[ p. 220 ] [179]
De nouveau, durant ce règne auguste, son auguste Oho-biko [^1348] fut envoyée dans le circuit de Koshi [^1349] et son fils, son auguste Take-nuna-kaha-wake [^1350], fut envoyé dans les douze circuits à l’est pour apaiser les insoumis. De nouveau, Hiko-imasu fut envoyé au pays de Taniha [^1351] pour tuer Kugamimi-no-mikasa [1] (c’est le nom d’une personne). Alors que son auguste Oho-biko partait pour le pays de Koshi, une jeune fille vêtue d’un pagne [2] se tenait sur le col d’Héra [3] à Yamashiro et chantait :
[180] « Allons donc ! Ô Prince Mima-ki-iri ! Ô Prince Mi-ma-ki-iri ! Ignorant qu’ils, pour voler et tuer quelqu’un, traversent en avant et en arrière par la porte de derrière, traversent en avant et en arrière par la porte de devant et espionnent, — Ô Prince Mima-ki-iri ! » [4]
[ p. 221 ]
Sur ce, son auguste Oho-kiko, trouvant cela étrange, fit demi-tour et demanda à la jeune fille : « Que signifient ces paroles ? » La jeune fille répondit : « Je n’ai rien dit ; je chantais seulement une chanson. » Et elle disparut soudain, sans que personne ne puisse voir où elle allait. Son auguste Oho-biko retourna donc à la capitale et fit un rapport au Souverain Céleste. Celui-ci répondit et lui donna cet ordre : « Il me semble que c’est un signe que mon demi-frère, le roi Take-hani-yasu, [5] qui habite le pays de Yamashiro, prépare un complot odieux. [6] « Toi, mon oncle, lève une armée et pars à sa poursuite. » Lorsqu’il le renvoya aussitôt, se joignant à lui, son auguste Hiko-kuni-buku, [7] ancêtre des Grands de Wani, [8] ils déposèrent des jarres sacrées sur le col de Wani, [9] et partirent. Sur ce, lorsqu’ils atteignirent la rivière Wakara [10] [181] à Yamashiro, le roi Take-hani-yasu, qui avait levé une armée, les attendait pour intercepter leur passage, et les deux armées se tenaient face à face, se défiant l’une l’autre, la rivière les séparant. [11] Le lieu fut donc appelé Idomi, [12] – ce qui est aujourd’hui Idzumi. Alors son auguste Hiko-kuni-buku prit la parole, suppliant l’autre camp [13] de décocher la première flèche. [14] Le roi Take-hani-yasu tira alors, mais ne put atteindre. Alors, Kuni-buku, son auguste, décocha une flèche qui frappa le roi Take-hani-yasu de mort. Toute l’armée fut mise en déroute et s’enfuit dans la confusion. Les troupes impériales poursuivirent l’armée fugitive jusqu’au bac de Kusuba. Harcelées par la poursuite, elles extèrent l’armée fugitive jusqu’au bac de Kusuba. Quare isti loco impositum est nomen Kusobakama. In prœsenti nominatur Kusu-ba. [15] De nouveau, interceptés dans leur fuite et abattus, leurs corps flottèrent comme des cormorans dans la rivière. La rivière fut alors appelée U-kaha. [16] De nouveau, parce que les guerriers furent taillés en pièces, l’endroit fut appelé du nom de Hafuri-sono. [17] Ayant ainsi terminé [l’œuvre de] pacification, ils montèrent [à la capitale] pour faire leur rapport [au Souverain Céleste].
[ p. 223 ]
[ p. 224 ] [182]
Son Auguste Oho-biko se rendit donc à Koshi, conformément aux précédents ordres [impériaux]. Puis Take-nuna-kaha-wake, envoyé par l’est, et son père Oho-biko se réunirent à Ahidzu. Le lieu fut alors appelé Ahidzu. [18] C’est pourquoi, chacun d’eux, après avoir établi le gouvernement du pays où il avait été envoyé, fit son rapport [au Souverain Céleste]. L’Empire était alors en paix et le peuple prospère. Dès lors, un tribut fut prélevé sur les flèches des hommes et sur le bout des doigts des femmes. [19] Ainsi, en louange de ce règne auguste, ils dirent : « Le Souverain Céleste Mimaki, qui a régné sur le premier pays. » [20] De nouveau, sous ce règne, le Bassin de Yosami [21] fut créé ; de plus, le bassin de Sakawori à Karu [22] a été réalisé.
[ p. 225 ]
Les années augustes du Souverain Céleste furent cent soixante-huit. Son mausolée majestueux se trouve sur le tertre à l’angle de la route de Yamanobe. [23]
[183]
Son Auguste Ikume-iri-biko-isachi résidait au palais de Tama-kaki à Shiki, [24] et gouvernait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa Son Auguste la [ p. 226 ] Princesse Sahaji, [25] sœur cadette de Son Auguste Saho-biko, et engendra un auguste enfant : Son Auguste Homo-tsu-wake [26] (une Déité). De nouveau, en épousant Son Auguste la Princesse Hibasu, fille du Roi Tatsu-michi-no-ushi, Prince de Taniha, il engendra d’augustes enfants : Son Auguste Ini-shiki-no-iri-biko ; [27] puis Son Auguste Oho-tarashi-hiko-oshiro-wake ; [28] ensuite Son Auguste Oho-naka-tsu-hiko ; [29] ensuite Son Auguste Yamato-hime ; [30] ensuite Son Auguste Waka-ki-iri-biko [31] (cinq Déités). De nouveau, en épousant Son Auguste Nubata-no-iri-bika, [32] sœur cadette de Son Auguste Princesse Hibasu, il engendra d’augustes enfants : Son Auguste Nu-tarashi-wake ; [33] ensuite Son Auguste Iga-tarashi-hiko [34] (deux Déités). De nouveau, en épousant Son Auguste Azami-no-iri-bime, [35] sœur cadette [184] de Son Auguste Nubata-no-iri-bime, [36] il engendra d’augustes enfants : Son Auguste Ikobaya-wake ; [37] ensuite Son Auguste la Princesse d’Azami [38] (deux Déités). De nouveau, en épousant Son Auguste Kagu-ya-hime, [39] fille du Roi Oho-tsutsuki-tari-ne, il engendra un auguste enfant : le Roi Wozabe [40] (une Déité). De nouveau, en épousant Karibata-tobe, fille de Fuchi Ohokuni à Yamashiro, [41] il engendra d’augustes enfants : le Roi Ochi-wake ; [42] ensuite le Roi Ika-tarashi-hiko ; [43] ensuite le Roi Itoshi-wake. [44] De nouveau, en épousant Oto-karibata-tobe, [45] fille de Fuchi d’Otokuni, il engendra d’augustes enfants : le Roi Iha-tsuku-wake ; [46] ensuite Son Auguste Iha-tsuku-bime, dont un autre nom était Son Auguste Futaji-no-iri-bime [47] (deux Déités). Les augustes enfants de ce Souverain Céleste [au nombre] en tout seize (treize Rois et trois Reines). Ainsi Son Auguste Oho-tarashi-hiko-oshiro-wake [était celui qui plus tard] régna sur l’Empire. (Sa stature auguste était de dix pieds [48] [185] deux pouces : la longueur de son auguste jambe était de quatre pieds un pouce), [ p. 227 ] Ensuite, Son Auguste Inishi-no-iri-biko fit l’étang de Chinu ; [49] Il fit de nouveau l’étang de Sayama, [50] Il fit de nouveau l’étang de Takatsu à Kusaka [51] Il résida de nouveau au palais de Kahakami à Totori, [52] et fit fabriquer mille épées croisées [53] et les offrit au temple de la divinité d’Iso-no-kami. [54] Il résida immédiatement dans ce palais, [55] et établit la tribu Kahakami, [56] Le suivant, Son Auguste Oho-naka-tsu-hiko, (était l’ancêtre des Seigneurs de Yamanobe, [57] des Saki. kusa, [58] des Seigneurs d’Inaki, [59] des Seigneurs d’Ada, [^1411] des Seigneurs de Minui dans le Pays de Wohari :[60] des Seigneurs d’Ihanashi à Kibi, [61] des Seigneurs de Koromo, [62] des Seigneurs de Takasuka, [63] des Ducs d’Asuka, [64] et des Seigneurs de Mure). [65] La suivante, Son Auguste Yamato-hime, (était la grande prêtresse du [66] temple de la Grande Déité d’Ise). La suivante, le Roi Ikobaya-wake (était l’ancêtre des Seigneurs Anahobe à Saho). [67] La suivante, Son Auguste la Princesse d’Azami (était mariée au Roi Inase-biko). La suivante, le Roi Ochi-wake (était l’ancêtre des Ducs des Montagnes de Wotsuki [68] et du Duc de Koromo à Mikaha). [69] Le suivant, le roi Ika-tarashi-hiko (était l’ancêtre des ducs des montagnes Kasuga, [70] des ducs d’Ike à Koshi, [71] et des ducs de Kasugahe). [72] Le suivant, le roi Itoshi-wake (en raison de son absence d’enfants, fit de la tribu Itoshi [73] son mandataire). Le suivant, le roi Iha-tsuku-wake, (était l’ancêtre des ducs de Haguchi [74] et des ducs de Miwo). [75] Le suivant, son auguste Futaji-no-Iri-hime (devint l’impératrice de son auguste Yamato-take).
[ p. 228 ]
[ p. 229 ]
[ p. 230 ] [187]
Français Lorsque ce Souverain Céleste fit de Saho-bime son Impératrice, le frère aîné de Son Auguste Saho-bime, le roi Saho-biko, demanda à sa sœur cadette : « Lequel t’est le plus cher, ton frère aîné ou ton mari ? » Elle répondit : « Mon frère aîné m’est plus cher. » Alors le roi Saho-biko conspira en disant : « Si je te suis vraiment le plus cher, laisse-moi et toi gouverner l’empire. » Il fabriqua aussitôt un stylet trempé huit fois, [76] et le tendit à sa sœur cadette en disant : « Tue le Souverain Céleste dans son sommeil avec ce petit couteau. » Ainsi, le Souverain Céleste, ignorant cette conspiration, dormait augustement, les genoux augustes de l’Impératrice lui servant d’oreiller. L’Impératrice tenta alors de lui trancher la gorge avec son stylet ; mais, bien qu’elle le releva trois fois, elle ne put la trancher, submergée par une tristesse irrépressible. Elle versa des larmes qui débordèrent [77] sur le visage auguste du Souverain Céleste. Aussitôt, le Souverain Céleste se leva et demanda à l’Impératrice : « J’ai fait un rêve étrange : une violente averse est venue de Saho et a soudainement mouillé mon visage ; de nouveau, un petit serpent couleur damas s’est enroulé autour de mon cou. De quoi un tel rêve peut-il être le présage ? » L’Impératrice, jugeant inapproprié de discuter, [78] informa aussitôt le Souverain Céleste en disant : « Mon frère aîné, le roi Saho-biko, m’a demandé [79] : « Lequel t’est le plus cher, ton mari ou ton frère aîné ? » Alors, comme j’étais gêné par cette question directe, je répondis : « Oh ! mon frère aîné m’est plus cher. » Puis il me chargea [80] en disant : « Toi et moi gouvernerons ensemble l’Empire ; il faut donc tuer le Souverain Céleste. » — et ce disant, il fabriqua un stylet trempé huit fois et me le tendit. « C’est pourquoi j’ai voulu trancher ton auguste gorge ; mais bien que j’aie levé trois fois l’arme, un sentiment de regret m’a soudain envahi, de sorte que je n’ai pas pu te trancher la gorge, et les larmes que j’ai versées sont tombées et ont mouillé ton auguste visage. Le rêve en était sûrement le présage. » Alors le Souverain Céleste dit : « Comme j’ai failli être détruit ! » Et il leva aussitôt une armée pour frapper le roi Saho-biko, sur quoi le roi construisit un château de riz [81] pour attendre le combat. À ce moment, Son Auguste Saho-bime, incapable d’oublier son frère aîné, s’enfuit par la porte arrière [du palais] et entra dans le château de riz.
[^1411] : 227:33 Kahakami-be.
220:1 p. 222 Voir Sect. LXI, Note 5. ↩︎
220:2 Littéralement, « au Seigneur de Koshi », c’est-à-dire « au pays de Koshi » ; les provinces visées par les « douze circuits vers l’est » mentionnés immédiatement ci-dessous sont incertaines ; Mais Motowori avance l’hypothèse que nous devrions comprendre Ise (y compris Iga et Shima), Wohari, Mikaha, Tohotafumi (prononcé Tōtōmi), Suruga, Kahi, Idzu, Sagami Musashi, Fusa (les actuels Kadzusa, Shimofusa et Aha), Hitachi et Michinoku (un nom vague pour les parties nord-est de l’île principale de tout l’est et le nord-est du pays). Il suppose également que l’utilisation du mot « route » pour circuit ou province trouve son origine dans la « route » que les officiers impériaux envoyés dans les provinces périphériques devaient emprunter pour atteindre leur poste, et remarque très pertinemment dans un autre passage de son commentaire que le terme « route » désigne une province plus particulièrement du point de vue de sa subjugation ou de son gouvernement. Son explication est cependant rendue intenable par le fait que la division du pays en de telles « routes » ou « circuits » était une idée manifestement empruntée aux provinces voisines. péninsule de Corée. Initialement, comme dans ce passage, utilisé de manière assez vague dans le sens de « province », il s’est progressivement transformé en « ensemble de provinces adjacentes ». Ainsi, le Tō-kai-dō, ou « Circuit maritime oriental », comprend quinze provinces, le Hoku-roku-dō, ou « Circuit terrestre septentrional », et ainsi de suite. Suite, Sect. LXII, Note 20. ↩︎
220:3 C’est-à-dire, « jeunesse courageuse de la lagune et de la rivière ». ↩︎
220:4 Voir Sect. LXII, Note 4. ↩︎
220:5 Motowori est incapable de nous aider à comprendre ce nom – ou ces noms – car il suggère que le caractère , no, pourrait être une erreur pour
mata (« aussi »), et qu’il pourrait s’agir de deux individus. La note de l’original indiquant que « ceci est le nom d’une personne » pourrait tout aussi bien être traduite au pluriel par « ce sont les noms de personnes ». ↩︎
220:6 p. 223 La nature de ce vêtement n’est pas connue. On pourrait supposer, d’après la manière dont il est mentionné dans le texte, qu’il y avait peut-être quelque chose de contraire à la coutume dans son utilisation par une jeune fille. Le passage parallèle des « Chroniques » n’en fait pas mention. ↩︎
220:7 Ou, « Colline d’Héra », — Hera-zaka. Les « Chroniques » écrivent ce nom avec les caractères Hira-zaka, c’est-à-dire, « Col Égal » ou « Col ». ↩︎
220:8 Le sens de ce poème, qui doit être considéré comme une longue exclamation, est : « Ô mon souverain ! Ô mon souverain ! Insouciant ou ignorant des complots ourdis contre ta vie près de l’enceinte même de ton palais, tu envoies tes soldats combattre au loin. Ô mon souverain ! » — On se souviendra que Prince Mima-ki-ri était le nom indigène (abrégé) du monarque régnant, communément connu de la postérité sous son « nom canonique » de Sūjin. Le mot rendu par « vie » est littéralement « fil » et le pronom impersonnel « son » utilisé dans la traduction doit être compris comme faisant référence à l’empereur. ↩︎
221:9 Voir Sect. LXI, Notes 12 et 10. ↩︎
221:10 Littéralement, « cœur impur ». ↩︎
221:11 C’est-à-dire, probablement. « prince pacificateur de terre ». Le premier élément du composé est parfois omis. ↩︎
221:12 Wani no omi. Wani (« crocodile ») 13 le nom d’un lieu dans la province de Yamato. ↩︎
221:13 Wani-zaka. Pour le paramétrage des fichiers jar conf. Sect LX, Note 20. ↩︎
221:14 Wakara gaha. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’Idzumi-gaha. De Wakara, nous n’avons qu’une étymologie totalement indéfendable, donnée dans le passage parallèle des « Chroniques ». ↩︎
221:15 Plus littéralement, « chacun ayant placé la rivière au milieu et se défiant mutuellement ». ↩︎
221:16 Ie, « défiant ». L’étymologie la plus probable de Idzumi, qui s’écrit avec le caractère , est « source » ou « printemps ». ↩︎
221:17 L’original contient les expressions très curieuses , littéralement « les gens du côté-construction », ce qui était un point crucial pour les premiers éditeurs, Motowori a probablement raison de l’interpréter dans le sens de « l’autre côté », c’est-à-dire « l’ennemi ». ↩︎
221:18 ; littéralement « la flèche à éviter », mais plutôt, conformément au langage japonais archaïque, « la flèche sacrée ». Motowori dit : « Au début d’une bataille, il était de coutume pour chaque camp de tirer une « flèche initiale ». Étant le début de la p. 224 affaire, la flèche était considérée comme « particulièrement importante et était tirée avec révérence avec des prières aux dieux », d’où son nom. » ↩︎
221:19 C’est-à-dire, « excréments [fœdatæ] bracæ ». Mais il est très peu probable que ce soit l’étymologie correcte du nom. Le ruisseau est petit et se trouve dans la partie orientale de la province de Kahachi. ↩︎
222:20 C’est-à-dire, « rivière aux cormorans ». ↩︎
222:21 C’est-à-dire, « le jardin des morceaux ». ↩︎
224:1 District formant la partie sud de la province moderne d’Ihashiro, au nord-est du Japon. L’origine donnée ici, de ahi-dzu « port de rencontre », semble fantaisiste. ↩︎
224:2 C’est-à-dire, les impôts prélevés sur le produit de la chasse, par lequel les hommes gagnaient leur vie, et sur le travail domestique des femmes. ↩︎
224:3 p. 225 Motowori a une note peu satisfaisante, dans laquelle il tente d’expliquer cette expression obscure. Le mot « premier » devrait évidemment qualifier le verbe « gouverné », et non le substantif « terre », et l’applicabilité de la phrase à un souverain, dont il n’est pas mentionné qu’il ait initié quoi que ce soit d’autre que les impôts, n’est pas évidente. L’auteur des « Chroniques » observe mieux les vraisemblances en appliquant une désignation synonyme au premier « Empereur terrestre » Jim-mu. ↩︎
224:4 Voir Sect. LXII, Note 85. ↩︎
224:5 La référence au passage parallèle des « Chroniques » montre que probablement quelques mots sont ici omis du texte, qui devrait se lire « l’étang de Karu et l’étang de Sakawori » (Karu no ike, Sakawori no ike). Karu est la célèbre ancienne capitale mentionnée dans la Sect. LVII, Note 1, Sakawori est tout à fait inconnue si ce n’est par cette notice, et la dérivation du nom est incertaine. ↩︎
225:1a Ce lieu, où l’empereur Kei-ko aurait également été enterré, se trouvait dans la province de Yamato, et Motowori suppose que la route mentionnée était la grande route reliant Hatsuse à la province de Yamashiro. Le mot Yamanobe signifie « aux alentours de la montagne » (yama no he). ↩︎
225:1b p. 227 Pour Shiki, voir Sect. LXIII, Note 1. Tama-kaki signifie « haie de joyaux (c’est-à-dire belle) ». ↩︎
226:2 Ce nom et le suivant ont déjà été rencontrés dans la Sect. LXI, ainsi que ceux de la princesse Hibasu, du roi Tatasu-mechi, du roi Oho-tsutsuki-ne, de la princesse Kari-bata-tobe et du roi Inase-biko. ↩︎
226:3 Voir Sect. LXXI, Note ↩︎
226:4 La signification de ce nom n’est pas claire, mais Motowori identifie Shiki avec le lieu du même nom. ↩︎
226:5 p. 228 Ce nom semble être une série d’honorifiques signifiant « grand prince parfait, seigneur régnant ». ↩︎
226:6 C’est-à-dire, « grand prince du milieu », étant le troisième de cinq enfants. ↩︎
226:7 C’est-à-dire, « Princesse Yamato ». C’est un personnage très célèbre dans les légendes japonaises : grande prêtresse d’Ise et tante du héros Yamato-take. Un récit miraculeux raconte sa naissance, et on suppose qu’elle a vécu plusieurs centaines d’années. ↩︎
226:8 La signification de ce nom est obscure. ↩︎
226:9 La signification de ce nom est obscure. ↩︎
226:10 L’interprétation conjecturale de ce nom par Motowori est « joyau-parfait-seigneur ». ↩︎
226:11 La signification de iga est obscure. Les deux autres éléments du composé signifient « prince parfait ». ↩︎
226:12 Signification obscure. ↩︎
226:13 Signification obscure. ↩︎
226:14 Signification obscure. Les « Chroniques » lisent ce nom Ike-baya. ↩︎
226:15 _Azami-tsu-him_e, Signification obscure. ↩︎
226:16 c’est-à-dire probablement « la princesse resplendissante », la syllabe ya étant vide de sens comme dans Ka-no-Nana-saku-ya-hime (voir Sect. XXXVII, Note 3). Ce nom est célébré comme celui de l’héroïne du conte de fées intitulé « Le Conte du coupeur de bambou », bien qu’il n’y ait aucune raison d’identifier les deux personnages. ↩︎
226:17 Ce nom est obscur, et Motowori le soupçonne d’être corrompu. ↩︎
226:18 Yamashiro no ohokunino fuchi. Yamashiro est le nom d’une province, Ohokuni (« grand pays ») celui d’un village, tandis que Fuchi est un nom de personne écrit avec un caractère signifiant « étang profond ». ↩︎
226:19 Ochiwake no miko. Motowori dérive ochi de oho, « grand », et chi, censé être un titre honorifique, tandis que wake signifie « seigneur ». Après tout, la signification du nom reste obscure. ↩︎
226:20 Ika-tarashi-hiko no miko. Ce nom signifie probablement « prince parfait, sévère (ou digne) ». ↩︎
226:21 Ce nom est obscur. ↩︎
226:22 C’est-à-dire, Karibata-tobe, la sœur cadette. ↩︎
226:23 Ce nom et le suivant sont obscurs. Le premier des deux ne figure pas dans les anciennes éditions, mais Motowori comble ce qui semble être une lacune dans le texte en ajoutant les cinq caractères . ↩︎
226:24 Signification obscure. ↩︎
226:25 Le mot réel « pieds » n’est pas dans l’original, mais une mesure chinoise équivalente est utilisée. ↩︎
227:26 p. 229 Chinu no ike. La « mer de Chinu » dans la province d’Idzumi, qui est la même que le « Pool » mentionné ici, a été mentionnée dans la Sect. XLIV, Note 36. ↩︎
227:27 Sayama no ike, dans la province de Kahachi. Le nom signifie probablement « gorge » ou « souillure ». ↩︎
227:28 Voir ci-dessus Sect. XLIV, Note 31. ↩︎
227:29 Totori (littéralement « attraper les oiseaux ») se trouvait dans la province d’Idzumi, et le nom proviendrait du fait que ce lieu était l’un de ceux traversés par Ohotaka de Yamanobe alors qu’il poursuivait l’oiseau dont la vue devait permettre au prince Homachi-wake d’obtenir le pouvoir de la parole. (Voir l’histoire telle que rapportée au début de la section suivante). Le nom de Kaha-kami (« sources de la rivière »), comme nous l’apprenons par comparaison avec le passage parallèle des « Chroniques », doit être rattaché à la rivière Udo, près des sources de laquelle le palais en question aurait été situé. ↩︎
227:30 Voir Sect. XLV, Note 5. ↩︎
227:31 Voir Sect. XLV, Note 16. ↩︎
227:32 Ou, « dans ce temple ». ↩︎
227:34 Yamanobe no wake. Yamanobe (ou Yamabe) est le nom d’un district de Yamato et signifie « versant de montagne ». ↩︎
227:35 Sakikusa no wake. On ne sait rien de Sakikusa. Le mot signifie « lys ». ↩︎
227:36 Inaki no wake. On ne sait pas de quel Inaki il s’agit, car il existe plusieurs endroits portant ce nom au Japon. Ce nom est lié au mot ine, « riz ». ↩︎
227:37 Ada ne se réveille pas. On ne sait rien d’Ada. ↩︎
227:38 Wohari no kuni no Minu no wake. Minu est le nom d’un village et signifie « trois landes ». ↩︎
227:39 Kibi no Ihanashi no wake. Ihanashi est le nom d’un district faisant partie de la province moderne de Bizen, et semble signifier « sans rocher ». ↩︎
227:40 Koromo no wake. Motowori suppose que ce nom est corrompu. Koromo est le nom d’un village de Mikaha. ↩︎
227:41 Takasuka no wake. On ne sait rien du lieu ni de la famille. ↩︎
227:42 Asuka no kimi. On ignore où se trouvait cet Asuka, qui ne doit pas être confondu avec le célèbre Asuka mentionné dans la Sect. CXXXIII, Note 11. ↩︎
227:43 p. 230 Mure no wake. Il existe plusieurs endroits appelés Mure. La signification de ce nom est obscure. ↩︎
227:44 Ou plus littéralement, « adoré et célébré les fêtes à », etc. ↩︎
227:45 Saho no Anahobe-wake. Le nom Anahobe dérive de Anahobe, le nom de l’empereur Yu-riyaku, et de be « une tribu », les « Chroniques » relatant que la tribu qui fut établie comme son « nom-procure » était ainsi nommée. ↩︎
227:46 Wotsuki no yama no kimi. Wotsuki est le nom d’un lieu à Afumi (Omi). Le nom de famille doit être interprété comme signifiant qu’ils étaient gardiens de la montagne. ↩︎
227:47 Mikaha no Koromo no kimi. Conf. le nom dans la note 40, avec lequel il est probablement identique. Motowori soupçonne une erreur dans le texte. ↩︎
227:48 Kazuga no yama no kimi. Conf. le nom dans la note 46. ↩︎
227:49 Koshi no ike no kimi. On ne sait rien du lieu ni de la famille ; Koshi pourrait être ou non la province du nord portant ce nom. ↩︎
227:50 Kasugabe no kimi. Il y avait deux lieux portant le nom de Kasugabe (c’est-à-dire le « clan Kasuga », peut-être d’après une famille qui y résidait). On ignore à laquelle il est fait allusion ici. ↩︎
227:51 Itoshi-be. Le nom, ainsi restauré par Motowori, est diversement mutilé dans les éditions plus anciennes. Il s’agit de la première mention de l’adoption, littéralement « procuration d’enfant par procuration » en japonais. Cette coutume est constamment mentionnée dans la dernière partie de ces « Archives ». ↩︎
227:52 Haguhi no kimi. Haguhi est le nom d’un quartier de Noto. L’origine est obscure. ↩︎
227:53 Miwo no kimi. Miwo est le nom d’un lieu à Afumi. Cela signifie probablement « trois plis montagneux ». ↩︎
231:1 Pour le stylet, voir ci-dessus, Sect. XXXVI, Note 8. Le curieux mot ya-shio-wori ( ) dans le texte semble avoir le sens de « huit fois tempéré », c’est-à-dire tempéré encore et encore, que Motowori lui attribue. La même expression est utilisée dans la Sect. XVIII (Note 16) pour désigner le raffinage de la liqueur de riz. ↩︎
231:2 Ce mot « débordant » est plus approprié dans la version de l’histoire donnée dans les « Chroniques », où l’auteur fait d’abord remplir ses larmes de sa manche (une figure de style japonaise courante), puis les fait « déborder » sur le visage du monarque endormi. ↩︎