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À ce moment-là, l’Impératrice [^1434] était enceinte. Le Souverain Céleste ne put alors contenir sa pitié pour l’Impératrice, enceinte et aimée depuis trois ans. Il détourna donc son armée et ne hâta pas l’attaque. Pendant ce temps, l’auguste enfant qu’elle avait conçu naquit. Il fit donc sortir l’auguste enfant et le plaça devant le château de riz. elle fit dire ces paroles au Souverain Céleste : « Si cet auguste enfant est considéré comme l’auguste enfant du Souverain Céleste, qu’il daigne s’en charger. » Sur ce, le Souverain Céleste dit : « Bien que détestant le frère aîné, je ne peux réprimer mon amour pour l’Impératrice », et projeta aussitôt de s’emparer de l’Impératrice. C’est pourquoi, choisissant parmi ses guerriers une bande des plus forts et des plus adroits, il leur ordonna, en disant : « Quand vous prendrez l’auguste enfant, enlevez également la reine sa mère. Que ce soit par les cheveux, par les mains, ou par tout autre moyen que vous pourrez le mieux saisir, saisissez-la et traînez-la dehors. » Alors l’Impératrice, connaissant d’avance son intention, lui rasa tous les cheveux et se couvrit la tête de ses cheveux, et fit également pourrir son collier de bijoux et l’enroula trois fois autour de son bras, et de plus la fit Les vêtements augustes pourris par l’eau de riz, elle les revêtit comme s’ils étaient entiers. Après avoir fait ces préparatifs, elle prit l’auguste enfant dans ses bras et le poussa hors du château. Alors, les hommes forts, prenant l’auguste enfant, s’agrippèrent aussitôt à l’auguste parent. Alors, en saisissant ses cheveux augustes, ceux-ci [ p. 234 ] tombèrent d’eux-mêmes ; en saisissant ses bras augustes, le cordon de joyaux se brisa également ; en saisissant ses vêtements augustes, les vêtements augustes se déchirèrent aussitôt. Ils obtinrent donc l’auguste enfant, mais non le parent auguste. Les guerriers revinrent donc [auprès de la Souveraine] et rapportèrent : « À cause de ses augustes cheveux qui tombaient d’eux-mêmes, de ses augustes vêtements qui se déchiraient facilement, et de plus du cordon de joyaux qui était enroulé autour de sa main auguste qui s’est brisé aussitôt, nous n’avons pas obtenu le parent auguste ; mais nous avons obtenu l’auguste enfant. » Alors la Souveraine Céleste, désolée et en colère, haït les gens qui fabriquaient les joyaux, [190] et les priva de toutes leurs terres. [^1437] Ainsi dit le proverbe : « Créateurs de joyaux sans terre. » [1] La Souveraine Céleste fit de nouveau dire [2] à l’Impératrice : « Le nom d’un enfant doit être donné par la mère ; de quel auguste nom cet enfant sera-t-il appelé ? » Elle répondit alors : « Puisqu’il est né maintenant au moment où le château a été incendié et au milieu de l’incendie, il serait approprié de l’appeler du nom auguste de Prince [3] Homu-chi-wake. » [4] Et il lui fit de nouveau demander : « Comment sera-t-il élevé ? » [5] Elle répondit en disant :« Il faut l’élever en prenant une mère auguste [6] et en choisissant de vieilles et de jeunes baigneuses. » [7] Il fut donc élevé respectueusement, conformément aux instructions de l’Impératrice. Il demanda de nouveau à l’Impératrice : « Qui détachera le petit pendentif neuf [8] que tu attaches, toi, l’élite ? » Elle répondit : « Il serait convenable que Ye-hime et Oto-hime, [9] filles du roi Tatasu-michi-no-ushi [10] prince de Taniha, te servent, car ces deux reines sont de parents immaculés. » [11] Ainsi, finalement, [le Souverain Céleste] tua le roi Saho-biko, et sa sœur cadette le suivit. [12]
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Ainsi, ils promenèrent et amusèrent l’auguste enfant en fabriquant un bateau à deux fourches [13] à partir d’une cryptoméria à deux fourches d’Ahidzu, dans le Wohari, [14] qu’ils remontèrent et firent flotter sur l’étang d’Ichishi et sur l’étang de Karu [15], dans le Yamato, [ainsi] promenant et amusant l’auguste enfant. Néanmoins, l’auguste enfant ne prononça pas un mot, bien que sa barbe à huit branches lui atteignît le creux de l’estomac. [16] C’est donc [17] en entendant le cri d’un cygne volant haut [18] qu’il fit sa première déclaration. [19] Alors, [le Souverain Céleste] envoya Yamanobe-no-Ohotaka [20] (c’est le nom d’une personne) pour attraper l’oiseau. Cet homme, poursuivant le cygne, arriva au Pays de Harima depuis le Pays de Ki, et traversa de nouveau le Pays d’Inaba, puis atteignit le Pays de Taniba et le Pays de Tajima ; de là, poursuivant vers l’est, il atteignit le Pays d’Afumi, puis traversa le Pays de Minu ; puis, passant par le Pays de Wohari, le poursuivit jusqu’au Pays de Shinanu, et enfin, atteignant le Pays de Koshi, il tendit un filet dans l’estuaire de Wanami, [21] et, ayant attrapé l’oiseau, le ramena à la capitale et le présenta au Souverain. Cet estuaire est donc appelé l’estuaire de Wanami. On avait pensé qu’en revoyant l’oiseau, il parlerait ; mais il ne parla pas, comme on l’avait cru. [22] Là-dessus, le Souverain Céleste, daignant être affligé, s’endormit augustement, lorsque, dans un rêve auguste, il reçut l’instruction suivante : « Si tu veux construire mon temple semblable à ton auguste demeure, l’auguste enfant parlera sûrement. » Après avoir reçu cette instruction, [le Souverain Céleste [ p. 238 ] fit une grande divination pour savoir quel pouvait être le désir de la Déité [23] cela. Alors [il fut découvert] que la malédiction était l’œuvre auguste de la Grande Déité d’Idzumo. [24] Alors, au moment d’envoyer l’auguste enfant adorer [au] temple de cette Grande Déité, [^1462]] par qui il serait bon qu’il soit accompagné. Alors le sort tomba sur le roi Ake-tatsu. [25] Il fit donc jurer le roi Ake-tatsu, [26] en disant : « S’il doit vraiment y avoir une réponse [27] à notre adoration de cette Grande Déité, puisse le héron qui demeure sur l’arbre près de l’Étang de Sagisu [28] ici tomber [par mon serment]. » Lorsqu’il parla ainsi, le héron par qui avait été juré tomba mort au sol. De nouveau, sur son ordre de revenir à la vie [] en réponse à son serment [], il revint à la vie. [29] De plus, il fit flétrir par un serment et ramena à la vie par un autre serment un chêne-ours au large feuillage du cap Amakashi. [30] Alors [le Souverain Céleste] accorda au Prince Ake-tatsu le nom de Prince Yamato-oyu-shiki-tomi-tomi-toyo-asakura-ake-tatsu. [31] Ainsi, lorsque l’auguste enfant fut envoyé avec les deux Princes, le Prince Ake-tatsu et le Prince Una-kami,[32] comme ses serviteurs, il fut deviné [33] que [s’ils sortaient] par la porte de Nara, [34] [195] ils rencontreraient un boiteux et un aveugle ; [35] [s’ils sortaient] par la porte d’Ohosaka [36], ils rencontreraient également un boiteux et un aveugle, et que seule la porte Ki, — une porte latérale, [37] — serait la porte chanceuse ; et lorsqu’ils partirent, ils établirent le clan Homuji [38] dans chaque endroit où ils arrivaient. Ainsi, lorsqu’ils furent arrivés à Idzumo et eurent fini d’adorer la Grande Déité, et qu’ils retournèrent à la capitale, ils construisirent au milieu de la rivière Hi [39] un pont tressé noir et offrirent respectueusement un palais temporaire pour l’auguste [ p. 239 ] enfant] pour y demeurer. [40] Alors, lorsque l’ancêtre des dirigeants du pays d’Idzumo, dont le nom était Kihisa-tsu-mi, [41] [196] ayant fabriqué une imitation de montagne aux feuilles vertes, [42] la plaça dans le cours inférieur de la rivière, et s’apprêtait à présenter la grande nourriture auguste, l’auguste enfant [43] parla, disant : « Ce qui ressemble ici à une montagne aux feuilles vertes dans le cours inférieur de la rivière ; ressemble à une montagne, mais n’en est pas une. Serait-ce par hasard la grande cour [44] des diacres [45] qui vénère la Grande Déité Laid-Mâle-des-Plaines-des-Roseaux [46] qui réside dans le temple de So à Ihakuma à Idzumo ? [47] [Ainsi] daigna-t-il demander. Alors les rois, qui avaient été envoyés en auguste service [à ses côtés], l’entendant avec joie et le voyant avec ravissement, [48] installèrent l’auguste enfant au palais de Nagaho à Ajimasa, [49] et envoyèrent un courrier [pour informer le Souverain Céleste]. Alors l’auguste enfant épousa [197] la princesse Hinaga [50] pour une nuit. Ainsi, en regardant en privé la belle jeune fille, [il découvrit qu’elle] était un serpent, à la vue duquel il s’enfuit, alarmé. Alors, la princesse Hinaga fut vexée et, illuminant la plaine maritime, [51] les poursuivit sur un navire ; Et, de plus en plus alarmés par cette vue, ils tirèrent l’imposant navire à travers les plis de la montagne, [52] et s’enfuirent jusqu’à la capitale. Là-dessus, ils firent un rapport, disant : « Nous sommes montés jusqu’à la capitale parce que ton grand et auguste enfant est devenu capable de parler en adorant la Grande Déité. » Alors, le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour construire le temple de la Déité. Sur ce, le Souverain Céleste, en l’honneur de cet auguste enfant, fonda le clan Totori, le clan Torikahi, le clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. [53][37:1] — serait la porte de la chance ; et lorsqu’ils partirent, ils établirent le clan Homuji [38:1] partout où ils arrivèrent. Ainsi, lorsqu’ils atteignirent Idzumo et eurent fini d’adorer la Grande Déité, et retournèrent à la capitale, ils construisirent au milieu de la rivière Hi [39:1] un pont tressé noir et offrirent respectueusement un palais temporaire [pour l’auguste [ p. 239 ] enfant] pour y demeurer. [40:1] Alors, lorsque l’ancêtre des dirigeants du pays d’Idzumo, dont le nom était Kihisa-tsu-mi, [41:1] [196] ayant fabriqué une imitation de montagne aux feuilles vertes, [42:1] la plaça dans le cours inférieur de la rivière, et s’apprêtait à présenter la grande nourriture auguste, l’auguste enfant [43:1] parla, disant : « Ce qui ressemble ici à une montagne aux feuilles vertes dans le cours inférieur de la rivière ; ressemble à une montagne, mais n’en est pas une. Serait-ce par hasard la grande cour [44:1] des diacres [45:1] qui vénère la Grande Déité Laid-Mâle-des-Plaines-des-Roseaux [46:1] qui réside dans le temple de So à Ihakuma à Idzumo ? [47:1] [Ainsi] daigna-t-il demander. Alors les rois, qui avaient été envoyés en auguste service [à ses côtés], l’entendant avec joie et le voyant avec ravissement, [48:1] installèrent l’auguste enfant au palais de Nagaho à Ajimasa, [49:1] et envoyèrent un courrier [pour informer le Souverain Céleste]. Alors l’auguste enfant épousa [197] la princesse Hinaga [50:1] pour une nuit. Ainsi, en regardant en privé la belle jeune fille, [il découvrit qu’elle] était un serpent, à la vue duquel il s’enfuit, alarmé. Alors, la princesse Hinaga fut vexée et, illuminant la plaine maritime, [51:1] les poursuivit sur un navire ; Et, de plus en plus alarmés par cette vue, ils tirèrent l’imposant navire à travers les plis de la montagne, [52:1] et s’enfuirent jusqu’à la capitale. Là-dessus, ils firent un rapport, disant : « Nous sommes montés jusqu’à la capitale parce que ton grand et auguste enfant est devenu capable de parler en adorant la Grande Déité. » Alors, le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour construire le temple de la Déité. Sur ce, le Souverain Céleste, en l’honneur de cet auguste enfant, fonda le clan Totori, le clan Torikahi, le clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. [53:1][37:2] — serait la porte de la chance ; et lorsqu’ils partirent, ils établirent le clan Homuji [38:2] partout où ils arrivèrent. Ainsi, lorsqu’ils atteignirent Idzumo et eurent fini d’adorer la Grande Déité, et retournèrent à la capitale, ils construisirent au milieu de la rivière Hi [39:2] un pont tressé noir et offrirent respectueusement un palais temporaire [pour l’auguste [ p. 239 ] enfant] pour y demeurer. [40:2] Alors, lorsque l’ancêtre des dirigeants du pays d’Idzumo, dont le nom était Kihisa-tsu-mi, [41:2] [196] ayant fabriqué une imitation de montagne aux feuilles vertes, [42:2] la plaça dans le cours inférieur de la rivière, et s’apprêtait à présenter la grande nourriture auguste, l’auguste enfant [43:2] parla, disant : « Ce qui ressemble ici à une montagne aux feuilles vertes dans le cours inférieur de la rivière ; ressemble à une montagne, mais n’en est pas une. Serait-ce par hasard la grande cour [44:2] des diacres [45:2] qui vénère la Grande Déité Laid-Mâle-des-Plaines-des-Roseaux [46:2] qui réside dans le temple de So à Ihakuma à Idzumo ? [47:2] [Ainsi] daigna-t-il demander. Alors les rois, qui avaient été envoyés en auguste service [à ses côtés], l’entendant avec joie et le voyant avec ravissement, [48:2] installèrent l’auguste enfant au palais de Nagaho à Ajimasa, [49:2] et envoyèrent un courrier [pour informer le Souverain Céleste]. Alors l’auguste enfant épousa [197] la princesse Hinaga [50:2] pour une nuit. Ainsi, en regardant en privé la belle jeune fille, [il découvrit qu’elle] était un serpent, à la vue duquel il s’enfuit, alarmé. Alors, la princesse Hinaga fut vexée et, illuminant la plaine maritime, [51:2] les poursuivit sur un navire ; Et, de plus en plus alarmés par cette vue, ils tirèrent l’imposant navire à travers les plis de la montagne, [52:2] et s’enfuirent jusqu’à la capitale. Là-dessus, ils firent un rapport, disant : « Nous sommes montés jusqu’à la capitale parce que ton grand et auguste enfant est devenu capable de parler en adorant la Grande Déité. » Alors, le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour construire le temple de la Déité. Sur ce, le Souverain Céleste, en l’honneur de cet auguste enfant, fonda le clan Totori, le clan Torikahi, le clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. [53:2][42:3] le plaça dans le cours inférieur de la rivière et s’apprêtait à présenter la grande nourriture auguste, l’auguste enfant [43:3] parla en disant : « Ce qui ressemble ici à une montagne aux feuilles vertes dans le cours inférieur de la rivière ; ressemble à une montagne, mais n’en est pas une. Serait-ce par hasard la grande cour [44:3] des diacres [45:3] qui vénère la Grande Déité Mâle-Laid-des-Plaines-De-Roseaux [46:3] qui réside dans le temple de So à Ihakuma en Idzumo ? [47:3] [Ainsi] daigna-t-il demander. Alors les rois, qui avaient été envoyés en sa présence auguste, entendant avec joie et voyant avec ravissement, [48:3] installèrent l’auguste enfant dans le palais de Nagaho à Ajimasa, [49:3] et envoya un messager informer le Souverain Céleste. L’auguste enfant épousa alors la princesse Hinaga [50:3] pour une nuit. Alors, après avoir observé la belle jeune fille en privé, il découvrit qu’elle était un serpent, et à sa vue il s’enfuit, effrayé. La princesse Hinaga, vexée, illumina la plaine maritime [51:3] et les poursuivit sur un navire ; et ceux-ci, de plus en plus effrayés à cette vue, tirèrent l’imposant navire à travers les plis de la montagne [52:3] et s’enfuirent vers la capitale. Ils firent alors un rapport, disant : « Nous sommes montés vers la capitale parce que ton enfant, grand et auguste, est devenu capable de parler en adorant la Grande Déité. » Le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour construire le temple de la Déité. Alors le Souverain Céleste, à cause de cet auguste enfant, établit le Clan Totori, le Clan Torikahi, le Clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. [53:3][42:4] le plaça dans le cours inférieur de la rivière et s’apprêtait à présenter la grande nourriture auguste, l’auguste enfant [43:4] parla en disant : « Ce qui ressemble ici à une montagne aux feuilles vertes dans le cours inférieur de la rivière ; ressemble à une montagne, mais n’en est pas une. Serait-ce par hasard la grande cour [44:4] des diacres [45:4] qui vénère la Grande Déité Mâle-Laid-des-Plaines-De-Roseaux [46:4] qui réside dans le temple de So à Ihakuma en Idzumo ? [47:4] [Ainsi] daigna-t-il demander. Alors les rois, qui avaient été envoyés en sa présence auguste, entendant avec joie et voyant avec ravissement, [48:4] installèrent l’auguste enfant dans le palais de Nagaho à Ajimasa, [49:4] et envoya un messager informer le Souverain Céleste. L’auguste enfant épousa alors la princesse Hinaga [50:4] pour une nuit. Alors, après avoir observé la belle jeune fille en privé, il découvrit qu’elle était un serpent, et à sa vue il s’enfuit, effrayé. La princesse Hinaga, vexée, illumina la plaine maritime [51:4] et les poursuivit sur un navire ; et ceux-ci, de plus en plus effrayés à cette vue, tirèrent l’imposant navire à travers les plis de la montagne [52:4] et s’enfuirent vers la capitale. Ils firent alors un rapport, disant : « Nous sommes montés vers la capitale parce que ton enfant, grand et auguste, est devenu capable de parler en adorant la Grande Déité. » Le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour construire le temple de la Déité. Alors le Souverain Céleste, à cause de cet auguste enfant, établit le Clan Totori, le Clan Torikahi, le Clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. [53:4]« Le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour reconstruire le temple de la Déité. Sur ce, le Souverain Céleste, à cause de cet auguste enfant, établit le clan Totori, le clan Torikahi, le clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. » [53:5]« Le Souverain Céleste, ravi, renvoya aussitôt le roi Unakami pour reconstruire le temple de la Déité. Sur ce, le Souverain Céleste, à cause de cet auguste enfant, établit le clan Totori, le clan Torikahi, le clan Homuji, les Ohoyuwe et les Wakayuwe. » [53:6]
[ p. 240 ] p. 241 p. 242 p. 243
[ p. 244 ]
De nouveau, conformément aux paroles de l’Empereur, il convoqua Son Auguste Princesse Hibasu, puis Son Auguste Princesse Oto, puis Son Auguste Princesse Utakori, puis Son Auguste Princesse Matonu, [54] filles du Prince Michi-no-ushi – quatre Déités en tout. Il garda alors les deux Déités Son Auguste Princesse Hibasu et Son Auguste Princesse Oto ; quant aux deux Déités, les reines cadettes, il les renvoya dans leur pays natal à cause de leur extrême laideur. Sur ce, la Princesse Matonu dit avec mortification : « Quand on saura dans les villages voisins que, parmi les sœurs de la même famille, nous avons été renvoyées à cause de notre laideur, ce sera extrêmement mortifiant. » Et, en arrivant à Sagaraka [55], dans le Pays de Yamashiro, elle tenta de se suicider [56] en se pendant à une branche d’arbre. C’est pourquoi ce lieu fut appelé Sagariki. On l’appelle aujourd’hui Sagaraka. De nouveau, en arrivant à Otokuni, elle finit par se suicider en sautant dans un bassin profond. Cet endroit fut alors baptisé Ochikuni. On l’appelle aujourd’hui Otokuni.
[ p. 245 ]
De nouveau, le Souverain Céleste envoya Tajima-mori, [57] ancêtre des Chefs de Miyake, [58] en Terre Éternelle [59] pour y chercher le fruit de l’arbre éternel [60] parfumé. Tajima-mori atteignit donc enfin ce pays, cueillit le fruit de l’arbre et en rapporta huit de lycopodes et huit de lances ; mais entre-temps, le Souverain Céleste était mort. Alors Tajima-mori en mit de côté quatre et [p. 246]] de quatre lances, qu’il offrit à la Grande Impératrice, [61] et dressa de quatre lycopodes et de quatre lances en offrande à la porte de l’auguste mausolée de la Souveraine Céleste, [62] et, élevant bien haut le fruit de l’arbre, gémit et pleura, disant : « Apportant le fruit de l’arbre éternel et parfumé de la Terre Éternelle, je suis venu te servir ; » et finalement il gémit et pleura jusqu’à la mort. Ce fruit de l’arbre éternel et parfumé est ce qu’on appelle aujourd’hui l’orange. [63]
[ p. 247 ] [200]
Les années augustes de ce souverain céleste furent cent cinquante-trois. Son mausolée majestueux se trouve au cœur de la lande de Mitachi, à Sugahara. [64] À l’époque de la Grande Impératrice, Son Auguste Princesse Hibasu, [65] furent fondés les Fabricants de Cercueils de Pierre [66], ainsi que le Clan des Maîtres de la Faïence [67]. Cette Impératrice fut enterrée dans le mausolée de Terama, près de Saki. [68]
Tanigaha Shisei cite également à juste titre ce qui suit :
Merde de Futari
Musubiski himo wo
Hitori merde
Porter est un toki-mizizhi
Tada ni afu made ha.
une traduction littérale de ce qui serait ainsi : « Je ne desserrerai pas seul la ceinture que nous avons attachée ensemble avant que nous nous rencontrions face à face. »
233:1 p. 235 C’est-à-dire, Son Auguste Saho-bime, qui était le sujet de la phrase précédente. ↩︎
233:2 I.e., le souverain. Ce passage signifie, selon Motowori, que l’impératrice imaginait que sa propre conduite pourrait peut-être inciter l’empereur à refuser d’accorder à l’enfant qu’elle lui avait donné son rang légitime, non par doute quant à sa légitimité, mais parce qu’elle avait une mère rebelle. Par « prendre en charge », on entend bien sûr prendre en charge l’enfant et l’élever. ↩︎
233:3 Motowori suppose que le caractère chinois traduit par « dit » est une erreur et préfère considérer cette clause comme contenant non pas les mots, mais la pensée du monarque. Il serait certainement plus commode d’adopter ce point de vue, s’il était confirmé par un texte. ↩︎
234:4 Ou, comme Motowori préfère le lire, « les a privés de toutes leurs terres ». ↩︎
234:5 Il n’y a nulle part ailleurs de référence à ce dicton. Motowori suppose qu’il désigne ceux qui, espérant une récompense, reçoivent une punition à la place, ces bijoutiers ayant sans doute pourri le fil sur lequel les perles étaient enfilées par désir spécial de l’Impératrice, alors qu’ils n’ont finalement obtenu que la confiscation pour leurs efforts. ↩︎
234:6 Motowori (suivant Mabuchi) a évidemment raison de supposer que le caractère à cet endroit, et encore un peu plus loin, est une erreur de copiste pour
, « causé », et le traducteur l’a rendu en conséquence, ↩︎
234:7 « Prince » est ici écrit . ↩︎
234:8 Ce nom peut aussi se lire Ho-muchi-wake, et est donné dans les « Chroniques » comme Ho-muchi-wake, tandis qu’il apparaît comme Homuchi-wake au début de la Sect. LXIX. Les deux premiers éléments signifient apparemment « posséder le feu », tandis que wake est l’honorifique fréquemment utilisé signifiant soit « seigneur », soit « jeune et prospère ». ↩︎
234:9 Litt., « que ses jours soient prolongés avec révérence. » La même expression est répétée trois fois ci-dessous. ↩︎
234:10 C’est-à-dire, mère nourricière. ↩︎
234:11 Les caractères utilisés dans l’original de ce passage seraient, s’ils étaient utilisés isolément, d’interprétation difficile. Mais une comparaison avec le passage de « Un récit » des « Chroniques », qui relate l’allaitement de Fuki-ahezu-no-mikoto, le père du premier « Empereur terrestre » Jim-mu, ne laisse aucun doute sur le fait que l’auteur entendait parler de baigneuses attachées au service de l’enfant impérial. ↩︎
234:12 Les mots midzu no wo-himo, littéralement traduits par « petit pendentif frais », appellent quelques explications. Midzu, qui regroupe en un seul terme (p. 236) les idées de jeunesse, de fraîcheur et de beauté, est ici utilisé comme titre honorifique. Le « petit pendentif » est interprété par Mabuchi et Motowori comme signifiant la « ceinture intérieure » qui maintenait ensemble les sous-vêtements des deux sexes. La littérature japonaise ancienne regorge d’allusions à la coutume des amants ou des époux qui se nouaient mutuellement la ceinture intérieure, qu’ils ne pouvaient dénouer qu’à leur prochaine rencontre, et les poètes posent constamment à l’amant une question du genre : « Quand je suis loin de toi, qui desserrera ma ceinture ? » Le traducteur ne peut s’empêcher de citer ici, à l’intention de l’amateur de vers japonais (bien qu’il ne tentera pas de les traduire), les deux plus gracieuses des nombreuses strophes du « Recueil d’une myriade de feuilles » rassemblées par Motowori pour illustrer ce passage :
Wagimoko
Yuhiteshi himo wo
Tokame ye mo :
Toyeba tayu to mo
Tada ni afu made ni,
Unabara wo
Watarite de Tohoku
Toshi-fu tomo
Ko-ra ga musuberu
Himo toku na yume. ↩︎
234:13 C’est-à-dire, la « Princesse aînée et la Princesse cadette ». ↩︎
234:14 Motowori a probablement raison d’expliquer tatasu comme le causatif honorifique de tatsu, « se tenir debout » et michi no ushi comme michi-nushi ou kuni-nushi, c’est-à-dire, « propriétaire de la province », « dirigeant ». ↩︎
234:15 Littéralement, « sont des sujets purs ». ↩︎
234:16 C’est-à-dire, fut tué avec lui. ↩︎
237:1 p. 240 D’après une comparaison avec un passage des « Chroniques », où la même expression apparaît, on est amené à supposer que l’embarcation ici mentionnée était une sorte de bateau double, dans chaque moitié duquel des passagers pouvaient s’asseoir. ↩︎
237:2 On ne sait rien d’un endroit appelé Ahidzu dans la province de Wohari. ↩︎
237:3 Karu a été mentionné dans la Sect. LVII, Note 1. Le Bassin d’Ihare. ↩︎
237:4 Litt., « devant son cœur ». Cette expression décrivant une longue barbe apparaît déjà au début de la Sect. XII. ↩︎
237:5 Motowori suppose raisonnablement que le caractère dans cette phrase est une erreur de copiste pour l’emphatique
, et la traduction a été faite en conséquence. ↩︎
237:6 L’original contient le caractère , qui est maintenant appliqué à une petite espèce de cygne (Cignus minor, Pallas ; Cygnus Bewickii, Yarrell). Mais on ne sait pas avec certitude quel oiseau est visé par l’auteur. ↩︎
237:7 Il s’agit probablement d’une expression plus ou moins inarticulée ; mais l’expression dans l’original est obscure. ↩︎
237:8 Motowori suppose que la note de l’original ne se réfère qu’au mot Ohotaka, tandis qu’il considère Yamamobe comme le nom d’un lieu (déjà mentionné dans la Sect. LXVIII, Note 1). Le surnom d’Ohotaka, signifiant « grand faucon », aurait été, selon le même commentateur, donné au digne mentionné ici à la suite de l’incident relaté dans le texte. Comme l’oiseau n’était pas un faucon, cela ne semble pas très convaincant, et l’idée apparente de Motowori selon laquelle l’homme était comparé à un faucon parce qu’il poursuivait l’autre oiseau comme le ferait un faucon, est extrêmement tirée par les cheveux. Il est d’ailleurs douteux que le nom ne doive pas être lu Oho-washi (c’est la lecture de Mabuchi), « grand ». Les Chroniques donnent un nom tout à fait différent, à savoir Ame-no-yukata-tana. ↩︎
237:10 Les différents textes et éditions imprimées diffèrent légèrement dans leur interprétation de ce passage, et certains pourraient en déduire que le prince a effectivement parlé comme on l’avait prévu, mais qu’il ne pouvait pas parler librement. La traduction suit le texte corrigé de Motowori. ↩︎
238:11 Littéralement, « cœur ». ↩︎
238:12 C’est-à-dire, Oho-kuni-nushi (le Maître du Grand Pays), monarque aborigène d’Idzumo, descendant de la Déesse du Soleil, dont l’abdication de la souveraineté du Japon en faveur du descendant de la Déesse du Soleil (p. 241) constitue le sujet de la Secte XXXII. Le mot tatari, écrit ici avec le caractère chinois et rendu par « malédiction », signifie proprement la vengeance d’un esprit, c’est-à-dire soit d’une divinité, soit du fantôme d’un défunt. Le mot traduit par « faire » est littéralement « cœur ». ↩︎
238:13 Il est évident que certains de ces mots doivent être fournis, et le traducteur a suivi Mabuchi et Motowori en les fournissant. ↩︎
238:14 Litt., « Le roi Ake-tatsu à la divination. » ↩︎
238:15 Rappelez-vous que le mot original ukehi combine les significations de nos mots « pari », « serment », « engagement », « malédiction », etc., étant en fait un nom général pour tous les mots auxquels une importance mystérieuse est attachée. ↩︎
238:16 Littéralement, un « signe », une « preuve ». ↩︎
238:17 Sagisu no ike, un étang à Yamato. Sagi-su, signifie « nid de héron ». ↩︎
238:18 La lecture des caractères (rendu « alors ») dans ce passage a été un point crucial pour tous les éditeurs. Heureusement, cela n’a aucune incidence sur le sens. ↩︎
238:19 Amakashi no saki, Peut-être que « Pointe d’Amakashi » serait une meilleure traduction si, comme le suppose Motowori, il s’agit d’un lieu à l’intérieur des terres de la province de Yamato. Il pourrait s’agir de la pointe ou de l’extrémité d’une colline ou d’une falaise. Ame-kashi signifie littéralement « chêne doux ». Le « chêne-ours à large feuillage » mentionné immédiatement ci-dessus est supposé par Motowori être le chêne vert habituel, et non une espèce particulière. L’épithète « à large feuillage » n’est pas, comme il le remarque, particulièrement appropriée, et il suppose de plus que le mot kuma, « ours », est une déformation de kumi ou kumori, mots qui feraient référence à l’épaisse luxuriance du feuillage. Les dictionnaires ne nous aident pas beaucoup à trancher. ↩︎
238:20 Les parties composantes de ce nom formidable, qui est heureusement abrégé en Ake-tatsu dans les parties suivantes du texte, sont quelque peu obscures, en particulier le mot oyu, dont la lecture repose seulement sur une conjecture de Motowori, qui corrige le caractère manifestement erroné en
(oyu,) « vieux ». Toyo, « luxuriant », est un titre honorifique, ake et tatsu signifient respectivement « aube » et « lever », tandis que les autres semblent être des noms de lieux dont ce prince est censé avoir été le possesseur. ↩︎
238:21 Ou, le Prince d’Unakami, car Unakami est le nom d’un lieu Kadzusa. ↩︎
238:23 p. 242 Nara, dans le Yamato, mentionnée ici pour la première fois, fut la capitale du Japon de 710 à 784 apr. J.-C. et a toujours été célèbre dans l’histoire et la littérature japonaises. L’auteur des Chroniques a tiré son nom du verbe narasu, « faire retentir », les armées de l’empereur Su-jin ayant, dit-on, fait résonner la terre de leurs pas lorsqu’elles allèrent combattre Haniyasu. Une dérivation plus probable vient de nara, le nom d’une espèce de chêne à feuilles caduques, le Quercus glandulifera. Le mot traduit par « porte » devrait peut-être être pris simplement au sens de « sortie » ou « approche ». ↩︎ ↩︎ ↩︎
238:24 Ou, « les boiteux et les aveugles », un présage particulièrement malchanceux pour les voyageurs, pour qui, comme le remarque Motowori, des pieds sains et une bonne vue sont indispensables pour les mener à bien. ↩︎ ↩︎ ↩︎
238:26 Dans le texte, le mot « porte » est ici, par erreur de copiste, écrit « lune ». Lorsque l’auteur dit que la porte Ki, c’est-à-dire la porte ou la sortie menant à la province de Ki, était une « porte latérale », il veut dire qu’il s’agissait d’une porte latérale, et non de celle par laquelle les voyageurs auraient naturellement quitté la ville : la province de Ki se trouve en effet au sud de Yamato, où se trouvait la capitale, tandis que la province d’Idzumo, où ils se rendaient, se trouvait au nord-ouest. Cette route menant à Ki par Matsuchi-yama est célèbre dans la poésie classique japonaise. ↩︎ ↩︎ ↩︎
238:27 Homuji-be. Le sens de cette clause est qu’ils accordaient le nom de famille Homuji à des personnes dans chaque localité importante traversée lors de leur voyage. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:29 La signification de ce passage est : « Ils construisirent pour le prince une demeure temporaire dans la rivière Hi (on ignore si ses fondations étaient dans l’eau ou sur une île), la reliant à la terre ferme par un pont fait de branches d’arbres entrelacées et dont l’écorce était restée intacte » (c’est ici le sens du mot « noir »). Le traducteur a rencontré de tels ponts dans la province reculée de Deha, au nord du pays, où les habitants les appellent shiba-bashi (ou plutôt, en patois suba-bashi, c’est-à-dire pont de brindilles). Le voyageur est si susceptible de tomber dans le courant par des interstices, qu’il n’est pas étonnant qu’ils soient désormais confinés aux endroits les plus rudes. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:30 Motowori suppose que Kihisa est le nom d’un lieu, et que tsu-mi représente comme d’habitude tsu mochi, « possesseur », selon lequel le nom signifierait « seigneur » ou « possesseur de Kihisa ». ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:31 p. 243 Aucun ouvrage de référence que le traducteur connaisse ne jette de lumière sur cette curieuse expression, et il n’existe aucun passage parallèle dans les « Chroniques » pour chercher de l’aide. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:32 À savoir, au Prince (« l’auguste enfant »). Les préparatifs que Kihisa-tsu-mi aurait faits ici seraient, selon Motowori, motivés par le désir d’embellir le festin. Mais le passage dans son ensemble est très obscur. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:33 À savoir, la cour devant, ou l’approche du sanctuaire, qui serait naturellement plantée de l’arbre sacré, le saka-ki (Cleyera japonica), et ainsi justement la comparaison du prince avec le bosquet artificiel qu’il regardait. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:34 C’est-à-dire, le prêtre attaché au culte de, etc. Pour « diacre », voir la note 33 de la Sect. LXII. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:35 Ashihara-shiko-wo, l’un des nombreux noms de la Déité Oho-kuni-nushi (« Maître de la Grande Terre », voir Sect. XX, Note 19). la Déité que le Prince et ses disciples venaient d’adorer. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:36 Ces noms sont aujourd’hui inidentifiables et leur étymologie est incertaine. Ikakuma semble cependant signifier « courbe dans la roche ». On se serait attendu à trouver à cet endroit, au lieu de ces noms inconnus, une référence au temple principal de la Déité, appelé Kidzuki no oho-yashiro, c’est-à-dire le grand sanctuaire de Kidzuki. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:37 Certains mots tels que « l’apparence changée et plus intelligente du Prince, et son accession au pouvoir de la parole » doivent être mentalement ajoutés afin de faire ressortir le sens que l’auteur entend transmettre. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:38 Ces noms ne peuvent être identifiés. Nagaho signifie « long épi de riz », tandis qu’ajimasa, dans l’usage moderne, est le nom d’un palmier (le Levistona Sinensis) ; mais Motowori suppose qu’il désignait autrefois le palmier nain ou un arbre apparenté. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
239:39 Hi-naga-hime. La signification du nom est obscure, mais il semblerait plus naturel de supposer qu’il est lié à la rivière Hi, qui figure dans le cycle de légendes d’Idzumo. La proposition de Motowori de lire Koye-naga au lieu du traditionnel Hi-naga ne semble guère sérieuse. Si elle était acceptée, cela nous donnerait le sens de « princesse grasse et longue », en référence à l’histoire de sa transformation en serpent. ↩︎
239:40 On se rappellera que la province d’Idzumo est maritime, et que l’on pourrait supposer que les fugitifs atteindraient le rivage de la mer dans leur fuite. Il est vrai que c’est exactement le sens inverse de la direction qu’ils seraient obligés de prendre pour se rendre à la capitale, qui se trouvait à Yamato. ↩︎
239:41 I.e., p. 244 les dépressions ou vallées séparant une montagne d’une autre. ↩︎
244:2 La véritable origine de ce nom est obscure. L’ancienne forme (peut-être ici et ailleurs supposée ancienne) Sagari-ki signifie « arbre suspendu ». Saga-raka s’écrit , un bon exemple de la liberté avec laquelle certains caractères chinois étaient autrefois utilisés à des fins phonétiques. San-raku, Sa-raku ou Sa-gara seraient les seules lectures possibles dans la langue moderne. ↩︎
244:3 Littéralement, « souhaitait mourir ». Motowori suppose que son projet a été contrecarré par ses assistants. ↩︎
244:4 Écrit avec des caractères signifiant « pays plus jeune », mais ici supposé par l’auteur comme dérivé de ochi-kuni, « pays en chute libre », en rapport avec cette légende. ↩︎
244:5 Littéralement « mort en tombant ». ↩︎
245:1 p. 246 La signification de ce nom, qui est écrit phonétiquement ici et dans les « Chroniques », a donné lieu à des divergences d’opinions, certains le faisant dériver du nom de la province de Tajima (d’origine elle-même obscure) et du mot mori « gardien », tandis que d’autres pensent qu’il vient de tachibana, le mot japonais pour orange, en référence à l’histoire racontée ici. Les partisans de la première hypothèse, en revanche, font dériver tachibana de Tajima-mori. ↩︎
245:2 Miyake no murazhi. On ne sait pas avec certitude si miyake est simplement le nom d’un lieu ou s’il doit être pris au sens de « grenier ». Si l’on adopte cette dernière hypothèse, il serait naturel de supposer que cette famille avait fourni à l’origine les surintendants des greniers impériaux. Quoi qu’il en soit, son origine remonte à une source coréenne (voir le « Catalogue des noms de famille » et les généalogies de la section CXV). ↩︎
245:3 Voir Sect. XXV. ↩︎
245:4 Écrit dans le passage parallèle des « Chroniques » avec des caractères signifiant littéralement « intemporel ». L’ensemble de cette périphrase pour l’orange doit en effet être interprété à l’aide des « Chroniques », étant ici écrit phonétiquement et présentant quelques difficultés telles quelles. ↩︎
246:5 Ce passage corrompu et obscur semble avoir été bien restauré par Motowori, dont l’explication est aussi convaincante qu’ingénieuse. L’expression « oranges-clubmoss » désigne les oranges telles qu’elles poussent sur la branche entourée de feuilles, tandis que les « oranges-lance » désignent les mêmes oranges dénudées de feuilles et suspendues à la branche. Ainsi, les mots « clubmoss » et « lance » en viennent à être utilisés comme « numéraux auxiliaires » pour les oranges cueillies de ces deux manières différentes. ↩︎
246:6 À savoir, dit Motowori, la princesse Hibasu, qui cependant, selon le récit des « Chroniques », était déjà morte à cette époque. ↩︎
246:7 p. 247 Le mot tachibana (écrit ) dans le texte doit probablement être pris comme un terme spécifique et non comme un terme général. Dans l’usage moderne, il désigne le Citrus japonica. Mais il est sujet à controverse de savoir si l’application du terme n’a pas changé depuis les temps anciens, et si nous ne devrions pas entendre par là une des autres variétés d’orangers que l’on trouve aujourd’hui au Japon, peut-être le Citrus nobilis. ↩︎
247:1 La localité et l’étymologie de Mitachi sont obscures. Sugahara (« lande à carex ») est connue pour se trouver dans la province de Yamato. ↩︎