[ p. 248 ] [201]
Le Souverain Céleste Oho-tarashi-hiko-oshiro-wake résidait dans le palais d’Hishiro à Makimuku, [^1509] et gouvernait l’Empire. Ce Souverain Céleste épousa la Dame Aînée d’Inabi à Harima, [^1510] fille de Waka-take, Prince de Kibi [^1511] ancêtre des Grands de Kibi, [^1512] et engendra [ p. 249 ] enfants augustes : le roi Kushi-tsunu-wake ; [1] son auguste Ohousu ; [2] son auguste Wo-usu, dont l’autre nom est son auguste Yamato wo-guna ; [3] son auguste Yamato-ne-ko ; [4] le roi Kamu-kushi. [5] Épousant à nouveau son auguste princesse Yasaka-no-iri, [6] [202] fille de son auguste prince Yasaka-no-iri, il engendra d’augustes enfants : son auguste prince Waka-rarashi ; [7] ensuite son auguste prince Iho-ki-no-iri ; [8] ensuite son auguste Oshi-no-wake ; [^1521] ensuite son auguste princesse Iho-ki-no-iri. [9] Les enfants d’une autre concubine furent : le roi Toyo-to-wake ; [^1523] ensuite la dame Nunoshiro. [^1524] Les enfants d’une autre concubine furent : la dame Nunaki ; [10] ensuite son auguste princesse Kago-yori ; [^1526] ensuite le roi prince Waka-ki-no-iri ; [11] ensuite le roi le prince aîné de Kibi-no-ye ; [^1528] Ensuite, Son Auguste Princesse Takaki ; [^1529] Ensuite, Son Auguste Princesse Oto. [12] Après avoir épousé à nouveau la Princesse Mi-hakashi de Himuku, [13] il engendra un auguste enfant : le Roi Toyo-kuni-wake. [^1532] Après avoir épousé à nouveau la Jeune Dame d’Inabi, [14] sœur cadette de l’Aînée Dame d’Inabi, [15] il engendra des augustes enfants : le Roi Ma-waka ; ensuite le Roi Hiko-hito-no-oho-ye. [16] Après avoir épousé à nouveau la Princesse [203] Ka-guro, [17] fille du Roi Princesse Sume-iro-oho-naka-tsu-hiko, [^1537] arrière-petite-fille de Son Auguste Yamato-take, [18] il engendra un auguste enfant : le Roi Oho-ye. [19] Les augustes enfants de ce Souverain Céleste Oho-tarashi-hiko comptaient en tout vingt et un rois et reines [20] dont il existe un registre, et cinquante-neuf rois et reines dont il n’existe aucune trace, soit quatre-vingts rois et reines en tout, parmi lesquels Son Auguste Waka-tarashi-hiko, Son Auguste Yamato-take et Son Auguste Prince I-ho-ki-no-iri, ces trois rois, portaient le nom d’héritiers présomptifs. [21] Les soixante-dix-sept [ p. 250 ] rois et reines en plus de ceux-ci [22] reçurent tous des titres de souverains dans les différents pays, ou bien des postes de seigneurs, de seigneurs territoriaux ou de chefs de département. [23] Ainsi, son auguste Waka-tarashi-hiko [fut celui qui plus tard] régna sur l’empire. Son auguste Wo-usu soumit les divinités sauvages et les peuples insoumis de l’Est [204] et de l’Ouest. Son successeur, le roi Kushi-tsunu-wake (était l’ancêtre des chefs de Mamuta). [24] Son successeur, son auguste Oho-Usu (était l’ancêtre des ducs de Mori,[^1545] des ducs d’Ohota [25] et des ducs de Shimada.) [26] Le suivant, le roi Kamukushi, (était l’ancêtre des Sakabe Abiko du pays de Ki, [^1548] et des Sakabe d’Uda). [27] Le suivant, le roi Toyo-kuni-wake (était l’ancêtre des dirigeants du pays d’Himuka.) [28]
[ p. 251 ]
[ p. 252 ]
[ p. 253 ]
Sur ce, le Souverain Céleste, pour s’assurer de ce qu’il avait entendu dire de la beauté des deux jeunes filles Ye-hime et Oto-hime, [29] filles du roi Kamu-ohone, [30] ancêtre des souverains du pays de Minu, [^1553] envoya son auguste enfant, Son Auguste Oho-usu, pour les appeler à la capitale. Alors Son Auguste Oho-usu, qui avait été envoyée, au lieu de les appeler, épousa aussitôt les deux jeunes filles, puis chercha d’autres femmes, auxquelles il donna faussement les noms des jeunes filles, et les envoya à son père. Sur ce, le Souverain Céleste, sachant qu’il s’agissait d’autres femmes, les soumettait fréquemment à ses longs regards ; [^1554] mais, ne les épousant jamais, il les causait de la tristesse. Ainsi, l’enfant que Son Auguste Oho-usu engendra lors de son mariage avec Ye-hime, [205] fut le roi Oshi-kuro-no-ye-hiko [31] (il était l’ancêtre des Seigneurs d’Unesu à Minu.) [^1556] De même, l’enfant qu’il engendra lors de son mariage avec Oto-hime, fut le roi Oshi-kuro-no-oto-hiko (il était l’ancêtre des Ducs de Mugetsu.) [^1557]
[ p. 254 ]
Sous ce règne auguste, la tribu des ouvriers [32] fut établie ; de nouveau, le port d’Aha à l’est fut établi ; de nouveau, la tribu des grands majordomes [33] fut établie ; de nouveau, les greniers de Yamato furent établis ; de nouveau, l’étang de Sakate fut construit, et des bambous plantés sur la rive. [34]
Le Souverain Céleste dit à Son Auguste Wo-usu : « Pourquoi ton frère aîné ne vient-il pas aux grands et augustes repas du matin et du soir ? [^1561] Prends la peine de lui apprendre son devoir. » Ainsi ordonna-t-il ; mais pendant cinq jours, le prince ne se présenta toujours pas. Alors le Souverain Céleste daigna demander à Son Auguste Wo-usu : « Pourquoi ton frère aîné tarde-t-il tant à venir ? Ne lui as-tu pas encore appris son devoir ? » Il répondit : « J’ai déjà pris cette peine. » De nouveau, le Souverain Céleste demanda : « Comment as-tu pris cette peine ? » [35] Il répondit en disant : « Au petit matin, alors qu’il entrait dans les toilettes, je l’ai saisi et écrasé, et, lui arrachant les membres, [36] je les ai enveloppés dans une natte et je les ai jetés au loin. »
Alors le Souverain Céleste, alarmé par la vaillance et la férocité du caractère de son auguste enfant, lui ordonna, en disant : « À l’Ouest, il y a deux braves Kumaso, [37] hommes insoumis et irrespectueux. Alors, prenez-les [38] », et [sur cet ordre] il le renvoya. Il advint qu’à ce moment-là, ses augustes cheveux furent attachés au front. [39] Alors Son Auguste Wo-usu reçut de sa tante Son Auguste Yamato-hime [40] son auguste vêtement [de dessus] et son auguste jupe ; et, avec un sabre caché dans son auguste poitrine, il partit. [41] Ainsi, en arrivant à la maison des braves de Kumaso, il vit que près de la maison il y avait une triple ceinture de guerriers, qui avaient creusé une grotte [42] pour y habiter. Là-dessus, ils discutaient bruyamment d’une réjouissance pour l’auguste grotte, [43] préparaient la nourriture. Alors [Prince Wo-usu flânait dans les environs, attendant le jour de la [207] réjouissance. Puis, lorsque le jour de la réjouissance arriva, après avoir peigné à la manière des filles ses augustes cheveux qui étaient attachés, [44] et avoir revêtu l’auguste [haut] vêtement et la jupe augustes de sa tante, il ressemblait tout à fait à une jeune fille, et, se tenant au milieu des femmes, [45] entra dans la grotte. Alors le frère aîné et le frère cadet, les deux bravos de Kumaso, ravis à la vue de la jeune fille, la placèrent entre eux et exultèrent. Alors, lorsque le festin fut à son comble, son auguste Wo-usu, tirant le sabre de sa poitrine, attrapa Kumaso [46] par le col de son vêtement et lui transperça la poitrine. Sur ce, alarmé par cette vue, le jeune bravo s’enfuit. Mais le poursuivant, l’atteignant au bas des marches [47] de la grotte et l’attrapant par le dos, [48] le prince Wo-usu lui transperça la fesse avec son sabre. Alors le bravo de Kumaso prit la parole et dit : « Ne bouge pas ton épée ; j’ai [49] quelque chose à dire. » Alors, son auguste Wo-usu lui accorda un instant de répit, le maintenant prosterné. Sur ce, le bravo demanda : « Qui est ton auguste ? » Puis il dit : « Je suis l’auguste enfant d’Oho-tarashi-hiko-oshiro-wake, le Souverain Céleste qui, résidant au palais d’Hishiro à Makimuku, règne sur le Pays des Huit Grandes Îles ; et mon nom est le roi Yamato-wo-guna. Apprenant que vous deux, les bravos de Kumaso, étiez insoumis et irrespectueux, le Souverain Céleste m’a envoyé avec l’ordre de vous capturer et de vous tuer. » Alors le bravo de Kumaso dit : « Cela doit être vrai. Personne en Occident n’est aussi courageux et fort que nous deux. [50] Pourtant, au Pays du Grand Yamato, il existe un homme plus courageux que nous deux. [51] C’est pourquoi je t’offrirai un nom auguste. Dorénavant, il est juste que tu sois loué comme l’Auguste Enfant Yamato-take. » [52] Dès qu’il eut fini de dire cela,[le Prince] le déchira [53] comme un melon mûr [ p. 257 ], [54] et le tua. [55] Dès lors, il fut loué en étant appelé du nom auguste de [56] son Augustesse Yamato-take. Lorsqu’il retourna [à la capitale] après avoir fait cela, il soumit et pacifia chacune des divinités des montagnes et des divinités des rivières, ainsi que des divinités d’Anado, [57] puis monta à [la capitale].
[^1521] : 249 :9 Komu-kushi no miko, c’est-à-dire, « divin merveilleux ».
[^1523] : 249 : 11 Waka-tarashi-hiko no mikoto, c’est-à-dire « jeune et parfait prince ».
[^1524] : 249:12 I-ho-ki no iri-biko no mikoto. Signification obscure.
[^1526] : 249:14 I-ho-ki no iri-bime no mikoto. Signification obscure.
[^1528] : 249:16 Nunoshiro no iratsumo. Signification obscure.
[^1529] : 249:17 Nunaki no iratsume. Signification obscure.
[^1532] : 249:20 Kibi no ye-hike no mikoto.
[^1537] : 249:25 Inabi no waki-iratsume. Voir la note 2 de cette section.
[^1545] : 249:33 .
[^1548] : 250:36 Mamuta no murazhi. (Voir Section LIII, Note 1.)
[^1553] : 250:41 Uda no sakabe, c’est-à-dire, la « Tribu des Alcools d’Uda ». (à Yamato).
[^1554] : 250:42 Himuka no kuni no miyatsuko.
[^1556] : 253 : 2 Voir Sect. LXII, note 36.
[^1557] : 253:3 Minu no kuni no miyatsuko.
[^1561] : 253:7 Mugetsu no kimi. Mugetsu ou Muge était dans la province de Mini (Mino).
248:1 p. 250 Dans la province de Yamato. L’étymologie de Makimuku est obscure. Hishiro est provisoirement dérivé par Motowori de hi, le Chamaecyparis obtusa (une sorte de conifère), et de shiro, « un enclos ». ↩︎
248:2 Harima no inabi no oho-iratsume. Inabi est également connu sous la forme alternative de Inami : étymologie incertaine. ↩︎
248:3 Waka-take Kibi tsu biko, Waka-take signifie « jeune brave ». ↩︎
248:4 Ne m’oublie pas. ↩︎
249:5 Kushi signifie « merveilleux » et wake soit « jeune », soit « seigneur ». La signification de tsunu est obscure. ↩︎
249:6 Les noms de ce prince et du suivant signifient respectivement « grand pilon » et « petit pilon », dont l’origine est relatée dans le passage parallèle des « Chroniques » : « L’enfant impérial Oho-usu et son auguste Wo-usu naquirent ensemble le même jour, jumeaux. Le Souverain céleste, étonné, informa le pilon. Ainsi, les deux rois furent appelés Grand Pilon et Petit Pilon. » La signification de ce passage reste cependant un mystère pour Tanigaha Shisei et Motowori. ↩︎
249:7 Motowori suppose que wo-guna était un mot archaïque pour « garçon », « me-guna » signifiant « fille ». Yamato wo-guna signifierait ainsi le garçon du Japon.« une désignation pas inappropriée pour ce prince, qui sous son nom ultérieur de Yamato-take (Japon Brave », c’est-à-dire l’homme courageux du Japon") est resté comme le principal type légendaire des prouesses martiales de son pays natal. ↩︎
249:8 p. 251 C’est-à-dire. Prince Yamato. ↩︎
249:10 Yamasaka no iri-bime no mikoto. La signification de ce nom et du suivant (Ya-saka no iri-biko no mikoto) est obscure. ↩︎
249:13 Ou, Oshi-wake, c’est-à-dire, peut-être « Grand Seigneur ». ↩︎
249:15 Toyo-to-wake no mikoto, c’est-à-dire, peut-être « prince rapide et luxuriant ». ↩︎
249:18 Kago yori-hime no mikoto. Yori ime signifie probablement « bonne princesse ». Le sens de kago est très douteux, car il peut s’agir soit du nom d’un lieu, soit du verbe kagayaku « briller », ou de kago, « un cerf ». ↩︎
249:19 Waka-ki no iri-biko no mikoto. La signification de ce nom est obscure. ↩︎
249:21 Takaki-hime no mikoto. La signification de takaki dans cet endroit n’est pas certaine. ↩︎
249:22 Oto-hime no mikoto, c’est-à-dire, « les jeunes princes ». ↩︎
249:23 Himuka no Mi-hakashi-bime. Mi-hakashi signifie « sabre auguste ». Voir le Commentaire de Motowori, vol. XXVI, p. 11, pour une explication de ce nom curieux. ↩︎
249:24 Toyo-kuni-wake no miko, c’est-à-dire peut-être « seigneur du pays luxuriant », ou bien « seigneur du pays de Toyo », l’empereur Kei-kō ayant, selon le récit des « Chroniques », passé quelques années à combattre dans le sud-ouest du Japon, où se trouve la province de Toyo. ↩︎
249:26 Ma-waka no miko, c’est-à-dire, « vraiment jeune prince ». ↩︎
249:27 Hiko-hito no oho-ye no miko. Hiko signifie « prince », hito est « personne » (ou ici, selon Motowori, « chef »), et oho ye est « grand frère aîné ». ↩︎
249:28 Ka-guro-hime, c’est-à-dire, probablement « la princesse aux cheveux noirs ». ↩︎
249:29 Sume-iro-oho-naka-tsu-biko-no-mikoto. La signification de ce nom n’est pas claire. Motowori identifie sume au verbe à consonance similaire signifiant « être suprême ». Oha-naka-tsu-hiko pourrait signifier « grand prince du milieu », en référence à l’âge comparé de ce prince et de ses frères. ↩︎
249:30 p. 252 Il y a ici une erreur évidente dans la généalogie, car cela obligerait l’empereur à épouser sa propre arrière-arrière-petite-fille ! Une supposition de l’éditeur de 1687 selon laquelle pour Yamato-take nous devrions lire Waka-take (un fils de l’empereur Kō-rei) est approuvée par Motowori, et peut être adoptée comme probablement correcte, c’est-à-dire (ce qui est peu probable) si cette partie des « Archives » devait finalement s’avérer historiquement fiable. La question est discutée par Motowori dans le vol. XXVI, pp. 12-14 de son Commentaire. ↩︎
249:31 Oho-ye no miko. Ce nom semble, comme le remarque Motowori, s’être glissé ici par erreur sous l’influence du nom mentionné dans la note 27, le récit de cette union avec la princesse Ka-guro étant entièrement corrompu. ↩︎
249:32 Le terme japonais ( miko) inclut à la fois les hommes et les femmes. ↩︎
250:34 Comme indiqué précédemment, le terme japonais inclut aussi bien les hommes que les femmes, et certaines filles sont d’ailleurs particulièrement mentionnées. La difficulté de savoir comment des femmes ont pu être nommées aux fonctions mentionnées ici n’est pas résolue par Motowori, dont la note sur ce passage est évasive. ↩︎
250:35 Les quatre noms de fonctions (également utilisés comme « noms de gentils ») mentionnés ici sont, en japonais original, Kuni no Miyatsuko, Wake, Inaki et Agata-mushi. (Voir Introduction, p. xvi.) ↩︎
250:37 Mori no kimi. Mori semble être le nom d’un lieu (peut-être à Mino) ; mais on ne sait rien de cette famille. ↩︎
250:38 Ohota no kimi. Ohota est le nom d’un lieu à Mino et signifie « grande rizière ». ↩︎
250:39 Shimada no kimi. Shimada est peut-être le nom d’un lieu à Wohari. Il signifie « rizières insulaires ». ↩︎
250:40 Ki no kuni no sakabe no abiko. Voir aussi Sect. LXXII, Note 85. Sakabe semble signifier « tribu des buveurs de boissons », cette famille et la suivante ayant été chargées de l’organisation des festins impériaux. ↩︎
253:1 p. 253 C’est-à-dire, la princesse aînée et la princesse cadette. ↩︎
253:4 C’est-à-dire, « les regarda attentivement. » Le mot classique nagamuru, « regarder », est proprement un composé de naga, « longtemps », et de miru, « voir ». ↩︎
253:5 La signification des syllabes oshi dans ce nom et celui qui l’accompagne (Oshi-kuro no oto hiko) immédiatement en dessous est probablement « grand » ; kuro est obscur ; ye-hiko signifie « prince aîné » et oto-hiko « prince cadet ». ↩︎
253:6 Mimi no Unesu no wake. On ne sait rien d’Unesu. ↩︎
254:1a p. 254 Telle est l’explication raisonnable du terme original tabe ( ) donnée par Motowori. Il semble être devenu un « nom de gentil ». ↩︎
254:2 Kashikade no oho-tomo-be. Ce « nom de gentil » désignait à l’origine celui qui était majordome, intendant ou cuisinier dans la maison de l’empereur. La tradition de son origine est conservée dans les « Chroniques ». ↩︎
254:3 Motowori suppose que la mention dans son histoire et dans les « Chroniques du Japon » de la plantation de bambous sur les rives de cet étang ou lac doit être attribuée à la rareté d’un tel procédé dans les temps anciens. ↩︎
254:1b À savoir, pour assister son père impérial. ↩︎
255:2a C’est-à-dire, « Comment as-tu fait cela ? » ↩︎
255:3a Littéralement, « branches ». ↩︎
255:1 p. 257 C’est-à-dire, vraisemblablement « bravos à Kumaso » ; mais il convient de noter que dans ce composé et dans les composés similaires avec takeru (« bravo »), la langue japonaise n’utilise pas de postposition. Pour Kumaso, voir Sect. V, Note 17. ↩︎
255:2b Motowori semble avoir raison d’interpréter « prendre » ici et ailleurs dans le sens de « tuer ». Mais « prendre » est dans le texte. ↩︎
255:3b c’est-à-dire relevés du front et attachés sur le sommet de la tête. C’est ainsi que les cheveux des garçons étaient coiffés, ce qui suggère que Son Auguste était encore un jeune homme. ↩︎
255:4 Qui était la grande prêtresse du temple de la Grande Déité d’Ise, comme mentionné dans la Sect. LXIX (Note 44). ↩︎
255:5 Les caractères utilisés pour ces deux derniers mots sont ceux qui sont proprement réservés à la mention d’un progrès impérial, mais Yamato-take est constamment évoqué comme s’il était réellement assis sur le trône. ↩︎
255:6 Le caractère utilisé est , qui signifie simplement appartement ; mais voir Sect. XLVIII, Note 1. ↩︎
255:7 Motowori lit « Nouvelle » grotte, mais le mot « août » figure dans le texte. Nous voyons également que cette fête était destinée à pendaison de crémaillère. Conf. le début de la Sect. CLXIV. ↩︎
255:8 Le passage parallèle des « Chroniques » exprime le même sens en termes plus clairs. Il dit : « Il défait ses cheveux et les fait ressembler à ceux d’une fille. » ↩︎
256:9 Ou, selon l’ancienne lecture, « se mélanger avec les concubines ». ↩︎
256:11 Le mot rendu par « étapes » est d’une interprétation douteuse. ↩︎
256:12 Ou peut-être « la peau de son dos » ou « la peau (de la bête ?) sur son dos ». Mais Motowori a probablement raison de supposer que le caractère , « peau » est une erreur pour
, « avec », à interpréter avec le mot « sabre ». (Dans l’idiome anglais, cette particule disparaît.) ↩︎
256:13 Écrit avec l’humble caractère , « serviteur ». ↩︎
256:14 p. 258 Le deuxième pronom personnel méprisant ore est utilisé ici et dans la clause suivante. ↩︎
256:15 L’autorité de Motowori permet de comprendre ainsi les paroles du brave. Prises encore plus littéralement, elles semblent impliquer qu’il n’y avait pas d’hommes courageux et forts en Occident, à l’exception de lui-même et de son frère. ↩︎
256:16 Les mots « il y a » sont une tentative de traduire la terminaison keri de l’original. Voir X, note 1. ↩︎
256:17 I.e., « Yamato-Brave », q.d., « le plus brave de Yamato ». C’est sous ce nom que l’on désigne communément le héros. Rappelons que « enfant auguste » signifie prince. ↩︎
256:18 , « cassé », dans le texte est, comme l’observent les commentateurs, une erreur évidente pour
, « déchiré ». ↩︎