[ p. 179 ]
Ainsi, lorsqu’il résidait à Himuka, [Son Auguste Kamu-yamato-ihare-biko] épousa [^985] la princesse Ahira, [^986] sœur cadette du duc de Wobashi [^987] à Ata, [^988] et engendra des enfants : [146] il y en eut deux, [1] — Son Auguste Tagishi-mimi, [2] puis Son Auguste Kisu-mimi. [3] Mais lorsqu’il cherchait une belle jeune fille pour en faire son impératrice en chef, [4] Son Auguste Oho-kume dit : « Il y a ici une belle jeune fille qui est appelée l’auguste enfant d’une divinité. La raison pour laquelle elle est appelée l’auguste enfant d’une divinité est que la princesse Seya-datara, [5] fille de Mizokuhi [6] de Mishima, [7] était admirée sur récit de sa beauté par le Grand-Maître-des-Choses la Divinité de Miwa, [8] qui, quum pulchra puella oletum fecit, in sagittam rubro [colore] fucatam se convertit, et ab loweri parte cloacae [ad usum] faciendi oleti virginis privatas partes transfixit est, et surrexit, et. trépidant fugitif. sagittam attulit, et juxta thalamum posuit. Subito [sagitta] formosus adolescens facta [147] est, qui cito pulchram puellam sibi in matrimonio junxit, et filiam procreavit nomine Hoto-tarara-i-susugi-hime; [9] et est nomen alternativum Hime-tatara-i-suke-yori-hime. [10] (Id est posterior mutatio nominis, quoniam abhorruit facere mentionem privatarum partium). C’est pourquoi elle est appelée l’auguste enfant d’une divinité. Sur ce, sept belles jeunes filles jouaient sur la lande de Takasazhi, [11] et I-suke-yori-hime [12] était parmi elles. Son Auguste Ohokume, [ p. 180 ] voyant I-suke-yori-hime, parla au Souverain Céleste dans un Chant, disant :
« Sept jeunes filles sur la lande de Takasazhi à Yamato : lesquelles seront entrelacées ? » [^1001]
Alors I-suke-yori-hime se tenait la première parmi les belles jeunes filles. Aussitôt, le Souverain Céleste, ayant regardé les belles jeunes filles et sachant dans son cœur auguste [13] qu’I-suke-yori-hime se tenait tout en avant, répondit par un Chant, disant :
« Même après un aperçu fragmentaire, j’entrelacerai la belle personne qui se tient tout devant. [14]
Alors Son Auguste Ohokume informa I-suke-yori-hime [148] du décret du Souverain Céleste, sur quoi elle, voyant les yeux perçants et fendus [15] de Son Auguste Ohokume, chanta dans son étonnement, en disant :
«
?
?
«
?
?
« D’où vient l’œil pointu et fendu ? [16]
Alors Son Auguste Ohokume répondit par un chant, en disant :
« Mes yeux perçants et fendus sont là pour retrouver la jeune fille immédiatement. » [17]
Alors la jeune fille dit qu’elle servirait respectueusement [la Souveraine Céleste]. [18] Là-dessus [19] la maison de Son Auguste [20] I-suke-yori-hime était sur [l’arrière] de la rivière Sawi. [21] La Souveraine Céleste fit un progrès jusqu’à la demeure d’I-suke-yori-hime, et y dormit augustement [149] une nuit. [22] (La raison pour laquelle cette rivière fut appelée la rivière Sawi était que sur ses rives, le nénuphar poussait en abondance. Ainsi, le nom du nénuphar fut pris, et la désignation [ p. 181 ] de la rivière Sawi [conférée]. Le nom par lequel le nénuphar fut initialement appelé était sawi). Plus tard, lorsque I-suke-yori-hime arriva et entra dans le palais, le Souverain Céleste chanta avec auguste voix en disant :
« Dans une hutte humide sur la lande de roseaux, après avoir étendu couche après couche des nattes de carex, nous avons dormi tous les deux ! [23]
Les noms des augustes enfants ainsi nés étaient : Son Auguste Hiko-ya-wi, [24] ensuite Son Auguste Kamu-ya-wi-mimi, [25] ensuite Son Auguste Kamu-nuna-kaha-mimi" [26] (Trois Déités.) [27]
[ p. 182 ]
[ p. 183 ]
[ p. 184 ]
Ainsi, lorsque, après le décès du Souverain Céleste, [28] [150] son demi-frère aîné, Son Augustesse Tagishi-mimi, [29] épousa [30] l’Impératrice I-suke-yori-hime, il complota comment il pourrait tuer ses trois frères cadets, en attendant quoi leur auguste [31] mère I-suke-yori-hime se lamenta et révéla [le complot] à ses augustes enfants par un chant. Le chant disait :
« De la rivière Sawi, les nuages se sont élevés et les feuilles des arbres ont bruissé sur le mont Unebi : le vent est sur le point de souffler. » [32]
Elle chanta de nouveau en disant :
« Ah ! Ce qui repose sur le mont Unebi, comme les nuages pendant la journée, soufflera sûrement comme le vent à la tombée de la nuit, [d’où] le bruissement des feuilles ! » [33]
Lorsque ses augustes enfants, apprenant et connaissant le danger, furent alarmés et s’apprêtèrent à tuer Tagishi-mimi, Son Auguste Kamu-nuna-kaha-mimi dit à son frère aîné Son Auguste Kamu-ya-wi-mimi : « Ta chère Auguste, prends une arme, va tuer Tagishi-mimi. » Il prit donc une arme, entra et s’apprêta à le tuer. Mais ses bras et ses jambes tremblaient tellement qu’il fut [ p. 185 ] incapable de le tuer. Alors son frère cadet Son Auguste Kamu-nuna-kaha-mimi supplia de prendre l’arme que tenait son frère aîné, et entra et tua Tagishi-mimi. Ainsi, en l’honneur de son auguste nom, il fut appelé Son Auguste Take-nuna-kaha-mimi. [34] Alors Son Auguste Kamu-ya-wi-mimi résigna [en faveur] de son frère cadet Son Auguste Take-nuha-kaha-mimi, en disant : « Je n’ai pas pu tuer l’ennemi ; mais Ton Auguste a pu le tuer immédiatement. Ainsi, bien que je sois le frère aîné, il n’est pas juste que je sois le supérieur. [35] C’est pourquoi, que Ton Auguste soit le supérieur et règne [tout] sous le Ciel. Je [36] assisterai Ton Auguste, devenant prêtre, [37] et te servant respectueusement. »
[ p. 186 ]
Ainsi, Son Auguste Hiko-ya-wi (est l’ancêtre des Chefs de Mamuta, [38] et des Chefs de Teshima.) [39] Son Auguste Kamu-ya-wi-mimi (est l’ancêtre des Grands d’Oho, [40] des Chefs de la Tribu de Chihisako, [41] des chefs de [152] la Tribu de Sahahi, [42] des Ducs de Hi, [43] des Ducs d’Ohokida, [44] des Ducs d’Aso, [45] des Chefs des Greniers de Tsukushi, [46] des Grands de la Tribu Sazaki, [47] des Souverains de la Tribu de Sazaki, [48] des Souverains de Wo-Hatsuse, [49] des suzerains de Tsuke, [^1039] des dirigeants du pays d’Iyo, [50] des dirigeants du pays de Shinanu, [^1041] des dirigeants du pays d’Ihaki à Michinoku, [51] des dirigeants du pays de Naka [153] à Hitachi, [52] des dirigeants du pays de Nagasa, [^1044] des suzerains de Funaki à Ise, [^1045] des grands de Niha à Wohari, [53] et des grands de Shimada.) [54]
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[ p. 188 ]
Son auguste Kamu-nuna-kaha-mimi régna sur l’Empire. Au total, les années augustes de ce souverain céleste Kamu-yamato-ihare-biko furent cent trente-sept. [55] Son mausolée majestueux se trouve au sommet de l’éperon de Kashi, sur le versant nord du mont Unebi. [56]
[ p. 189 ]
Son auguste Kamu-nuna-kaha-mimi résidait au palais de Takawoka à Kadzuraki, [57] et régnait sur l’Empire. Ce souverain céleste épousa Kaha-mata-bime, [58] ancêtre des seigneurs départementaux de Shiki, [59] et engendra [154] un enfant auguste : son auguste Shiki-tsu-hiko-tama-demi [60] (une divinité). Le souverain céleste atteignit quarante-cinq ans. Son mausolée se trouve sur le tertre de Tsukida. [61]
[^1001] : 179:13 Hoto signifie parties privées. Verbi tatara sensum supra sv Seya-datara-hime pertractavimus. I est vox expletiva. Susugi sensus est « trepide fugiens ». Hime indique regiam puellam.
[^1039] : 186:9 Tsukushi no miyake no murazhi.
[^1041] : 186:11 Sazaki-be no miyatsuko.
[^1044] : 186:14 Iyo no kuni no miyatsuko. Pour la province d’Iyo, voir Sect. V, note 26.
[^1045] : 186:15 Shinanu no kuni no miyatsuko. Pour la province de Shinanu (Shinano), voir Sect. XXXII, note 26.
179:1 p. 181 Ou, « s’était marié » ; car l’épisode ici relaté doit être supposé avoir eu lieu avant que Jim-mu et son armée ne se lancent vers l’est dans leur carrière de conquête. ↩︎
179:2 Ahira-hime. Motowori suppose qu’Ahira est le nom d’un lieu de Satsuma. Son étymologie est assez obscure. ↩︎
179:3 Wobashi no kimi. Motowori suppose que Wobashi est le nom d’un lieu de Satsuma. Les caractères avec lesquels il est généralement écrit signifient « petit pont ». ↩︎
179:4 Ata est un endroit à Satsuma. ↩︎
179:5 Ou, « il y avait deux Déités ». Le caractère employé n’est pas celui qui signifie réellement « divinité », mais est le chiffre auxiliaire pour les êtres divins. ↩︎
179:6 C’est-à-dire, peut-être « oreilles de gouvernail ». ↩︎
179:7 Motowori avance de bonnes raisons pour croire que ce nom n’est qu’une forme légèrement modifiée du précédent, et pour soutenir que dans la forme originale de la tradition, il n’y avait qu’un seul enfant mentionné. ↩︎
179:8 Voir le commentaire de Motowori, vol. XX, pp. 10-15, pour les raisons de cette interprétation des caractères dans le texte. Ailleurs, par commodité, on le traduit simplement par « Impératrice ». ↩︎
179:9 Seya-dotara-hime. La signification du nom est obscure. Motowori suppose que Seya est un lieu et que tatara (de nigori’ed à datara) est peut-être une plante écrite avec le caractère chinois , que le Dr Williams, dans son « Dictionnaire Syllabique », considère comme une espèce possible d’Heteroiropa. ↩︎
179:10 On ne sait pas si ce nom doit ou non être considéré comme celui d’un lieu. La signification est tout aussi obscure. Les caractères chinois avec lesquels il est écrit ici signifient « mangeur de fossés », tandis que ceux employés dans les « Chroniques » signifient « pieu de fossés ». Peut-être les deux transcriptions sont-elles simplement phonétiques. ↩︎
179:11 Un district de la province de Tsu (Settsu). Son nom signifie « trois îles ». ↩︎
179:12 Miwa-no-oho-mono-mushi-no-kami. Ce dieu est supposé être identique à Oho-kuni-nushi (le « Maître du Grand Pays », voir fin de la secte XX et suivantes). La traduction littérale stricte du nom, telle qu’elle est donnée ici, serait « la Déité Grand Maître des Choses de Miwa » ; mais la version plus intelligible donnée ici représente le sens de l’auteur japonais. Pour l’étymologie traditionnelle de Miwa, voir l’histoire relatée dans la secte LXV. ↩︎
179:14 C’est-à-dire, Princesse Tatara-Surpris-Bonne-Princesse. ↩︎
179:15 Étymologie obscure. ↩︎
179:16 Une forme abrégée du nom alternatif de la princesse. ↩︎
180:17 Le sens de cette chanson est : « À laquelle des sept jeunes filles qui s’ébattent maintenant sur la lande de Takasazhi dois-je transmettre l’ordre de l’Empereur de venir pour qu’il puisse faire d’elle sa compagne et dormir avec ses bras entrelacés dans les siens ? » — Motowori, négligeant la différence entre mart, qui est le mot du texte, et la forme nigori’ed magu rencontrée dans d’autres passages, interprète mal la dernière clause ainsi : « Laquelle sera recherchée ? » Il fait la même erreur dans son explication de la chanson suivante. ↩︎
180:18 C’est-à-dire, « avoir un pressentiment ». ↩︎
180:19 La traduction de ce Chant suit l’exégèse de Moribe. Motowori l’interprète ainsi : « Tiens, tiens ! Je chercherai la belle qui se tient tout devant. » Traduit ici, le petit poème est très clair : il s’agit simplement d’une déclaration de l’Empereur selon laquelle il fera de la jeune fille qui se tient devant lui son épouse. ↩︎
180:20 Sakeru-to-me, l’original de l’expression traduite ici par « yeux perçants fendus », est obscur et diversement interprété par les commentateurs. Moribe suppose que le dieu portait un casque avec une visière, et que la fente était pratiquée dans cette dernière, et non pas directement dans, ou plutôt près des yeux. Il convient cependant de noter que, bien que le mot japonais saku signifie « fendre », le caractère chinois dans le texte signifie proprement « tatouer (ou marquer) à l’encre », et est utilisé dans ce sens à la fin de la Sect. CXLIX, et ailleurs dans les livres anciens. L’auteur, après avoir comparé divers passages où ce terme apparaît, pense que nous pouvons comprendre un tatouage des coins externes des yeux, ce qui donnerait à ces derniers l’apparence d’être longs et pointus, ou, si le tatouage était très sombre, d’être réellement fendus. ↩︎
180:21 Les premiers vers de ce court poème sont si désespérément inintelligibles que les commentateurs ne s’accordent même pas sur la manière dont les syllabes qui les composent doivent être divisées en mots. Pour les difficultés auxquelles Motowori et ses prédécesseurs ont été contraints dans leurs efforts pour obtenir une signification plausible, voir son Commentaire, vol. XX, pp. 27-29, et pour l’interprétation totalement divergente de Moribe, voir « Idzu no Koto-waki », vol. II, pp. 30-31. Il est inutile de citer ici d’autres conjectures de ce genre. — Pour le doute qui entoure la signification précise des mots rendus par « yeux perçants fendus », voir la note précédente. ↩︎
180:22 La signification de son Cantique est aussi claire que celle du précédent est obscure. ↩︎
180:23 Q.d., comme sa femme. ↩︎
180:24 Cette expression initiale n’a aucun sens. ↩︎
180:25 Devenue l’épouse de l’Empereur, ce titre honorifique est désormais préfixé pour la première fois à son nom. ↩︎
180:26 Sawi-gaha. Sawi, comme nous l’apprenons dans la note du compilateur ci-dessous, était le nom d’une sorte de lys. ↩︎
180:27 Littéralement, « un séjour ». ↩︎
181:28 La signification de ce chant est : « Maintenant, tu viens partager la majesté du palais. Mais le début de notre intimité eut lieu cette nuit-là où je suis arrivé à ton humble demeure sur la lande couverte de roseaux où, lorsque nous dormions ensemble, nous devions empiler nattes sur nattes pour nous protéger de l’humidité. » — Le traducteur a suivi l’interprétation de Moribe du début à la fin. Motowori prend dans le sens de « laid » le mot rendu ici par « humide », et tous les commentateurs précédents donnent une explication différente des mots iya saya shikite, traduits ici par « étendre couche après couche ». Ils les interprètent comme signifiant « étendre plus de terre plus proprement ». ↩︎
181:29 Ce nom peut signifier « prince aux huit puits ». Mais l’interprétation de ya wi comme « huit puits » dans son nom et le suivant est douteuse. ↩︎
181:30 Ce nom peut signifier « oreilles divines à huit puits ». Mais voir la note précédente. ↩︎
181:31 p. 184 Ce nom peut signifier « oreilles de la rivière-lagune-divine ». Mais peut-être que Nuna-kaha est le nom d’un lieu. ↩︎
181:32 Le caractère dans le texte n’est pas réellement « Déité », mais hashira, le chiffre auxiliaire pour les Déités, qui est constamment utilisé dans ces « Archives » pour parler des membres de la famille impériale. ↩︎
184:1 C’est-à-dire l’empereur Jim-mu. Son décès n’est pas spécifiquement mentionné ; mais une formule à la fin de la section, répétée mutatis mutandis pour chaque empereur, nous indique le nombre d’années de son règne et le lieu de sa sépulture. Dans ces « Archives », de nombreux éléments sont souvent placés sous le règne d’un monarque déjà décédé, et qui, selon nous, seraient plus naturellement relatés sous le titre de son successeur. ↩︎
184:2 Qui était le fils de l’empereur défunt et de la princesse Ahira (voir Sect. LI, Note 6), et par conséquent beau-fils de l’impératrice et demi-frère de ses trois fils. ↩︎
184:3 C’est la signification du caractère chinois dans le texte, Motowori essaie de sauver la réputation de fidélité conjugale de l’impératrice douairière en la traduisant dans sa lecture kana par un mot signifiant « violée ». ↩︎
184:4 Voir Sect. XXII, Note 4. ↩︎
184:5 La portée de ce poème métaphorique, prise dans son contexte, est trop claire pour nécessiter de longs commentaires. Le lever des nuages et le bruissement des feuilles peuvent être supposés représenter les préparatifs du meurtrier, et le souffle du vent son attaque réelle. ↩︎
184:6 Le sens de ce chant est : « Le meurtrier potentiel reste silencieux pendant le jour comme les nuages suspendus au flanc de la montagne ; mais la nuit, il fondra sur vous comme le vent de tempête. J’entends déjà les feuilles commencer à bruisser ; déjà il rassemble ses hommes. » ↩︎
185:7 Le mot take préfixé au nom de ce prince signifie « courageux ». ↩︎
185:8 C’est-à-dire, soit « supérieur à toi », soit comme Motowori comprend l’expression, « le supérieur de tous », scil. l’Empereur. ↩︎
185:9 Bien qu’il soit le frère aîné, il utilise ici l’humble caractère « serviteur », pour montrer son respect et sa déférence. ↩︎
185:10 Littéralement, « une personne qui évite », q.d. qui évite toute pollution et évite certains aliments à certaines saisons. Conf. le nom gentil Imi-be commenté dans la Sect. XXXIII, Note 32. ↩︎
186:1 p. 186 Mamuta no murazhi. On dit que Mamuta était un lieu de la province de Kahachi. L’étymologie du nom est obscure. ↩︎
186:2 Teshima no murazhi. Teshima aurait été un lieu de la province de Tsu (Settsu). Son nom pourrait signifier « île luxuriante ». ↩︎
186:3 Oho no omi. On dit qu’Oho était un lieu de la province de Yamato. Le nom est généralement écrit avec des caractères signifiant « vaste » ou « nombreux ». ↩︎
186:4 Chihisako-be no murazhi. Chihisako aurait été un lieu de la province d’Etchiū. Mais le nom de cette famille a également été attribué à un incident mentionné dans le « Nouveau Catalogue des Noms de Famille » comme s’étant produit sous le règne de l’empereur Yūriyaku, p. 187, lorsque, suite à une erreur verbale, un impôt fut collecté sur des enfants plutôt que sur des cocons. Le monarque, amusé par cette erreur, aurait accordé au percepteur le « nom de gentilhomme » de Chihisako, c’est-à-dire « Petit Enfant ». ↩︎
186:5 Sakahi-be no muhazhi. Sakahi signifie « frontière », et ce « nom gentil » est attribué au fait, mentionné dans le « Catalogue nouvellement sélectionné des noms de famille », que le fondateur de la famille s’est distingué en établissant des bornes sur les frontières de différentes provinces sous le règne de l’empereur In-giyō (première moitié du cinquième siècle de l’ère chrétienne). ↩︎
186:6 Hi no kimi, Hi ( ) est le nom d’une province (aujourd’hui deux provinces) de l’île de Tsukushi, au sud-ouest du Japon. Il est mentionné pour la première fois dans la section V, note 17. ↩︎
186:7 Ohokida no kimi. Ohokida est le nom d’un district de la province de Toyo. ↩︎
186:8 Aso no himi. Aso est le nom d’un district de Higo, abritant un volcan célèbre. ↩︎
186:10 Sazaki-be no omi. Ce nom est associé par le compilateur du « Catalogue nouvellement sélectionné des noms de famille » à celui de l’empereur Nin-toku (Oho-sazaki no Mikoto), pour lequel voir Sect. CIV, Note 18. ↩︎
186:12 Wo hatsuse no miyatsuko. Ce nom est lié à celui de l’empereur Mu-retsu, dont le nom était Wo-Hatsuse no Waka-Sazaki. ↩︎
186:13 Tsuke no atahe. Tsuke est le nom d’un lieu à Yamato. ↩︎
186:16 Michinoku no Ihaki no kuni no miyatsuko. Une dérivation populaire de Michinoku vient de michi no kuni, « le pays de la route » ; mais une dérivation plus probable, approuvée par Motowori, vient de michi no oku, « la partie la plus éloignée de la route ». (Pour le mot « route », tel qu’utilisé ici, conf. Sect. LXV, Note 2.). Ce fut pendant de nombreux siècles, et l’est encore dans la poésie, un nom vague pour tout le nord du Japon. Ihaki, parfois considéré comme une province, et parfois seulement comme un district, formait sa partie sud-est le long de la côte Pacifique. Le nom semble signifier « château de roc ». ↩︎
186:17 p. 188 Hitachi no naka no huni no miyatzuko. Hitachi est une province au sud d’Ihaki. Motowori cite plusieurs dérivations traditionnelles de son nom, la meilleure, tirée de l’ancienne topographie de la province, est hita-michi, « route plate », en référence au relief plat de cette partie du pays. Naka est le nom d’un district. Le mot signifie « milieu » et pourrait provenir du fait que le district qui le porte est situé entre deux rivières considérables. ↩︎
186:18 Nagasa no kuni no miyatsuko. Nagasa est un district de la partie de l’ancienne province de Kadzusa qui, aux tout premiers temps de l’histoire, était séparée de la petite province d’Aha. La signification du nom n’est pas claire. ↩︎
186:19 Ise no Funaki no atahe. Pour Ise, voir Sect. XLIX, Note 4. On ne sait rien de Funaki. Les caractères avec lesquels le nom est écrit signifient « arbre à bateaux ». ↩︎
186:20 Ohari no Niha no omi. Wohari est l’une des provinces centrales du Japon. Son nom est d’origine incertaine. Niha est le nom d’un district, et son origine est incertaine. ↩︎
186:21 Shimada no omi. Shimada est le nom d’un district de Wohari et signifie « rizières insulaires ». ↩︎
188:1 p. 188 Le style confus de l’auteur ne doit pas ici tromper l’étudiant. C’est après le décès de l’empereur Jim-mu (Kamu-yamato-ihare-biko), qui atteint l’âge de cent trente-sept ans, que l’empereur Suwi-zei (Kamu-nuna-kaha-mimi) commence à régner. ↩︎
188:2 Pour Unebi, voir Sect. LI, Note 9. Kashi signifie « chêne ». Le mot rendu par « éperon » est wo. ↩︎
189:1a p. 189 Dans la province de Yamato. Taka-woka signifie « haut monticule ». Kadzuraki signifie « château de pueraria », un nom qui s’explique par une légende des « Chroniques », qui raconte comment une araignée terrestre fut capturée à cet endroit au moyen d’un filet fait de vrilles de pueraria. Kadzuraki était le nom, non seulement d’une ville, mais d’un district. ↩︎