Son Auguste Shiki-tsu-hiko-tama-de-mi résidait au palais d’Ukiana à Kata-shiha, [^1055] et gouvernait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa Akuto-hime, [^1056] fille du Seigneur Départemental Haye, [^1057] frère aîné de Kaha-mata-bime, et engendra d’augustes enfants : Son Auguste [ p. 190 ] Toko-ne-tsu-hiko-irone, [^1058] puis Son Auguste Oho-yamato-hiko-suki-tomo, [1] puis Son Auguste Shiki-tsu-hiko. [2] Parmi les augustes enfants de ce Souverain Céleste, trois Déités, son Auguste Oho-yamato-hiko-suki-tomo [fut celui qui plus tard] régna sur l’Empire. Il y eut deux Rois, [3] enfants du [frère] suivant, son Auguste [155] Shiki-tsu-hiko. Un enfant [4] (était l’ancêtre des Seigneurs Territoriaux de Suchi à Iga, [5] des Seigneurs Territoriaux de Nabari, [6] et des Seigneurs Territoriaux de Minu) ; [7] un enfant, [8] son Auguste Wa-chi-tsumi, [9] résidait au palais de Miwi à Ahaji. [10] Ce roi avait donc deux filles : l’aînée s’appelait Hahe-irone, [11] et son auguste princesse Oho-yamato-kuni-are ; [12] la cadette était Hahe-irodo. [13] Le souverain céleste atteignit quarante-neuf ans. Le mausolée de l’auguste est in privatis partibus Montis Unebi. [14]
[ p. 191 ]
[ p. 192 ] [156]
Son Auguste Oho-yamato-hiko-suki-tomo résidait au palais de Sakahiwo à Karu, [15] et gouvernait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa son Auguste Princesse Futo-ma-waka, [16] également surnommée son Auguste Princesse Ihi-bi, [17] ancêtre des Seigneurs Départementaux de Shiki, [18] et engendra des enfants augustes : son Auguste Mi-ma-tsu-hiko-wake-shine, [19] puis son Auguste Tagishi-hiko [20] (deux Déités). Ainsi son Auguste Mi-ma-tsu-hiko-kawe-shine [était celui qui par la suite] gouverna l’Empire. Son Auguste Tagishi-hiko (était l’ancêtre des Seigneurs de Chinu, [21] des Seigneurs de Take à Tajima, [22] et des Seigneurs territoriaux d’Ashiwi). [23] Les augustes années du Souverain Céleste furent de quarante-cinq ans. Son mausolée auguste se trouve au-dessus de la vallée de Manago, près du mont Unebi. [24]
[ p. 193 ]
Son auguste Mi-ma-tsu-hiko-kawe-shine résidait au palais de Waki-no-kami à Kadzuraki, [25] et dirigeait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa Son Altesse [157] la Princesse Yoso-taho, [26] sœur cadette d’Oki-tsu-yoso [27] ancêtre des Chefs de Wohari, [28] et engendra d’augustes enfants : Son Altesse Ame-oshi-tarashi-hiko, et ensuite Son Altesse Oho-yamato-tarashi-; hiko-kuni-oshi-bito [29] (deux Déités). Maintenant, le frère cadet, Son Auguste Tarashi-hiko-kuni-oshi-bito [était celui qui plus tard] dirigea l’Empire. Le frère aîné de Son Auguste Ame-oshi-tarashi-hiko (était l’ancêtre des Grands de Kasuga, [30] des Grands d’Ohoyake, [31] des Grands d’Ahata, [32] des Grands de Wonu ; [33] des Grands d’Ohosaka, [34] des Grands d’Ana, [35] des Grands de Taki : [36] [158] des Grands de Haguri, [37] des Grands de Chita, [38] des Grands de Tsunuyama, [39] des Ducs ; d’Ihitaka à Ise, [40] des Ducs d’Ichishi, [41] et des Souverains du Pays de Chika-tsu-Afumi). [42]
Le Souverain Céleste a vécu quatre-vingt-treize ans augustes. Son mausolée auguste se trouve sur le mont Hakata [43] à Waki-no-kami.
[ p. 194 ]
[ p. 195 ]
Son Auguste Oho-yamato-tarashi-hiko-kuni-oshi-bito résidait au palais d’Akidzushima à Muro [44], dans le Kadzuraki, et régna sur l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa sa nièce, Son Auguste Princesse Oshika, [45], et engendra d’augustes enfants : Son Auguste Oho-kibi-no-moro-susumi, [46], puis Son Auguste Oho-yamato-ne-ko-hiko-futo-ni [47] (deux Déités). Ainsi, Son Auguste Oho-yamato-ne-ko-hiko-futo-ni [159] [était celui qui, par la suite], régna sur l’Empire. Les augustes années du Souverain Céleste furent cent vingt-trois. Son mausolée auguste se trouve sur le tertre de Tamade. [48]
[ p. 196 ]
Son Auguste Oho-yamato-ne-ko-hiko-futo-ni résidait au palais d’Ihodo à Kuruda, [49] et gouvernait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa Son Auguste Princesse Kuhashi, [50] fille d’Ohome, [51] ancêtre des Seigneurs Départementaux du Tohochi, [52] et engendra un enfant auguste : Son Auguste Oho-yamato-ne-ko-hiko-kuni-kuru [53] (une Déité). Il épousa de nouveau la Princesse Chiji-haya-ma-waka de Kasuga, [54] et engendra un enfant auguste : Son Auguste Princesse Chiji-haya [55] (une Déité). Épousant à nouveau son auguste princesse Oho-yamato-kuni-are, [56] il engendra d’augustes enfants : son auguste Yamato-to-mo-so-bime, [57] ensuite son auguste Hiko-sashi-kata-wake ; [58] ensuite son [160] auguste Hiko-isa-seri-biko, [59] autre nom pour lequel son auguste Oho-biki-tsu-hiko : ensuite Yamato-to-bi-haya-waka-ya-hime [60] (quatre divinités). Il épousa à nouveau Haheirodo, [61] sœur cadette de son auguste princesse Are, et engendra d’augustes enfants, son auguste Hiko-same-ma, [62] ensuite son auguste Waka-hiko-take-kibi-tsu-hiko [63] (deux divinités). Les augustes enfants de ce Souverain Céleste étaient au nombre de onze Déités (cinq rois et trois reines). Ainsi, son Auguste Oho-yamato-ne-ko-hiko-kuni-kuru fut celui qui, plus tard, régna sur l’Empire. Les deux Déités, son Auguste Oho-kibi-tsu-hiko et son Auguste Waka-take-kibi-tsu-hiko, posèrent ensemble des jarres sacrées [64] au bord [65] de la rivière Hi [66] à Hari-ma ; [67] et, faisant d’Harima l’embouchure de la route, [68] soutinrent et pacifièrent le Pays de Kibi. Ainsi, Son Auguste [161] Oho-kibi-tsu-hiko (était l’ancêtre des Grands de Kamu-tsu-michi à Kibi) [69] La suivante, Son Auguste Waka-hiko-take-kiki-tsu-hiko (était l’ancêtre des Grands de Shimo-tsu-michi à [ p. 197 ] Kibi [70] et des Grands de Kasa [71]). La suivante Son Auguste Hiko-same-ma (était l’ancêtre des Grands d’Uzhika à Harima [72]). Le suivant, Son Auguste Hiko-sashi-kata-wake (était l’ancêtre des Grands de Tonami à Koshi, [73] des Grands de Kunisaki au Pays de Toyo, [74] des Ducs d’Ihobara, [75] et des Suzerains Maritimes de Tsunuga). [76] Les années augustes du Souverain Céleste furent de cent six. Son auguste mausolée se trouve à Umasaka, à Kotawoka. [77]
189:2b C’est-à-dire, princesse d’Akuto, ou Akuta, car cette dernière forme du nom est plus courante. Il existe un lieu ainsi nommé à Settsu. L’origine du mot est obscure. ↩︎
189:1b Dans Kahachi : uki-ana signifie « trou flottant », Kata-shiha est censé signifier « roche dure » (kata-iha) ; mais cela semble douteux, et la lecture donnée par les personnages du texte n’est pas Kata-shiha, mais Kata-shiho. ↩︎
189:3b Agata-nushi-Haye. La lecture de ce nom est obscure et son origine incertaine. ↩︎
190:4 Irone signifie « frère aîné » ou « sœur aînée ». Le reste du mot composé est obscur. ↩︎
190:6 C’est-à-dire, « Prince de Shiki » ; ainsi appelé, suppose-t-on, en référence au lieu de résidence de son grand-père. ↩︎
190:5 Les trois premiers éléments du composé signifient « Grand Prince Yamato ». Les deux derniers sont obscurs, mais Motowori identifie suki (voir note 3 de la section précédente). ↩︎
190:7 Le caractère ainsi traduit est , dont « Roi » est la signification originale et propre. À en juger par d’autres passages de l’histoire ancienne, il n’avait pas encore, au VIIIe siècle, complètement pâli par rapport à la p. 191 signification moindre de « prince », qui lui a appartenu plus tard pour désigner des personnages japonais. Il est encore, autant que possible, utilisé pour désigner les dirigeants de tous les pays à l’exception du Japon, les admirateurs zélés de la littérature et des institutions locales désignant même par ce terme l’empereur de Chine, qui, aurait-on pu penser, avait un droit spécial au titre plus honorifique d’empereur, que ses propres sujets furent les premiers à inventer. Dans l’ensemble, donc, « Roi » semble être la traduction la plus appropriée. Les caractères
sont, par analogie, rendus par « Reine ». ↩︎
190:8 Le texte contient « descendant » ; mais il doit ici être corrompu ou au moins erroné, comme on peut le voir par l’omission du nom propre. ↩︎
190:9 Iga no Suchi no inaki. L’étymologie de Iga et celle de Suchi sont également obscures. Voir cependant le commentaire de Motowori, vol. XXI, p. 13, pour la dérivation traditionnelle du premier. C’est le nom d’une petite province qui, dans des temps très anciens, faisait partie de la province d’Ise. ↩︎
190:10 Nabari no inaki. Nabari se trouve à Iga. Son nom signifie « se cacher ». ↩︎
190:11 Minu no inaki. Minu, à ne pas confondre avec la province du même nom, est un lieu d’Iga. Son nom signifie probablement « trois landes ». ↩︎
190:12 C’est-à-dire, l’autre enfant. ↩︎
190:13 Motowori lit Chichitsumi. Quoi qu’il en soit, le nom reste obscur. ↩︎
190:14 Pour Ahaji, voir Sect. VI, Note 3. Mi-wi signifie « puits auguste », et le nom est attribué à la coutume d’apporter de l’eau de l’île d’Ahaji pour l’utiliser dans le palais impérial, comme mentionné dans la Sect. CXXIX du présent ouvrage, et ailleurs dans la littérature ancienne. ↩︎
190:15 Irone signifie « sœur aînée ». Hahe a une signification incertaine, étant écrit avec des personnages complètement différents dans les deux histoires. ↩︎
190:16 Oho-yamato-kuni-are-hime-no-mikoto. Ono-yamato-kuni signifie « la terre du Grand Yamato » et hime signifie « princesse » ou « jeune fille ». Motowori suggère que are, un mot obscur, pourrait signifier « pur ». ↩︎
190:17 Irodo signifie « sœur cadette ». Pour hahe conf. Note 15. ↩︎
190:18 Scil. in interiori parte montis, e.g. in spelunca. Motowori explique l’utilisation du terme en faisant référence à des mots tels que pied, où le nom d’une partie du corps humain est appliqué à une montagne. En japonais, il existe d’autres termes en plus de ashi (« pied »), tels que itadaki, hara et koshi. ↩︎
192:1 p. 192 Karu, qui demeure un village de la province de Yamato, était célèbre dès les premiers temps de l’histoire du Japon, étant souvent mentionné par les poètes. L’origine du nom est assez incertaine. Sakahi-wo signifie probablement « tertre frontière ». ↩︎
192:2 Futo-ma-wakes-hime-no-mikoto. Le composé signifie « grande, vraie et jeune princesse ». ↩︎
192:3 Ihibi-hime-no-mikoto. Le nom semble signifier « princesse du soleil et du riz ». ↩︎
192:4 Voir Sect. LV, Note 3. ↩︎
192:5 La signification de ce nom est obscure. ↩︎
192:6 c’est-à-dire, peut-être « prince gouvernail ». ↩︎
192:7 Chinu no wake. Pour Chinu, voir Sect. XLIV, Notes 35 et 36. ↩︎
192:8 Tajima no Take no wake. Motowori nous dit qu’aucune mention d’un endroit appelé Take dans la province de Tajima ne se trouve dans aucun autre livre. ↩︎
192:9 Ashiwi no inaki. La même remarque s’applique à ce nom comme au précédent. Les deux « noms païens » mentionnés ici sont également inconnus, sauf dans ce passage. ↩︎
192:10 Unebi-yama no Manago-dani. Situé dans le Yamato, il s’appelle aujourd’hui Masago. Ce nom signifie « endroit sablonneux ou désert ». ↩︎
193:2 Yoso-taho-bime-no-mikoto. Écrit ici phonétiquement, ce nom apparaît dans les « Chroniques » écrites avec des caractères auxquels il faut attribuer la signification de « princesse parfaitement parée ». ↩︎
193:3 La signification de ce nom est obscure, mais il semble être lié d’une certaine manière à celui de l’autre sœur. ↩︎
193:4 Wohari no murazhi. ↩︎
193:5 C’est-à-dire, grand prince céleste parfait. ↩︎
193:8 Ohoyake no omi. Ohoyake est un lieu du Yamato. Son nom signifie « grand grenier ». ↩︎
193:9 Ahata no omi. Ahata est un lieu de Yamashiro. Son nom signifie « champ de millet ». ↩︎
193:10 Ils sont dans l’eau. Wonu est un endroit à Afumi. Le nom signifie « petite lande ». ↩︎
193:11 Kakinnomoto-uo-omi. Kaki-no-moto signifie « au pied du plaqueminier », et le compilateur du « Catalogue des noms de famille » affirme que ce nom a été attribué à cette famille en allusion à un plaqueminier qui poussait près de leur porte. Ce nom fut rendu célèbre au VIIIe siècle par le poète Kakinomoto Hitomaro (voir « Poésie classique japonaise » de l’auteur, p. 217 et suivantes). ↩︎
193:12 Ichihiwi no omi. Ichihiwi se trouve dans le Yamato. Son nom pourrait signifier « puits aux chênes ». ↩︎
193:13 Ohosaka no omi. Ohosaka est un lieu de Bingo. Son nom signifie « grande colline ou col ». ↩︎
193:15 Taki no omi. Taki est un quartier de Tamba. Son nom, courant au Japon, signifie « cascades ». ↩︎
193:16 Haguri no omi. Haguri est un district de Wohari. La signification du nom est obscure. ↩︎
193:17 Chita no omi. Chita est un district de Wohari. La signification du nom est obscure. ↩︎
193:18 Musa no omi. Mudza est un district de Kadzusa. Le nom semble être une déformation des mots chinois , « archer guerrier ». ↩︎
193:19 Tsunuyama no omi. La famille, le lieu et la signification du nom sont également obscurs. ↩︎
193:20 Ise no Ihitaka no kimi. Ihitaka est le nom d’un district, dont le sens est « riz abondant ». ↩︎
193:21 Ichishi no kimi. Ichishi est un district d’Ise. La signification du nom est obscure. ↩︎
193:22 p. 195 L’épouse de Chika et Afumi. Pour Chika et Afumi, voir Sect. XXIX, Note 20. ↩︎
193:23 À Yamato. La signification du nom est obscure. ↩︎
195:1 À Yamato. Wall signifie « grotte » ou « fosse ». Aki-dzu-shima, « l’île de la libellule », est fréquemment utilisé comme nom alternatif du Japon (voir Sect. V, Note 26). Voir aussi la chanson de l’empereur Yū-riyaku donnée dans la Sect. CLVI. ↩︎
195:2 Oshika-hime-no-mikoto. Le nom Oshika, obscur, apparaît dans les « Chroniques » sous la forme Oshi, généralement interprétée par Motowori (que le traducteur suit) comme une déformation de ohoshi, « grand ». Cette version du nom le rapproche de celui du père de la princesse. ↩︎
195:3 Voir Sect. LX, Note 11. ↩︎
195:4 Ce nom semble signifier « Prince Seigneur du Grand Yamato, le Vaste Joyau ». ↩︎
195:5 Tamade no woka. À Yamato. Pour ce nom, voir le Commentaire de Motowori, vol. XXI, pp. 37-38. ↩︎
196:1 p. 197 Dans Yamato. Iho-do signifie « porte de hutte ». Kuru-da (Kuroda serait la lecture la plus naturelle) signifie « rizière noire ». ↩︎
196:2 Kuhashi-hime-no-mikoto. Ce nom signifie « belle princesse ». ↩︎
196:3 Il semble que ce ne soit pas à l’origine un nom personnel, mais le nom d’un lieu à Wohari. ↩︎
196:4 To-hochi no agata-mushi. Tohochi est un district du Yamato. Son nom semble signifier « dix marchés ». ↩︎
196:5 Ce nom signifie « le grand prince seigneur de Yamato qui gouverne le pays ». ↩︎
196:6 Kasuga no-chiji-haya-ma-waka-hime. Ce nom signifie probablement « la jeune princesse de Kasuga, mille fois brillante ». Pour Kasuga, voir Sect. LVIII, Note 7. ↩︎
196:7 Chiji-haya-hime-no-mikoto, c’est-à-dire, probablement « princesse mille fois brillante ». ↩︎
196:8 Oho-yamato-kuni-are-hime-no-mikoto. Voir Sect. LVI, Note 16. ↩︎
196:9 Motowori attribue à ce nom la signification de « princesse cent mille fois illustre de Yamato », et a une très longue note sur le sujet dans le vol. XXI, p. 42, et seq. ↩︎
196:10 La signification de ce nom n’est pas claire. ↩︎
196:11 C’est-à-dire, « prince avançant vaillamment ». L’autre nom signifie « Grand Prince de Kibi », et tous deux font référence à sa conquête de la province de Kibi, relatée un peu plus loin dans cette section. Motowori donne de bonnes raisons de supposer que Oho-kibi-no-moro-susumi, c’est-à-dire « Celui qui progresse complètement dans le Grand Kibi », n’est qu’une autre forme du même nom, insérée par erreur dans le récit du règne précédent (voir Sect. LIX, Note 3). ↩︎
196:12 C’est-à-dire, peut-être « la jeune princesse ornementale, cent fois merveilleuse et brillante de Yamato. » Le nom ressemble à celui de la sœur aînée. ↩︎
196:13 Pour ce nom et les suivants, voir Sect. LVI, Notes 17 et 16 respectivement. ↩︎
196:14 p. 198 Ce nom est obscur et diffère de celui donné dans le passage parallèle des « Chroniques », où l’on lit Sashima. Ce dernier semble plus authentique. ↩︎
196:15 C’est-à-dire, « le jeune prince, le brave prince de Kibi ». Ce nom fait référence à sa conquête de Kibi, comme relaté quelques lignes plus loin. ↩︎
196:16 C’est-à-dire des jarres en terre cuite de taille moyenne, probablement destinées à contenir la liqueur de riz offerte aux dieux. Étant facilement cassables, elles étaient plantées dans le sol jusqu’à une certaine hauteur. ↩︎
196:17 La signification probable de cette expression particulière est « un coude dans la rivière », ↩︎
196:18 Écrit avec le caractère , « glace », qui pourrait cependant n’être que phonétique. Aucune rivière portant ce nom n’est mentionnée ailleurs comme traversant la province de Harima, et l’on est tenté de supposer une confusion avec la célèbre rivière Hi, si fréquemment présente dans le cycle des légendes d’Idzumo. ↩︎
196:19 Une des provinces centrales du Japon, sur la côte nord de la mer Intérieure. Certains font dériver le nom de hagi-hara, « lande de lespedeza », tandis que d’autres le rattachent à hari, une « aiguille ». Aucune de ces étymologies ne le recommande vraiment. ↩︎
196:20 C’est-à-dire, « leur point de départ ». Il faut aussi se rappeler que « route » a pris le sens de « circuit » ou de « province », de sorte que nous pouvons traduire cette expression par « le début du circuit ». Conf. des dénominations telles que Koshi no michi no kuchi, Koshi no michi no naka et Koshi no michi no shiri pour ce qui est, dans le langage moderne, les provinces d’Echizen, d’Etchiū et d’Echigo. La région la plus proche de la capitale était appelée l’embouchure, tandis que des désignations tout aussi graphiques étaient attribuées aux districts plus éloignés. Il était d’usage, comme nous l’apprend la comparaison avec un passage de l’histoire du règne de l’empereur Su-jin (voir Sect. LXVI, Note 13), de planter des jarres en terre au point de départ d’une armée en expédition, ce qui était considéré comme un moyen d’invoquer sur elle la bénédiction des dieux. De plus, jusqu’au Moyen Âge, les voyageurs avaient pour habitude de se recueillir au sanctuaire du dieu des routes. Pour « route » au sens de « circuit », « province » ou « division administrative », voir Sect. LXVI, Note 2. ↩︎
196:21 Kibi no kamu-tsu-michi no omi. Kamu-tsu-michi c’est-à-dire, « la Route Supérieure » ou « Circuit », était l’ancien nom de la province de Bizen (ou d’une partie de celle-ci), qui faisait autrefois partie du Pays de Kibi. ↩︎
197:22 p. 199 Kibi no shimo-tsu-michi no omi. Shimo-tsu-michi signifie « la route inférieure » et était l’ancien nom d’une partie de la province de Bitchiū, qui faisait autrefois partie du pays de Kibi. ↩︎
197:23 Kasa no omi, c’est-à-dire, « Grands du Chapeau », un « nom gentil » qui est renvoyé par le compilateur du « Catalogue des noms de famille » à un incident du règne de l’empereur Ō-jin, qu’il ne relate cependant en aucune façon clairement (voir le commentaire de Motowori, vol. XXI ; pp 57-58). ↩︎
197:24 Harima no Uzhika no omi. Uzhika est le nom d’un lieu. Il est écrit avec des caractères signifiant « vache et cerf », mais sa véritable origine est assez incertaine. ↩︎
197:25 Koshi no Tonami no omi. Tonami est un district d’Etchiū. La signification du nom est incertaine. ↩︎