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1. Il y a des règles plus importantes pour les choses saintes que pour l’offrande élevée. Car on peut baptiser des vases dans des vases pour l’offrande élevée, mais pas pour les choses saintes. L’extérieur, l’intérieur et l’anse (sont comptés séparément) pour l’offrande élevée, mais pas pour les choses saintes. Celui qui porte ce qui souille en le marchant peut porter l’offrande élevée, mais pas la chair sainte. Marcher sur les vêtements de ceux qui mangent l’offrande élevée souille pour la chair sainte. La mesure de la chair sainte n’est pas la même que celle de l’offrande élevée. Car pour la chair sainte, il faut défaire ses vêtements, se sécher, baptiser et ensuite les bander. Mais pour l’offrande élevée, il peut les bander et ensuite se baptiser.
2. Les vases parfaitement purs doivent être baptisés pour les choses saintes, mais non pour l’offrande élevée. Un vase unit son contenu aux choses saintes, mais non à l’offrande élevée. Le quatrième degré d’impureté légale [^358] est interdit pour les choses saintes, et le troisième degré pour l’offrande élevée. Pour l’offrande élevée, si l’une des mains est impure, l’autre peut l’être, mais pour les choses saintes, il faut baptiser les deux mains ; car chacune rend l’autre impure pour les choses saintes, mais non pour l’offrande élevée.
3. On peut manger, sans s’être lavé les mains, la chair sèche de l’offrande élevée, mais non la chair sainte. Celui qui est en deuil le premier jour et celui qui a manqué à son devoir d’expiation ont besoin du baptême pour la chair sainte, mais non pour l’offrande élevée.
4. Il y a des règles importantes pour l’offrande élevée, car en Juda, les hommes sont crédités de la pureté du vin et de l’huile pendant toute l’année. Et au temps du pressurage du vin et de l’huile (les hommes sont crédités) même pour l’offrande élevée. Lorsque le temps du pressurage du vin et de l’huile est passé, et qu’un tonneau de vin est apporté pour l’offrande élevée, il ne doit pas être accepté. Mais on peut le laisser pour le pressurage de l’année suivante. Mais si l’on dit : « J’y ai mis un quart de log de vin saint », on le crédite. « Des cruches de vin et des cruches d’huile mélangées ? » « On les crédite au temps du pressurage du vin et de l’huile, et soixante-dix jours avant. »
5. À partir de Modiyith [^359] et vers l’intérieur, [^360] les hommes sont crédités pour la pureté des vases en terre. À partir de Modiyith et vers l’extérieur, ils ne le sont pas. « Comment ? » « Le potier, lorsqu’il vend des vases, vient de Modiyith vers l’intérieur. » On dit : « Voici le potier », « Voici les vases », « Voici les acheteurs », « cela est crédité. » « Lorsqu’il est sorti ? » « Cela n’est pas crédité. »
6. Les publicains, lorsqu’ils entrent dans la maison, et aussi les publicains lorsqu’ils restituent les ustensiles, sont crédités en disant : « Nous n’y avons pas touché. » Et à Jérusalem, ils sont crédités pour les choses saintes (qu’ils ne les ont pas profanées), et au temps des fêtes, ils sont même crédités pour l’offrande élevée.
7. « Celui qui a ouvert son tonneau de vin [^361] et commencé à préparer sa pâte pour le festin ? » R. Judah dit : « Il peut la terminer » (après le festin). Mais les Sages disent : « Il ne doit pas la terminer. » Une fois le festin terminé, les prêtres observaient la pureté de la cour du Temple. Si le festin se terminait le vendredi, ils ne regardaient pas autour d’eux pour honorer le sabbat qui approchait. R. Judah dit : « Même eux ne regardaient pas autour d’eux le jeudi, car les prêtres ne sont pas oisifs à ce moment-là. »
8. « Comment veillaient-ils à la pureté de la cour ? » « Les prêtres baptisaient les vases qui se trouvaient dans le sanctuaire et disaient au peuple : « Veillez et ne touchez pas à la table et au chandelier, de peur de les rendre impurs. » » Tous les vases du sanctuaire étaient doubles et triples, car si le premier devenait impur, ils pouvaient apporter des doubles à leur place. « Tous les vases qui se trouvaient dans le sanctuaire nécessitaient le baptême [^362], à l’exception de l’autel d’or et de l’autel d’airain, car ils sont comme de la terre. » Paroles de Rabbi Éliézer. Mais les Sages disent : « parce qu’ils étaient recouverts. »