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Dès ses premiers débuts, l’âme est réelle; elle a des qualités de survie cosmique. LU 16:9.2
Durant la vie, la volonté mortelle, le pouvoir de décision et de choix de la personnalité, réside dans les circuits mentaux matériels. Au fur et à mesure du développement du mortel sur terre, ce moi, avec ses inestimables pouvoirs de choix, s’identifie de plus en plus avec l’entité émergente : l’âme morontielle. Après la mort et la résurrection sur le monde des maisons, la personnalité humaine est complètement identifiée avec le moi morontiel. L’âme est ainsi l’embryon du futur véhicule morontiel de l’identité de la personnalité. LU 111:3.2
Les plantes et les animaux survivent dans le temps par la technique consistant à transmettre, d’une génération à la suivante, des particules identiques d’eux-mêmes. L’âme humaine (la personnalité) survit à la mort du corps en associant son identité à cette immortelle étincelle intérieure de divinité, qui agit pour perpétuer la personnalité humaine sur un niveau supérieur de continuité d’existence universelle et progressive. Le germe caché de l’âme humaine est un esprit immortel. La seconde génération de l’âme est la première des manifestations successives de la personnalité dans des existences spirituelles et progressives qui ne prennent fin qu’au moment où l’entité divine atteint la source de son existence, la source personnelle de toute existence, Dieu, le Père Universel. LU 132:3.6
“ L’âme est la fraction de l’homme qui reflète son moi, qui discerne la vérité et qui perçoit l’esprit ; elle élève à jamais l’être humain au-dessus du niveau du monde animal. La conscience de soi, en elle-même et par elle-même, n’est pas l’âme. La conscience du moi moral est la réalisation du vrai moi humain et constitue le fondement de l’âme humaine. L’âme est la partie de l’homme qui représente la valeur potentielle de survie de l’expérience humaine. Le choix moral et l’accomplissement spirituel, l’aptitude à connaître Dieu et l’impulsion à être semblable à lui, sont les caractéristiques de l’âme. L’âme de l’homme ne peut exister sans pensée morale et sans activité spirituelle. Une âme stagnante est une âme mourante. L’âme de l’homme est distincte de l’esprit divin qui habite son mental. L’esprit divin arrive au moment où le mental de l’homme manifeste sa première activité morale, et c’est l’occasion de la naissance de l’âme.” Jésus, 133:6.5
Votre Moi Spiritualisé
L’âme de l’homme est une acquisition expérientielle. À mesure qu’une créature mortelle choisit de " faire la volonté du Père qui est aux cieux, " l’esprit qui l’habite devient le père d’une nouvelle réalité dans l’expérience humaine. Le mental mortel et matériel est la mère de cette même réalité émergente. La substance de cette nouvelle réalité n’est ni matérielle ni spirituelle — elle est morontielle. C’est l’âme émergente et immortelle destinée à survivre à la mort physique et à commencer l’ascension du Paradis. LU 0:5.10
Bien que, pour vous approcher de la présence du Père au Paradis, il vous faille attendre d’avoir atteint les niveaux finis les plus élevés de progrès en esprit, vous devriez vous réjouir en reconnaissant la possibilité toujours présente de communier immédiatement avec l’esprit effusé du Père, qui est si intimement associé à votre âme intérieure et à votre moi en cours de spiritualisation. LU 5:1.3
L’âme…humaine est un partenaire volitif, cocréateur de sa propre immortalisation. LU 117:3.7
Tous les humains dont l’âme évolue sont littéralement les fils évolutionnaires de Dieu le Père et de Dieu la Mère, l’Être Suprême. Mais, jusqu’au moment où l’homme mortel devient conscient dans son âme de son héritage divin, cette assurance d’apparentement à la Déité doit être réalisée par la foi. L’expérience de la vie humaine est le cocon cosmique dans lequel les dons universels de l’Être Suprême et la présence dans l’univers du Père Universel (ces dons et cette présence n’étant pas des personnalités) préparent, par évolution, l’âme morontielle temporelle et le caractère finalitaire humain-divin de destinée universelle et de service éternel. LU 117:6.8
La société d’Urantia ne peut jamais espérer se stabiliser comme dans les âges passés. Le navire social est sorti des havres abrités de la tradition établie ; il a commencé sa croisière sur les hautes mers de la destinée évolutionnaire. Plus que jamais dans l’histoire du monde, l’âme de l’homme a besoin de scruter soigneusement ses cartes de moralité et d’observer minutieusement la boussole de la gouverne religieuse. LU 99:1.3
La Survie Eternelle et l’Ame
La survie éternelle de la personnalité dépend entièrement du choix du mental mortel, dont les décisions déterminent le potentiel de survie de l’âme immortelle. Lorsque le mental croit Dieu, que l’âme connaît Dieu et qu’avec l’Ajusteur stimulant tous désirent Dieu, alors la survie est assurée. LU 5:5.13
L’attraction de la gravité spirituelle du Fils Éternel constitue le secret inhérent à l’ascension au Paradis des âmes humaines qui survivent. Toutes les valeurs spirituelles authentiques et tous les individus de bonne foi spiritualisés sont retenus dans l’emprise infaillible de la gravité spirituelle du Fils Éternel. …. Le circuit de gravité d’esprit tire littéralement l’âme des hommes vers le Paradis. LU 7:3.2
La créature personnelle douée de mental cosmique et habitée par un Ajusteur possède la faculté innée de reconnaître et de réaliser la réalité de l’énergie, la réalité du mental et la réalité de l’esprit. La créature volitive est ainsi équipée pour distinguer le fait de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. À part ces trois éléments inaliénables de la conscience humaine, toute expérience humaine est vraiment subjective, excepté cette réalisation intuitive de validité attachée à l’unification de ces trois réactions de récognition cosmique de réalité d’univers.
Le mortel qui discerne Dieu est apte à ressentir la valeur de l’unification de ces trois qualités cosmiques dans l’évolution de l’âme survivante, évolution qui est l’entreprise suprême de l’homme dans le tabernacle physique où le mental moral collabore avec le divin esprit intérieur pour dualiser à l’âme immortelle. Dès ses premiers débuts, l’âme est réelle; elle a des qualités de survie cosmique. LU 16:9.1
En révélant la miséricorde préexistante du Père, les Fils de Dieu établissent le crédit nécessaire pour assurer la survie de tous. Ensuite, et conformément aux conclusions des Significations d’Origine, un crédit de miséricorde est ouvert pour la survie de chaque créature rationnelle, un crédit généreux et d’une grâce suffisante pour assurer la survie de toute âme qui désire réellement la citoyenneté divine. LU 28:6.5
Le temps est l’unique dotation universelle commune à toutes les créatures volitives. C’est “ le talent ” confié à tous les êtres intelligents. Vous avez tous du temps pour assurer votre survie. Le temps n’est gaspillé d’une manière fatale que s’il est perdu dans la négligence, lorsque vous ne l’utilisez pas de manière à rendre certaine la survie de votre âme. L’insuccès pour tirer avantage de votre temps dans la plus grande mesure possible n’entraine pas de sanctions fatales ; il ne fait que retarder le pèlerin du temps dans son voyage d’ascension. LU 28:6.9
Le corps physique de chair mortelle ne fait pas partie du réassemblage du survivant en dormi ; le corps physique est retourné à la poussière. Le séraphin d’affectation parraine le nouveau corps, la forme morontielle, comme nouveau véhicule de vie pour l’âme immortelle et comme demeure de l’Ajusteur qui l’habite de nouveau. L’Ajusteur est le conservateur de la transcription spirituelle du mental du survivant endormi. Le séraphin affecté est le gardien de l’identité survivante — l’âme immortelle — dans l’état d’avancement où elle a évolué. Et lorsque tous deux, l’Ajusteur et l’ange gardien, réunissent les éléments de personnalité qui leur ont été confiés, le nouvel individu constitue la résurrection de l’ancienne personnalité, la survie de l’identité morontielle évoluante de l’âme. Une telle réassociation d’une âme et d’un Ajusteur est à juste titre appelée résurrection ; c’est un réassemblage des facteurs de la personnalité, mais même ceci n’explique pas entièrement la réapparition de la personnalité survivante. Bien que vous ne deviez probablement jamais comprendre le fait d’une opération aussi inexplicable, vous en connaîtrez un jour la vérité par expérience si vous ne rejetez pas le plan de survie humaine. LU 30:4.15
La survie des créatures mortelles est entièrement basée sur l’évolution d’une âme immortelle à l’intérieur du mental mortel. LU 36:6.5
Jésus Parle de L’Ame
Le mental humain ne supporte pas bien le conflit de double allégeance. Quand une âme subit l’expérience d’un effort pour servir à la fois le bien et le mal, elle éprouve une tension extrême. Le mental suprêmement heureux et efficacement unifié est entièrement consacré à faire la volonté du Père qui est aux cieux. Les conflits non résolus détruisent l’unité et peuvent aboutir au dérangement mental. Toutefois, le caractère de survie d’une âme n’est pas favorisé par la tendance à s’assurer la paix mentale à tout prix, par l’abandon des nobles aspirations et par des compromis avec les idéaux spirituels. On atteint plutôt cette paix en affirmant résolument le triomphe de ce qui est vrai, et l’on obtient cette victoire en triomphant du mal par la puissante force du bien. Jésus, 133:7.12
“L’âme est la fraction de l’homme qui reflète son moi, qui discerne la vérité et qui perçoit l’esprit ; elle élève à jamais l’être humain au-dessus du niveau du monde animal. La conscience de soi, en elle-même et par elle-même, n’est pas l’âme. La conscience du moi moral est la réalisation du vrai moi humain et constitue le fondement de l’âme humaine. L’âme est la partie de l’homme qui représente la valeur potentielle de survie de l’expérience humaine. Le choix moral et l’accomplissement spirituel, l’aptitude à connaître Dieu et l’impulsion à être semblable à lui, sont les caractéristiques de l’âme. L’âme de l’homme ne peut exister sans pensée morale et sans activité spirituelle. Une âme stagnante est une âme mourante. L’âme de l’homme est distincte de l’esprit divin qui habite son mental. L’esprit divin arrive au moment où le mental de l’homme manifeste sa première activité morale, et c’est l’occasion de la naissance de l’âme.” Jésus, 133:6.5
Les Révélateurs Parlent du Livre d’Urantia
Les exposés qui vont suivre dépeignent le caractère du Père Universel et la nature de ses associés du Paradis. Ils essayent en même temps de décrire le parfait univers central et les sept superunivers qui l’entourent. En les formulant, nous devons constamment rester guidés par les instructions des dirigeants du superunivers ; au cours de nos efforts pour révéler la vérité et coordonner les connaissances essentielles, ils nous commandent de donner la préférence aux concepts humains les plus élevés qui existent dans le domaine des sujets à présenter. Nous ne pouvons recourir à la révélation pure que si le concept à présenter n’a pas été exprimé antérieurement de manière adéquate par le mental humain. LU 0:12.11
Vous autres mortels qui lisez ce message, vous pouvez vous-mêmes monter au Paradis, atteindre l’embrassement de la Trinité et, dans des âges lointains du futur, être attachés au service des Anciens des Jours dans l’un des sept superunivers. Peut-être serez-vous un jour chargés d’élargir la révélation de la vérité pour quelque planète habitée en évolution comme je le fais présentement sur Urantia. LU 22:4.7
La Révélation est Limitée
Il est impossible de formuler une classification détaillée, complète et entièrement cohérente des personnalités du grand univers, parce que leurs groupes ne sont pas tous révélés. Il faudrait de nombreux fascicules additionnels pour couvrir la révélation complète permettant de classifier systématiquement tous les groupes. Une telle expansion conceptuelle ne serait guère désirable, car elle priverait les penseurs mortels du prochain millénaire du stimulant fourni à la spéculation créative par la révélation partielle des concepts précédents. Il vaut mieux que les hommes ne reçoivent pas une révélation excessive ; cela étouffe l’imagination. LU 30:0.2
Les Cinq Révélations d’Epoque
La religion de révélation a comporté de nombreux événements, dont cinq seulement ont marqué une époque. Ce furent les suivants :
1. Les enseignements dalamatiens. Le véritable concept de la Première Source-Centre fut promulgué, pour la première fois sur Urantia, par les cent membres corporels de l’état-major du Prince Caligastia. Cette révélation croissante de la Déité se poursuivit pendant plus de trois-cent-mille ans, jusqu’au moment où elle fut brusquement interrompue par la sécession planétaire et la dislocation du régime éducatif. À part le travail de Van, l’influence de la révélation dalamatienne fut pratiquement perdue pour le monde entier. Même les Nodites en avaient oublié les vérités à l’époque de l’arrivée d’Adam. Parmi tous ceux qui reçurent les enseignements des cent, ce furent les hommes rouges qui les conservèrent le plus longtemps, mais, dans la religion amérindienne, l’idée du Grand Esprit n’était qu’un concept vague quand le contact avec le christianisme le clarifia et le renforça considérablement.
2. Les enseignements édéniques. Adam et Ève décrivirent de nouveau le concept du Père de tous aux peuples évolutionnaires. La dislocation du premier Éden arrêta le cours de la révélation adamique avant qu’elle eût vraiment pris son essor, mais les enseignements avortés d’Adam furent repris par les prêtres séthites, et certaines de ces vérités n’ont jamais été entièrement perdues pour le monde. La tendance tout entière de l’évolution religieuse levantine fut modifiée par les enseignements des Séthites, mais, vers l’an 2.500 avant l’ère chrétienne, l’humanité avait largement perdu de vue ce qu’avaient offert les révélateurs à l’époque d’Éden.
3. Melchizédek de Salem. Ce fils de Nébadon envoyé au secours de la planète inaugura la troisième révélation de la vérité sur Urantia. Les préceptes cardinaux de ses enseignements étaient la confiance et la foi. Il enseigna la confiance en l’omnipotente bienfaisance de Dieu et proclama que la foi était l’acte par lequel les hommes gagnaient la faveur de Dieu. Ses enseignements s’entremêlèrent graduellement avec les croyances et pratiques de diverses religions évolutionnaires et donnèrent finalement les systèmes théologiques en vigueur sur Urantia au début du premier millénaire après le Christ.
4. Jésus de Nazareth. Christ Micaël présenta, pour la quatrième fois à Urantia, le concept de Dieu en tant que Père Universel, et en général cet enseignement a toujours subsisté depuis lors. L’essence de son enseignement était l’amour et le service, l’adoration aimante qu’un fils créé donne de son plein gré en reconnaissance du ministère affectueux de Dieu son Père et en réponse à ce ministère ; c’est le service que les fils créés offrent de plein gré à leurs frères dans la joie de la réalisation que, par ce service, ils servent également Dieu le Père.
5. _Les Fascicules d’_Urantia. Ces exposés, dont le présent fascicule fait partie, constituent la plus récente présentation de la vérité aux mortels d’Urantia. Ils diffèrent de toutes les révélations antérieures, car ils ne sont pas l’oeuvre d’une seule personnalité de l’univers, mais une présentation composite par de nombreux êtres. Toutefois, jamais aucune révélation ne peut être complète avant d’atteindre le Père Universel. Tous les autres ministères célestes ne sont que partiels, transitoires et pratiquement adaptés aux conditions locales dans le temps et l’espace. Il est possible qu’en admettant cela, on amoindrisse la force et l’autorité immédiates de toutes les révélations, mais l’heure est arrivée sur Urantia où il est opportun de faire ces franches déclarations, même au risque d’affaiblir l’influence et l’autorité du présent ouvrage qui représente la révélation la plus récente de la vérité aux races mortelles d’Urantia. LU 92:4.4
La Valeur de la Révélation
La révélation est une technique qui permet d’économiser des âges et des âges de temps dans le travail indispensable de triage et de criblage des erreurs de l’évolution, afin de dégager les vérités acquises par l’esprit. LU 101:5.1
La connaissance fait naître de l’orgueil dans le fait de la personnalité ; la sagesse est la conscience de la signification de la personnalité ; la religion est l’expérience de la connaissance de la valeur de la personnalité ; la révélation est l’assurance de la survie de la personnalité. LU 102:3.9
La métaphysique s’est révélée comme un échec ; quant à la mota, les hommes ne peuvent la percevoir. Reste la révélation comme seule technique pour compenser, dans un monde matériel, l’absence de sensibilité à la vérité qu’apporte la mota. La révélation clarifie avec autorité le fatras de la métaphysique développé par le raisonnement sur une planète évolutionnaire. LU 103:6.8
Partant de sa compréhension incomplète de la science, sa faible prise sur la religion et ses tentatives avortées en métaphysique, l’homme a tenté de construire ses formules de philosophie. En vérité, l’homme moderne bâtirait une philosophie valable et attrayante de lui-même et de son univers si l’indispensable et très importante liaison métaphysique entre les mondes de la matière et de l’esprit n’était pas rompue, la métaphysique s’étant révélée incapable de jeter un pont sur l’abime morontiel entre le domaine physique et le domaine spirituel. Il manque à l’homme mortel le concept du mental morontiel et de la matière morontielle, et la révélation est la seule technique pour pallier cette carence de données conceptuelles dont l’homme a un besoin urgent pour édifier une philosophie logique de l’univers et pour arriver à comprendre d’une manière satisfaisante la place sûre et certaine qu’il occupe dans cet univers.
La révélation est le seul espoir de l’homme évolutionnaire pour combler le gouffre morontiel. Sans l’aide de la mota, la foi et la raison ne peuvent ni concevoir ni construire un univers logique. Sans la clairvoyance de la mota, le mortel ne peut discerner ni la bonté, ni l’amour, ni la vérité dans les phénomènes du monde matériel. LU 103:6.12
Pour rendre le maximum de services à la science et à la religion, la philosophie devrait éviter les deux extrêmes du matérialisme et du panthéisme. Seule une philosophie qui reconnaît la réalité de la personnalité la permanence en présence du changement peut avoir une valeur morale pour l’homme et servir de liaison entre les théories de la science matérielle et celles de la religion spirituelle. La révélation vient compenser les faiblesses de la philosophie en évolution. LU 103:8.6
*Dieu et la philosophie
L’existence de Dieu ne pourra jamais être prouvée par des expériences scientifiques, ni par des déductions logiques de la raison pure. On ne peut réaliser ce qu’est Dieu que dans les domaines de l’expérience humaine. Toutefois, le vrai concept de la réalité de Dieu est raisonnable pour la logique, plausible pour la philosophie, essentiel pour la religion et indispensable pour tout espoir de survie de la personnalité. LU 1:2.7
Pour la science, Dieu est une cause, pour la philosophie, il est une idée et, pour la religion, il est une personne, précisément le Père céleste et aimant. LU 1:6.2
Toutes les philosophies religieuses en arrivent tôt ou tard au concept d’une autorité universelle unifiée , d’un seul Dieu. LU 3:6.3
La vérité est un facteur dans la philosophie de l’univers
Les faits physiques sont assez uniformes, mais la vérité est un facteur vivant et flexible dans la philosophie de l’univers. LU 2:7.2
La vérité est la base de la science et de la philosophie ; elle présente le fondement intellectuel de la religion. La beauté est marraine de l’art, de la musique et des rythmes significatifs de toute expérience humaine. La bonté embrasse le sens de l’éthique, de la moralité et de la religion — l’appétit de perfection expérientiel. LU 56:10.10
Religion et philosophie modernes
La religion moderne insiste trop sur une morale isolée qui ne réussit pas à retenir la dévotion et la loyauté de beaucoup d’hommes du vingtième siècle. Elle se réhabiliterait si, en plus de ses commandements moraux, elle donnait une considération égale aux vérités de la science, de la philosophie et de l’expérience spirituelle, aux beautés de la création physique, au charme de l’art intellectuel et à la grandeur de l’accomplissement d’authentiques caractères.
Le défi religieux de l’âge présent est lancé aux hommes et aux femmes spirituellement clairvoyants, prévoyants et tournés vers l’avenir, qui oseront construire une nouvelle et attrayante philosophie de vie émanant des concepts modernes de vérité cosmique, de beauté de l’univers et de bonté divine, amplifiés et intégrés avec charme. Une telle vision nouvelle et droite de la moralité attirera tout ce qui est bon dans le mental des hommes et jettera un défi à ce qu’il y a de meilleur dans leur âme. Vérité, beauté et bonté sont des réalités divines et, à mesure que l’homme monte la gamme de la vie spirituelle, ces qualités suprêmes de l’Éternel se coordonnent et s’unifient de plus en plus en Dieu, qui est amour. LU 2:7.9
Votre religion devient réelle parce qu’elle émerge de l’esclavage de la peur et de l’asservissement des superstitions. Votre philosophie lutte pour s’émanciper des dogmes et de la tradition. Votre science s’est engagée dans le combat millénaire entre la vérité et l’erreur en luttant pour délivrer l’homme des liens de l’abstraction, de l’esclavage des mathématiques et de l’aveuglement relatif du matérialisme mécaniste. LU 12:9.5
Quand la religion est dépourvue d’un Dieu personnel, ses prières sont transposées aux niveaux de la théologie et de la philosophie. LU 91:2.5
La religion ne peut jamais devenir un fait scientifique. La philosophie peut, en vérité, reposer sur une base scientifique, mais la religion restera toujours soit évolutionnaire, soit révélée, soit une combinaison éventuelle des deux, comme c’est le cas dans le monde d’aujourd’hui. LU 92:7.1
Des religions ont duré longtemps sans support philosophique, mais peu de philosophies, en tant que telles, se sont perpétuées longtemps sans quelque identification avec la religion. La philosophie est à la religion ce que la conception est à l’action. Mais l’état humain idéal est celui où la philosophie, la religion et la science sont soudées en une unité pleine de sens par l’action conjointe de la sagesse, de la foi et de l’expérience. LU 98:2.12
La révélation illumine la philosophie
Dans la science, Dieu est la Cause Première ; en religion, il est le Père universel et aimant ; en philosophie, il est l’unique être qui existe par soi-même, ne dépendant d’aucun être pour son existence, mais conférant salutairement l’existence réelle à toutes choses et à tous les autres êtres. La révélation est toutefois nécessaire pour montrer que la Cause Première de la science et l’Unité existant en-soi de la philosophie sont le Dieu de la religion, plein de miséricorde et de bonté, et engagé à faire survivre éternellement ses enfants terrestres. LU 4:4.7
Une philosophie indigne
L’idée barbare d’apaiser un Dieu courroucé, de se rendre favorable un Seigneur offensé, de gagner les faveurs de la Déité par des sacrifices, des pénitences, et même en versant du sang, représente une religion totalement puérile et primitive, une philosophie indigne d’un âge éclairé par la science et la vérité. De telles croyances sont absolument répugnantes pour les êtres célestes et les chefs divins qui servent et règnent dans les univers. C’est un affront à Dieu de croire, de soutenir ou d’enseigner qu’il faut verser du sang innocent pour gagner ses faveurs ou détourner une colère divine fictive. LU 4:5.4
Les activités intermédiaires de l’art et de la philosophie
Les domaines de la philosophie et de l’art s’interposent entre les activités religieuses et non religieuses du moi humain. Par l’art et la philosophie, les penseurs matérialistes sont attirés vers la contemplation des réalités spirituelles et des valeurs universelles de signification éternelle. LU 5:4.4
L’art est issu de la tentative de l’homme pour échapper au manque de beauté de son entourage matériel ; il est un geste vers le niveau morontiel. La science est l’effort de l’homme pour résoudre les énigmes apparentes de l’univers matériel. La philosophie est sa tentative pour unifier l’expérience humaine. La religion est le geste suprême de l’homme magnifiquement tendu vers la réalité finale, sa détermination de trouver Dieu et d’être semblable à lui. LU 196:3.30
Qui savait? Sciences et Philosophie
La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l’union de deux atomes gazeux d’hydrogène avec un atome gazeux d’oxygène produirait une substance nouvelle et qualitativement surajoutée — l’eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique. LU 12:9.3
Mais les suppositions de la philosophie naturelle ne sont pas toutes valables. L’éther hypothétique, par exemple, représente une ingénieuse tentative des hommes pour unifier leur ignorance des phénomènes de l’espace. On ne peut pas affirmer la philosophie de l’univers d’après les observations de ce que l’on appelle science. Les savants auraient tendance à nier qu’un papillon puisse sortir d’une chenille s’ils ne voyaient pas cette métamorphose de leurs propres yeux. LU 42:9.4
L’harmonie est la tonique de l’univers central et un ordre décelable prévaut au Paradis. Une conduite convenable est essentielle pour progresser par voie de connaissance, en passant par la philosophie, jusqu’aux hauteurs spirituelles de l’adoration spontanée. LU 27:4.2
Quand la philosophie humaine penche fortement vers le monde de la matière, elle devient rationaliste ou naturaliste. Quand la philosophie incline particulièrement vers le niveau spirituel, elle devient idéaliste ou même mystique. Quand la philosophie a le malheur de s’appuyer sur la métaphysique, elle devient inévitablement sceptique, embrouillée. Dans le passé, la majeure partie des évaluations intellectuelles et des connaissances humaines a subi l’une de ces trois déformations de perception. La philosophie n’ose pas émettre ses interprétations de la réalité de façon linéaire comme la logique ; il faut toujours qu’elle tienne compte de la symétrie elliptique de la réalité et de la courbure essentielle de tous les concepts de relations. LU 103:6.14
Une philosophie mécaniste de la vie et de l’univers ne saurait être scientifique, parce que la science ne reconnait et ne traite que des objets matériels et des faits. La philosophie est inévitablement suprascientifique. L’homme est un fait matériel de la nature, mais sa vie est un phénomène qui en transcende les niveaux matériels, en ce sens qu’elle déploie les attributs contrôlants du mental et les qualités créatives de l’esprit. LU 195:7.9
Toute interprétation scientifique de l’univers matériel est sans valeur, à moins qu’elle ne comporte la due récognition du savant. Nulle appréciation de l’art n’est authentique si elle ne reconnait pas l’artiste. Nulle évaluation de la morale n’est valable à moins d’inclure le moraliste. Nulle récognition de la philosophie n’est édifiante si elle ignore le philosophe. Quant à la religion, elle ne peut exister sans l’expérience réelle du religioniste qui, dans cette expérience même et à travers elle, cherche à trouver Dieu et à le connaitre. Similairement, l’univers des univers est dépourvu de signification en dehors du JE SUIS, le Dieu infini qui l’a créé et qui l’administre sans cesse. LU 195:7.18
La philosophie est exaltante
Immédiatement après la satisfaction suprême de l’adoration se place la réjouissance de la philosophie. Si haut que l’on s’élève et si loin que l’on avance, il reste mille mystères qui exigent le recours à la philosophie lorsqu’on tente de les résoudre. LU 27:6.1
L’éducation est récemment sortie de l’emprise du clergé pour passer sous celle des hommes de loi et des hommes d’affaires. En fin de compte, elle devra être confiée aux philosophes et aux savants. Il faut que les éducateurs soient des êtres libres, de vrais meneurs d’hommes, afin que la philosophie, la recherche de la sagesse, puisse devenir la principale visée de l’éducation. LU 71:7.4
Mota - Philosophie stéréoscopique
La mota est plus qu’une philosophie supérieure. Elle se compare à la philosophie comme deux yeux à un œil. Elle a un effet stéréoscopique sur les significations et les valeurs. L’homme matériel ne voit l’univers pour ainsi dire qu’avec un œil — il le voit plat. Les étudiants des mondes des maisons obtiennent la perspective cosmique — la profondeur — en surimposant les perceptions de la vie morontielle à celles de la vie physique. LU 48:6.28
Une philosophie peut unir
Nul monde évolutionnaire ne peut espérer progresser au-delà du premier stade d’ancrage dans la lumière sans s’être rallié à un seul langage, une seule religion, une seule philosophie. Le fait de n’appartenir qu’à une race facilite grandement cet accomplissement, mais l’existence de nombreux peuples sur Urantia n’exclut pas l’aboutissement à des stades supérieurs. LU 55:3.22
Dans l’État idéal, l’éducation continue tout au long de la vie, et la philosophie devient parfois la principale visée de ses citoyens. Les membres d’un tel État démocratique recherchent la sagesse pour accroitre leur clairvoyance concernant le sens des relations humaines, les significations de la réalité, la noblesse des valeurs, les buts de la vie et les gloires de la destinée cosmique. LU 71:7.2
Philosophie Expérientielle
L’union de l’attitude scientifique et de la clairvoyance religieuse par l’entremise de la philosophie expérientielle fait partie de la longue expérience humaine d’ascension au Paradis. Les approximations des mathématiques et les certitudes de la clairvoyance auront toujours besoin de la fonction harmonisante de la logique mentale, sur tous les niveaux d’expérience inférieurs à l’aboutissement maximum du Suprême. LU 103:7.4
Bien que l’expérience religieuse soit un phénomène subjectif purement spirituel, cette expérience comporte une attitude de foi positive et vivante envers les domaines les plus élevés de la réalité objective de l’univers. L’idéal de la philosophie religieuse est une foi-confiance capable d’amener l’homme à dépendre sans réserve de l’amour absolu du Père infini de l’univers des univers. Cette authentique expérience religieuse transcende de loin l’objectivation philosophique des désirs idéalistes ; elle considère effectivement le salut comme acquis et s’occupe uniquement d’apprendre et de faire la volonté du Père du Paradis. Cette religion a pour signes distinctifs la foi en une Déité suprême, l’espoir d’une survie éternelle et l’amour, spécialement l’amour de ses semblables. LU 103:9.5
"Dans la science, le moi humain observe le monde matériel ; la philosophie est l’observation de cette observation du monde matériel ; la religion, la vraie expérience spirituelle, est la réalisation expérientielle de la réalité cosmique de l’observation de l’observation de toute cette synthèse relative des matériaux énergétiques du temps et de l’espace. Construire une philosophie de l’univers exclusivement sur le matérialisme, c’est ignorer le fait que toutes les choses matérielles sont initialement conçues comme réelles dans l’expérience de la conscience humaine. L’observateur ne peut pas être la chose observée ; l’évaluation exige que l’évaluateur transcende quelque peu la chose évaluée. LU 112:2.12
Le mental mortel est un système intellectuel temporaire prêté aux êtres humains pour être utilisé pendant la durée d’une vie matérielle, et, selon la manière dont ils emploient ce mental, ils acceptent ou rejettent le potentiel d’existence éternelle. Le mental est à peu près tout ce que vous possédez de réalité universelle qui soit soumise à votre volonté. L’âme — le moi morontiel — dépeindra fidèlement la moisson des décisions temporelles que le moi mortel aura prises. La conscience humaine repose doucement sur le mécanisme électrochimique sous-jacent, et touche délicatement le système énergétique morontiel-spirituel sur-jacent. Au cours de sa vie de mortel, l’être humain n’est jamais complètement conscient d’aucun de ces deux systèmes, et c’est pourquoi il lui faut travailler dans le mental dont il est conscient. Ce qui assure la survie n’est pas tellement ce que le mental comprend, mais plutôt ce que le mental cherche à comprendre. Ce n’est pas tellement ce à quoi le mental ressemble, mais ce à quoi le mental s’efforce de ressembler, qui constitue son identification à l’esprit. Ce n’est pas tant le fait pour l’homme d’être conscient de Dieu qui se traduit par son ascension de l’univers, mais plutôt son désir ardent de rencontrer Dieu. Ce que vous êtes aujourd’hui n’est pas aussi important que ce que vous devenez jour après jour et dans l’éternité.
Le mental est l’instrument cosmique sur lequel la volonté humaine peut jouer les dissonances de la destruction ou sur lequel cette même volonté humaine peut faire résonner les délicates mélodies de l’identification avec Dieu et de la survie éternelle qui en résulte. L’Ajusteur donné à l’homme est, en dernière analyse, imperméable au mal et incapable de pécher, mais le mental mortel peut effectivement être dénaturé, déformé et rendu laid et mauvais par les machinations coupables d’une volonté humaine égoïste et perverse. De même, ce mental peut être rendu noble, beau, vrai et bon — effectivement grand — en accord avec la volonté illuminée par l’esprit d’un être humain connaissant Dieu.
Le mental évolutionnaire n’est pleinement stable et digne de confiance que lorsqu’il se manifeste aux deux extrémités de l’intellectualité cosmique — totalement mécanisée ou entièrement spiritualisée. Entre les deux extrêmes intellectuels du pur contrôle machinal et de la vraie nature spirituelle, se situe cet immense groupe d’individus dont le mental évolue et s’élève, et dont la stabilité et la tranquillité dépendent du choix fait par leur personnalité, et de leur identification avec l’esprit. LU 111:1.5
Le mental est un phénomène impliquant la présence et l’activité d’un ministèrevivant ajouté à des systèmes d’énergie variés, et ceci est vrai à tous les niveaux d’intelligence. Dans la personnalité, le mental intervient toujours entre l’esprit et la matière. C’est pourquoi l’univers est illuminé par trois sortes de lumières : la lumière matérielle, la perspicacité intellectuelle et la luminosité d’esprit. LU 0:6.8