] “Et Il fera descendre pour vous la pluie, la première et la dernière pluie du premier mois.” »
3. Le troisième jour de Marchesvan [^314], nous demandons la pluie. Rabban Gamaliel a dit : « Le septième jour, quinze jours après la fête, afin que le dernier Israélite revenant de la fête puisse atteindre l’Euphrate. »
4. Si le dix-septième jour de Marchesvan arrive et que la pluie ne tombe pas ? « Les hommes éminents commenceront à jeûner pendant trois jours. Ils pourront manger et boire la nuit. Ils pourront travailler, se laver, se parfumer, chausser leurs sandales et s’allonger sur leurs divans. »
5. « Si le premier jour du mois de Kislev [1] arrive et que la pluie ne tombe pas ? » « Le tribunal proclame trois jours de jeûne [2] pour la congrégation. On peut cependant manger et boire la nuit. On peut travailler, se laver, s’oindre, mettre ses sandales et s’allonger. »
6. « Si ces jours passent sans qu’il y ait de réponse ? » « Le tribunal proclame trois autres jours de jeûne pour l’assemblée. On peut cependant manger et boire pendant qu’il fait encore jour. Mais il leur est interdit de travailler, de se laver, de s’oindre, de chausser des sandales et de se coucher. Les bains sont fermés. » « Si ces jours passent sans qu’il y ait de réponse ? » « Le tribunal en proclame sept autres ; ce sont en tout treize jours de jeûne pour l’assemblée. » « Et que représentent ces jours de jeûne de plus que les six premiers ? » « Car pendant ces jours, on sonne des trompettes et on ferme ses boutiques. » Le lundi, on peut les entrouvrir à la tombée de la nuit. Mais le jeudi, on peut les ouvrir en l’honneur du sabbat qui approche.
7. « Si ces jours passent sans réponse ? » « On diminue les affaires, les constructions, les plantations, les fiançailles et les mariages, et les salutations de paix entre l’homme et son ami, comme des enfants d’hommes honteux devant l’omniprésence. » Les hommes éminents ont de nouveau recours au jeûne jusqu’à la fin de Nisan. Si Nisan est terminé et que la pluie tombe, c’est une marque de malédiction, comme on dit : [3] « N’est-ce pas la moisson du blé aujourd’hui ? » etc.