[ p. 114 ]
Français C’est pourquoi la Déité Produisant le Merveilleux Haut-Août et la Déité Grande-Août Éclatante du Ciel interrogeèrent de nouveau toutes les Déités, en disant : « La Déité Ame-no-ho-hi, que nous avons envoyée au Pays Central des Plaines de Roseaux, tarde à nous rapporter un rapport. [^640] Quelle Déité serait-il préférable d’envoyer en nouvelle mission ? [^641] Alors la Déité Incluant la Pensée répondit : « Le Jeune Prince Céleste, [^642] fils de la Déité Esprit de la Terre-Ciel [^643] devrait être envoyé. » Alors ils lui accordèrent les flèches célestes à plumes, [1] et l’envoyèrent. Alors, le Jeune Prince Céleste, descendant sur cette terre, épousa aussitôt la Princesse Sous-Brillante, [2] fille du Divin Maître du Grand Pays, [3] et, de plus, cherchant comment prendre possession du pays, il ne rapporta aucun rapport pendant huit ans. Alors, la Divinité Produisant le Merveilleux et la Grande Divinité Céleste Brillante interrogeèrent de nouveau toutes les Divinités, [disant] : « Le Jeune Prince Céleste tarde à rapporter un rapport. [^647] Quelle Divinité enverrons-nous en nouvelle mission pour enquêter sur la cause du long retard du Jeune Prince Céleste ? » Français Là-dessus, toutes les Déités, ainsi que la Déité Incluant la Pensée, répondirent : « La faisane, la Femelle-Criante-du-Nom [4], devrait être envoyée », sur quoi [la Déité-Merveilleuse-Produisant-la-Haute-Auguste et la Déité-Grande-Auguste-Rayurveillante-du-Ciel] ordonna [la faisane], en disant : « Voici ce que tu dois aller demander au Jeune-Prince-Céleste : « La raison pour laquelle tu as été envoyé au Pays Central des Plaines-des-Roseaux était de soumettre et de pacifier les Déités sauvages de ce pays. Pourquoi, pendant huit ans, ne rapportes-tu aucun rapport ? » Alors la Femelle-Criante, [ p. 115 ] descendant du Ciel et se perchant sur le cassia aux multiples branches [^649] à la porte du Jeune Prince Céleste, lui raconta tout selon le mandat des Divinités Célestes. Alors la Femme-Espion Céleste, [^650] ayant entendu les paroles de l’oiseau, parla au Jeune Prince Céleste, disant : « Le cri de cet oiseau est très mauvais. Tu devrais donc le tirer à terre. » Sur ses exhortations, le Jeune Prince Céleste prit aussitôt l’arc céleste en arbre à cire végétale [96] et les flèches célestes en forme de cerf que lui avaient données les Divinités Célestes, et tua le faisan. Puis la flèche, tirée à l’envers [5] à travers la poitrine du faisan, atteignit l’endroit majestueux où la Grande et Auguste Déité du Ciel et la Haute Intégration [6] étaient assises dans le lit de la Tranquille Rivière du Ciel. Cette « Haute Intégration » est un autre nom pour la Haute et Auguste Déité Merveilleuse. Alors, lorsque la Haute Intégration prit la flèche et la regarda, il vit que du sang adhérait aux plumes de la flèche. La Haute Intégration dit alors :« Cette flèche est la flèche qui a été accordée au Jeune Prince Céleste », la montra à toutes les Déités et dit : « Si c’est une flèche tirée sur les Déités maléfiques par le Jeune Prince Céleste en obéissance à notre ordre, qu’elle ne l’atteigne pas. S’il a le cœur impur, que le Jeune Prince Céleste périsse [7] par cette flèche. » Sur ces mots, ils prirent la flèche et la refoncèrent dans le trou de la flèche, [^654] de sorte qu’elle atteignit le Jeune Prince Céleste en haut de sa poitrine [8] alors qu’il dormait sur son lit, de sorte qu’il mourut. (D’où l’origine du dicton « Attention à une flèche qui revient. » [9]) De plus, le faisan ne revint pas. Voici donc la [ p. 116 ] origine du proverbe moderne qui parle du « faisan comme unique messager ». [10] Ainsi, le son des gémissements de la princesse Sous-Brillante, épouse du Jeune Prince Céleste, résonnant dans le vent, atteignit le Ciel. Ainsi, le père du Jeune Prince Céleste, la Déité Esprit du Ciel et de la Terre, ainsi que sa femme et ses enfants [11] qui étaient au ciel, l’entendant, descendirent avec des cris et des lamentations, et y construisirent aussitôt une maison de deuil, [12] et firent de l’oie sauvage de la rivière [13] le porteur de tête pendue [14] le héron le porteur de balais, du martin-pêcheur la personne de la nourriture auguste, du moineau la femme qui pile, [15] [98] du faisan la femme qui pleure ; et, ayant ainsi arrangé les choses, ils s’amusèrent [16] pendant huit jours et huit nuits. À ce moment, la divinité Ajishiki-taka-hiko-ne [17] vint et présenta ses condoléances pour le deuil du Jeune Prince Céleste, sur quoi le père et l’épouse du Jeune Prince Céleste qui étaient descendus du Ciel se lamentèrent, [18] disant : « Mon enfant n’est pas mort, non ! Mon seigneur n’est pas mort, non ! » et avec ces mots s’accrochèrent à ses mains et à ses pieds, et se lamentèrent et se lamentèrent. La cause de leur erreur était que les deux divinités se ressemblaient beaucoup de visage : c’est pourquoi ils commettèrent cette erreur. Alors, la divinité Ajishi-ki-taka-hiko-ne fut très en colère et dit : « C’est uniquement parce qu’il était mon cher ami que je suis venu lui présenter mes condoléances. Pourquoi devrais-je être comparé à un mort impur ? » — Et sur ces mots, il dégaina le sabre à dix poignées [19] dont il était augustement ceint, abattit la maison de deuil et en fit voler les morceaux d’un coup de pied. C’était sur ce qu’on appelle le Mont Deuil [20], à la source de la rivière Awimi [21], au pays de Minu. [22] La grande épée avec laquelle il coupa [ p. 117 ] [la maison de deuil en morceaux] était appelée Grande-Lame-Faucheuse, [^670] un autre nom étant le Divin-Sabre-Aiguisé. [23] Ainsi, lorsque la divinité Aji-shiki-toba-hiko-ne s’envola dans sa colère, sa jeune sœur Son Auguste la Haute Princesse afin de révéler son nom auguste,chanté en disant :
« Oh ! c’est la Déité Aji-shiki-Taka-Hiko-Ne traversant deux vallées augustes avec la splendeur d’augustes joyaux assemblés, des augustes joyaux assemblés portés autour de son cou par la Jeune Tisserande du Ciel ! » [24]
Cette chanson est d’un style rustique. [25]
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Là-dessus, la Grande et Auguste Déité Brillante du Ciel dit : « Quelle Déité serait-il préférable d’envoyer en nouvelle mission ? » [26] Alors la Déité Pensée-Incluse et toutes les Déités dirent : « Celui qu’on appelle la Déité Pointe-Majestueuse-Lame-Étendue [^675] et qui réside dans la Demeure du Rocher Céleste, près de la source du Fleuve Tranquille du Ciel, est celui qu’il faut envoyer ; ou si ce n’est pas cette Déité, alors son enfant, le Déité Mâle-Brave-Effroyable-Possédant, [27] pourrait être envoyé. De plus, [28] du fait que cette Déité Pointe-Céleste-Lame-Étendue a bloqué et refoulé les eaux du Fleuve Tranquille du Ciel, et que la route vers sa demeure est bloquée, les autres Déités ne peuvent y accéder. Il faut donc envoyer spécialement la Déité Cerf Céleste [29] pour l’interroger. » Alors la Déité du Cerf Céleste fut envoyée interroger la Déité à la Lame Pointue du Ciel. Celle-ci répondit : « Je vous obéirai et vous servirai respectueusement. Néanmoins, pour cette mission [30], vous devriez envoyer mon [^680] enfant, la Déité Mâle Brave-Terrible-Possédante », [31] — et, sur ces mots, elle offrit immédiatement [son fils à la Déité Grande-Auguste-Rayure du Ciel]. La Déité du Bateau-Oiseau Céleste [32] fut alors attachée à la Déité Mâle Brave-Terrible-Possédante, et ils furent renvoyés. C’est pourquoi ces deux Déités, descendant vers le petit rivage [33] d’Inasa [34] dans le pays d’Idzumo, [101] tirèrent leurs épées longues de dix paumes, [^685] les plantèrent à l’envers [^686] sur la crête d’une vague, s’assirent en tailleur [35] sur la pointe des épées et interrogeèrent la Déité Maître-du-Grand-Pays, en disant : « La Grande-Auguste-Déité-du-Ciel-Rayonnement et la Haute-Intégration [ p. 122 ] nous ont chargés et envoyés demander, [en disant] : « Nous avons daigné charger notre auguste enfant de ton domaine, le Pays Central des Plaines-de-Roseaux, comme le pays qu’il devrait gouverner. Alors, comment va ton cœur ? » [36] Il répondit : « Je [^689] suis incapable de le dire. Mon enfant, le Divin Maître des Signes-Octuples-Choses [37] sera celui qui te le dira ; mais il est parti au Cap Miho [38] pour chasser les oiseaux et attraper du poisson, et n’est pas encore revenu. » Alors le Divin Bateau-Oiseau fut envoyé pour appeler le Divin Maître des Signes-Octuples-Choses, qui, sur sa demande gracieuse, s’adressa à la Grande Divinité son père, en disant : « J’obéirai. [Veux-tu] [39] présenter respectueusement cette terre à l’auguste enfant de la Divinité Céleste ; » — et là-dessus, il marcha sur [le bord] de son bateau de manière à le faire chavirer, frappa de ses mains célestes en partant dans la clôture de branches vertes, et disparut. [40] Ils interrogeèrent alors [102] le Divin Maître-du-Grand-Pays, en disant : « Ton fils, le Divin Maître-des-Choses-Signes, a parlé ainsi. As-tu d’autres fils qui pourraient parler ? » Là-dessus, il reprit la parole, disant : « Voici mon autre fils, le Divin Brave-Auguste-Nom-Ferme. [41] Il n’y en a pas d’autre. » Tandis qu’il parlait ainsi,la Déité Brave-Auguste-Nom-Ferme s’approcha, portant au bout de ses doigts un rocher aux mille courants d’air, [42] et dit : « Qui est-ce qui est venu sur notre terre et qui parle ainsi en secret ? Si c’est le cas, [43] j’aimerais avoir une épreuve de force. J’aimerais donc commencer par prendre ta main auguste. » Alors, lorsqu’il le laissa prendre sa main auguste, son contact la transforma aussitôt en glaçon, et de nouveau son contact la transforma en lame d’épée. [44] Alors, il fut effrayé et recula. Alors, lorsque la Déité-Mâle-Brave-Effroyable-Possédant-le-Brave souhaita prendre la main de la Déité [ p. 123 ] Brave-August-Name-Firm, et demandant la permission de le prendre en retour, il le saisit et l’écrasa comme s’il prenait un jeune roseau, et le jeta de côté, sur quoi [la Déité Brave-August-Name-Firm] s’enfuit. Alors, lorsque la Divinité Mâle Brave-Effroyable-Possédante le poursuivit, le rejoignit à la Mer de Suha [45], dans le pays de Shinanu, [46] et s’apprêtait à le tuer, la Divinité Brave-Auguste-Nom-Ferme dit : « J’obéirai. Ne me tue pas. Je n’irai nulle part ailleurs, et je n’irai pas à l’encontre de l’ordre de mon père, le Divin Maître-du-Grand-Pays. Je n’irai pas à l’encontre des paroles du Divin Maître-Octuple-Chose-Signe. Je renoncerai à cette Terre Centrale des Plaines-de-Roseaux selon l’ordre de l’auguste enfant des Divinités Célestes. » Ils revinrent donc et demandèrent au Divin Maître du Grand Pays : « Tes enfants, les deux Divinités, le Divin Maître des Choses et des Signes et la Divinité Courageuse et Auguste au Nom Ferme, ont déclaré qu’ils suivraient et ne contreviendraient pas aux ordres de l’auguste enfant des Divinités Célestes. Alors, comment va ton cœur ? » Il répondit : « Comme l’ont dit mes deux Divinités, moi aussi, je ne m’opposerai pas à elles. Conformément à l’ordre céleste, je vais céder immédiatement cette Terre Centrale des Plaines des Roseaux. » Mais quant à mon lieu de résidence, si vous voulez bien ériger les piliers du temple au plus profond du rocher, et élever les traverses de la Plaine du Ciel Élevé comme le nid auguste, riche et parfait, où l’auguste enfant des Divinités Célestes gouverne la succession du soleil céleste, et si vous daignez m’établir, je me cacherai dans les quatre-vingts (moins de cent) chemins sinueux et le servirai. De même, quant à mes enfants, les cent quatre-vingts Divinités, si la Déité Octuple-Chose-Maître-Signe est les Divinités, auguste arrière et avant-garde, et les sert respectueusement, [104] il n’y aura pas de Divinités désobéissantes. [47] Ayant ainsi parlé [^701] Ainsi, conformément à sa parole, [48]] ils construisirent une auguste demeure céleste sur la rive [49] de Tagishi [50] dans le pays d’Idzumo ; et la Déité Merveilleuse-Huit-Esprits, [51] petit-fils de la Déité des Portes d’Eau,[52] fut fait échanson pour offrir le banquet céleste et auguste, lorsque, [53] après avoir dit des prières, la Déité Merveilleuse-Huit-Esprits, transformée en cormoran, descendit au fond de la mer, prit dans sa bouche la terre rouge du fond, fit quatre-vingts plats célestes, et, coupant des tiges d’algues [54], fabriqua un mortier à feu, et fit un pilon à feu avec des tiges de komo, [55] et fora le feu, en disant : « Ce feu que j’ai foré [105] je le brûlerai jusqu’à ce que, dans la Plaine du Haut Ciel, la suie sur le nouveau treillis céleste du pignon de Son Auguste le Merveilleux-Divin-Producteur-l’Ancêtre-Auguste [56] pende de huit paumes ; et quant à ce qui est sous la terre, je le brûlerai jusqu’au plus profond fond rocheux, et, — les marins pêcheurs, qui ont étendu leurs cordes de mille brasses de mûrier à papier et de chevreuil, ayant avec de nombreux cris attiré et débarqué la perche à grande bouche et à petites nageoires, — j’offrirai la véritable nourriture céleste pour poissons afin que les bambous fendus se plient. » [57] Ainsi, la Divinité Mâle-Brave-Effroyable-Possédante remonta au Ciel, et rapporta comment il avait soumis et pacifié la Terre Centrale des Plaines de Roseaux.
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Alors la Grande et Auguste Divinité Céleste et la Divinité de Haute Intégrité [58] ordonnèrent et chargèrent l’Héritier Présomptif [59] Son Auguste Véritable Conquérante, Je Conquiers, Rapide et Céleste, Grande et Grandes Oreilles [^714] [ p. 129 ] [disant : La Divinité Mâle, Brave et Terrible, Possédant] dit qu’il a maintenant achevé de pacifier la Terre Centrale des Plaines des Roseaux. Alors, conformément à notre gracieuse instruction, descends, habite et règne sur elle. Alors l’héritier présomptif, Son Auguste Véritable-Conquérant-Je-Conquiers-Conquérant-Vif-Céleste-Grandes-Oreilles répondit, en disant : « Pendant que je [60] me préparais à descendre, il m’est né un enfant dont le nom est Son Auguste Ciel-Abondance-Terre-Abondance-Soleil-Ciel-Prince-Hauteur-Épi-de-Riz-Abondance-Rouge. [^716] Cet enfant devrait être envoyé ici-bas. » [^717]Quant à cet auguste enfant, [61] il fut augustement [107] uni à Son Auguste Princesse de l’Île aux Myriades de Métiers à Tisser Luxuriante Libellule, [62] fille de la Haute Divinité Intégratrice, et engendra des enfants : Son Auguste Épi de Riz Céleste Roux [63] puis Son Auguste Prince Épi de Riz Roux-Abondance. [64]] Par conséquent, conformément à ces paroles, ils donnèrent leur ordre à Son Auguste Prince Épi de Riz Roux-Abondance, daignant le charger de ces paroles : « Cette Luxuriante Plaine de Roseaux Pays des Épis de Riz Frais [65] est la terre sur laquelle tu gouverneras. » Alors [il répondit] : « Je descendrai du Ciel selon tes ordres. » Alors, lorsque Son Auguste Prince-Épi-de-Riz-Abondance-Rouge s’apprêtait à descendre du Ciel, il y avait, à la route du Ciel aux huit bifurcations, une Déité dont la splendeur s’élevait jusqu’à la Plaine du Ciel Élevé et descendait jusqu’à la Terre Centrale des Plaines de Roseaux. Alors la Grande-Auguste Déité du Ciel Brillant et la Déité de la Haute Intégration ordonnèrent et chargèrent la Déité Céleste-Alarmante-Féminine [66] [disant] : Bien que tu ne sois qu’une femme délicate, tu es une Déité qui triomphe face aux Déités. [67] Sois donc celle qui [ p. 130 ] va demander ainsi : « Ceci étant la route par laquelle notre auguste enfant est sur le point de descendre du Ciel, qui est donc là ? » [68] Ainsi à cela Français À une question gracieuse, il répondit en disant : « Je [^726] suis une Déité Terrestre nommée le Prince Déité de Saruta. [69] La raison de ma venue ici est qu’ayant entendu parler de la descente [prévue] de l’auguste enfant des Déités Célestes, je suis venu humblement le rencontrer et m’offrir respectueusement comme l’avant-garde de Son Augustité. » [70] Puis, se joignant à lui Son Augustité Seigneur-Ancêtre-Attractif-Céleste, Son Augustité Grand-Joyau, Son Augustité Femelle-Céleste-Alarmante, Son Augustité I-shi-ko-ri-do-me, et Son Augustité Ancêtre-Joyau, [71] en tout cinq chefs de compagnies, [72] ils l’envoyèrent du Ciel.Français Là-dessus, ils lui joignirent les joyaux incurvés de huit pieds de long et le miroir qui l’avaient séduit, ainsi que la Grande Épée qui réprime les herbes, [73] et de même la Déité qui inclut la pensée, la Déité masculine à la force de la main et la Déité qui ouvre la porte du rocher céleste [74] de la Nuit éternelle, [75] et lui ordonnèrent ainsi : « Considérez ce miroir exactement comme s’il s’agissait de notre auguste esprit, et révérez-le comme si vous nous révérez. » [76] Ensuite, ils dirent : « Que la Déité qui inclut la pensée prenne en main nos affaires et dirige le gouvernement. » Ces deux Déités sont vénérées au temple d’Isuzu. [77] La suivante, la Déité de la Nourriture Luxuriante. [78] est la Déité qui réside dans le temple extérieur de Watarahi. [79] La suivante, la Déité Ouvre-Porte-Rocher-Céleste, dont un autre nom est la Déité Porte-Vraie-Rocher-Merveilleux, et dont un autre nom est la Déité Porte-Vraie-Rocher-Luxuriant, [80] — cette Déité de la Porte Auguste. [81] La suivante, la Déité Force-de-la-Main-Mâle, [ p. 131 ] réside à Sanagata. [82] Maintenant, Son Auguste le Seigneur-Ancêtre-à-l’Appel-Céleste (est l’ancêtre des Chefs Nakatomi) ; [83] Son Auguste Grand Joyau (est l’ancêtre des Chefs Imibe) ; [84] Son Auguste la Céleste-Alarmante-Femelle (est l’ancêtre des Duchesses de Saru [85]) ; Son Auguste I-shi-ko-ri-do-me (est l’ancêtre des Chefs Faiseurs de Miroirs) ; [86] Son Auguste-Ancêtre-Joyau (est l’ancêtre des Chefs Ancêtres-Joyaux). [87][82:1] Son Auguste Seigneur Ancêtre Céleste-Attractif (est l’ancêtre des Chefs Nakatomi) ; [83:1] Son Auguste Grand Joyau (est l’ancêtre des Chefs Imibe) ; [84:1] Son Auguste Femelle Céleste-Alarmante (est l’ancêtre des Duchesses de Saru [85:1]) ; Son Auguste I-shi-ko-ri-do-me (est l’ancêtre des Chefs Faiseurs de Miroirs) ; [86:1] Son Auguste Ancêtre-Joyau (est l’ancêtre des Chefs Ancêtres-Joyaux). [87:1][82:2] Son Auguste Seigneur Ancêtre Céleste-Attractif (est l’ancêtre des Chefs Nakatomi) ; [83:2] Son Auguste Grand Joyau (est l’ancêtre des Chefs Imibe) ; [84:2] Son Auguste Femelle Céleste-Alarmante (est l’ancêtre des Duchesses de Saru [85:2]) ; Son Auguste I-shi-ko-ri-do-me (est l’ancêtre des Chefs Faiseurs de Miroirs) ; [86:2] Son Auguste Ancêtre-Joyau (est l’ancêtre des Chefs Ancêtres-Joyaux). [87:2]
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Alors, [la Grande Auguste Divinité du Ciel Brillant et la Haute Intégratrice Divinité] ordonna [89] à Son Auguste Prince du Ciel Épi de Riz Abondance Rouge ; et lui, quittant le Siège du Rocher Céleste, [90] écartant les huit nuages célestes qui s’étendaient, et divisant une route par un puissant diviseur de route, partit flottant enfermé dans le Pont Flottant du Ciel, [91] et descendit du Ciel sur le sommet de Kuzhifuru qui est Takachiho à Tsu-kushi. [92] [112] Ainsi, Sa Céleste Grande et Merveilleuse Augustité [93] et Son Auguste Yeux-Ronds-du-Ciel, [94] tous deux [95] portant sur leur dos les carquois de roche Célestes, [96] portant à leurs côtés les grandes épées à pointe de maillet, [97] tenant dans leurs mains l’arc Céleste en arbre à cire végétale, [98] et serrant sous leurs bras les flèches Célestes en véritable cerf, se tenaient dans son auguste avant-train en respectueuse assistance. Ainsi, Sa Céleste Grande et Merveilleuse Augustité [99] (est l’ancêtre des Seigneurs Kume) [100] Là-dessus, il dit : « Cet endroit est en face du « pays de Kara. » [101] On arrive directement à l’auguste Cap de Kasasa ; [102] et c’est une terre sur laquelle [113] le soleil du matin brille droit, une terre que la lumière du soleil du soir illumine. Cet endroit est donc un endroit extrêmement bon. [103] Ayant ainsi parlé, il fit ériger les piliers du temple au plus bas du rocher, et fit élever les traverses jusqu’à la Plaine du Haut Ciel, [^763] et y demeura.
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Il chargea alors Son Auguste la Céleste-Alarmante-Féminine : « Toi, qui as été celle qui a fait connaître ce Grand Prince Divin de Saruta qui a respectueusement servi comme mon auguste avant-garde, [104] escorte-le respectueusement ; et toi aussi porte le nom auguste de cette Divinité, et sers-moi respectueusement. » C’est pourquoi les Duchesses de Saru portent le nom du Prince Divin de Saruta, et les femmes sont Duchesses de Saru. [105]
[^647] : 114:4 Ame-tsu-kuni-tama-no-kami.
[^649] : 114:6 Shita-teru-hime. Voir sect. XXVI, note 4.
[^650] : 114:7 Oho-kuni-nushi-no-kami. Voir sect. XX, note 17.
[^654] : 115:11 Ama-no-sagu-me.
[^670] : 116:27 Voir Sect. VIII. Remarque 4.
[^675] : 117:32 Kamudo-tsurugi.
[^680] : 121:3 Prenez-mika-dzu-chi-no-wo-no-kami. Voir sect. VIII, note 7.
[^685] : 121:8 Voir Sect. VIII, note 7.
[^686] : 121:9 Tori-bune-no-kami. Voir sect. VI, note 24.
[^689] : 121:12 Voir Sect. VIII, note 1.
[^714] : 124:37 Kamu-musu-bi-mi-oya-no-kami.
[^716] : 128:1 p. 131 Taka-no-kami. Voir sect. XXXI, note 13.
[^726] : 129:11 Toyo-ashi-hara-no-midzu-hono-kuni. Ce synonyme périphrastique du Japon est apparu sous une forme légèrement plus courte dans la Sect. IX (Note 18).
[^763] : 135:13 Kume no atahe. Conf. Remarque 7.
114:1 p. 117 Littéralement, « longtemps ne rapporte aucun rapport ». ↩︎
114:2 Littéralement, « renvoyer ». La même expression apparaît ci-dessous. ↩︎
114:3 Ame-waka-hiko. Tous les commentateurs s’accordent à dire que c’est pour exprimer sa désapprobation de la méchanceté de ce dieu que le titre de Déité ou d’Auguste n’est jamais associé à son nom. ↩︎
114:5 Ame-no-koko-yumi et ame-no-haha-ya. Dans la Sect. XXXIV, ces armes sont mentionnées sous les noms légèrement modifiés de ama-no-hazhi-yumi (« arc céleste en bois de cire végétale ») et ama-no-kaku-ya (« flèches célestes en cerf »). Un grand arc en bois de Rhus succedanea_ et des flèches à larges plumes sont supposés être prévus. ↩︎
114:8 Littéralement, « longtemps ne rapporte aucun rapport ». ↩︎
114:9 Na-naki-me. Si l’interprétation de l’expression japonaise retenue ici est correcte (c’est celle que privilégient Motowori et Hirata), le faisan semble avoir été supposé crier son propre nom – en japonais archaïque kigishi. Les syllabes na naki me, cependant, se prêtent tout aussi bien à l’interprétation de « femelle sans nom » et se trouvent dans les « Chroniques » écrites avec des caractères ayant cette signification. Une autre opinion raisonnable est que le nom devrait être rattaché à la tradition mentionnée plus loin, selon laquelle le faisan aurait été la pleureuse (littéralement « femelle qui pleure », naki-me) aux funérailles du Jeune Prince Céleste. Dans ce cas, le mot na, « nom », devrait être considéré comme redondant, et on observera que la prochaine fois que le nom est mentionné, nous trouvons simplement naki-me, « femme qui pleure », sans la syllabe en question. ↩︎
115:10 Katsura no-ki, diversement écrit ,
,
,
, et phonétiquement
. Bien qu’il ne soit pas absolument certain de quel arbre il s’agit, le poids de l’autorité et de la probabilité est en faveur de ce qu’il s’agisse du cassia, qui joue un rôle dans la mythologie chinoise. Dans le langage moderne, le katsura est un arbre dont le nom latin est Cercidiphyllum japonicum. ↩︎
115:12 Cette expression, comme l’explique Motowori, signifie seulement que, comme la flèche a été tirée d’en bas vers le haut sur un faisan perché sur une branche au-dessus, les plumes, qui sont correctement considérées comme formant la partie supérieure de la flèche, étaient naturellement en dessous. ↩︎
115:13 Taka-gi-no-kami. Le nom s’écrit avec les caractères , qui, pris idéographiquement, donneraient en français « Déité du Haut-Arbre ». Mais le traducteur ne doute guère que Motowori ait raison de considérer que
est ici utilisé phonétiquement, et que la syllabe gi, qu’il représente, est une contraction de guhi (pour kuhi), lui-même dérivé de kumu, et mieux rendu par le verbe « intégrer ». ↩︎
115:14 En japonais magare, lit. « se détourner », « devenir tortueux », c’est-à-dire « connaître une mauvaise fin ». ↩︎
115:15 C’est-à-dire, à travers le trou au fond du ciel par lequel la flèche était entrée, ou que la flèche s’était fait. ↩︎
115:16 Littéralement « haute colline de poitrine ». ↩︎
115:17 La phrase placée entre crochets est supposée par Motowori être un ajout au texte fait par un copiste qui avait à l’esprit le passage parallèle des « Chroniques ». Dans les « Records of Ancient Matters Revised », les deux caractères correspondant à notre mot « prendre garde » sont omis, et le sens qui en résulte est : « Ce fut l’origine de la pratique de renvoyer des flèches », c’est-à-dire de tirer sur un ennemi avec la flèche qu’il venait lui-même d’utiliser. ↩︎
116:18 Le sens du proverbe semble être qu’une ambassade devrait toujours être composée de plusieurs personnes. C’est le point de vue de Motowori, basé sur son interprétation du caractère comme hita, qu’il identifie à hito, « un » ; et cela concorde bien avec l’histoire du texte. Hirata, qui, dans son « Exposition des Histoires Anciennes », suivant la version p. 119 de la légende donnée dans les « Chroniques », raconte deux ambassades de faisans – le mâle étant envoyé en premier et (comme il ne revient pas) la femelle ensuite – prend le caractère au sens propre qui lui est propre en chinois et interprète les mots du proverbe comme signifiant « l’ambassade précipitée du faisan ». ↩︎
116:19 C’est-à-dire, l’épouse et les enfants du Jeune Prince Céleste, qu’il avait laissés au Ciel lorsqu’il était parti en ambassade à Idzumo. ↩︎
116:20 C’est-à-dire, à l’endroit où il est décédé. La « maison de deuil » servait à conserver le corps jusqu’à son enterrement définitif. ↩︎
116:21 Certains commentateurs pensent que cet oiseau est une espèce distincte, et Moribe, qui dit en avoir vu un dans l’estuaire près de Kuhana à Ise, le décrit comme « plutôt plus mince qu’une oie sauvage ordinaire, avec des pattes plus longues et un dos plus haut ». Si nous acceptions cela, la meilleure traduction anglaise serait « oie sauvage de rivière ». ↩︎
116:22 L’original de cette expression (kisari-mochi) est très obscur, même dans les « Chroniques », dont la lecture idéographique a guidé le traducteur, et son écriture phonétique rend cette expression encore plus conjecturale. L’opinion la plus probable est qu’elle désigne quelqu’un portant sur sa tête la nourriture destinée au cadavre, bien que, si l’on adopte cette hypothèse, la fonction du pleureur en question puisse ressembler trop à celle du martin-pêcheur. Ce dernier aurait cependant apporté du poisson, tandis que l’oie aurait apporté du riz. Une autre hypothèse est que l’oie aurait apporté la nourriture et que le martin-pêcheur l’aurait cuite, tandis que le moineau, comme mentionné ci-dessous, aurait effectué l’opération intermédiaire consistant à piler le riz. (Voir la note détaillée de Motowori sur ce mot dans le vol. XIII, pp. 47-48 de son Commentaire.) ↩︎
116:23 Ou simplement, « le pilon ». ↩︎
116:24 Le passage parallèle des « Chroniques » nous dit qu’« ils pleurèrent, se lamentèrent et chantèrent pendant huit jours et huit nuits. » ↩︎
116:25 Voir Sect. XXVI, Note 2. Il était le frère de l’épouse du Jeune Prince Céleste. ↩︎
116:26 L’auteur du « Commentaire perpétuel sur les Chroniques du Japon » nous dit que ces larmes étaient des larmes de joie. Tel est sans doute le sens du texte ; cependant la répétition des mots « se lamenter » et « se lamenter » est curieuse. ↩︎
116:28 Mo-yama. Aucune montagne de ce type n’est connue actuellement. ↩︎
116:29 p. 120 Awimi-gaha. Aucune rivière de ce type n’est connue aujourd’hui. D’après les caractères utilisés, le nom signifie « Rivière qui voit les herbes noueuses ». ↩︎
116:30 Appelée ensuite Mino. Cette province tire probablement son nom, comme le suggère l’auteur de l’« Explication des noms japonais », de mi nu, c’est-à-dire « trois landes », en référence aux vastes landes de Kagami, Awo et Seki-ga-hara qu’elle englobe. Les commentateurs modernes préfèrent le faire dériver de ma nu, « vraie lande ». ↩︎
117:31 Oho-ha-hari. Le nom pourrait également être traduit par « Grand Faucheur de Feuilles ». Le traducteur a suivi Hirata en omettant le nigori de la syllabe ka. ↩︎
117:33 Le sens du Chant est : « Oh ! voici Aji-shihi-taka-hiko-ne, dont l’éclat, semblable à celui des joyaux portés par la Tisseuse du Ciel, brille au loin à travers les collines et les vallées. » — Le traducteur ne suit pas les commentateurs qui corrigent ana-dama, « joyaux à trous » en aka-dama, « rouges », c’est-à-dire « joyaux resplendissants », car la référence fréquente dans ce livre et dans d’autres livres anciens au fil sur lequel les perles étaient enfilées, et la présence dans les tombes anciennes, etc., d’un grand nombre de ces perles percées de trous (elles sont maintenant connues sous le nom de kuda-dama, c’est-à-dire « joyaux tubulaires ») rendent une telle correction inutile. La « Tisseuse du Ciel » est évidemment, malgré les efforts de Motowori pour réfuter le fait, la Chinoise Chih Nü, personnification d’α Lyrae, à laquelle il existe d’innombrables allusions dans la littérature chinoise, et qui est également devenu un thème fréquent des poètes japonais ultérieurs. ↩︎
117:34 Ou, « style barbare », Motowori s’efforce d’expliquer les différents noms de styles de chants trouvés dans la littérature ancienne en affirmant qu’ils dérivent simplement des mots initiaux du chant en question, et que, par exemple, dans le cas présent, le titre de Chant rustique n’a été attribué au poème que parce que dans les « Chroniques », il est associé à un autre qui se prête à une telle interprétation. Moribe approuve ce point de vue ; mais, bien qu’il soit difficile d’expliquer de nombreux titres par une autre théorie, le traducteur pense qu’elle ne peut être acceptée comme généralement satisfaisante face aux nombreux cas qui la contredisent, et dont ses partisans ne peuvent donner aucune explication satisfaisante. Tout le sujet des titres, de la manière de chanter, etc., des poèmes anciens est en effet plongé dans l’obscurité. ↩︎
121:1 p. 124 Littéralement, « renvoyer ». ↩︎
121:2 Itsu-no-wo-ha-bari no kami. Nous avons déjà vu (Sect. VIII, Note 15) ce nom (sans le titre de Déité) comme l’appellation de l’épée avec laquelle Izanagi (« l’Homme-Qui-Invite ») décapita son fils p. 125 Kagu-tsu-chi (« Ancien Brillant ») pour avoir par sa naissance causé la mort d’Izanami (« la Femme-Qui-Invite »). Le nom alternatif de cette épée apparaît immédiatement en dessous comme le nom alternatif de cette divinité, Ame-no-wo-ha-bari-no-kami, c’est-à-dire, la Déité à la Lame-Pointe-Céleste-Étendue. La glose de Motowori selon laquelle la divinité était l’esprit de l’épée n’est pas justifiée par le texte. ↩︎
121:4 Ici, comme dans la Sect. IX (Note 6), le caractère , « de plus », apparaît là où une autre conjonction semblerait plus appropriée, en japonais comme en anglais. On peut ici le comprendre comme étant utilisé pour « mais ». ↩︎
121:5 Ame-no-kaku-no-kami. L’interprétation de kaku par « cerf » est celle de Hirata. Voir son « Exposition des Histoires Anciennes », vol. XXII, p. 6. et conf. les remarques sur le Mont Kagu dans la Sect. VII, Note 12 de cette traduction. ↩︎
121:6 Littéralement, « sur cette route ». ↩︎
121:7 Le premier pronom personnel est ici représenté par l’humble caractère , « serviteur » ↩︎
121:10 Le mot « petit » est simplement une sorte de juron honorifique. ↩︎
121:11 La véritable étymologie de ce mot est douteuse ; car la proposition de Motowori de le faire dériver de ina se, censé signifier « non, ou oui » ( ), en allusion à la question posée ici au Déité Maître-du-Grand-Pays, est une simple fantaisie, et ne prévoit pas les formes alternatives Itasa et Isasa, qui apparaissent dans d’autres documents. ↩︎
121:13 C’est-à-dire, comme l’explique Motowori, la poignée vers le bas. ↩︎
121:14 Les « Chroniques » disent qu’ils « squattèrent ». ↩︎
122:15 C’est-à-dire, « Que dis-tu à l’égard de notre décret ? ↩︎
122:16 Ici et ci-dessous, l’humble caractère , « serviteur », est utilisé pour le premier pronom personnel. ↩︎
122:17 Ya-he-koto-shiro-nu-shi-no-kami. Pour ce nom difficile, voir Sect. XXVI, Note 7. ↩︎
122:18 Voir Sect. XXVII, Note 1. ↩︎
122:19 Ou, « Nous le ferons. » ↩︎
122:20 C’est-à-dire, Il fit chavirer son bateau et lui-même dans la mer, — l’endroit étant un endroit où (comme cela se fait encore au Japon) un grand espace d’eau peu profonde avait été clôturé avec des poteaux et recouvert de branches d’arbres, une seule ouverture étant laissée pour que les poissons puissent entrer, — puis frappa dans ses mains en signe de départ et coula au fond. — C’est l’interprétation de Hirata du passage, qui est difficile, et qui est différemment comprise par Motowori, que M. Satow a suivi dans une de ses notes sur les Rituels (voir Vol. VII, Pt. II, p. 122 de ces « Transactions »), le rendant ainsi : « Il marcha alors sur le bord de son bateau de manière à le renverser et, les mains croisées dos à dos (en signe de consentement), transforma son bateau en une clôture verte de branches et disparut. » Une comparaison attentive des remarques du Commentaire de Motowori (Vol. XIV, pp. 16-19) avec celles de l’Exposition des Histoires Anciennes de Hirata (Vol. XXII, pp. 50-55) et avec le texte lui-même, ainsi qu’avec le texte du passage parallèle des Chroniques, n’a cependant laissé aucun doute dans l’esprit du traducteur sur le fait que le point de vue de Hirata est le bon. ↩︎
122:21 Take-mi-gata-no-kami. L’interprétation du nom est celle proposée par Motowori. ↩︎
122:22 C’est-à-dire, un rocher qu’il faudrait mille hommes pour soulever. ↩︎
122:23 Cette expression semble ici, comme le dit Motowori, être utilisée dans le sens de « Allez ! » Elle a survécu dans le mot moderne saraba, qui a parfois ce sens. ↩︎
123:25 C’est-à-dire, le lac de Suha. Aucune étymologie satisfaisante du nom n’a été trouvée. ↩︎
123:26 Plus tard, on l’appela Shinano. L’origine habituelle du mot est celle qui le rattache à Shina-zaka, « ascensions montagneuses », un nom tout à fait approprié pour la province en question. Il dérive cependant plus probablement de Shina, le nom d’un arbre ressemblant au tilleul (Tilia cordata), et de Nu ou No, « lande ». ↩︎
124:27 C’est-à-dire « Si vous me construisez un temple fondé sur les rochers les plus profonds et s’élevant jusqu’au Ciel comme l’auguste résidence de la Déité Céleste qui vient me remplacer comme souverain sur terre, je disparaîtrai dans l’Hadès et l’y servirai ; et quant aux Dieux mes enfants, aucun d’eux ne se rebellera contre leur nouveau Seigneur, si la Déité Chose-Signe-Maître est acceptée comme protectrice de son escorte. » — Certaines expressions de l’original nécessitent une explication. Su, rendu ici par « nid » conformément au caractère employé pour l’écrire, peut signifier « treillis » (
), et se réfère au treillis au-dessus du trou p. 127 dans la cheminée du toit. La « succession du soleil céleste » (en japonais ama-tsu-hi-tsugi) désigne l’héritage de la souveraineté du Japon, ou d’Idzumo. Momotaradzu (« moins de cent ») est le mot-oreiller pour ya se, « quatre-vingts », et pour quelques autres mots ; il doit être ignoré pour donner du sens à toute phrase où il apparaît. Les « quatre-vingts lacets » signifient, dit Motowori, « un chemin immensément long », et désignent ici la longue route menant à l’Hadès ou à l’Hadès lui-même (Conf. Sect. XCVI, Note 7). Pour rendre la dernière phrase du passage (celle commençant par « Encore une fois, comme pour mes enfants », etc.), qui est particulièrement vague, le traducteur s’est inspiré de l’opinion de Motowori, qui semble la plus satisfaisante. Il faut comprendre que les divinités dont la Déité Chose-Signe-Maître doit devenir l’arrière-garde et l’avant-garde sont celles qui sont sur le point d’escorter le nouveau souverain depuis le ciel. ↩︎
124:28 C’est-à-dire, disparu. ↩︎
124:29 Le passage placé entre parenthèses est fourni par Motowori pour combler une omission évidente dans le texte. ↩︎
124:30 Littéralement « petit rivage ». Voir la note 10 de cette section. ↩︎
124:31 La dérivation de Tagishi est douteuse ; mais conf. Sect. LXXIX, Note 2. Motowori remarque que nous semblons avoir ici l’ancien nom du lieu maintenant connu seulement, en raison du temple qu’il contient, comme Kidzuki no Oho-yashiro, c’est-à-dire « le grand sanctuaire durci par un pilon ». ↩︎
124:32 Kushi-ya-tama-no-kami. Motowori propose de considérer tama comme une contraction de tamuke, « offrande », et de considérer ce nom comme signifiant « la divinité des merveilleuses offrandes croissantes ». L’interprétation de Hirata, reprise dans la traduction, semble meilleure, car l’expression « huit esprits » ou « esprit octuple » s’accorde avec le rôle religieux attribué à cette divinité sans nécessiter de conjectures philologiques hasardeuses. Le caractère utilisé pour écrire le mot controversé est , « joyau ». ↩︎
124:33 Voir Sect. VI, Note 9. ↩︎
124:34 Le mot « quand » doit être compris de manière présomptive, comme signifiant que la manière dont il a accompli sa tâche était en se transformant en cormoran, en fabriquant des plats, etc. ↩︎
124:35 Il n’est pas certain que le mot me ( ), ici rendu par algue, soit une désignation générale ou le nom d’une espèce particulière. ↩︎
124:36 Censé être le même que, ou similaire au hondahara moderne (Halochola macrantha). ↩︎
124:38 Le traducteur a suivi Moribe dans l’interprétation de la première partie et Hirata dans l’interprétation de la dernière partie de ce passage extrêmement difficile, qui est un point crucial pour tous les commentateurs, mais p. 128 dont le sens général au moins est le suivant : « Je continuerai à allumer le feu pour la cuisine du Dieu, jusqu’à ce que la suie pende du toit du temple de la Déité Ancestrale dans le Ciel en haut, et jusqu’à ce que la terre en bas soit cuite jusqu’à ses rochers les plus profonds ; et avec le feu ainsi allumé, je ferai cuire pour lui le poisson apporté par les pêcheurs, et je le lui présenterai dans des paniers tressés de bambous fendus qui plieront sous leur poids. » — Une autre interprétation plausible de l’expression originale rendue par ces deux derniers mots est qu’ils sont simplement le Mot-Oreiller pour towowo-towowo ni, « plier ». La corde avec laquelle les pêcheurs étaient censés pêcher est décrite en détail par Hirata (« Exposition des Histoires Anciennes », vol. XXIV, p. 21) comme une longue corde à laquelle pendaient d’autres ficelles, chacune munie d’un crochet, et il dit qu’elle est toujours utilisée dans les provinces de Shimofusa (Shimōsa) et de Hitachi. Le « treillis du pignon » doit être compris comme un treillis de bambou recouvrant un trou sous le pignon, qui servait de cheminée. Les remarques de Motowori sur ce passage se trouvent dans le vol. XIV, p. 39-42 de son Commentaire, et celles de Moribe sur les mots to-daru ama no nihi-su (traduits par « sur le nouveau treillis céleste du pignon ») dans son « Examen des Mots Difficiles », vol. II, p. 26-29 ; ces derniers méritent particulièrement d’être lus attentivement par l’étudiant. M. Satow, dans une note de sa traduction des Rituels (voir vol. IX, partie II, p. 209 de ces « Transactions »), donne une interprétation quelque peu divergente de ce passage, suivant, comme il le fait, l’interprétation donnée par Motowori. Elle est la suivante : « Le feu que j’ai allumé, je le brûlerai jusqu’à ce que la suie du nouveau nid céleste, riche et suffisant, du PARENT Kami-musubi, dans le ciel, pende sur plusieurs paumes de main, et je brûlerai la terre jusqu’à ses plus profonds rochers, et, tendant mille brasses de corde de mûrier à papier, je rassemblerai et ramènerai à terre le suzuki à grande bouche et à petites nageoires du pêcheur, [et] j’offrirai la nourriture céleste pour poissons sur des bambous fendus et courbés. » ↩︎
128:3 Pour ce nom formidable, voir Sect. XIII, Note 18. ↩︎
129:4 Le caractère humble , « serviteur » est utilisé pour le premier pronom personnel. ↩︎
129:5 Ame-nigishi-kuni-nigishi-ama-tsu-hi-daka-hiko-ho-no-ni-nigi-no-mi-koto. À l’exception du gi final de ni-nigi, qu’il est certainement préférable, avec Hirata, de considérer comme contribuant à la formation du mot nigi, « abondance », plutôt que de le considérer comme un mot distinct signifiant « seigneur », comme le fait Motowori, la traduction suit l’interprétation de Motowori des différentes parties de ce nom prodigieux, qui est généralement abrégé en sa dernière partie. C’est précisément cette dernière partie (les syllabes hiko ho-no nigi) qui suscite un doute considérable. Ho pourrait signifier « feu » plutôt que « épis de riz », et Motowori lui-même suggère que ni-nigi devrait peut-être être considéré comme une corruption de nigi-kahi, « épis de blé abondants », plutôt que comme « abondance vermeille ». Quant à la signification du reste du nom, il ne fait aucun doute. « Heaven’s Sun Height » doit être compris comme une désignation honorifique signifiant « haut comme le soleil dans le ciel ». ↩︎
129:6 Le traducteur met cette phrase entre crochets car elle constitue une interruption évidente de l’histoire principale. En effet, l’édition de 1688 l’imprime comme une note au texte. Sa grammaire est curieuse, car, à la première lecture de la page 132, on serait tenté de supposer que cet enfant, « c’est-à-dire » Son Auguste Ame-nigishi-kuni-nigishi-amatsu-hi-doka-hiko-ho-no-ni-nigi, était le père de Hiko-ho-no-ni-nigi. Mais ce dernier nom n’est qu’une forme abrégée du premier, et le dieu ne pouvait être son propre père. Le sens est plutôt (et une telle construction n’est pas aussi forcée en japonais qu’elle le semble en anglais) : « Quant à la filiation de cet enfant, il est né du mariage [de Son Auguste Véritable-Conquérante-etc.] avec Son Auguste Myriade-Loisirs-etc. Princesse. Il existe cependant une réelle confusion dans la généalogie traditionnelle, car les « Chroniques » font de la divinité en question le père de Son Auguste Céleste-Épi-de-Riz-Vert, au lieu de son frère cadet. ↩︎
129:7 À savoir, Son Auguste Véritable Conquérant, etc. ↩︎
129:8 Yorodzu-hata-toyo-aki-dzu-shi-hime-no-mikoto. Mabuchi, cité par Motowori, suggère que yorodzu, « myriade », devrait être associé au mot yoroshi, « bon », comme signifiant un degré extrême, le ne plus ultra. Mais, bien qu’il s’agisse peut-être d’une bonne hypothèse quant à l’origine du mot, cela n’affecte pas notre estimation de sa signification réelle. Français Le traducteur a cependant suivi Mabuchi en considérant la syllabe shi comme une forme apocopée de shima, « île », et Aki-dzu-shi[ma] comme ayant sa signification habituelle de « Île aux libellules » (plus littéralement « Île de l’insecte d’automne ») plutôt que d’accepter l’explication de Motowori selon laquelle shi représente le verbe chijimu, « être plissé », et que le composé entier aki-dzu-shi signifie « crêpe comme les ailes des libellules ». Non seulement il n’est pas fait mention de crêpe dans d’autres passages de ces « Archives », mais la dérivation ne se recommande pas, c’est le moins qu’on puisse dire, d’elle-même sur des bases philologiques. ↩︎
129:9 Ame-no-ho-akari-no-Mikoto. Le mot traduit par « mûr » peut tout aussi bien être interprété comme « rouge ». ↩︎
129:10 Hiko-ho-no-ni-nigi, la forme abrégée du nom dans la note 6. ↩︎
129:12 Ame-no-udzu-me-no-kami, la déesse dont la gaieté bruyante et audacieuse fut la principale cause de l’émergence de la Déesse-Soleil de sa retraite dans la Caverne (voir Sect XVI, Note 28). ↩︎
129:13 C’est-à-dire, « L’effronterie te permet de regarder les autres hors de ton visage et de les mettre mal à l’aise. » ↩︎
130:14 Entre cette phrase et la suivante, la Déité-Féminine-Alarmante doit être supposée être partie en ambassade et avoir délivré le message qui lui avait été confié. ↩︎
130:15 Écrit , littéralement « serviteur ». ↩︎
130:17 Ou « guide ». ↩︎
130:18 Pour ces cinq noms et pour la Déité Pensée-Includer et la Déité Mâle-Force-de-la-Main [Céleste] mentionnées quelques lignes plus loin, voir Sect. XVI, Notes 15, 16, 28. 12, 13, 7 et 27 respectivement. ↩︎
130:19 Tomo-no-wo. Cette expression est ici utilisée pour désigner les diverses fonctions assumées par les cinq divinités en question au moment du retrait de la Déesse-Soleil dans la grotte. Elle désigne proprement le chef d’une compagnie. ↩︎
130:20 L’allusion fait référence à l’histoire de la Sect. XVI. Moribe, dans sa Critique du Commentaire de Motowori, souligne que seul le miroir attira la déesse hors de la grotte. Cependant, dans l’original japonais de ce passage, plus encore que dans la traduction anglaise, l’expression « qui avait séduit » désigne les deux objets. ↩︎
130:21 Obtenu à partir de la queue du Serpent de Koshi. Voir l’histoire dans la Sect. XVIII. ↩︎
130:22 Ame-no-iha-to-wake-no-kami. Hirata observe que ce nom ne doit pas être considéré comme une divinité indépendante, mais simplement comme un nom alternatif de Ame-no-jikara-wo-no-kami (la « Déité Mâle à la Force de la Main Céleste »). Le rôle joué par cette divinité dans la légende relatée dans la Sect. XVI. semble justifier une telle opinion, bien qu’un peu plus loin dans cette section, les deux soient à nouveau mentionnées séparément. ↩︎
130:23 Toko-yo. Ces mots, qui, selon les règles de construction japonaise, sont placés au début de la clause, doivent être compris comme s’appliquant soit aux trois dieux collectivement, soit au premier mentionné (la Déité Incluant la Pensée) seul. ↩︎
130:24 Ou « adorant devant nous », ou « en notre présence ». La concordance strictement logique d’une phrase anglaise donne l’impression que le miroir doit être interprété comme représentant l’esprit des deux divinités dont les noms sont les sujets de la première proposition. En japonais, cependant, toutes ces concordances sont observées de manière beaucoup plus lâche, et il faut comprendre qu’il s’agit ici uniquement de l’esprit de la Déesse-Soleil. ↩︎
130:25 p. 134 Isuzu (littéralement « cinquante cloches », ou peut-être le nom d’une sorte d’herbe qui a pu initialement envahir le quartier) est le nom du site du « Temple Intérieur » d’Ise. Il est précédé dans le texte japonais du mot-oreiller saku-kushiro, littéralement « bracelet déchiré ». Voir le « Dictionnaire des mots-oreillers » de Mabuchi s. v. ↩︎
130:26 Toyo-uke-no-kami, identique à Toyo-uke-bime (voir Sect. VII, Note 6). La mention de cette déesse à cet endroit est curieuse, car elle ne semble pas liée à la légende. Motowori, cependant, suppose que c’est par omission accidentelle qu’elle ne figure pas dans la liste des divinités qui auraient accompagné le Souverain descendu du ciel. ↩︎ ↩︎ ↩︎
130:27 Ce nom signifie « rencontre en traversant » ou « traverser pour se rencontrer », et est relié par les commentateurs à une tradition sans importance, pour laquelle voir le Commentaire de Motowori, Vol. XV, p. 48. ↩︎ ↩︎ ↩︎
130:28 Ces deux noms figurent dans les originaux Kushi-iha-ma-do-no-kami et Toyo-iha-mado-no-kami. La tradition des « Gleanings of Ancient Story » en fait deux divinités distinctes. ↩︎ ↩︎ ↩︎
130:29 Viz. de la porte ou des portes du Palais Impérial. ↩︎ ↩︎ ↩︎
131:31 Nakatomi no murazhi. Nakatomi est interprété par Motowori comme une contraction de naka-tori-omi, et par Mabuchi comme une contraction de naka-tori-omi, l’un et l’autre pouvant être librement traduits par « intermédiaires », « intercesseurs », en référence aux fonctions religieuses héréditaires dans cette famille. Voir « Commentaire sur le rituel de la purification générale », vol. II, p. 2-3.) ↩︎ ↩︎ ↩︎
131:32 Imibe no obito. Imibe dérive de imu, « éviter », c’est-à-dire « s’abstenir de », et de mure, « un troupeau » ou « un groupe de personnes », « un clan », et fait référence aux devoirs religieux de cette classe héréditaire de prêtres, qui exigeaient naturellement qu’ils évitent toute impureté cérémonielle. Le mot « prêtre » représenterait assez bien, quoique librement, le sens du mot composé. ↩︎
131:33 Saru me no kimi. Pour l’origine traditionnelle de ce nom, voir Sect. XXXV. Ces « duchesses » étaient des prêtresses : mais les commentateurs se demandent si ce titre était simplement officiel ou héréditaire dans la lignée féminine. ↩︎
131:34 Kagami-tsukuri no murazhi. On ne semble rien savoir de cette famille. ↩︎
131:35 p. 135 Tama-no-ya (ou Tama n’Oya) no murazhi. Mais le nom devrait probablement être Tama-tsukuri no murazhi, c’est-à-dire Chefs fabricants de bijoux, un nom de gentil que l’on trouve dans la littérature plus tardive. Peut-être, cependant, devrions-nous comprendre que ce moyen et le précédent sont de simples inventions de noms, dont l’ascendance divine était revendiquée pour les guildes héréditaires de bijoutiers et de miroitiers. ↩︎
135:1 p. 136 Motowori fait commencer ici la Sect. XXXIV, et il semble dans l’ensemble préférable de le suivre dans cette démarche, car toute la période du règne terrestre du premier des dieux descendus du ciel est ainsi incluse dans une seule Section. D’autre part, la « Descente du Ciel », qui donne son nom à la Sect. précédente, ne peut être considérée comme accomplie avant la fin de cette première phrase de la Sect. XXXIV. On se souviendra que le nom japonais de ce premier roi-divin est (dans sa forme abrégée et la plus courante) Hiko-ho-no-ni-nigi. ↩︎
135:2 Motowori propose de supprimer le caractère , « commandé », dans cette clause, et le caractère
, « et », au début de la suivante, et de prendre le Prince comme sujet de la phrase entière. Ce serait pratique ; mais les caractères
et
sont présents dans tous les textes. ↩︎
135:3 C’est-à-dire, sa place au Ciel. Le terme japonais original est ama-no-ikakura. ↩︎
135:4 Le traducteur a adopté l’interprétation proposée par Hirata, le seul commentateur à donner une interprétation acceptable de cette clause extrêmement complexe, que Motowori a admis ne pas comprendre. Il faut se rappeler qu’Hirata identifie le « Pont Flottant du Ciel » au « Bateau-Rocher Céleste ». (Pour plus de détails, voir son « Exposition des Histoires Anciennes », vol. XXVII, p. 31-32). ↩︎
135:5 Tsukushi, ancien nom de la grande île formant l’extrémité sud-ouest du Japon, et Himuka (prononcé Hiuga de nos jours), l’une des provinces qui la divisent, ont déjà été mentionnés respectivement dans les sections V, note 14 et X, note 4. On ne sait pas avec certitude si la montagne nommée ici est la Takachiho-yama ou la Kirishima-yama moderne, mais cette dernière hypothèse est généralement préférée. Kuzhifuru est expliqué (peut-être de manière quelque peu hasardeuse) comme signifiant « merveilleux », tandis que Taka-chi-ho signifie « mille épis de riz ». ↩︎
135:6 Ame-no-oshi-hi no mikoto. L’interprétation n’est que conjecturale. ↩︎
135:7 Ama-tsu-kume no mikoto. L’origine traditionnelle de ce nom curieux se trouve plus loin dans les troisième et quatrième Chants de la Secte LI (voir Notes 21 et 22 de cette Section), où il est fait spécifiquement référence aux « yeux bridés » de ce digne personnage. Mais Moribe semble prouver que kume n’est en réalité pas du tout un nom personnel, mais simplement l’ancien terme pour « armée », p. 137, une méprise sur la signification originelle de ce terme ayant donné naissance à l’idée qu’Oho-kume et Oho-tomo étaient deux personnages distincts. La note détaillée et intéressante sur ce sujet dans son « Examen des mots difficiles », vol. II, p. 46-55, mérite d’être consultée. Le seul point sur lequel l’auteur de cet article diffère de lui concerne l’étymologie du mot kume, que Moribe relie à kumi, « une compagnie », et kuma, « un bravo », alors que de l’avis du premier, il ne s’agit probablement ni de plus ni de moins qu’une ancienne mauvaise prononciation du mot chinois chun ( ) japonais moderne gun, « armée », « troupes ». ↩︎
135:8 Le chiffre auxiliaire utilisé ici est celui désignant proprement les êtres humains, et non les divinités, futari ( ), au lieu de futa-hashira (
). ↩︎
135:9 En japonais ama no iha-yugi. ↩︎
135:10 C’est l’interprétation généralement reçue du terme original obscur kabu-tsuchi (ou kabu-tsutsui) no tachi, le terme parallèle ishi-tsutsui étant compris comme signifiant « une épée à pointe de maillet faite de pierre ». (Les deux noms apparaissent plus bas dans le Song à la fin de la Sect. XLVIII, Note 4). Moribe, cependant, dans son « Idzu no Chi-waki », rejetant l’opinion selon laquelle une partie quelconque des épées était faite de pierre, explique kabu-tsutsui dans le sens de « tempérament large » et ishi-tsutsui dans celui de « tempérament dur ». ↩︎
135:11 Pour les arcs et les flèches mentionnés ici, voir XXXI. Note 5. ↩︎
135:12 Ohotomo no murazhi, un « nom gentil » courant jusqu’aux temps historiques. Oho-tomo signifie « nombreuses compagnies » ou « grande tribu », en allusion, comme le suppose Moribe, à la force dont le personnage mentionné ici était le général. ↩︎
135:14 Ou Kan selon la lecture sinico-japonaise. On pourrait le traduire en français par « Corée ». Le caractère chinois est . ↩︎
135:15 Étymologie incertaine. Une autre forme de ce nom, conservée dans la « Chronique », est Nagasa, qui, selon Hirata, pourrait signifier Nagasaki. ↩︎