[ p. 98 ] [82]
Français Ainsi, cette Déité Maître-du-Grand-Pays épousa Son Auguste Princesse-Brume-Torrent, la Déité habitant le temple intérieur de Munakata. [^534] et engendra des enfants : la Déité Aji-shiki-taka-hiko-ne, [^535] puis sa sœur cadette Son Auguste Haute-Princesse, [^536] dont un autre nom est Son Auguste Princesse Sous-Brillante. [^537] Cette Déité Aji-shiki-taka-hiko-ne est celle qui est maintenant appelée la Grande Auguste Déité de Kamo. [1] De nouveau, la Déité Maître-du-Grand-Pays épousa Son Auguste Princesse Bouclier-De-La-Maison-Divine [2] et engendra un enfant : la Déité Maître-Chose-Signe. [3] Il épousa de nouveau la Déité Oreilles-d’Oiseau, [4] fille de la Déité Possesseur-des-Huit-Îles, [5] et engendra [ p. 99 ] un enfant : la Déité Oreilles-qui-Poussent-d’Oiseau. [6] Cette Déité épousa Hina-teri-nakata-bichi-wo-ikochini, [7] et engendra un enfant : la Déité Terre-Grande-Richesse. [8] Cette Déité épousa la Déité Ashi-nadaka, [9] dont un autre nom est Princesse-Huit-Rivières-et-Criques, [10] et engendra un enfant : la Déité Sahaya-Souveraine-de-la-Terre-Vif-Courageux. [11] Cette Déité épousa la Princesse Esprit-Chance, [12] fille de la Déité [84] Maître-Céleste-Terrible, [13] et engendra un enfant : le Prince-Maître-Terrible. [14] Cette Déité épousa la Princesse Hina-rashi, [15] fille de la Déité Okami, [^553] et engendra un enfant : la Déité Tahiri-kishi-marumi. [^554] Cette Déité épousa la Déité Princesse-Esprit-Vie-Esprit-Chance, [^555] fille de la Déité Attendant-de-Voir-les-Fleurs-du-Houx, [16] et engendra un enfant : la Déité Mira-na-mi. [^557] Cette divinité épousa la princesse Awo-numa-oshi, [17] fille du maître de Shiki-yama, [^559] et engendra un enfant : la divinité Nunoshi-tomi-tori-naru-mi. [18] Cette divinité épousa la divinité féminine du jeune jour, [19] et engendra un enfant : la divinité Hibara-céleste-grand-vent-richesse. [^562] Cette divinité épousa la divinité Toho-tsu-ma-chi-ne, [^563] fille de la divinité Frontière du col céleste, [20] et engendra un enfant : la divinité Toho-tsu-yama-zaki-tarashi. [^565]
Depuis la divinité susmentionnée, souveraine des huit îles, jusqu’à la divinité Toho-tsu-yama-zaki-tarashi, sont appelées les divinités des dix-sept générations. [21]
[ p. 100 ]
[ p. 101 ]
[ p. 102 ]
[ p. 103 ]
Alors que le Divin Maître du Grand Pays résidait au cap auguste de Miho [22] à Idzumo, arriva, chevauchant la crête [23] des vagues dans une barque de Kagami céleste [24], un Divin vêtu de peaux d’oies [25] écorchées d’un écorchure complet, qui, lorsqu’on lui demanda son nom, ne répondit pas ; de plus, les Divinités qui l’accompagnaient, bien qu’interrogées, dirent toutes l’ignorer. Alors le crapaud [26] prit la parole, disant : « Quant à cela, le Prince Croulant [27] le saura sûrement. » Alors, [le Divin Maître du Grand Pays] appela et interrogea le Prince Croulant, qui répondit. Français : disant : « Voici le Petit-Prince-la-Déité-Renommée. [28] l’auguste enfant de la Déité-Produisant-la-Déité-Merveilleuse. » [29] Alors, lorsqu’ils informèrent respectueusement [30] Son Auguste Déité-Produisant-la-Merveilleuse-Ancêtre-Auguste, il répondit, en disant : « Voici vraiment mon enfant. Lui parmi mes enfants est l’enfant qui a plongé entre la fourchette de ma main. [31] Ainsi, lui et toi devenez [87] frères, et construisez et consolidez cette terre. » [32] Ainsi, à partir de ce moment-là, les deux Déités, le Grand-Possesseur-de-Nom et le Petit-Prince-la-Déité-Renommée, construisirent et consolidèrent conjointement cette terre. Mais ensuite, le Petit-Prince-la-Déité-Renommée passa vers la Terre Éternelle. [33] Ainsi, la Divinité ici appelée le Prince Croulant, qui révéla le Petit Prince, la Divinité Renommée, est ce qu’on appelle aujourd’hui l’épouvantail des montagnes. Cette Divinité, bien que ses jambes ne marchent pas, est une Divinité qui connaît tout dans l’Empire. [34]
[ p. 104 ] p. 105
[ p. 106 ] [88]
Alors, le Divin Maître du Grand Pays se lamenta et dit : « Comment pourrai-je seul créer cette terre ? [36] Avec quelle divinité puis-je créer cette terre ? » À ce moment, une divinité apparut, illuminant la mer. Cette divinité dit : « Si tu veux bien m’enterrer [37], je peux le faire avec toi. Sinon, la terre ne peut être créée. » Alors le Divin Maître du Grand Pays dit : « S’il en est ainsi, comment puis-je te reposer respectueusement ? » Il répondit : « Vénère-moi respectueusement sur la verte clôture de Yamato, au sommet de la montagne orientale. » [38] C’est la divinité qui réside au sommet du mont Mimoro. [39]
[ p. 107 ]
Ainsi, la Déité de la Grande Moisson épousa la Princesse Inu, [40] fille de la Déité Merveilleuse Produisant la Vie Divine, [41] et engendra des enfants : la Déité Auguste Esprit du Grand Pays ; [42] [89] ensuite la Déité de Kara ; [43] ensuite la Déité Sohori ; [44] ensuite la Déité Soleil-Blanc ; [^590] ensuite la Déité Sage. [^591] (Cinq Déités [45]). Il épousa de nouveau la Princesse-Refletante, [46] et engendra des enfants : la Déité Grande-Refletante-Montagneuse-Grande, [47] ensuite l’Aoûte Déité de la Moisson. [48] Il épousa de nouveau la princesse Ame-shiru-karu-midzu, [49] et engendra des enfants : la divinité Oki-tsu-hiko, [50] puis son auguste Oki-tsu-hime, [51] dont un autre nom est [90] la divinité Princesse du Grand Four [52] — c’est la divinité du Four [53] tenue en révérence par tous les peuples — puis la divinité Intégrateur de la Grande Montagne, [54] dont un autre nom est la divinité Grand Maître de l’Extrémité de la Montagne : [^602] cette divinité réside sur le mont Hiye [^603] dans le pays de Chika-tsu-Afumi, [55] et est également la divinité résidant à Matsu-no-wo [56] à Kadzunu, [^606] qui utilise la barbe sifflante. [57] Ensuite la Déité-du-Feu-dans-la-Cour ; [58] ensuite la Déité Asahi ; [59] ensuite la Déité Hahigi ; [^610] ensuite la Déité Grande-Montagne-Refletante ; [60] ensuite la Déité [91] Montagne-Vive ; [61] ensuite la Haute Déité-du-Feu-dans-la-Cour ; [62] ensuite la Grande-Déité-de-la-Terre, [63] un autre nom pour lequel est la Déité Auguste-Ancêtre-de-la-Terre. [64] (Neuf Déités [65])
Dans le paragraphe ci-dessus, les enfants de la Déité de la Grande Moisson, depuis la Déité Auguste-Esprit-de-la-Grande-Terre jusqu’à la Déité de la Grande-Terre, sont au total seize Déités.
[ p. 108 ]
La Déité de la Montagne-Vive [^617] épousa la Déité Princesse-de-la-Grande-Nourriture, [^618] et engendra des enfants : la Déité Intégratrice-de-la-Jeune-Montagne ; [^619] ensuite la Déité-de-la-Jeune-Moisson ; [66] ensuite sa sœur cadette la Déité-Femelle-du-Jeune-Repiquage-du-Riz ; [67] ensuite la Déité-de-l’Arrosage ; [68] ensuite la Déité-du-Soleil-Haut-de-l’Été, [^623] un autre nom pour laquelle est la Déité-Femelle-de-l’Été ; [69] ensuite la Princesse-de-l’Automne ; [^625] ensuite la Déité de la Moisson-du-Tronc ; [^626] ensuite la Déité Seigneur-de-l’Arbre-Tronc-de-la-Jeune-Maison-Corde. [70]
Dans le paragraphe ci-dessus, les enfants de la Déité Rapide-Montagne-Habitante, depuis la Déité Jeune-Montagne-Intégrateur jusqu’à la Déité Seigneur-Jeune-Maison-Corde, [^628] sont au total huit Déités.
[ p. 109 ] p. 110 p. 111
[ p. 112 ] [93]
Français La Grande-Auguste-Déité-du-Ciel-Rayurvédique commanda, disant : « Les Plaines-de-Roseaux-Luxuriantes-le-Pays-des-Épis-de-Riz-Frais-de-Mille-Automnes,-De-Longs-Cinq-Cents-Automnes [^629] est le pays que mon auguste enfant Son Auguste Véritable-Conquérant-Je-Conquiers-Conquérant-Vite-Grand-Grand-Épis [71] gouvernera. » Ayant daigné le charger, elle le fit descendre du Ciel. [72] Là-dessus, Son Auguste Céleste-Grande-Grande-Oreille, debout sur le Pont Flottant du Ciel, [73] dit : « Les Plaines-de-Roseaux-Luxuriantes-le-Pays-des-Épis-de-Riz-Frais-des-Mille-Automnes, des Longs-Cinq-Cents-Automnes, sont douloureusement bruyantes, c’est vrai. » [74] Avec cette annonce, il remonta immédiatement et informa la Grande-Auguste-Déité-du-Ciel-Rayurve. Alors la Déité Merveilleuse et Génératrice d’Août [75] et la Déité Grande-Aoûte et Brillante du Ciel ordonnèrent aux huit cents myriades de Déités de se rassembler en une assemblée divine dans le lit de la Tranquille Rivière du Ciel, [76] et firent réfléchir la Déité Intégrant la Pensée [^636] à un plan, et dirent : [77] « Cette Terre Centrale des Plaines de Roseaux est la terre dont nous avons daigné confier la gouvernance à notre auguste enfant. Ainsi, puisqu’il estime que les Déités Terrestres violentes et sauvages [78] sont nombreuses sur cette terre, [69] quelle Déité enverrons-nous pour les soumettre ? » Alors la Déité qui inclut la Pensée et les huit cents myriades de Déités tinrent conseil et dirent : « La Déité Ame-no-ho-hi [^639] est celle qu’il faut envoyer. » Ils envoyèrent donc la Déité Ame-no-ho-hi ; mais elle gagna aussitôt les faveurs de la Déité Maître-du-Grand-Pays, et pendant trois ans elle ne rapporta aucun rapport.
[^553] : 99:16 Saki-tama-bime.
[^554] : 99:17 Ame-no-mika-a-nushi-no-kami.
[^555] : 99:18 wika-nushi-hike-no-kami.
[^557] : 99:20 Okami-no-kami. Voir sect. VIII, note 9.
[^559] : 99:22 Iku-tama-saki-tama-hime.
[^562] : 99:25 Awo-numa-nu-oshi-hime. C’est-à-dire obscur.
[^563] : 99:26 Shiki-yama-nushi-no-kami. Shiki-yama est censé être le nom d’un lieu à Echizen.
[^565] : 99:28 Waka-hiru-me-na-kami.
[^590] : 107 : 2 Kamu-iku-musu-bi-no-kami.
[^591] : 107:3 Oho-kuni-mi-tama-no-kami.
[^602] : 107:14 Oki-tsu-hime-no-mikoto.
[^603] : 107:15 Oho-be-hime-no-kami.
[^606] : 107:18 Yama-suwe-no-oko-mushi-no-kami. Motowori suppose que le mot suwe, « fin », a la signification de « sommet ».
[^610] : 107:22 C’est-à-dire Pueraria-Moor.
[^617] : 107:29 Niha-taka-tsu-salut-no-kami. Voir remarque 24.
[^618] : 107:30 Oho-tsuchi-no-kami.
[^619] : 107:31 Tsuchi-no-mi-oya-kami.
[^623] : 108:35 Waka-yama-kuhi-no-kami.
[^625] : 108:37 Waka-sa-name-no-kami.
[^626] : 108:38 Midzu-maki-no-kami.
[^628] : 108:40 Natsu-no-me-no-kami.
[^629] : 108:41 Aki-bime no-kami.
[^636] : 112 : 4 Voir Sect. III, note 3.
[^639] : 112:7 Voir Sect. XIII, note 12.
[^643] : 113:11 Voir Sect. XIII, note 19.
98:1 p. 99 Voir Sect. XIII, Note 15 et Sect. XIV. Note 2. ↩︎
98:2 Aji-shiki taka-hiko-ne no-kami. La signification des deux premiers membres de ce nom composé est totalement obscure. Taka-hiko-ne signifie « seigneur-prince-haut ». ↩︎
98:3 Taka-hime-no-mikoto. Taka-hime est supposé par Hirata être une forme mutilée de Taka-teru-hime, « Princesse Hautement Brillante », ce qui rendrait les deux noms de ce personnage parfaitement complémentaires. ↩︎
98:4 p. 100 Shita-teru-hime-no-mikoto. On suppose généralement que cette déesse était extrêmement belle, d’où peut-être son nom, qui pourrait laisser entendre que sa beauté brillait sous ses vêtements, comme dans le cas de So-towori-hime (voir Sect. CXXXVII, Note 9). ↩︎
98:5 Parce qu’il y était adoré. L’étymologie de Kamo n’est pas claire. ↩︎
98:6 Kamu-ya-tate-hime-no-mikoto. La traduction ici suit les caractères chinois. Motowori propose également de considérer les syllabes ya-tate comme une déformation de iya-taka-teri, « de plus en plus brillant », ce qui donnerait pour le nom complet en français « Princesse-Divine-De-Plus-En-Plus-Brillante ». ↩︎
98:7 C’est-à-dire, « la divinité qui a donné un signe de ce qu’elle a fait. » L’original japonais est Koto-shire-nushi-no-kami. La traduction du nom donné ici suit l’interprétation de Motowori, qui y voit une allusion à l’acte par lequel son porteur a symbolisé sa reddition de la souveraineté du pays au descendant de la Déesse-Soleil. Les formes allongées du nom sont Ya-he-koto-shiro-nushi-no-kami (« la divinité octuple maître des signes ») et Tsumi-ba-ya-he-koto-shiro-nushi-no-kami, dont les trois premières syllabes sont obscures. Ces deux formes allongées sont censées contenir une référence aux multiples « branches vertes » mentionnées dans la légende mentionnée, c’est-à-dire celles qui constituent le sujet de la Secte XXXII. ↩︎
98:8 Tori-mimi-no-kami. Motowori suggère que tori, « oiseau », pourrait n’être que le nom d’un lieu du Yamato. ↩︎
98:9 Ya-shima-muji-no-kami. « Possesseur » est le sens probable de muji, considéré ici et ailleurs comme une forme alternative de mochi. Motowori suggère que Yashima pourrait être le nom d’un district du Yamato, auquel cas ce dieu et sa fille auraient tous deux été nommés d’après leurs lieux de naissance ou de résidence, proches l’un de l’autre dans la même province. ↩︎
99:10 Tori-nara-mi-no-kami. L’interprétation ci-dessus, proposée par Motowori, semble plus acceptable que « Mer-aux-Oiseaux-Sonneries », que donnent les caractères chinois. Tori « oiseau », si on l’a pris ci-dessus pour le nom d’un lieu, doit l’être également ici. — Motowori suppose raisonnablement qu’une clause à l’effet suivant est ici omise : « Il épousa telle et telle princesse, fille de telle et telle divinité, et engendra un enfant : la divinité Take-mina-gata » [c’est-à-dire probablement Brave-Auguste-Nom-Ferme] (Voir Sect. XXXII, Note 21). Le texte de Hirata dans son « Exposition des Histoires Anciennes » est . ↩︎
99:11 p. 101 Le texte est ici évidemment corrompu, et Motowori propose de lire soit Hina-teri-nukata-bichi-wo-no-kami no musume Iko-chi-ni-no-kami ce qui nous donnerait en français « la Déité Ikochini, fille de la Déité mâle Hina-teri-nukata-bichi », ou bien de prendre le tout comme le nom du père, et de supposer que le nom de la fille a été accidentellement omis. Hina-teri signifie « Illuminateur Rustique », et le nom ressemble à celui d’une déité mentionnée dans la Sect. XIV, Note 6. Nukata et Bichi (ou Hiji, en inversant la position du nigori) sont censés être des noms de lieux. Ikochini est tout à fait obscur. ↩︎
99:12 Kuni-oshi-tomi-no-kami, oshi, comme dans d’autres cas, étant considéré comme une contraction de ohoshi, « grand ». ↩︎
99:13 Ashi-nakada-no-kami. On ne sait pas s’il s’agit d’un nom personnel ou, comme le suppose Motowori, du nom du lieu où résidait la déesse. Il cite des lieux nommés Ashidaka et Ashida ; mais cela ne semble guère satisfaisant. Quoi qu’il en soit, le nom reste obscur. ↩︎
99:14 Ya-kaha-ye-hime. La traduction suit le sens des caractères chinois avec lesquels le nom est écrit. Cependant, on peut aussi considérer Yaka-ha-ye comme une déformation de iya-ko-haye, « plus florissant ». ↩︎
99:15 Haya-mika-no-take sahaya-ji-nu-mi-no-kami. Les syllabes sahaya sont obscures, et la proposition de Motowori de les considérer comme le nom d’un lieu n’a été suivie dans la traduction que faute de mieux. ↩︎
99:19 Hina-rashi-bime. Motowori considère Hina comme le nom d’un lieu, et rashi comme une forme apocopée de tarashi ou un mot similaire. Mais ce n’est qu’une supposition. ↩︎
99:21 Tahiri-kishi-marumi-no-kami. La signification de ce nom est assez obscure. Motowori suggère que Tahiri pourrait signifier Tari-hiri et Kishi-marumi Kizhima-tsu-mi, Tarihi et Kizhiwa étant des noms de lieux, et tsu-mi, comme d’habitude, étant crédité de la signification de « possesseur ». ↩︎
99:23 Hihira-gi-no-sono-hana-madzu-mi-no-kami. L’interprétation du nom donné ici est conjecturale en ce qui concerne les mots « attendre de voir » (considérés, d’après Tominobu, comme le sens le plus probable de madzu-mi) p. 102. Motowori suggère que hihira-gi-no pourrait n’être qu’une sorte de mot-oreiller, et ne pas faire partie du nom réel, et que les caractères restants seraient corrompus. Hihira-gi rendu par « houx » est proprement l’Olea Aquifolia. ↩︎
99:24 Miro-nami-no-kami. Signifiant obscur. Miro est supposé par Motowori être le nom d’un lieu, et na et mi être des appellations honorifiques. ↩︎
99:27 Nunoshi-tomi-tori-nara-mi-no-kami. Nunoshi est censé être le nom d’un lieu, et identique à Nunoshi, qui fait partie du nom de la mère. Motowori prend tomi pour un titre honorifique, et Tori (comme précédemment dans le cas des divinités Tori-mimi et Tori-naru-mi (voir notes 8 et 10) pour le nom d’un autre lieu. Le traducteur préférerait prendre les deux mots dans leur sens commun, et (laissant nunoshi de côté comme incompréhensible) rendre le reste du nom ainsi : « Oiseau-de-Richesse-aux-Oreilles-Croissantes ». ↩︎
99:29 Ame-no-hibara-oho-shi-na-domi-no-kami. Motowori suppose qu’Hibara est le nom d’un lieu, une opinion que le traducteur a adoptée faute de mieux. ↩︎
99:30 Toho-tsu-ma-chi-ne-no-kami. Motowori suppose que Tohotsu est le nom d’un lieu et que les syllabes restantes sont honorifiques. ↩︎
99:31 Il n’y a pas de note de bas de page 31—JBH. ↩︎
99:32 Toho-tsu-yama-zaki-tarashi-no-kami. Toho-tsu (littéralement « lointain ») et yamazaki (« cap-montagneux ») sont tous deux considérés par Motowori comme des noms de lieux. Tarashi signifie « parfait » ou « perfection ». On pourrait peut-être traduire le nom ainsi : « Perfection-du-cap-montagneux-lointain ». ↩︎
99:33 C’est-à-dire « dix-sept générations de divinités ». Mais la construction est curieuse. Motowori souligne qu’il y a ici une erreur de calcul, car le texte n’énumère que quinze générations. Les noms des dieux et déesses mentionnés dans cette section présentent des difficultés inhabituelles. Motowori dit que c’est avec hésitation qu’il propose nombre de ses interprétations, et c’est avec une hésitation encore plus grande que le traducteur les a acceptées. ↩︎
103:1 p. 103 À ne pas confondre avec le Miho plus connu de Suruga. L’origine du nom semble incertaine. ↩︎
103:2 p. 104 Le caractère utilisé est , qui désigne correctement un épi de riz ou une autre céréale. ↩︎
103:3 On ne sait pas exactement à quelle plante l’auteur fait référence par ce nom. Les caractères et
sont utilisés de diverses manières pour l’écrire dans l’ouvrage de référence natif, où l’on apprend également qu’il correspond probablement à la plante connue dans différentes provinces du Japon moderne sous les noms de chichi-gusa, tombo-no-chichi, kagarahi et gaga-imo. Nous pouvons mieux comprendre qu’il s’agissait de Ampelopsis serianæfolia, car la plante est décrite comme ayant une baie de trois ou quatre pouces de long en forme de courge-serviette (hechima), de sorte que, si on l’évide, elle ressemblerait assez à un bateau en miniature. ↩︎
103:4 Toutes les autorités s’accordent à considérer le caractère , « oie », comme une erreur de copiste ; mais il n’y a pas d’accord quant au caractère qui devrait lui être substitué. Hirata lit
, « troglodyte », en changeant la phonétique. « Troglodyte » est également la lecture dans « Un récit » des « Chroniques », et Moribe, commentant cela dans son « Idzu no Chi-Waki », pense que « troglodyte » devait être l’oiseau initialement prévu par les rédacteurs de la tradition. Motowori, suivant une suggestion de l’éditeur de 1687, préfère considérer que le radical pour « oiseau » a été placé par erreur à la place du radical pour « insecte », et lit
qui signifie « mite », en particulier le « ver à soie ». Motowori, cependant, donne au caractère en question la lecture japonaise de hi mushi (littéralement « insecte de feu », c’est-à-dire « éphémère »), ce qui n’est pas justifié. La lecture japonaise correcte est hihiru. Le mieux semble être d’adopter la lecture
« mite ». ↩︎
103:5 Le mot original est tani-guku. Son origine et le nom de l’espèce qu’il désigne sont inconnus. On pourrait tout aussi bien le traduire par « grenouille ». ↩︎
103:6 Kuye-biko. L’interprétation du nom adoptée ici est celle de Motowori. Tominobu considère Kuye comme le nom d’un lieu, et le presbytère en question comme l’inventeur des épouvantails, d’où la tradition rattachée à son nom. ↩︎
103:7 Sukuna-biko-na-no-kami, ou sans le nigori, Sukuna-hiko-na-no-kami. L’interprétation du nom ici suivi est celle proposée par Motowori, mais non suivie par Hirata et Moribe, qui préfèrent le considérer comme antithétique à celui de Oho-na-muji, « le Grand-Nom-Possédant ou ». ↩︎
103:8 Mentionné pour la première fois dans la Sect. I, Note 6. Immédiatement en dessous, son nom est donné sous la forme allongée. ↩︎
103:9 Motowori (qui, chose étrange, est suivi par Hirata, — conf. Sect. XVIII, Note 18) interprète les deux caractères (ici conformément à la p. 105 avec l’usage général pris pour signifier « respectueusement informé ») comme « informé et emmené », faisant ainsi apparaître que la divinité diminutive fut personnellement emmenée au Ciel. Le souvenir du passage parallèle des « Chroniques », qui dit qu’« un messager fut envoyé pour informer les Divinités Célestes », aurait certainement dû préserver les commentateurs d’une telle offense à la fois à la grammaire et au bon sens. ↩︎
103:10 C’est-à-dire, « m’a glissé entre les doigts ». Dans la légende telle que rapportée dans les « Chroniques », le père explique plus particulièrement que le Petit-Prince-la-Divinité-Renommée avait été un mauvais garçon qui s’était enfui. ↩︎
103:11 Pour une explication de cette expression, voir Sect. XXIII. Note 26. ↩︎
103:12 Toko-yo-no-kuai ( ). Il s’agit d’une sorte de Paradis ou d’Hadès, comme le prouvent d’innombrables références dans la littérature ancienne du Japon : et nous pouvons supposer que l’idée a été empruntée aux Chinois ou, par leur intermédiaire, au bouddhisme, et qu’elle a ensuite été vaguement située dans un pays lointain. La sect. LXXIV nous dit que l’orange a été rapportée de la « Terre Éternelle » par Tajima-mori, qui serait d’origine coréenne. La Corée, qui se trouve à l’ouest du Japon, et le paradis bouddhiste à l’ouest pourraient bien être confondus par la tradition, bien qu’il soit tout aussi discutable de savoir si la Chine du Sud ou même les îles Loochoo n’auraient pas pu être ainsi vaguement désignées. En tout cas, il s’agissait d’un lieu lointain, imparfaitement connu, bien que nommé spécifiquement. Dans les « Chroniques », Tajima-mori est amené à dire que c’est « le refuge des dieux et des fées, inaccessible aux hommes du commun ». L’importante note de Motowori sur ce mot (voir vol. XXI, pp. 10-13 de son Commentaire) est un exemple des arguments spécieux par lesquels il s’efforce d’écarter l’accusation d’avoir jamais emprunté des idées à leurs voisins. Il voudrait nous faire croire que Toko-yo dérive de soko yori, « de là » (!), et que ce nom désigne simplement les pays étrangers en général. Cette affirmation rejoint l’opinion émise par Arawi Hakuseki dans son « Ko-shi Tsū_ », selon laquelle la « Terre Éternelle » n’était qu’un lieu de la province de Hitachi. Ce dernier bon vieux commentateur ne s’est apparemment fondé sur aucune meilleure raison que son rejet général des détails surnaturels ou autrement déroutants, et le fait que l’un des caractères avec lesquels le nom de la province en question est écrit est
, qui fait également partie du nom de Toko-yo-no-kuni. ↩︎
103:13 Littéralement « tout ce qui est sous le Ciel ». « Sous le Ciel » ( ), c’est-à-dire « tout ce qui est sous les Cieux », est une expression chinoise courante pour l’Empire chinois, qui était autrefois, non sans raison, p. 106 par ses habitants comme formant le monde civilisé tout entier. L’expression a été empruntée par les Japonais pour désigner leur propre pays, mais son utilisation par eux n’avait pas le même prétexte d’ignorance des autres pays civilisés, car ils connaissaient la Chine et la Corée, et avaient donc acquis presque tous les arts de la vie. ↩︎
106:1 p. 106 Dans les « Chroniques », ceci est donné comme la désignation de la Déité qui est venue au-delà de la mer, et Motowori l’adopte donc comme titre de cette Section. ↩︎
106:2 Pour une explication de cette expression, voir Sect. XXIII, Note 26. ↩︎
106:3 C’est-à-dire « si tu veux me construire un temple ». L’original pourrait aussi être rendu par « si tu veux adorer devant moi » ou « à mon sanctuaire », ou « si tu veux m’établir un temple ». ↩︎
106:4 I.e. sur le mont Mimoro qui se dresse comme une barrière protectrice dans la partie orientale de la province de Yamato. Awo-kaki-yama, « montagne de la barrière verte », est devenu un nom propre utilisé alternativement pour le mont Mimoro (ou, selon la prononciation ultérieure, Mimuro). De même, Himukashi-yama (dans la langue ultérieure Higashi-yama), « montagne orientale », a été considéré par certains comme un nom propre. ↩︎
106:5 C’est-à-dire « maison auguste » ; ainsi appelée probablement d’après le temple de la divinité. ↩︎
107:1 p. 108 Inu-hime. Motowori suppose que Inu est le nom d’un lieu. Le mot signifie proprement « chien ». ↩︎
107:4 Kara-no-kami, . Kara signifie Corée et Chine, et la Déité ainsi nommée apparaît dans la « Chronique » sous le nom de I-so-takeru (« Cinquante fois Vaillant »), dont il est relaté qu’il fut emmené en Corée par son père Susa-no-wo (l’« Homme-Impétueux »). ↩︎
107:5 Sohori-no-kami. L’étymologie n’est pas claire. Hirata fait dériver le nom du verbe soru, « monter », « aller en bateau », en lien avec l’histoire (mentionnée dans la note précédente) d’I-so-takeru emmené en Corée. Selon ce point de vue, Sohori, comme Kara-no-kami, serait un nom alternatif de I-so-takeru. Mais la dérivation est pour le moins hasardeuse. ↩︎
107:6 Shira-hi-no-kami. Motowori suppose que shira hi ( ) est une erreur de copiste pour makahi (
). Cette dernière hypothèse, cependant, n’a pas de sens satisfaisant, et Tomonobu propose d’inverser les caractères, ainsi :
, qui signifie « face au soleil ». Motowori suggère que le mot pourrait, après tout, n’être que le nom d’un lieu. ↩︎
107:7 Hizhiri-no-kami, écrit avec les caractères . Le premier est défini comme désignant celui qui est intuitivement sage et bon, c’est-à-dire le sage parfait. Mais peut-être devrions-nous, en japonais archaïque, prendre le terme hizhiri dans son sens étymologique natif probable, à savoir. « gouvernant le soleil » (hizhiri,
), titre proprement appliqué aux empereurs japonais en tant que descendants du Dieu-Soleil, et dont le caractère
, qui est utilisé pour les monarques chinois, n’est un équivalent que dans la mesure où il est lui aussi employé comme titre honorifique. ↩︎
107:8 À savoir, de l’Esprit-Auguste-du-Grand-Pays à la Sage-Déité inclusivement. ↩︎
107:9 Kagaya-hime. ↩︎
107:10 Oho-kaga-yama-to-omi-no-kami. La traduction suit l’interprétation de Hirata, qui concorde presque avec celle proposée par Mabuchi. ↩︎
107:11 Mi-toshi-no-kami. Pour la signification de « récolte » attribuée au mot toshi, voir Sect. XX, Note 3. ↩︎
107:12 Ame-shiru-karu-midzu-hime. Le nom pourrait provisoirement être traduit ainsi : Princesse-fraîche-gouvernante-du-ciel-de-Karu. Motowori suggère que amerishiru pourrait n’être qu’une sorte de mot-oreiller pour le reste du nom. Ama-tobu est, cependant, le seul mot-oreiller pour Karu que l’on trouve dans les poèmes. Après tout, Karu pourrait ne pas être ici le nom d’un lieu. ↩︎
107:13 Oki-tsu-hiko-no-kami. Le traducteur s’aventure à penser que les noms de cette divinité et de la suivante pourraient simplement être rendus (conformément au premier caractère, entrant dans leur composition) par « Prince Intérieur » et « Princesse Intérieure » ou « Prince de l’Intérieur » et « Princesse de l’Intérieur ». Motowori suggère cependant que Okitsu pourrait être le nom d’un lieu, tandis que Hirata fait dériver les noms de oki-tsuchi, « terre posée », y trouvant une référence au four (en argile) mentionné immédiatement en dessous. ↩︎
107:16 Kama-no-kami ( ). Le « four » signifie la « cuisine ». Ni Motowori ni Hirata ne nous informent que l’immense popularité de cette déesse, ainsi que son nom, puissent clairement être attribués à la Chine. ↩︎
107:17 Oho-yama-kuni-no-kami. La signification de kuhi, ici (comme dans le cas de Tsumu-guhi et Iku-guhi (voir Sect. II, Note 4) rendu par le mot « intérieur », est sujette à caution. ↩︎
107:19 En l’état actuel des choses, l’étymologie de ce nom n’est pas claire. Plus tard, la montagne fut appelée Hiyei ( ). Mais il est difficile de décider si le Hiye indigène, en apparence extérieure, n’est qu’une corruption de ce nom chinois, ou s’il est vrai que ce dernier (dans cette hypothèse, attribué en raison de sa ressemblance sonore avec la désignation indigène) n’a pas été utilisé avant la fin du VIIIe ou le début du IXe siècle, comme on le dit communément. ↩︎
107:20 C’est-à-dire « Mer-Douce-Proche ». Afumi (pron. moderne Omi, pour aha-umi) signifie à lui seul « mer douce », c’est-à-dire « lac ». Cette province contient le grand lac communément connu sous le nom de lac Biha (Biwa), mais autrefois simplement appelé « la Mer Douce », car il s’agit du lac par excellence du Japon. Lorsqu’une des provinces orientales recevait, en raison d’une grande lagune ou d’une crique qu’elle contient, le nom de Toho-tsu-Afumi (prononcé moderne Tō-tōmi), c’est-à-dire « Mer-Douce-Lointaine », l’épithète Proche était préfixée au nom de la province la plus proche de l’ancien centre du gouvernement. ↩︎
107:21 C’est-à-dire Pente du pin. ↩︎
107:23 Ce passage ( ) doit être corrompu. Mabuchi propose d’insérer le caractère
avant
, et de comprendre que l’auteur a voulu nous dire que la divinité était vénérée avec des flèches, c’est-à-dire que des flèches étaient offertes à son sanctuaire. La proposition de Motowori de considérer
comme une erreur pour
ou
, et d’interpréter la clause ainsi : « la Déité qui a été changée en flèche » mérite également d’être remarquée. Mais une autre suggestion de sa part de lire
pour
et d’interpréter ainsi : « la Déité de la Flèche Rouge », semble la meilleure de toutes lorsqu’elle est prise en relation avec la tradition, qu’il cite de la « Topographie de Yamashiro », selon laquelle ce dieu a pris la forme d’une flèche rouge pour accéder à sa maîtresse Tama-yori-hime, une telle transformation étant l’un des lieux communs du mythe japonais. ↩︎
107:24 Niha-tsu-hi-no-kami. L’interprétation de ce nom adoptée ici n’est pas celle de Motowori, qui prend hi dans le sens de « merveilleux », mais celle de Hirata. Ce dernier auteur précise que cette divinité (pour qui Niha-taka-tsu-hi-no-kami, c’est-à-dire La Haute Divinité du Feu dans la Cour, n’est qu’une désignation légèrement amplifiée) n’était autre que la Divinité de la Cuisine mentionnée ci-dessus, et son nom englobait les deux divinités Oki-tsu-hiko et Oki-tsu-hime. ↩︎
107:25 Asuha-ho-kami. La signification de ce nom est obscure, et la proposition de Motowori de le faire dériver de ashi-niha, « lieu du pied », car le dieu en question est censé protéger l’endroit où l’on se tient, n’est pas entièrement convaincante. En fait, il ne l’avance lui-même qu’avec hésitation. Il faut cependant ajouter que Hirata l’approuve expressément, tout comme il approuve également la dérivation par Motowori du nom suivant, Hahigi. ↩︎
107:26 p. 111 Hahi-gino-kami. Obscur, mais ingénieusement dérivé par Motowori de hachi-iri-gimi, c’est-à-dire prince entrant, la divinité en question étant supposée avoir été le protecteur spécial des entrées des maisons, et avoir reçu son nom de là. M. Satow l’a traduit dans les Rituels par « Limite d’entrée ». ↩︎
107:27 Kaga-yama-to-omi-no-kami. Le nom est presque identique à celui de la note 10. ↩︎
107:28 Ha-yama-to-no-kami. L’interprétation du nom est celle proposée par Motowori, et elle semble assez satisfaisante. ↩︎
107:32 Ce nombre est obtenu si (comme c’est peut-être permis d’un point de vue japonais) on considère Oki-tsu-hiko et Oki-tsu-hime comme formant une seule divinité. Sinon, il y en a dix. Une remarque similaire s’applique au nombre seize mentionné immédiatement ci-dessous. ↩︎
108:33 Voir Note 28. ↩︎
108:34 Voir Sect. V, Note 8. Le fait que cette déesse soit censée avoir été tuée auparavant (voir Sect. XVII) cause à Motowori un certain embarras. ↩︎
108:36 Waka-toshi-no-kami. Motowori propose (en considérant ce nom en lien avec les quatre suivants) de prendre waka-toshi à cet endroit pour la signification de « la première pousse » du jeune riz. Les cinq divinités dont la naissance est ici mentionnée semblent collectivement représenter la succession naturelle des opérations agricoles tout au long de l’année. ↩︎
108:39 Natsu-taka-tsu-hi-no-kami. L’interprétation de hi par Motowori, signifiant « merveilleux », est peut-être aussi juste que celle adoptée ici, selon laquelle il signifie « soleil ». Son point de vue nous donnerait en français « la Déité Merveilleuse de l’Été ». ↩︎
108:42 Kuku-toshi-no-kami. Le mot kuku, « tige », semble faire allusion à la longueur du riz bien développé. ↩︎
108:43 p. 112 Kuku-ki-waka-muro-tsunane-no-kami. Motowori suppose que ce dieu était le protecteur des maisons et interprète le nom comme désignant les poutres et les cordes qui les reliaient. Le mot lu ici tsuna, « corde », est écrit avec le caractère et pourrait peut-être être rendu par « pueraria ». Mais comme autrefois les vrilles de ces plantes rampantes constituaient le seul substitut de la corde, les deux traductions en viennent à avoir presque la même signification. ↩︎
108:44 Le nom est ici abrégé dans l’original en Waka-muro-tsuna-ne-no-kami. ↩︎
112:1 p. 113 Toyo-ashi-hara-no-chi-aki-no-naga-i-ho-aki-no-midzu-ho-izo-kuni, c’est-à-dire librement rendu, « le Japon toujours fertile avec ses plaines couvertes de roseaux et ses rizières luxuriantes. » ↩︎
112:2 Voir Sect. XIII, Note 18. Désormais, ce nom formidable est généralement abrégé en Ame-no-oshi-ho-mimi (signifiant probablement « Célestes-Grandes-Grandes-Oreilles »). ↩︎
112:3 C’est le cas dans l’original. Le sens est plutôt « lui dit de descendre du Ciel » ; car il n’est pas allé plus loin que le sommet du « Pont Flottant » et n’est jamais descendu sur terre. ↩︎
112:5 Les mots « c’est » signifient ari keri dans l’original. Conf. Sect. X, Note 1. ↩︎
112:6 Taka-mi-musu-bi-no-kami, mentionné pour la première fois au tout début de l’ouvrage. Dans cette légende, le nom de ce dieu est constamment associé à celui de la Déesse-Soleil, seule jusqu’alors apparue comme souveraine du Ciel. ↩︎