[ p. 284 ] [229]
Cette impératrice, Son Auguste Princesse Okinaga-tarashi, était alors [^1729] possédée par les dieux. Alors, lorsque le Souverain Céleste, résidant au palais de Kashihi à Tsukushi, s’apprêtait à frapper le pays de Kumaso, [^1730] il joua de son auguste luth, et le Premier Ministre, le Noble Take-uchi, présent à la cour pure, [^1731] sollicita les ordres divins. Sur ce, l’Impératrice, possédée par les dieux, le chargea de ces instructions et conseils : « Il existe une terre à l’ouest, [ p. 285 ], et cette terre regorge de trésors divers et variés, éblouissants pour les yeux, depuis l’or jusqu’à l’argent. [^1732] Je vais maintenant t’offrir cette terre. » Alors le Souverain Céleste répondit : « Si l’on monte en haut et regarde vers l’Ouest, on ne voit aucun pays. Il n’y a que la grande mer. » Et, disant : « Ce sont des Divinités menteuses », il repoussa son auguste luth, n’en joua pas et resta assis en silence. Alors les Divinités furent très irritées et dirent : « Quant à cet empire, ce n’est pas un pays sur lequel tu devrais régner. Suis la seule voie ! » Sur ce, le Prince Ministre, le Noble Take-uchi, dit : « Je suis rempli de crainte, mon Souverain Céleste ! Continue à jouer de ton grand auguste luth. » Puis il approcha lentement son auguste luth et en joua langoureusement. Presque aussitôt, le son de l’auguste luth devint inaudible. Dès qu’ils eurent levé une lumière et regardé, [le Souverain Céleste] était mort.
[ p. 286 ]
Alors, stupéfaits et alarmés, ils le déposèrent dans un palais mortuaire, [1] et, de nouveau, prirent les grandes offrandes du pays, [2] recherchèrent toutes sortes de crimes, tels qu’écorcher vif et écorcher à l’envers, [3] brisant les divisions des rizières, comblant les fossés, évacuant les excréments et l’urine, les mariages entre supérieurs et inférieurs, [4] les mariages avec des chevaux, des bovins, des volailles et des chiens. Après avoir procédé à une grande purification du pays, [5] le noble Takeuchi se tint de nouveau dans la pure cour et demanda l’ordre des divinités. Leurs instructions et leurs conseils furent alors exactement les mêmes que le jour précédent : « Ce pays est un pays qui doit être gouverné par l’auguste enfant né dans le sein auguste de Ton auguste altesse. » [6] Alors le Noble Take-uchi dit : « [Je suis rempli de] crainte respectueuse, mes Grandes Déités] L’auguste enfant dans le [231] ventre de cette Déité, [7] quelle [sorte] d’enfant peut-il être ? [Les Déités] répondirent en disant : « C’est un enfant mâle. » Alors [le Noble Take-uchi] demanda plus particulièrement, [disant] : « Je souhaite connaître les noms augustes des Grandes Déités dont les paroles nous ont maintenant ainsi instruits. » Aussitôt, les Divinités répondirent en disant : « C’est l’acte auguste [8] de [ p. 287 ] la Grande-Auguste-Divinité-Ciel-Scintillent, de même que ce sont les trois grandes Divinités Mâle-Possédant-le-Bas, Mâle-Possédant-le-Moyen et Mâle-Possédant-le-Surface. [9] (À ce moment-là, les noms augustes de ces trois grandes Divinités furent révélés. [10]) Si maintenant tu penses vraiment chercher cette terre, tu dois, après avoir présenté les offrandes [11] à chacune des Divinités Célestes et des Divinités Terrestres, [12] et de même aux Divinités des montagnes et aussi à toutes les Divinités du fleuve et de la mer, et avoir placé nos augustes esprits [13] au sommet de ton Français « Vaisseau, mets dans des calebasses [14] les cendres de l’arbre podocarpus macrophylla, [15] et fais de même une quantité de baguettes et aussi de plats de feuilles, [16] et disperse le tout sur les vagues de la grande mer, afin que tu puisses traverser. » Ainsi, lorsqu’elle eut ponctuellement exécuté ces instructions, équipé une armée, rassemblée [17] sur leur dos, et un vent fort et favorable se leva, et l’auguste navire suivit les vagues.
[ p. 288 ]
[ p. 289 ]
Français Ainsi, la vague [18] de l’auguste navire s’éleva sur la terre de Shiragi [19] atteignant le milieu du pays. Alors le chef [20] du pays, alarmé et tremblant, adressa une pétition [21] [à l’Impératrice], disant : « À partir de maintenant, obéissant aux ordres du Souverain Céleste, je nourrirai ses augustes chevaux et je dirigerai les navires chaque année, ne laissant jamais sécher les quilles des navires [22] ni leurs perches et leurs rames, et je le servirai respectueusement sans reculer tant que le ciel et la terre dureront. » [23] Ainsi, le pays de Shiragi [24] fut constitué nourricier des augustes chevaux, et le pays de Kudara [133] fut constitué magasin de passage. [25] Alors l’Impératrice planta son auguste bâton sur la porte du chef de Shiragi, et ayant fait des Esprits augustes et rudes [26] des Grandes Déités de la Crique de Sumi [27] les Déités gardiennes du pays, elle les enterra, [28] et traversa le pays de retour. Ainsi, alors que cette affaire [29] n’était pas encore terminée, [l’enfant] dont elle était enceinte était sur le point de naître. Aussitôt, afin de contenir son auguste ventre, elle prit une pierre et l’enroula autour de la taille de son auguste jupe, [30] et l’auguste enfant naquit après avoir traversé [retour] au Pays de Tsukushi. [31] Ainsi, le nom sous lequel fut appelé le lieu où [234] l’auguste enfant naquit était Umi. [32] La pierre qu’elle a enroulée autour de sa jupe auguste se trouve encore au village d’Ito [33] dans le pays de Tsukushi.
[ p. 290 ]
[ p. 291 ]
Français De nouveau, lorsqu’ayant atteint le village de Tamashima [34] dans le département de Matsura [35] à Tsukushi, elle prit un repas auguste sur la rive de la rivière, c’était alors la première décade de la quatrième lune, elle s’assit alors sur un banc [36] au milieu de la rivière, choisit des fils de sa jupe auguste, utilisa des grains de riz comme appât et ferra la truite [37] dans la rivière. (Le nom par lequel la rivière est appelée le Wo-gaha ; [38] de nouveau le nom par lequel le banc est appelé est Kachi-do-hime. [39]) Ainsi, jusqu’à présent, c’est une [coutume] ininterrompue pour les femmes dans la première décade de la quatrième lune de choisir des fils de leurs jupes, d’utiliser des grains comme appât et d’accrocher la truite.
[ p. 292 ] [235]
Alors, alors que Son Altesse la Princesse Okinaga-tarashi retournait à Yamato, elle, craignant l’humeur du peuple, prépara un vase funéraire, y déposa l’auguste enfant et laissa échapper la rumeur selon laquelle l’auguste enfant était déjà mort. Pendant ce temps, les rois Kagosaka et Oshikuma, ayant appris la nouvelle, décidèrent de la prendre au piège et se rendirent dans la lande de Toga à la recherche d’un présage. Le roi Kagosaka grimpa alors à un chêne, puis un sanglier furieux surgit, déterra le chêne et dévora aussitôt le roi Kagosaka. Son frère cadet, le roi Oshikuma, ne se laissant pas intimider par cette circonstance, leva une armée et se mit en embuscade pour s’approcher du navire funéraire, considéré comme vide. Une armée débarqua alors du navire funéraire et engagea le combat contre les forces adverses. À cette époque, le roi Oshikuma fit du noble Isahi, ancêtre du clan Kishi de Naniha, son généralissime ; et à la p. 293] le côté auguste de l’héritier présomptif, Son Augustesse Naniha-ne-ko-take-furu-kuma, [40] ancêtre des Grands de Wani, [41] fut fait généralissime. Ainsi, lorsque les troupes de l’Impératrice eurent repoussé celles du Roi Oshikuma jusqu’à Yamashiro, ce dernier fit demi-tour et résista, et les deux camps combattirent ensemble sans reculer. Alors Son Augustesse Take-furu-kuma planifia et fit dire que, Son Augustesse Okinaga-tarashi étant déjà morte, il n’y avait plus besoin de combattre, rompant aussitôt les cordes de son arc et feignant la soumission. Par conséquent, le généralissime du Roi Oshikuma, croyant au mensonge, débanda ses arcs et rangea ses armes. Alors, les troupes de l’Impératrice sortirent de leurs torses des cordes d’arc préparées (l’un des noms de ces cordes était usa-yu-dzuru ; [42]), tendirent de nouveau leurs arcs et poursuivirent et frappèrent l’ennemi. Ceux-ci s’enfuirent alors à Afusaka, [43] se rallièrent et combattirent de nouveau. Les troupes de l’Impératrice poursuivirent alors, les vainquirent et taillèrent en pièces cette armée à Sasanami. [44] Sur ce, le roi Oshikuma, accompagné du noble Isahi, poursuivi et pressé, monta à bord d’un navire et vogua sur la mer, en chantant :
« Allez, mon seigneur ! Plutôt que d’être frappé par la main meurtrière de Furu-kuma, je plongerai comme le grèbe dans la mer d’Afumi, je le ferai ! » [45]
Aussitôt ils plongèrent dans la mer et moururent ensemble.
[ p. 294 ]
[^1794] : 293:14 Wani no omi (voir Sect. LXII, Note 11).
285:4 Littéralement, « faisant de l’or et de l’argent l’origine. » ↩︎
285:5 Motowori nous dit de comprendre « dire » dans le sens de « penser ». ↩︎
285:6 Comme nous l’avons déjà souvent remarqué, l’esprit japonais ne s’intéresse guère à la distinction (pour nous primordiale) entre singulier et pluriel. Si le traducteur traduit le mot kami par le pluriel « déités » dans tout ce passage, c’est parce que nous apprenons plus loin que l’auteur entendait désigner quatre personnages divins. ↩︎
285:7 p. 286 Avec les commentateurs, nous devons accepter ceci comme un nom alternatif d’Hadès, sans pouvoir l’expliquer de manière satisfaisante. L’expression « quatre-vingts routes sinueuses » (yaso kumado) dans la Sect. XXXII (Note 27) peut être comparée à celle-ci. ↩︎
285:8 C’est-à-dire, « Je tremble, Sire, des conséquences de ton impiété. » ↩︎
286:1 p. 287 Un lieu de repos temporaire pour le corps avant l’inhumation. (Voir Sect. XXXI, Note 20.) ↩︎
286:2 Ou, si, avec Motowori, nous prenons pays au pluriel, « les grandes offrandes des pays », c’est-à-dire des divers pays ou provinces du Japon ou de Kiushiu. Ces « offrandes » (nusa) sont les mêmes que celles mentionnées dans la Sect. XVI (Notes 24 et 25) sous les noms de nigi-te et de mitegura. Elles consistaient en tissu, remplacé plus tard par du papier. ↩︎
286:3 Il existe différents points de vue quant à la portée exacte de cette curieuse expression. Conf. Sect. XV, Note 10. ↩︎
286:4 C’est-à-dire, l’inceste entre parents et enfants. ↩︎
286:5 C’est-à-dire, une purification générale. ↩︎
286:6 Les Divinités s’adressent maintenant à l’Impératrice, et par son intermédiaire. Avant les guillemets annonçant leurs paroles, il faut comprendre une clause du type « et elles ajoutèrent cette charge divine ». Il serait également possible de traduire l’ensemble du passage ainsi : « Là-dessus, leur instruction et leurs conseils furent : « Les choses étant exactement comme autrefois, dans l’ensemble de ce pays », etc., etc. ↩︎
286:7 C’est-à-dire, dans le ventre de l’Impératrice. Motowori suppose qu’on parle ainsi d’elle comme d’une Déité en raison du fait qu’elle était à ce moment-là divinement possédée. ↩︎
286:8 Littéralement, « cœur ». ↩︎
287:9 Soko-dzu-tsu-no-wo, Naka-dzu-tsu-no-wo et Uha-dzu-tsu-no-wo, trois des divinités nées lors de la purification d’Izanagi (le « Mâle-Qui-Invite ») à son retour de l’Hadès, et connues collectivement sous le nom de Divinités de la Crique de Sumi. (Voir Sect. X, Notes 18 et 22). La grammaire de cette phrase n’est pas claire, comme le remarque Motowori. On s’attendrait à ce que l’auteur dise qu’il s’agit de « l’œuvre auguste » des quatre divinités mentionnées. ↩︎
287:10 C’est-à-dire, dit Motowori, qu’ils informèrent d’abord Take-uchi de leur identité. À cette époque, on ignorait quelles divinités possédaient l’Impératrice. Mabuchi, cependant, rejeta cette interprétation, la considérant comme un ajout ultérieur. ↩︎
287:11 C’est-à-dire, les offrandes sacrées de tissu blanc et bleu. ↩︎
287:12 Écrit ici avec la locution chinoise , rendue par certains par « l’Esprit du Ciel et de la Terre ». Conf. Sect. I. Note II. ↩︎
287:13 Ici, comme précédemment, le singulier serait une interprétation au moins aussi naturelle que le pluriel. Les trois divinités océaniques sont censées être spécifiquement mentionnées, et dans ce cas, les trois étant facilement conçues comme une seule (comme les pêches déifiées mentionnées dans la section IX, note 19), en raison du manque de distinction entre singulier et pluriel en japonais, nous pourrions conserver le singulier en anglais. Dans l’ensemble, la déesse du Soleil semble déplacée dans ce passage, et il serait satisfaisant de disposer d’une autorité permettant d’en supprimer la mention. ↩︎
287:14 Ou, « dans une gourde ». ↩︎
287:15 Dans le maki original ( ). Dans le ma-ki moderne, il désigne le P. macrophylla, comme dans la traduction. On ne sait cependant pas avec certitude s’il s’agit ici de cet arbre, du Chamæcyparis obtusa (tous deux étant des conifères), ou simplement d’un « vrai » (c’est-à-dire bon) arbre, tel que l’auteur l’entend. ↩︎
287:16 C’est-à-dire, de larges plats peu profonds faits de chêne et utilisés pour placer de la nourriture. ↩︎
287:17 À savoir, celui dans lequel l’Impératrice elle-même prit passage. ↩︎
289:1 p. 289 C’est-à-dire, « la vague sur laquelle chevauchait l’auguste navire. » ↩︎
289:2 En sinico-japonais Shin ra ( ), l’un des trois états en lesquels la Corée était anciennement divisée, les deux autres étant connus en japonais pur p. 290 sous les noms de Kudara et Koma (en sinico-japonais Hiyaku-sai
et Kōrai
). Shiragi est évidemment une simple corruption de la forme sinico-japonaise, qui ressemble beaucoup au coréen natif Shin-la. L’origine des formes japonaises pures des deux autres noms est obscure. ↩︎
289:3 Les éditions antérieures à celle de Motowori ont « Roi » ( au lieu de
); mais comme ce dernier caractère est utilisé dans tous les passages parallèles de cet ouvrage, nous devons attribuer l’occurrence du premier à cet endroit unique à une erreur de copiste, et accuser l’auteur plutôt que son commentateur de la dégradation malveillante du roi coréen en un simple chef (plus littéralement un « maître »). ↩︎
289:4 Le caractère , qui est utilisé ici, est celui employé pour parler d’un sujet s’adressant à son souverain. ↩︎
289:5 Littéralement « ventres ». ↩︎
289:6 Littéralement, « avec le ciel et la terre ». ↩︎
289:7 Voir Note 2. ↩︎
289:8 C’est-à-dire, le magasin maritime. " L’auteur veut dire que depuis le pays de Kudara, le tribut devait être payé avec la régularité impliquée par l’affirmation du roi selon laquelle les quilles, les perches et les rames des navires [portant le tribut] ne devraient jamais rester à sec. ↩︎
289:9 Ara-mi-tama, dont le terme antithétique est Nigi-mi-tama, « Doux Esprit d’Auguste ». On trouve aussi Saki-mi-tama et Kushi-mi-tama, qui signifient respectivement « Esprit de Chance d’Auguste » et « Esprit d’Auguste Merveilleux ». Dans ce passage, il faut comprendre que les esprits qui flottaient au-dessus de la jonque impériale pour la protéger étaient les « Esprits Augustes et Doux », tandis que les « Esprits Augustes et Bruts » présidaient aux faits d’armes de l’Impératrice et maintenaient l’ennemi sous leur domination. Motowori nous met en garde contre l’erreur consistant à supposer que les Esprits Bruts et Doux d’un dieu étaient des individualités distinctes, car ils ne sont, selon lui, que diverses manifestations d’une même individualité. Il est conseillé à l’étudiant de consulter sa magnifique note sur le sujet de ces esprits dans le Vol. XXX, pp. 72-76 de son Commentaire. ↩︎
289:10 Voir Sect. X Note 22. ↩︎
289:11 Littéralement « établis et vénérés ». Motowori affirme que cette mention de leur enterrement est implicitement liée au voyage des divinités en question avec l’armée impériale. Il tente également de prouver que cette inhumation a dû avoir lieu après le retour de l’impératrice au Japon, car il est impossible de supposer que les dieux aient pu trouver refuge en terre étrangère (!). Mais la formulation du texte lui est défavorable. ↩︎
289:12 p. 291 Littéralement « gouvernement » ↩︎
289:13 C’est-à-dire, comme le suggère Motowori, « elle enveloppa la pierre et la noua à la taille de sa jupe dans quelque chose ressemblant à une ceinture. » ↩︎
289:14 Dans le sud-ouest du Japon. ↩︎
289:15 C’est-à-dire, « portant ». Le mot, cependant, signifie aussi « mer ». Selon les « Chroniques », le nom original du village était Kada. ↩︎
289:16 Ce mot signifie « fil » et pourrait donc, pourrait-on penser, trouver une place plus appropriée dans la légende racontée ensuite, où les « fils » du vêtement de l’Impératrice sont spécialement mentionnés. ↩︎
291:1 p. 291 C’est-à-dire. « île aux joyaux ». ↩︎
292:8 C’est-à-dire, sans défense, non rempli de troupes. ↩︎
292:9 Ce qui n’était en réalité pas un vase de deuil, mais rempli de soldats qui venaient de rentrer de la conquête de la Corée. ↩︎
292:10 Isahi no Sakune. Isahi ou Isachi est censé signifier « aîné dirigeant ». ↩︎
292:11 Naniha no Kishi be. Naniha est l’ancien nom de la mer et du rivage sur lequel se trouve aujourd’hui la ville d’Ohosaka. Motowori dit que le nom Kishi est à proprement parler une désignation officielle coréenne ( ), mais son origine se trouve en Chine. ↩︎
292:12 , Shōgun. Il s’agit de la plus ancienne mention de cette fonction qui, passant de la sphère militaire à la sphère politique, a joué un rôle si important dans l’histoire médiévale et moderne du Japon. ↩︎
293:13 La signification de tous les éléments de ce nom composé n’est pas claire, mais elle est en partie honorifique et descriptive de la bravoure de son porteur. ↩︎