© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Ce projet est à un stade précoce ou intermédiaire de développement. Dernière mise à jour : 19/03/23.
Lors du Symposium scientifique 2022 de la Fondation Urantia, Phil Calabrese a présenté le décalage vers le rouge en relation avec la cosmologie du Livre d’Urantia. Il me semble que ce soit une avancée majeure pour mettre en parallèle l’astronomie avec Le Livre d’Urantia.** Liens rapides : Vidéo. PDF.
Tandis que Jésus faisait des progrès remarquables à l’école, tout n’allait pas sans encombre pour ses parents et pour ses maitres. Il persistait à poser quantité de questions embarrassantes concernant à la fois la science et la religion, particulièrement en géographie et en astronomie. (LU 123:6.6)
Gras est utilisé pour souligner l’aide à l’étude. Italique indique l’emphase utilisée dans Le Livre d’Urantia.
Les images faites à la main sont les miennes.
La table des matières actuelle reflète un processus évolutif, un mélange d’ancien et de nouveau. Une fois que j’aurai réorganisé mes efforts initiaux dans la nouvelle pédagogie, ces remarques introductives seront modifiées pour refléter les progrès. À propos de cette nouvelle pédagogie… elle a été révisée le 26 mars, pour mettre le travail sur les autorisations et les limitations de la révélation comme première étape plutôt que comme deuxième.
Étape 1 : Terminez l’étude thématique : Autorisations et limitations révélatrices, qui a été inspirée par cette étude thématique, puis appliquez-la à ce sujet.
Étape 2 : Une analyse en quatre volets des enseignements liés à l’astronomie.
Étape 3 : Appliquer la deuxième étape à la science de deux façons : 1) la science des années 1930. 2) la science contemporaine.
Étape 4 : Appliquez la troisième étape à la deuxième étape.
Les fondements plus philosophiques de la réflexion sur la nature des relations entre le temps et l’espace et entre l’éternité et l’infini ne peuvent être sous-estimés en ce qui concerne ce sujet. Néanmoins, à ce stade du développement de l’étude de l’astronomie, une révision plus tronquée est entreprise dans le but de respecter le sous-thème et d’encourager une étude plus approfondie dans ce domaine.
Pour avoir une perspective sur le défi de cette étude, considérez :
Quand la philosophie humaine penche fortement vers le monde de la matière, elle devient rationaliste ou naturaliste. Quand la philosophie incline particulièrement vers le niveau spirituel, elle devient idéaliste ou même mystique. Quand la philosophie a le malheur de s’appuyer sur la métaphysique, elle devient inévitablement sceptique, embrouillée. Dans le passé, la majeure partie des évaluations intellectuelles et des connaissances humaines a subi l’une de ces trois déformations de perception. La philosophie n’ose pas émettre ses interprétations de la réalité de façon linéaire comme la logique ; il faut toujours qu’elle tienne compte de la symétrie elliptique de la réalité et de la courbure essentielle de tous les concepts de relations. (LU 103:6.14)
MÊME POUR les ordres élevés d’intelligences de l’univers, l’infinité n’est que partiellement compréhensible et la finalité de la réalité n’est que relativement intelligible. Quand le mental humain cherche à pénétrer le mystère d’éternité de l’origine et de la destinée de tout ce que l’on appelle réel, il peut lui être utile d’aborder le problème en concevant l’éternité-infinité comme une ellipse à peu près illimitée produite par une cause absolue unique fonctionnant tout au long de ce cycle universel de diversifications sans fin, en cherchant toujours quelque potentiel de destinée absolu et infini. (LU 105:0.1)
Il convient de noter le degré auquel les révélateurs ont consacré leur temps et leur espace révélateur à l’espace-temps. Il est utilisé dans 112 paragraphes. Les 28 premières occurrences se trouvent dans l’Avant-propos. La première occurrence étant :
La Déité fonctionne sur les niveaux personnel, prépersonnel et superpersonnel. La Déité totale est fonctionnelle sur les sept niveaux suivants : (LU 0:1.3)
- Suprême — Déité expérientielle d’elle-même et unifiant la créature avec le Créateur. Déité fonctionnant sur le premier niveau d’identification avec les créatures en tant que supercontrôleurs de l’espace-temps du grand univers et parfois dénommée la Suprématie de la Déité. (LU 0:1.9)
Considérez la nature paradoxale de tout cela qui met à rude épreuve notre capacité à définir les termes de manière significative :
Le temps, l’espace et l’expérience sont les plus grands auxiliaires de l’homme pour la perception de la réalité relative, et ils sont cependant ses plus formidables obstacles pour la perception de la réalité complète. Les mortels et beaucoup d’autres créatures de l’univers trouvent nécessaire de penser aux potentiels comme étant actualisés dans l’espace et évoluant jusqu’à maturité dans le temps, mais tout ce processus n’est qu’un phénomène de l’espace-temps, qui ne se passe pas effectivement au Paradis et dans l’éternité. Sur le niveau absolu, il n’y a ni temps ni espace ; tous les potentiels peuvent y être perçus comme des actuels. (LU 106:9.3)
Considérez ces paragraphes sélectionnés du document 118 : Suprême et ultime — Temps et espace, section 3 : Relations temps-espace :
C’est seulement par l’ubiquité que la Déité a pu unifier les manifestations de l’espace-temps pour les conceptions finies, car le temps est une succession d’instants, tandis que l’espace est un système de points associés. Après tout, vous percevez le temps par analyse et l’espace par synthèse. Vous coordonnez et vous associez ces deux conceptions dissemblables par la perspicacité intégratrice de la personnalité. Dans le monde animal, l’homme est seul à posséder cette faculté de percevoir l’espace-temps. Pour un animal, le mouvement a une signification, mais il ne prend une valeur que pour une créature ayant statut de personnalité. (LU 118:3.1)
Pour comprendre les relations de l’espace, il peut être utile de supposer, relativement parlant, que l’espace est, après tout, une propriété de tous les corps matériels. Donc, quand un corps se meut dans l’espace, il emporte aussi avec lui toutes ses propriétés, même l’espace qui est dans ce corps en mouvement et en fait partie. (LU 118:3.6)
Tous les modèles de la réalité occupent de l’espace sur les niveaux matériels, mais les modèles spirituels n’existent qu’en relation avec l’espace ; ils n’occupent ni ne déplacent d’espace, et n’en contiennent pas non plus. Pour nous, l’énigme maitresse de l’espace concerne le modèle d’une idée. Quand nous abordons le domaine mental, nous rencontrons bien des problèmes embarrassants. Le modèle d’une idée — sa réalité — occupe-t-il de l’espace ? En vérité nous n’en savons rien, bien que nous soyons certains qu’un modèle d’idée ne contient pas d’espace ; mais il ne serait guère prudent d’admettre que l’immatériel est toujours non spatial. (LU 118:3.7)
Gardez cette pensée — quelque part ? — et considérez :
Les secteurs du temps ressemblent à l’étincelle de la personnalité sous forme temporelle. Ils apparaissent pour une période, et ensuite ils sont perdus de vue par les humains, mais réapparaissent comme de nouveaux acteurs et des facteurs de continuité dans la vie supérieure du mouvement rythmique sans fin autour du cercle éternel. On ne peut guère concevoir l’éternité comme un parcours en ligne droite, puisque nous croyons à un univers délimité se mouvant sur une immense ellipse autour de l’habitat central du Père Universel. (LU 32:5.5)
Ceci étant dit et en parlant du cercle allongé…
Avant d’aborder les aspects plus verticaux du Paradis, considérez les implications dimensionnelles de :
Dans sa forme, le Paradis diffère des corps habités de l’espace : il n’est pas sphérique, il est nettement ellipsoïde, son diamètre nord-sud étant d’un sixième plus long que son diamètre est-ouest. L’Ile centrale est essentiellement plate, et la distance entre la surface supérieure et la surface inférieure est le dixième du diamètre est-ouest. (LU 11:2.2)
La différence entre une sphère et un ellipsoïde implique non seulement une relation différente à la forme mais aussi aux dimensions, au moins sur un niveau mathématique ou conceptuel.
Considérez qu’il peut y avoir des associations utiles à faire entre les trois géométries — plane (euclidienne), sphérique et hyperbolique — et les trois domaines de la création — absolu (Paradis), fini (sept superunivers) et absonite (niveaux d’espace extérieur), respectivement.
Sachant que la différence déterminante entre les trois géométries est un choix concernant la structure des lignes parallèles, nous notons que ces trois choix reflètent également trois types de possibilités : une possibilité, aucune possibilité et plusieurs possibilités, respectivement. Étant donné une ligne et un point hors ligne, il y aura une, aucune ou plusieurs lignes parallèles passant par le point décalé, selon la géométrie choisie, respectivement.
Socrate disait que le début de la sagesse est la définition des termes. Les mathématiques pourraient dire, si elles étaient personnalisées et pouvaient parler, que le début de la sagesse est de choisir judicieusement sa géométrie, car c’est là que commence la définition des termes. La bonne nouvelle est que choisir judicieusement une géométrie est généralement assez simple (sans impliquer ici des hypothèses a priori sur ce que signifie « droit » ou « en avant », bien sûr).
Considérez que la géométrie plane est céleste. Dans l’univers central, une ligne droite est ce que l’on imagine naturellement et tout est en haut et en haut, ce qui signifie que ce qui est en haut pour l’un est aussi en haut pour les autres. C’est ce qui se passe au paradis, si vous avez le temps de le faire…
En gros, il semble que l’espace prenne son origine juste au-dessous du bas Paradis et le temps juste au-dessus du haut Paradis. Le temps tel que vous le comprenez n’est pas une caractéristique de l’existence du Paradis, bien que les citoyens de l’Ile centrale soient pleinement conscients de la séquence intemporelle des évènements. Le mouvement n’est pas inhérent au Paradis ; il est volitif. Mais le concept de distance, et même de distance absolue, y a une très grande signification, car on peut l’appliquer à des emplacements relatifs sur le Paradis. Le Paradis est non spatial, et en conséquence ses surfaces sont absolues. Elles rendent donc de nombreuses sortes de services qui dépassent les concepts du mental des mortels. (LU 11:2.11)
En certains points, cela dépasse notre compréhension. En d’autres points, la géométrie est plane et simple ; le plan a la forme d’une ellipse. C’est simple à comprendre. Nous obtenons même un rapport pour cela, plus l’épaisseur relative. Mais ne soyons pas stupides à ce sujet, un point central de cet univers central est que UP est la même direction pour tous ceux qui jouissent de cet état divin d’existence.
Ici sur Urantia, bien sûr, la vie n’est pas si paradisiaque. En fait, ce qui est en haut pour une personne est en bas pour une autre. Regarder vers le haut pour une personne signifie regarder vers le Paradis et, pour quelqu’un à l’opposé du monde, cela signifie regarder vers les niveaux de l’espace extérieur. Avoir une balle et être sur une balle sont deux choses complètement différentes. Comme l’a souligné Einstein, voir les choses clairement n’est plus voir les choses clairement. Rien n’est simple et plan. Tout est relatif, en général.
Nous pouvons voir que nous faisons partie d’une réalité planaire plus vaste, mais il est difficile de le ressentir réellement et d’avoir une relation directe et significative avec les aspects planaires de notre existence. Notre relation principale est avec la sphère sur laquelle nous vivons. Étant tellement plus limités et conditionnés que nous le sommes sur cette sphère, il est aussi difficile de trouver des parallèles avec l’univers central qu’il l’est de trouver des parallèles dans la géométrie sphérique.
Dans les niveaux de l’espace extérieur, on nous enseigne qu’il existe un royaume pour une réalité absonite éventuelle (ou exaucée) qui a des possibilités au-delà de notre imagination.
La fonction de Dieu le Septuple date de l’organisation des sept superunivers et va probablement s’étendre avec l’évolution future des créations de l’espace extérieur. L’organisation de ces futurs univers sur les niveaux d’espace primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire d’évolution progressive marquera sans aucun doute l’inauguration de l’approche transcendante et absonite de la Déité. (LU 0:8.12)
De même que l’Être Suprême se développe progressivement en partant de l’antécédente dotation de divinité inhérente au potentiel d’énergie et de personnalité du grand univers qu’il englobe, de même Dieu l’Ultime émerge des potentiels de divinité résidant dans les domaines de l’espace-temps transcendé du maitre univers. L’actualisation de la Déité Ultime marque l’unification absonite de la première Trinité expérientielle et indique l’expansion de Déité en voie d’unification sur le second niveau de l’autoréalisation créative. Ceci constitue l’équivalent en personnalité-pouvoir, de l’actualisation de la Déité expérientielle de l’univers concernant les réalités absonites paradisiaques sur les niveaux en voie d’extériorisation des valeurs de l’espace-temps transcendé. L’achèvement de ce développement expérientiel a pour but de procurer une destinée ultime de service à toutes les créatures de l’espace-temps qui ont atteint les niveaux absonites par l’achèvement de la réalisation de l’Être Suprême et par le ministère de Dieu le Septuple. (LU 0:9.1)
La réalité du Suprême, qui est le total de la réalité du fini, est en voie de croissance dynamique entre les potentiels non qualifiés de l’espace extérieur et les actuels non qualifiés au centre de toutes choses. Le domaine fini devient ainsi une factualité par la coopération des agents absonites du Paradis et des Personnalités Créatrices Suprêmes du temps. L’acte de faire murir les possibilités qualifiées des trois grands Absolus potentiels est la fonction absonite des Architectes du Maitre Univers et de leurs associés transcendantaux. Quand ces éventualités ont atteint un certain point de maturation, les Personnalités Créatrices Suprêmes émergent du Paradis pour aborder la tâche multimillénaire d’amener les univers en évolution à une existence de fait. (LU 115:4.6)
Si cela nous rappelle la géométrie hyperbolique et le nombre infini de possibilités de lignes parallèles passant par le point décalé, peut-être que cela devrait être le cas. C’est peut-être là le problème – à ce stade, nous pouvons en parler mathématiquement, mais cela dépasse le cadre de notre relation expérimentale actuelle à la vie. Il nous faudrait vivre une expérience transcendante pour entrer en contact avec cette réalité. Nous devons passer de l’absence de possibilités à au moins une possibilité avant de pouvoir accéder à de nombreuses possibilités, géométriquement parlant.
Plus facile à dire qu’à faire. Mais, au moins, les concepts ci-dessus fournissent une base pour expliquer pourquoi il va devenir de plus en plus difficile d’exprimer clairement les concepts. Les trois géométries sont une structure pour apprécier les limites du langage et la nécessité de méta-discussions dans un effort pour combler le fossé entre les domaines absolu, fini et absonite.
La présentation cosmologique au niveau macro que l’on trouve dans le Livre d’Urantia est progressivement complexe. Nous passons d’une ellipse dans l’univers central à une sphère dans un disque de forme elliptique sur un chemin elliptique. Et l’étape suivante consiste à ajouter une expression plus verticale avec les niveaux d’espace extérieur. Les spéculations sur la façon dont cela s’accorde avec un modèle toroïdal de gestion de l’énergie semblent être une extension naturelle des mathématiques. Peut-être qu’au niveau absonite, la relation fondamentale à la réalité sera principalement et primordialement celle du mouvement entre les sphères sur des circuits toroïdaux au niveau de l’espace extérieur ?
[Il s’avère que deux chapitres de mon livre, La logique de l’amour : trouver la foi par le cœur et la connexion mentale, examinent plus en détail les trois types de géométrie comme contexte pour discuter de l’athéisme, de l’agnosticisme et du théisme. Il y a quelques graphiques avec l’explication qui peuvent être utiles à ceux qui ne sont pas familiers avec la nature générale de ces géométries. Ce matériel est couvert dans : Partie IV : Reconnaître les possibilités; Chapitre 18 : L’analogie géométrique; et Chapitre 19 : Paradigmes concurrents.]
Autorisations et limitations révélatrices soulève des questions qui vont au-delà d’une discussion sur l’astronomie. C’est pourquoi elle a été créée en tant qu’étude thématique distincte. Une fois rédigée, des commentaires supplémentaires seront peut-être ajoutés ici, qui sont spécifiques à l’astronomie.
La présentation graphique 3D générée par ordinateur de David Neufer sur la structure de Havona/Paradis est fortement recommandée. Il a fait une présentation à ce sujet lors du Symposium scientifique 2019 de la Fondation Urantia. Le didacticiel vidéo qu’il a créé et qui est intégré à la présentation dure environ sept minutes et demie.
Quelles informations sur la forme de l’île éternelle du Paradis pourraient être utiles pour comprendre la nature physique de la création de l’espace-temps ?
Le centre et le point focal de la gravité matérielle absolue est l’Ile du Paradis, complétée par les corps de gravité obscurs qui encerclent Havona, et équilibrée par les réservoirs d’espace situés au-dessus et au-dessous. Toutes les émanations connues du bas Paradis répondent invariablement et infailliblement à l’attraction de la gravité centrale fonctionnant sur les circuits sans fin des niveaux elliptiques d’espace du maitre univers. Toutes les formes connues de réalité cosmique suivent la tendance des âges, épousent la courbure du cercle et s’insèrent dans le mouvement de la grande trajectoire elliptique. (LU 11:8.2)
Même depuis votre emplacement astronomique, depuis votre position spatiale dans les royaumes étoilés, vous commencez à apercevoir fugitivement l’immensité de l’univers matériel. Il devrait donc vous paraitre évident qu’un univers matériel aussi prodigieux doit avoir une capitale adéquate et digne de lui, un siège central proportionné à la noblesse et à l’infinitude du Chef universel de cette colossale création de royaumes matériels et d’êtres vivants. (LU 11:2.1)
Dans sa forme, le Paradis diffère des corps habités de l’espace : il n’est pas sphérique, il est nettement ellipsoïde, son diamètre nord-sud étant d’un sixième plus long que son diamètre est-ouest. L’Ile centrale est essentiellement plate, et la distance entre la surface supérieure et la surface inférieure est le dixième du diamètre est-ouest. (LU 11:2.2)
Ces différences de dimensions de l’Ile, jointes à son statut stationnaire et à une plus forte pression de radiation d’énergie-force à l’extrémité nord de l’Ile, permettent d’établir une direction absolue dans le maitre univers. (LU 11:2.3)
En distinguant les planètes habitées de la forme du Paradis, notez la considération de signification/valeur qui est également mentionnée – la capacité à établir un sens de direction. L’expression au niveau micro de ce principe de valeur est rendue d’autant plus intéressante par son rapport connexe d’UBtheNEWS : Sensibilité magnétique, qui se concentre sur cet enseignement :
Les quatre points cardinaux sont universels et inhérents à la vie de Nébadon. Toutes les créatures vivantes possèdent des unités corporelles qui sont sensibles et réactives à ces courants orientateurs. Ces attributs des créatures sont reproduits en descendant de l’univers jusqu’aux planètes individuelles, et, conjointement avec les forces magnétiques des mondes, ils activent des foules de corps microscopiques dans les organismes animaux, de telle sorte que les cellules orientatrices pointent toujours vers le Nord et le Sud. C’est ainsi que le sens de l’orientation est fixé pour toujours chez les êtres vivants de l’univers. L’humanité n’est pas totalement dépourvue de la possession consciente de ce sens. C’est à peu près à l’époque de ce récit que ces corps ont été observés pour la première fois sur Urantia. (LU 34:4.13)
Étant donné la structure cosmologique d’un univers central éternel, la question évidente qui se pose est de savoir comment les particularités de l’univers central éternel influencent les observations astronomiques. Comme on pouvait s’y attendre, les informations sur la périphérie de l’univers central fournissent quelques indices.
L’Ile centrale finit abruptement à sa périphérie, mais ses dimensions sont si énormes que son angle terminal est relativement indiscernable à l’intérieur d’une zone circonscrite quelconque. La surface périphérique du Paradis est occupée en partie par les champs d’atterrissage et de départ de divers groupes de personnalités d’esprit. Puisque les zones d’espace non pénétré bordent de tout près la périphérie, tous les transports de personnalités à destination du Paradis atterrissent dans ces régions. Le haut et le bas Paradis ne sont abordables ni par les supernaphins transporteurs, ni par les autres types de franchisseurs d’espace. (LU 11:4.1)
Comment interpréter la partie en gras ci-dessus ? Est-ce une façon de dire que la circonférence est si grande que toute distance transversale, à des fins pratiques, ressemble à une ligne droite ? Si cela définit la perspective horizontale, qu’en est-il d’une vue sur la perspective verticale ? Est-ce parce qu’à la périphérie, la différence entre droit et courbe devient floue avec la transition des êtres qui existent dans l’éternité à ceux qui existent dans le temps ?
La perspective sur la dimension verticale est-elle parallèle à la perspective horizontale ?
Le profil d’une section verticale de l’espace total ressemblerait un peu à une croix de Malte dont les bras horizontaux représenteraient l’espace pénétré (l’univers) et les bras verticaux l’espace non pénétré (le réservoir). Les aires entre les quatre bras les sépareraient un peu comme les zones d’espace médian séparent l’espace pénétré de l’espace non pénétré. Ces zones tranquilles d’espace médian deviennent de plus en plus vastes à mesure que leur distance du Paradis s’accroit ; finalement, elles entourent les bords de tout l’espace et enferment hermétiquement à la fois les réservoirs d’espace et la totalité de l’extension horizontale de l’espace pénétré. (LU 11:7.3)
Si vous imaginez un plan en forme de V, fini mais inconcevablement grand, situé à angle droit par rapport aux deux surfaces supérieure et inférieure du Paradis et dont la pointe serait presque tangentielle à la périphérie du Paradis, et qu’ensuite vous visualisiez ce plan en révolution elliptique autour du Paradis, alors cette révolution délimiterait grossièrement le volume de l’espace pénétré. (LU 11:7.5)
La croix de Malte avec des lignes tangentes au centre reflète plus précisément la description. Mais qu’en est-il des qualificatifs « légèrement » et « quelque peu » pour la croix de Malte et les zones médianes, respectivement ? Ces images de croix de Malte ne « ressemblent pas légèrement à une croix de Malte » ; ce sont des exemples généralement acceptés.
Ce paragraphe fait allusion aux questions liées à la raison pour laquelle « quelque peu » est utilisé en relation avec les zones de l’espace intermédiaire :
Il y a une limite supérieure et une limite inférieure à l’espace horizontal par rapport à n’importe quel emplacement dans les univers. Si l’on pouvait aller assez loin à angle droit du plan d’Orvonton, soit vers le haut soit vers le bas, on rencontrerait finalement la limite inférieure ou supérieure de l’espace pénétré. À l’intérieur des dimensions connues du maitre univers, ces limites s’écartent de plus en plus l’une de l’autre à mesure que la distance du Paradis s’accroit. L’espace épaissit, et il épaissit un peu plus vite que le plan de la création, c’est-à-dire que les univers. (LU 11:7.6)
Quelle que soit la courbure ou autre conditionnement visé (au-delà d’un centre tangent) par les qualificatifs « légèrement » et « quelque peu », il est apparemment ouvert à nos spéculations et (« soi-disant ») investigations scientifiques.
En tout cas, il semble alors que la perspective horizontale et verticale vers l’univers central nous mènerait à un mur, un mur de forme plate, si nous pouvions le voir, bien sûr.
Sur la périphérie de cet immense univers central, bien au-delà de la septième ceinture des mondes de Havona, circulent un nombre incroyable d’énormes corps de gravité obscurs. Ces innombrables masses obscures ne ressemblent en rien sous beaucoup d’aspects aux autres corps de l’espace ; elles en sont très différentes même par la forme. Ces corps de gravité obscurs ne réfléchissent pas la lumière et ne l’absorbent pas non plus ; ils ne réagissent pas à l’énergie physique de la lumière ; ils entourent et enveloppent Havona si complètement qu’ils le cachent à la vue des univers habités du temps et de l’espace — même de ceux qui sont proches. (LU 14:1.14)
Plus tard dans l’étude, lorsque les zones relativement calmes qui séparent les superunivers en contre-rotation et les niveaux d’espace extérieur sont abordées, des caractéristiques inconnues et déformantes font partie de la considération. Notez ici l’absence flagrante de tels commentaires en relation à la fois avec les « zones d’espace intermédiaire calmes » et la nature des corps de gravité sombres. Devons-nous comprendre qu’aucun de ces éléments n’a d’influence déformante ? Cela signifie-t-il que, si nous étions de l’autre côté d’Orvonton, nous pourrions clairement voir les superunivers du côté opposé de l’univers central ? Et si c’est vrai, qu’est-ce que cela signifierait pour la vision des choses qui se développe progressivement lorsque l’on oscille d’un côté d’Orvonton à l’autre ?
Même si l’univers central est caché, que dire des énergies tourbillonnantes du superunivers qui voyagent autour de lui ? Le point central serait-il comme une tornade d’énergie pour le matérialiste et comme un ouragan, avec son centre calme, pour le théiste ?
Considérez que si nous ne parvenons pas à trouver un modèle qui fonctionne pour l’ensemble du système, alors les spéculations sur la façon d’intégrer Le Livre d’Urantia avec la science en développement souffriront d’avoir à comparer la science à une théorie partielle ou à une perspective sur les enseignements du Livre d’Urantia.
Je ne peux espérer vous dire que peu de choses sur le vaste ensemble de connaissances concernant les superunivers, mais, dans tous ces royaumes, une technique pour le contrôle intelligent des forces physiques et spirituelles est mise en œuvre ; les présences de la gravité universelle y fonctionnent avec un pouvoir majestueux et une harmonie parfaite. Il est important de se faire d’abord une idée adéquate de la constitution physique et de l’organisation matérielle des domaines superuniversels ; vous serez alors mieux préparés à saisir la portée de la merveilleuse organisation mise en place pour leur gouvernement spirituel et pour le progrès intellectuel des créatures volitives qui demeurent sur les myriades de planètes habitées réparties çà et là dans l’ensemble de ces sept superunivers. (LU 15:0.3)
La compréhension des relations matérielles et administratives associées à ces diverses désignations d’univers est liée à deux concepts (y compris leurs expressions négatives) : habité et organisé.
Étymologie de univers :
uni : élément constitutif d’un mot signifiant « n’en avoir qu’un », du latin uni-, forme combinant unus « un » (de la racine PIE *oi-no- « un, unique »).
verse : vieil anglais tardif (remplaçant le vieil anglais fers, un emprunt germanique occidental ancien directement au latin), « ligne ou section d’un psaume ou d’un cantique », plus tard « ligne de poésie » (fin du 14e siècle), de l’anglo-français et du vieux français vers « ligne de vers ; rime, chanson », du latin versus « une ligne, une rangée, une ligne de vers, une ligne d’écriture », de la racine PIE *wer- (2) « tourner, plier ». La métaphore est celle du labourage, du « passage » d’une ligne à une autre (vertere = « tourner ») comme le fait un laboureur.
Le Nouveau Testament anglais a été divisé entièrement en versets pour la première fois dans la version de Genève (années 1550). Le sens de « composition métrique » est enregistré à partir de 1300 environ ; comme la partie non répétitive d’une chanson moderne (entre les répétitions du refrain) en 1918.
Une expression religieuse aux limites uniques.
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
- Ultime — Déité se projetant d’elle-même et transcendant l’espace-temps. Déité omnipotente, omnisciente et omniprésente. Déité fonctionnant sur le deuxième niveau d’expression de divinité unifiante en tant que supercontrôleurs efficaces et soutiens absonites du maitre univers. Comparée au ministère des Déités auprès du grand univers, cette fonction absonite dans le maitre univers équivaut au supercontrôle et au supersoutien universels parfois dénommée l’Ultimité de la Déité. (LU 0:1.10)
Le niveau absonite de réalité est caractérisé par les choses et les êtres sans commencement ni fin et par la transcendance du temps et de l’espace. Les absonitaires ne sont pas créés ; ils sont extériorisés — tout simplement : ils sont. Le niveau de Déité de l’Ultimité implique une fonction relative aux réalités absonites. Où que ce soit dans le maitre univers, quand le temps et l’espace sont transcendés, ce phénomène absonite est un acte de l’Ultimité de la Déité. (LU 0:1.12)
Dans un sens limité, la nature est la constitution physique de Dieu. La conduite ou action de Dieu est conditionnée et provisoirement modifiée par les plans expérimentaux et les modèles évolutionnaires d’un univers local, d’une constellation, d’un système ou d’une planète. Dieu agit en accord avec une loi bien définie, invariante et immuable, dans toute la vaste étendue du maitre univers. Mais il modifie les modèles de son action pour contribuer à coordonner et à équilibrer la conduite de chaque univers, constellation, système, planète et personnalité, en accord avec les objectifs, buts et plans locaux des projets finis de développement évolutionnaire. (LU 4:2.1)
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
- Suprême — Déité expérientielle d’elle-même et unifiant la créature avec le Créateur. Déité fonctionnant sur le premier niveau d’identification avec les créatures en tant que supercontrôleurs de l’espace-temps du grand univers et parfois dénommée la Suprématie de la Déité. (LU 0:1.9)
Avant d’aborder les façons spécifiques dont les révélateurs utilisent les noms propres existants dans leur discussion sur l’astronomie, considérons les options créatives et le modèle plus large de relation à cette opportunité d’utiliser la terminologie humaine existante. Seuls cinq termes sont utilisés pour les noms propres extrasolaires : Andromède, Antarès, nébuleuse du Crabe, galaxie de la Voie Lactée, Sagittaire, Nuage de Mégala, Nova de Tycho (ou SN1572 est référencé) et Orion. (Si certains ont été oubliés, n’hésitez pas à nous contacter !)
Considérez toutes les références de noms propres qui auraient pu être incorporées de manière créative dans les enseignements mais qui ne l’ont pas été. Quelles idées peuvent être tirées de cette technique littéraire qui évite d’intégrer les enseignements du Livre d’Urantia aux compréhensions humaines existantes, même au niveau le plus rudimentaire de la dénomination de quelque chose de spécifique et d’observable, comme les étoiles et les nébuleuses ? Les mandats révélateurs exigent-ils spécifiquement ce niveau d’utilisation restreinte concernant la terminologie existante ?
Dans notre effort pour étendre la conscience cosmique et rehausser la perception spirituelle, il est extrêmement difficile de présenter des concepts élargis et une vérité avancée alors que nous sommes limités par l’emploi d’un langage restreint du royaume. Cependant, notre mandat nous exhorte à faire tous nos efforts pour transmettre nos significations en utilisant les symboles verbaux de la langue anglaise. On nous a recommandé de n’introduire de nouveaux termes que si l’on ne pouvait trouver dans la terminologie anglaise aucune expression propre à illustrer ces nouveaux concepts, fût-ce partiellement ou même en en déformant plus ou moins le sens. (LU 0:0.2)
Apparemment non. Quel est le rapport entre le mandat ci-dessus et ce contexte ? Avant d’appliquer une compréhension des limites révélatrices à l’information scientifique, que faut-il remarquer en dehors de cette considération plus large et plus intégrée ? Quelles considérations littéraires sont en jeu ici ?
Si la nébuleuse d’Andromède n’est pas dans le premier niveau d’espace extra-atmosphérique, alors rien dans la liste n’est dans l’espace extra-atmosphérique.
Voie Lactée : Orvonton,
Sagittaire
Le nuage mégellanique est un exemple du développement évolutif d’une nébuleuse au sein d’Orvonton.
La galaxie de la Voie Lactée est composée d’un vaste nombre de nébuleuses précédemment spirales et d’autres nébuleuses, dont beaucoup ont conservé leur configuration première. Mais, à la suite de catastrophes internes et d’attractions externes, beaucoup ont subi de tels remaniements et déformations que ces énormes agrégats apparaissent comme de gigantesques masses lumineuses de soleils flamboyants, tel le Nuage de Magellan. Le type globulaire d’amas d’étoiles prédomine au voisinage des limites extérieures d’Orvonton. (LU 15:4.8)
Nébuleuse du Crabe :
En règle générale, cette vaste extrusion de matière subsiste, sous forme de nuages étendus de gaz nébulaires, autour du soleil résiduel qui se refroidit. Tout cela explique l’origine de nombreux types de nébuleuses irrégulières telles que la nébuleuse du Crabe, qui naquit il y a environ 900 ans et montre encore sa sphère-mère comme une étoile isolée près du centre de cette masse nébulaire irrégulière. (LU 41:8.4)
Tycho’s Nova : à 10 000 années-lumière de là, dans Cassiopia, en direction d’Andromède.
Amos dit : « Cherchez celui qui a formé les montagnes et fait lever le vent, celui qui a formé les Pléiades et Orion, qui change en matin l’ombre de la mort et rend le jour aussi sombre que la nuit. » En dénonçant ses contemporains opportunistes, mi-religieux, et parfois immoraux, il chercha à décrire la justice inexorable d’un Yahweh invariant en disant des malfaisants : « Même s’ils pénètrent jusque dans l’enfer, de là ma main les prendra, et même s’ils montent dans les cieux, de là je les ferai descendre. » « Et même s’ils vont en captivité devant leurs ennemis, là je commanderai à l’épée de la justice, et elle les tuera. » Amos effraya encore davantage ses auditeurs en dirigeant vers eux un doigt réprobateur et accusateur, et en déclarant au nom de Yahweh : « Surement je n’oublierai jamais aucune de vos œuvres. » « Et je passerai au crible la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue le blé dans un tamis. » (LU 97:4.3)
L’introduction de Wikipédia à la nébuleuse d’Orion déclare :
La nébuleuse d’Orion (également connue sous le nom de Messier 42, M42 ou NGC 1976) est une nébuleuse diffuse située dans la Voie Lactée, au sud de la ceinture d’Orion dans la constellation d’Orion. C’est l’une des nébuleuses les plus brillantes et elle est visible à l’œil nu dans le ciel nocturne. C’est la région de formation d’étoiles massives la plus proche de la Terre. …
La nébuleuse d’Orion est l’un des objets célestes les plus étudiés et photographiés. Elle a révélé de nombreuses informations sur le processus de formation des étoiles et des systèmes planétaires à partir de nuages de gaz et de poussière qui s’effondrent. Les astronomes ont observé directement des disques protoplanétaires et des naines brunes dans la nébuleuse, des mouvements intenses et turbulents du gaz et les effets photo-ionisants des étoiles massives proches de la nébuleuse.
L’une des étoiles les plus caractéristiques d’Orion est une géante rouge nommée Bételgeuse.
Quelles que soient les idées et les perspectives intéressantes qui peuvent être disponibles dans les aspects liés à la déformation de l’espace-temps et à la vie après la mort liés au personnage de Bételgeuse dans le film Beetlejuice, vous devrez les explorer par vous-même. Je noterai cependant que, selon Wikipedia, le tournage d’une suite commence en 2022.
Un des soleils très proche de vous, qui commença sa vie avec une masse à peu près égale à celle du vôtre, s’est maintenant contracté jusqu’à n’avoir guère plus que la taille d’Urantia et atteindre une densité quarante-mille fois supérieure à celle de votre soleil. Le poids de ce solide-gazeux chaud-froid est d’environ cinquante-cinq kilos par centimètre cube. Et ce soleil brille encore d’une faible luminosité rougeâtre, dernière lueur sénile d’un monarque de lumière moribond. (LU 41:4.4)
Des nébuleuses qui ne représentent qu’une partie d’un Univers Local à celles comparables à un superunivers, la dynamique évolutive est similaire.
En observant cette métamorphose de la nébuleuse d’Andronover, les étudiants observateurs d’étoiles de cette époque lointaine, situés à proximité, virent exactement ce que voient les astronomes du vingtième siècle quand ils tournent leurs télescopes vers l’espace et examinent les nébuleuses spirales actuelles de l’espace extérieur adjacent. (LU 57:3.2)
Les organisateurs de force du Paradis sont à l’origine des nébuleuses. Ils sont capables de donner naissance autour de leur présence spatiale à de formidables cyclones de force qui, une fois engendrés, ne peuvent plus être arrêtés ni limités jusqu’à ce que ces forces imprégnant tout soient mobilisées pour faire apparaitre en fin de compte les unités ultimatoniques de la matière universelle. C’est ainsi que sont amenées à l’existence les nébuleuses spirales et autres, les roues mères des soleils d’origine directe et de leurs divers systèmes. Dans l’espace extérieur, on peut apercevoir dix formes différentes de nébuleuses, dix phases d’évolution universelle primaire, et ces vastes roues d’énergie ont eu la même origine que celle des sept superunivers. (LU 15:4.4)
Il y a de grandes différences dans la taille des nébuleuses ainsi que dans le nombre total et l’agrégat massique de leur descendance stellaire et planétaire. Une nébuleuse formatrice de soleils située juste au nord des frontières d’Orvonton, mais à l’intérieur du niveau spatial des superunivers, a déjà donné origine à environ quarante-mille soleils, et la roue mère continue à projeter des soleils dont la majorité a plusieurs fois la taille du vôtre. [D’abord ils le rendent pertinent pour nous, puis ils distinguent l’espace extra-atmosphérique.] Quelques-unes des plus grandes nébuleuses de l’espace extérieur donnent origine à un nombre de soleils atteignant cent millions. (LU 15:4.5)
Cygnus peut être la référence ci-dessus.
Les nébuleuses ne sont directement en rapport avec aucune des unités administratives telles que les secteurs mineurs ou les univers locaux, bien que certains univers locaux aient été organisés avec les produits d’une seule nébuleuse. Chaque univers local embrasse exactement la cent-millième partie de la charge totale d’énergie d’un superunivers indépendamment des relations nébulaires, car l’énergie n’est pas organisée par nébuleuse — elle est répartie universellement. (LU 15:4.6)
Les nébuleuses spirales ne sont pas toutes occupées à engendrer des soleils. Quelques-unes ont conservé le contrôle de beaucoup de leurs descendants stellaires séparés, et leur apparence spirale résulte du fait que leurs soleils sortent du bras nébulaire en formation serrée, mais y retournent par des routes variées. Cela rend plus aisé de les observer en un point, mais plus malaisé de les voir quand ils sont largement éparpillés sur leurs diverses routes de retour, plus loin et en dehors du bras de la nébuleuse. Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. [Discussion sur la nature des nébuleuses suivie d’un effort CLAIR pour distinguer les nébuleuses généralement trouvées encore à Orvonton de quelque chose en dehors d’Orvonton.] Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
La galaxie de la Voie Lactée est composée d’un vaste nombre de nébuleuses précédemment spirales et d’autres nébuleuses, dont beaucoup ont conservé leur configuration première. Mais, à la suite de catastrophes internes et d’attractions externes, beaucoup ont subi de tels remaniements et déformations que ces énormes agrégats apparaissent comme de gigantesques masses lumineuses de soleils flamboyants, tel le Nuage de Magellan. Le type globulaire d’amas d’étoiles prédomine au voisinage des limites extérieures d’Orvonton. [Ensuite, pour souligner davantage le point en distinguant un autre point de référence connu, les auteurs reviennent à quelque chose dans notre superunivers.] (LU 15:4.8)
Il faut considérer les immenses nuages stellaires d’Orvonton comme des agrégats individuels de matière, comparables aux nébuleuses séparées que l’on peut observer dans les régions d’espace extérieures à la galaxie de la Voie Lactée. [Pour finir, un dernier parallèle. On parle d’abord de ce qui nous concerne directement, puis on nous parle de ce qui nous dépasse.] Toutefois, beaucoup des présumés nuages stellaires de l’espace ne sont formés que de matière gazeuse. Le potentiel d’énergie de ces nuages de gaz stellaires est incroyablement colossal ; et une partie en est reprise par les soleils voisins et renvoyée dans l’espace sous forme d’émanations solaires. (LU 15:4.9)
Un niveau d’espace fonctionne donc comme une région elliptique de mouvement entourée de tous côtés par une immobilité relative. Ces relations entre mouvement et repos constituent un chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement. Ce chemin est universellement suivi par la force cosmique et l’énergie émergente au cours de leur circulation sans fin autour de l’Ile du Paradis. (LU 11:7.8)
Les niveaux spatiaux successifs du maitre univers constituent les divisions majeures de l’espace pénétré — de la création totale, organisée et partiellement habitée, ou attendant d’être organisée et habitée. Si le maitre univers n’était pas une série de niveaux elliptiques d’espace offrant une moindre résistance au mouvement, alternant avec des zones de quiétude relative, nous concevons qu’il serait possible d’observer certaines énergies cosmiques filant à l’infini, en ligne droite dans l’espace vierge. Mais nous ne trouvons jamais de force, d’énergie ou de matière qui se comporte ainsi ; toujours elles tournent en avançant sur les trajectoires des grands circuits de l’espace. (LU 12:1.2)
Les organisateurs de force du Paradis sont à l’origine des nébuleuses. Ils sont capables de donner naissance autour de leur présence spatiale à de formidables cyclones de force qui, une fois engendrés, ne peuvent plus être arrêtés ni limités jusqu’à ce que ces forces imprégnant tout soient mobilisées pour faire apparaitre en fin de compte les unités ultimatoniques de la matière universelle. C’est ainsi que sont amenées à l’existence les nébuleuses spirales et autres, les roues mères des soleils d’origine directe et de leurs divers systèmes. Dans l’espace extérieur, on peut apercevoir dix formes différentes de nébuleuses, dix phases d’évolution universelle primaire, et ces vastes roues d’énergie ont eu la même origine que celle des sept superunivers. (LU 15:4.4)
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Les nébuleuses spirales ne sont pas toutes occupées à engendrer des soleils. Quelques-unes ont conservé le contrôle de beaucoup de leurs descendants stellaires séparés, et leur apparence spirale résulte du fait que leurs soleils sortent du bras nébulaire en formation serrée, mais y retournent par des routes variées. Cela rend plus aisé de les observer en un point, mais plus malaisé de les voir quand ils sont largement éparpillés sur leurs diverses routes de retour, plus loin et en dehors du bras de la nébuleuse. Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
La galaxie de la Voie Lactée est composée d’un vaste nombre de nébuleuses précédemment spirales et d’autres nébuleuses, dont beaucoup ont conservé leur configuration première. Mais, à la suite de catastrophes internes et d’attractions externes, beaucoup ont subi de tels remaniements et déformations que ces énormes agrégats apparaissent comme de gigantesques masses lumineuses de soleils flamboyants, tel le Nuage de Magellan. Le type globulaire d’amas d’étoiles prédomine au voisinage des limites extérieures d’Orvonton. (LU 15:4.8)
Les nébuleuses spirales et autres, les roues-mères des sphères de l’espace, sont amorcées par des organisateurs de force du Paradis. Lorsque l’évolution de la nébuleuse la rend sensible à la gravitation, ils sont remplacés dans leurs fonctions superuniverselles par les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques, qui assument aussitôt la pleine responsabilité de diriger l’évolution physique des générations suivantes de rejetons stellaires et planétaires. À l’arrivée de notre Fils Créateur, cette supervision physique du préunivers de Nébadon fut immédiatement coordonnée avec son plan pour organiser l’univers. À l’intérieur du domaine de ce Fils Paradisiaque de Dieu, les Centres Suprêmes de Pouvoir et les Maitres Contrôleurs Physiques collaborèrent avec les Superviseurs de Pouvoir Morontiel, apparus plus tard et avec d’autres entités, pour produire le vaste complexe de lignes de communication, de circuits d’énergie et de chenaux de pouvoir qui relient fermement les multiples corps spatiaux de Nébadon en une seule unité administrative intégrée. (LU 41:1.1)
Toutes les créations matérielles évolutionnaires naissent de nébuleuses gazeuses et circulaires, et toutes ces nébuleuses primaires sont circulaires pendant la première partie de leur existence gazeuse. À mesure qu’elles vieillissent, elles deviennent généralement spirales et, quand leur fonction de formatrices de soleils a terminé son cours, elles prennent souvent la forme finale d’amas d’étoiles ou d’énormes soleils entourés d’un nombre variable de planètes, de satellites et de formations matérielles moindres, ressemblant sous bien des rapports à votre propre minuscule système solaire. (LU 57:2.1)
L’énorme nébuleuse commença alors à prendre peu à peu la forme spirale et à devenir nettement visible pour les astronomes des univers même lointains. C’est l’histoire naturelle de la plupart des nébuleuses ; avant qu’elles ne commencent à projeter des soleils et n’entreprennent leur tâche de formation d’univers, ces nébuleuses spatiales secondaires sont généralement observées sous l’aspect de phénomènes spiraux. (LU 57:3.1)
En observant cette métamorphose de la nébuleuse d’Andronover, les étudiants observateurs d’étoiles de cette époque lointaine, situés à proximité, virent exactement ce que voient les astronomes du vingtième siècle quand ils tournent leurs télescopes vers l’espace et examinent les nébuleuses spirales actuelles de l’espace extérieur adjacent. (LU 57:3.2)
À peu près au moment où le maximum de masse fut atteint, le contrôle de gravité du contenu gazeux commença à faiblir ; il s’ensuivit une phase d’échappement des gaz, les gaz jaillissant sous forme de deux bras gigantesques et distincts qui partirent de deux côtés opposés de la masse-mère. La rotation rapide de l’énorme noyau central donna bientôt un aspect spiral aux deux courants de gaz jaillissants. Le refroidissement et la condensation subséquente de portions de ces bras saillants leur donnèrent finalement leur aspect noueux. Ces portions plus denses étaient de vastes systèmes et sous-systèmes de matière physique tourbillonnant dans l’espace au milieu du nuage gazeux de la nébuleuse, tout en restant fermement maintenus sous l’emprise gravitationnelle de la roue-mère. (LU 57:3.3)
Le stade primaire d’une nébuleuse est circulaire ; le secondaire est spiral ; le stade tertiaire est celui de la première dispersion des soleils, tandis que le quaternaire comprend le second et dernier cycle de dispersion solaire au cours duquel le noyau-mère finit soit comme amas globulaire, soit comme un soleil solitaire fonctionnant comme centre d’un système solaire terminal. (LU 57:4.1)
Le secteur du Sagittaire et tous les autres secteurs et divisions d’Orvonton tournent autour d’Uversa, et une partie de la confusion des observateurs d’étoiles d’Urantia vient des illusions d’optique et des déformations relatives produites par les multiples mouvements de révolution suivants :
La révolution d’Urantia autour de son soleil.
Le circuit de votre système solaire autour du noyau de l’ancienne nébuleuse d’Andronover.
La rotation de la famille stellaire d’Andronover et des amas associés autour du centre de rotation-gravité composite du nuage d’étoiles de Nébadon.
La trajectoire du nuage stellaire local de Nébadon et de ses créations associées autour du centre de leur secteur mineur, centre situé dans le Sagittaire.
La rotation des cent secteurs mineurs, y compris le Sagittaire, autour de leur secteur majeur.
Le tourbillon des dix secteurs majeurs, communément appelé trainées d’étoiles, autour d’Uversa, le monde-siège d’Orvonton.
Le mouvement d’Orvonton et des six superunivers associés autour du Paradis et de Havona, procession en sens inverse des aiguilles d’une montre du niveau d’espace des superunivers.
Ces multiples mouvements sont de divers ordres. Les sentiers spatiaux de votre planète et de votre système solaire sont génétiques, c’est-à-dire inhérents à leur origine. Le mouvement absolu d’Orvonton en sens inverse des aiguilles d’une montre est également génétique, inhérent aux plans architecturaux du maitre univers. Mais les mouvements intermédiaires sont d’origine composite, pour une partie ils dérivent de la segmentation constitutive de l’énergie-matière en superunivers, et pour une autre partie ils sont produits par l’action intelligente et intentionnelle des organisateurs de force du Paradis. (LU 15:3.7-15)
Certains étudiants en astronomie de l’LU ont suggéré qu’Andromède se trouve dans Orvonton, arguant que :
… Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
… se réfère uniquement à la partie habitée d’Orvonton et qu’Andromède se trouve dans une région d’Orvonton encore inhabitée.
Cependant, une comparaison de ces passages indique le contraire :
La plus récente des éruptions cosmiques majeures dans Orvonton fut l’extraordinaire explosion d’une étoile double dont la lumière atteignit Urantia en 1572. La conflagration fut si intense que l’explosion était clairement visible en plein jour. [Voir LUtheNEWS : Tycho’s Nova Report.] (LU 41:3.5)
Dans les grands soleils — petites nébuleuses sphériques — lorsque l’hydrogène est épuisé et que la contraction gravitationnelle s’ensuit, si un tel corps n’est pas assez opaque pour retenir la pression intérieure qui soutient les régions gazeuses extérieures, alors un effondrement subit se produit. Les changements électrogravitationnels donnent naissance à d’immenses quantités de minuscules particules dépourvues de potentiel électrique, et celles-ci s’échappent promptement de l’intérieur du soleil, ce qui amène en quelques jours l’effondrement d’un soleil gigantesque. Ce fut une telle émigration de ces « particules fuyardes » qui provoqua l’effondrement de la nova géante de la nébuleuse d’Andromède il y a environ 50 ans. Cet immense corps stellaire s’effondra en quarante minutes du temps d’Urantia. (LU 41:8.3)
De Wikipédia :
« En 1885, une supernova (connue sous le nom de S Andromedae) a été observée dans Andromède, la première et jusqu’à présent la seule observée dans cette galaxie. À l’époque, Andromède était considérée comme un objet proche, donc la cause a été supposée être un événement beaucoup moins lumineux et sans rapport appelé nova, et a été nommée en conséquence ; « Nova 1885 ». »
Par conséquent, Andromède n’est pas à Orvonton car le commentaire sur la « plus récente des éruptions cosmiques majeures à Orvonton » ne fait aucune mention d’habité ou d’inhabité et tout le reste est clair.
De plus, la déclaration introductive suivante, tirée des premiers paragraphes de l’Avant-propos, stipule :
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
Ici nous voyons que le terme « habité » est utilisé de manière générale pour les créations de superunivers, même si elles ne sont pas complètes et que certaines parties sont encore habitées. En même temps, l’usage général du terme « inhabité » est destiné aux niveaux de l’espace extra-atmosphérique.
De plus, considérez l’étude thématique : Phrases de captivation du lecteur, qui contextualise l’expression « faire une pause pour réfléchir ».
Tout bien considéré, l’analyse textuelle soutient fortement l’interprétation selon laquelle Andromède se trouve au premier niveau de l’espace extra-atmosphérique.
Considérez comme candidats pour les deux ou trois nébuleuses : Andromède, Triangle et Centaure A.
Matériel de pause d’étude : Voyage à travers la Voie Lactée par Alyona Vargasova.
Voir l’étude thématique : Voie lactée/(sub)(super)galactique
Dans notre effort pour étendre la conscience cosmique et rehausser la perception spirituelle, il est extrêmement difficile de présenter des concepts élargis et une vérité avancée alors que nous sommes limités par l’emploi d’un langage restreint du royaume. Cependant, notre mandat nous exhorte à faire tous nos efforts pour transmettre nos significations en utilisant les symboles verbaux de la langue anglaise. On nous a recommandé de n’introduire de nouveaux termes que si l’on ne pouvait trouver dans la terminologie anglaise aucune expression propre à illustrer ces nouveaux concepts, fût-ce partiellement ou même en en déformant plus ou moins le sens. (LU 0:0.2)
Il existe 88 configurations arbitraires d’étoiles utilisées pour cartographier les zones du ciel, pour identifier une direction générale. Lorsque vous essayez d’utiliser la terminologie astronomique existante comme point de référence, considérez le défi comparatif auquel sont confrontés les révélateurs de la Voie Lactée et du Sagittaire. La première est une énorme bande de lumière dans le ciel qui semble indiquer la présence d’un certain type d’unité astronomique cohérente. En revanche, le Sagittaire est un ensemble d’un petit nombre d’étoiles brillantes, identifiant un segment beaucoup plus limité du cosmos et sans formation à l’œil nu observable au-delà des étoiles fixes de la constellation. C’est peut-être pourquoi le terme « soi-disant » est utilisé en référence à la « Voie Lactée » et qu’un effort est fait pour redéfinir le terme, mais aucun effort de ce type n’est fait en ce qui concerne le Sagittaire.
Notez dans les passages suivants qu’il n’y a aucune tentative de redéfinir le Sagittaire ou de l’associer spécifiquement à une unité administrative, comme cela est fait avec la Voie Lactée et Orvonton.
Le centre de rotation de votre secteur mineur est situé fort loin dans l’énorme et dense nuage stellaire du Sagittaire, autour duquel votre univers local et les créations qui lui sont associées se déplacent tous. Et de part et d’autre du vaste système subgalactique du Sagittaire, vous pouvez observer deux grands courants de nuages stellaires qui émergent sous forme de prodigieuses spirales stellaires. (LU 15:3.5)
Remarquez ce qui est dit et ce qui n’est pas dit. Le centre de rotation de notre secteur mineur est dans l’énorme nuage d’étoiles. Cela ne veut pas dire que le centre de notre secteur mineur est le centre du nuage d’étoiles du Sagittaire.
Il est intéressant de noter que « loin » et « très loin » (qui n’est utilisé qu’une seule fois) ne sont utilisés qu’une seule fois comme descriptions astronomiques générales. « Loin » est utilisé neuf fois mais dans des contextes différents ailleurs.
Le système Satanien de mondes habités est fort éloigné d’Uversa et du grand amas de soleils qui fonctionne comme centre physique ou astronomique du septième superunivers. Depuis Jérusem, capitale de Satania, il faut plus de deux-cent-mille années-lumière pour arriver au centre physique du superunivers d’Orvonton, loin, très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée. Satania est à la périphérie de l’univers local, et Nébadon est présentement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton. Du plus lointain système de mondes habités jusqu’au centre du superunivers, il y a juste un peu moins de deux-cent- cinquante-mille années-lumière. (LU 32:2.11)
Le secteur du Sagittaire et tous les autres secteurs et divisions d’Orvonton tournent autour d’Uversa, et une partie de la confusion des observateurs d’étoiles d’Urantia vient des illusions d’optique et des déformations relatives produites par les multiples mouvements de révolution suivants : (LU 15:3.7)
La trajectoire du nuage stellaire local de Nébadon et de ses créations associées autour du centre de leur secteur mineur, centre situé dans le Sagittaire.
La rotation des cent secteurs mineurs, y compris le Sagittaire, autour de leur secteur majeur. (LU 15:3.11-12)
Telle est la constitution du nuage local d’étoiles de Nébadon qui circule aujourd’hui sur une orbite de mieux en mieux établie autour du centre, situé dans le Sagittaire, du secteur mineur d’Orvonton auquel notre création locale appartient. (LU 41:0.4)
Le système Satanien de mondes habités est fort éloigné d’Uversa et du grand amas de soleils qui fonctionne comme centre physique ou astronomique du septième superunivers. Depuis Jérusem, capitale de Satania, il faut plus de deux-cent-mille années-lumière pour arriver au centre physique du superunivers d’Orvonton, loin, très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée. Satania est à la périphérie de l’univers local, et Nébadon est présentement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton. Du plus lointain système de mondes habités jusqu’au centre du superunivers, il y a juste un peu moins de deux-cent- cinquante-mille années-lumière. (LU 32:2.11)
Le grand univers est la création présentement organisée et habitée. Il se compose des sept superunivers avec un potentiel évolutionnaire cumulé d’environ sept billions de planètes habitées, sans faire état des sphères éternelles de la création centrale. Mais cette estimation à titre d’essai ne fait pas entrer en ligne de compte les sphères architecturales administratives, et n’inclut pas non plus les groupes extérieurs d’univers inorganisés. L’arête présentement déchiquetée du grand univers, sa périphérie inégale et inachevée conjuguée avec l’état prodigieusement agité de tout le terrain astronomique, suggère à nos observateurs d’étoiles que même les sept superunivers ne sont toujours pas achevés. Lorsque nous partons de l’intérieur, en allant du centre divin vers l’extérieur dans n’importe quelle direction, nous finissons par arriver aux limites extérieures de la création organisée et habitée ; nous arrivons aux limites extérieures du grand univers. Et c’est près de cette frontière extérieure, dans un coin éloigné de cette magnifique création, que votre univers local poursuit son existence mouvementée. (LU 12:1.13)
Bien que l’œil humain sans aide ne puisse voir que deux ou trois nébuleuses en dehors des frontières du superunivers d’Orvonton, vos télescopes vous révèlent littéralement des millions et des millions de ces univers physiques en cours de formation. La plupart des royaumes étoilés exposés aujourd’hui à la recherche visuelle de vos télescopes se trouvent dans Orvonton, mais, avec la technique photographique, vos plus puissants télescopes pénètrent bien au-delà des frontières du grand univers, dans les domaines de l’espace extérieur où d’innombrables univers sont en voie d’organisation. Et il y a encore d’autres millions d’univers hors de portée des instruments que vous possédez maintenant. (LU 12:2.2)
Dans un avenir peu éloigné, de nouveaux télescopes révèleront, aux regards émerveillés des astronomes d’Urantia, au moins 375 millions de nouvelles galaxies dans les lointaines étendues de l’espace extérieur. En même temps, ces télescopes plus puissants découvriront que beaucoup d’univers iles que l’on situait précédemment dans l’espace extérieur font en réalité partie du système galactique d’Orvonton. Les sept superunivers sont encore en train de croitre ; la périphérie de chacun subit une expansion graduelle ; de nouvelles nébuleuses sont constamment stabilisées et organisées ; et quelques-unes des nébuleuses que les astronomes d’Urantia considèrent comme extragalactiques se trouvent en réalité aux lisières d’Orvonton et poursuivent leur voyage avec nous. (LU 12:2.3)
Les habitants d’Uversa qui étudient les étoiles observent que le grand univers est entouré par les ancêtres d’une série d’amas d’étoiles et de planètes qui encerclent complètement la création actuellement habitée comme des anneaux concentriques d’univers extérieurs innombrables. Les physiciens d’Uversa calculent que l’énergie et la matière de ces régions extérieures inexplorées sont déjà bien des fois supérieures au total de la masse matérielle et des charges d’énergie contenues dans l’ensemble des sept superunivers. Nous sommes informés que la métamorphose de la force cosmique dans ces niveaux d’espace extérieur est une fonction des organisateurs de force du Paradis. Nous savons également que ces forces sont ancestrales aux énergies physiques qui animent présentement le grand univers. Les directeurs de pouvoir d’Orvonton n’ont toutefois rien à faire avec ces lointains royaumes, et les mouvements d’énergie interne ne sont pas non plus reliés de façon décelable aux circuits de pouvoir des créations organisées et habitées. (LU 12:2.4)
Urantia appartient à un système excentré proche des limites extérieures de votre univers local, et votre univers local est en train de traverser la périphérie d’Orvonton. Au-delà du vôtre, il y en a encore d’autres, mais vous êtes fort éloignés, dans l’espace, des systèmes physiques qui tournent sur la grande orbite à proximité relative de la Grande Source-Centre. (LU 15:1.6)
Urantia est relativement isolée à la périphérie de Satania. À une exception près, votre système solaire est le plus éloigné de Jérusem. Satania lui-même est voisin du système le plus extérieur de Norlatiadek ; et cette constellation circule maintenant dans la bordure extérieure de Nébadon. Votre monde comptait vraiment parmi les moins importants de toute la création avant que l’effusion de Micaël ait élevé votre planète à une position d’honneur et de grand intérêt pour l’univers. Le dernier est parfois le premier, mais en vérité le moindre est devenu le plus grand. (LU 41:10.5)
Quelles pourraient être ces deux ou trois nébuleuses situées à l’extérieur de la frontière du superunivers d’Orvonton ? Lesquelles sont celles que l’on croyait autrefois se trouver dans l’espace mais qui font en réalité partie d’Orvonton ?
Galaxies visibles à l’œil nu, répertoriées par Wikipédia :
Toute force physique, toute énergie et toute matière ne font qu’un. Toute énergie-force est issue originellement du bas Paradis et y retournera finalement après avoir complété son circuit d’espace. Mais toutes les énergies et toutes les organisations matérielles de l’univers des univers ne sont pas toutes venues du bas Paradis dans leur présent état phénoménal ; l’espace est la matrice de plusieurs formes de matière et de prématière. Bien que la zone extérieure du centre de force du Paradis soit la source d’énergies d’espace, ce n’est pas de là que l’espace tire son origine. L’espace n’est ni force, ni énergie, ni pouvoir. Les pulsations de cette zone n’expliquent pas non plus la respiration de l’espace, mais les phases d’entrée et de sortie de cette zone sont synchronisées avec les cycles d’expansion-contraction de l’espace qui durent deux milliards d’années. (LU 11:5.9)
- Respiration spatiale
Nous ne connaissons pas le mécanisme effectif de la respiration de l’espace ; nous observons simplement que tout l’espace est alternativement en contraction et en expansion. Cette respiration affecte à la fois l’expansion horizontale de l’espace pénétré et les extensions verticales de l’espace non pénétré qui existent dans les vastes réservoirs d’espace au-dessus et au-dessous du Paradis. Pour essayer d’imaginer la forme volumétrique de ces réservoirs d’espace, vous pourriez penser à un sablier. (LU 11:6.1)
Lors du Symposium scientifique de la Fondation Urantia de juin 2022, la présentation de Phil Calabrese était intitulée : « Expliquer les grands décalages vers le rouge Doppler sans Big Bang. » (Vidéo. PDF.) Il me semble que ce soit une avancée majeure pour concilier l’astronomie avec Le Livre d’Urantia.
Le Livre d’Urantia est une feuille de route cosmique pour l’aventure spirituelle qui va d’une créature matérielle dense et imparfaite sur terre à un être éclairé et spirituel au Paradis.
Nous avons depuis longtemps découvert que les sept superunivers parcourent une grande ellipse, un gigantesque cercle aplati. Votre système solaire et les autres mondes du temps ne se précipitent pas à l’aveuglette, sans carte ni compas, dans un espace inexploré. L’univers local auquel votre système appartient suit une trajectoire précise et bien comprise, en sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du vaste tourbillon qui entoure l’univers central. Ce chemin cosmique est soigneusement repéré, et il est tout aussi complètement connu par les observateurs d’étoiles du superunivers que les orbites des planètes de votre système solaire le sont par les astronomes d’Urantia. (LU 15:1.2)
Votre monde, Urantia, est l’une des nombreuses planètes habitées similaires comprises dans l’univers local de Nébadon. Cet univers, avec d’autres créations similaires, forme le superunivers d’Orvonton dont la capitale est Uversa, d’où vient notre commission. Orvonton est l’un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l’espace qui entourent l’univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au cœur de cet univers éternel et central, se trouve l’Ile du Paradis, immobile, centre géographique de l’infinité et demeure du Dieu éternel. (LU 0:0.5)
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
Les quatre points cardinaux sont universels et inhérents à la vie de Nébadon. Toutes les créatures vivantes possèdent des unités corporelles qui sont sensibles et réactives à ces courants orientateurs. Ces attributs des créatures sont reproduits en descendant de l’univers jusqu’aux planètes individuelles, et, conjointement avec les forces magnétiques des mondes, ils activent des foules de corps microscopiques dans les organismes animaux, de telle sorte que les cellules orientatrices pointent toujours vers le Nord et le Sud. C’est ainsi que le sens de l’orientation est fixé pour toujours chez les êtres vivants de l’univers. L’humanité n’est pas totalement dépourvue de la possession consciente de ce sens. C’est à peu près à l’époque de ce récit que ces corps ont été observés pour la première fois sur Urantia. (LU 34:4.13)
Dans l’âge présent et selon la manière dont on comprend l’orientation sur Urantia, le superunivers numéro un tourne presque vers le nord ; il se trouve en direction est, et à peu près à l’opposé de la résidence paradisiaque des Grandes Sources-Centres et de l’univers central de Havona. Cette position ainsi que la symétrique à l’ouest, représente le point où les sphères du temps s’approchent le plus près de l’Ile éternelle. Le superunivers numéro deux se trouve dans le nord et se prépare à virer vers l’ouest, tandis que le numéro trois occupe le segment le plus septentrional du grand sentier de l’espace, ayant déjà amorcé la courbe qui le conduira à la plongée vers le sud. Le numéro quatre poursuit sa course sur une ligne comparativement droite vers le sud, ses régions avancées approchant maintenant de l’opposition avec les Grands Centres. Le numéro cinq a presque quitté sa position opposée au Centre des Centres et continue sur la trajectoire directement méridionale précédant immédiatement le tournant vers l’est. Le numéro six occupe la plus grande partie de la courbe méridionale, segment d’où votre superunivers est presque sorti. (LU 15:1.4)
Votre univers local de Nébadon appartient à Orvonton, le septième superunivers, qui tourne entre les superunivers numéros un et six et a pris depuis peu (à la manière dont nous calculons le temps) le tournant sud-est du niveau d’espace des superunivers. Aujourd’hui, le système solaire auquel appartient Urantia a passé depuis quelques milliards d’années la courbure sud, si bien que, présentement, vous avancez au-delà du tournant sud-est et vous vous déplacez rapidement sur la longue trajectoire comparativement rectiligne vers le nord. Pendant des âges innombrables, Orvonton suivra ce parcours allant presque droit vers le nord. (LU 15:1.5)
(Le LUtheNEWS : Rapport sur la sensibilité magnétique fournit une perspective supplémentaire sur la façon de trouver l’équilibre entre les informations qui peuvent et ne peuvent pas être incluses dans Le Livre d’Urantia.)
Peut-être qu’un jour, cette page grandira au-delà d’une étude thématique pour devenir aussi une page de recherche UBtheNEWS. Pour l’instant, la première tâche consiste à travailler sur la création d’images et à développer des questions liées à l’astronomie basée sur le Livre d’Urantia. Ni l’image peinte par le Livre d’Urantia ni la science ne sont une image complète de l’astronomie qui réponde à toutes nos questions. Et en parlant de peindre des images, j’ai mes propres limites en tant qu’artiste graphique. Alors, n’hésitez pas à me contacter pour des critiques constructives et/ou pour m’aider à créer des graphiques de meilleure qualité. Merci d’avoir vérifié cela !
Notez comment l’expression et le concept de « temps-espace » sont abordés très près du début et de la fin du texte. Et une section sur le temps-espace, fournie dans le fascicule 118, est également remarquable pour son placement (vers la toute fin de la troisième partie) par rapport au reste du Livre d’Urantia.
- Suprême — Déité expérientielle d’elle-même et unifiant la créature avec le Créateur. Déité fonctionnant sur le premier niveau d’identification avec les créatures en tant que supercontrôleurs de l’espace-temps du grand univers et parfois dénommée la Suprématie de la Déité. (LU 0:1.9)
La science vit par les mathématiques du mental. La musique exprime la cadence des émotions. La religion est le rythme spirituel de l’âme en harmonie spatiale-temporelle avec la mélodie des mesures supérieures et éternelles de l’Infinité. L’expérience religieuse est quelque chose de vraiment supramathématique dans la vie humaine. (LU 195:7.20)
Notez que dans ces commentaires introductifs de description générale, les superunivers sont appelés « créations organisées et habitées », en dépit du fait que des parties des superunivers sont des zones et des sphères incomplètes, actuellement inhabitées, destinées à être habitées.
Votre monde, Urantia, est l’une des nombreuses planètes habitées similaires comprises dans l’univers local de Nébadon. Cet univers, avec d’autres créations similaires, forme le superunivers d’Orvonton dont la capitale est Uversa, d’où vient notre commission. Orvonton est l’un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l’espace qui entourent l’univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au cœur de cet univers éternel et central, se trouve l’Ile du Paradis, immobile, centre géographique de l’infinité et demeure du Dieu éternel. (LU 0:0.5)
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
Dans un groupe d’étoiles variables, la période de fluctuation de la lumière dépend directement de la luminosité. La connaissance de ce fait permet aux astronomes d’utiliser ces soleils comme phares universels, ou points de mesure précis, pour mieux explorer les amas d’étoiles lointains. Par cette technique, il est possible de mesurer des distances stellaires avec une grande exactitude jusqu’à plus d’un million d’années-lumière de distance. De meilleures méthodes pour mesurer l’espace et une technique améliorée des télescopes permettront, un jour, de déceler plus complètement les dix grandes divisions du superunivers d’Orvonton. Vous reconnaitrez au moins huit de ces immenses secteurs comme d’énormes amas d’étoiles assez symétriques. (LU 41:3.10)
[Considérez que « très précisément » ne signifie pas précis. C’est relatif à d’autres techniques dans ce contexte. À 12:4.14, cette technique est qualifiée de « assez fiable » : « les estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques sont assez fiables ».]
Bien que vos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu’elles s’appliquent aux royaumes stellaires appartenant à votre superunivers et aux superunivers associés, vos calculs ne sont pas du tout fiables lorsqu’ils se réfèrent aux domaines de l’espace extérieur. Les lignes du spectre s’écartent de la normale vers le violet pour une étoile qui s’approche et vers le rouge pour une étoile qui s’éloigne. De nombreuses influences s’interposent pour faire apparaitre que la vitesse de récession des univers extérieurs augmente à raison de plus de cent-soixante kilomètres par seconde pour chaque million d’années-lumière s’ajoutant à sa distance. Cette méthode de calcul subséquente au perfectionnement de télescopes plus puissants fera apparaitre ces systèmes stellaires lointains comme fuyant votre secteur de l’univers à la vitesse incroyable de plus de cinquante-mille kilomètres à la seconde. Mais cette vitesse apparente de récession n’est pas réelle ; elle résulte de nombreux facteurs erronés incluant des angles d’observation et d’autres distorsions de l’espace-temps. (LU 12:4.14)
Dilatation du temps et effet Doppler: https://en.wikipedia.org/wiki/Time_dilation
En physique et en relativité, la dilatation du temps est la différence de temps écoulé mesurée par deux horloges. Elle est due soit à une vitesse relative entre elles (dilatation du temps « cinétique » relativiste spéciale), soit à une différence de potentiel gravitationnel entre leurs positions (dilatation du temps gravitationnelle relativiste générale). Lorsqu’elle n’est pas spécifiée, la « dilatation du temps » fait généralement référence à l’effet dû à la vitesse.
Après avoir compensé les retards de signal variables dus à la distance variable entre un observateur et une horloge en mouvement (c’est-à-dire effet Doppler), l’observateur mesurera l’horloge en mouvement comme tournant plus lentement qu’une horloge au repos dans le propre référentiel de l’observateur. De plus, une horloge qui est proche d’un corps massif (et qui est donc à un potentiel gravitationnel plus faible) enregistrera moins de temps écoulé qu’une horloge située plus loin dudit corps massif (et qui est à un potentiel gravitationnel plus élevé).
Ces prédictions de la théorie de la relativité ont été confirmées à plusieurs reprises par l’expérience, et elles sont d’une importance pratique, par exemple dans le fonctionnement des systèmes de navigation par satellite tels que GPS et Galileo.[1] La dilatation du temps a également fait l’objet d’ouvrages de science-fiction.
Le point noir au centre de cette croix de Malte cosmologique est approximativement représentatif des sept superunivers et de la première zone calme, un million d’années-lumière.
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Depuis l’emplacement astronomique d’Urantia, en regardant la grande Voie Lactée à travers une section droite des systèmes rapprochés, on observe que les sphères d’Orvonton voyagent dans un vaste plan allongé dont la largeur est beaucoup plus grande que l’épaisseur et la longueur beaucoup plus grande que la largeur. (LU 15:3.2)
Les zones relativement tranquilles entre les niveaux d’espace, comme celle qui sépare les sept superunivers du premier niveau d’espace extérieur, sont d’énormes régions elliptiques où les activités spatiales sont au repos. Ces zones séparent les vastes galaxies qui tournent à grande vitesse en procession ordonnée autour du Paradis. Vous pouvez visualiser le premier niveau d’espace extérieur, où d’innombrables univers sont maintenant en cours de formation, comme une vaste procession de galaxies tournant autour du Paradis, bornée en haut et en bas par les zones tranquilles d’espace médian, et bornée à l’intérieur et à l’extérieur par les zones d’espace relativement tranquilles.
Un niveau d’espace fonctionne donc comme une région elliptique de mouvement entourée de tous côtés par une immobilité relative. Ces relations entre mouvement et repos constituent un chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement. Ce chemin est universellement suivi par la force cosmique et l’énergie émergente au cours de leur circulation sans fin autour de l’Ile du Paradis. (LU 11:7.7-8)
Les niveaux d’espace extérieur. Au loin dans l’espace, à une distance énorme des sept superunivers habités, il se rassemble des circuits de force et des énergies en cours de matérialisation d’une incroyable et prodigieuse immensité. Entre les circuits d’énergie des sept superunivers et cette gigantesque ceinture extérieure de forces en activité, il y a une zone d’espace comparativement calme dont la largeur varie, mais représente en moyenne quatre-cent-mille années-lumière. Ces zones d’espace sont libres de poussière stellaire — de brouillard cosmique. Ceux de nous qui étudient ces phénomènes sont dans le doute au sujet du statut des forces d’espace existant dans cette zone de calme relatif entourant les sept superunivers. Mais, à environ un demi-million d’années-lumière au-delà de la périphérie du présent grand univers, nous observons les débuts d’une zone d’activité énergétique incroyable dont le volume et l’intensité croissent sur une distance de plus de vingt-cinq-millions d’années-lumière. Ces formidables roues de forces énergétiques sont situées dans le premier niveau d’espace extérieur, une ceinture continue d’activité cosmique entourant la totalité de la création connue, organisée et habitée.
Des activités encore plus grandes ont lieu au-delà de ces régions, car les physiciens d’Uversa ont détecté des signes avant-coureurs de manifestations de force à plus de cinquante-millions d’années-lumière au-delà de la région la plus extérieure des phénomènes du premier niveau d’espace extérieur. Ces activités présagent indubitablement l’organisation des créations matérielles du second niveau d’espace extérieur du maitre univers. (LU 12:1.14-15)
Les nébuleuses spirales ne sont pas toutes occupées à engendrer des soleils. Quelques-unes ont conservé le contrôle de beaucoup de leurs descendants stellaires séparés, et leur apparence spirale résulte du fait que leurs soleils sortent du bras nébulaire en formation serrée, mais y retournent par des routes variées. Cela rend plus aisé de les observer en un point, mais plus malaisé de les voir quand ils sont largement éparpillés sur leurs diverses routes de retour, plus loin et en dehors du bras de la nébuleuse. Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
Le centre et le point focal de la gravité matérielle absolue est l’Ile du Paradis, complétée par les corps de gravité obscurs qui encerclent Havona, et équilibrée par les réservoirs d’espace situés au-dessus et au-dessous. Toutes les émanations connues du bas Paradis répondent invariablement et infailliblement à l’attraction de la gravité centrale fonctionnant sur les circuits sans fin des niveaux elliptiques d’espace du maitre univers. Toutes les formes connues de réalité cosmique suivent la tendance des âges, épousent la courbure du cercle et s’insèrent dans le mouvement de la grande trajectoire elliptique. (LU 11:8.2)
Les ratios utilisés pour créer une ellipse en forme d’œuf proviennent de ratios trouvés dans la physique atomique.
Bien que le Livre d’Urantia fournisse des informations sur la position de notre superunivers par rapport aux autres superunivers, ainsi qu’une perspective de coordonnées nord/sud et une direction de rotation, je n’ai pas pu déterminer les proportions de l’ellipse ni notre position sur celle-ci. Soit l’information ne figure pas dans la révélation, soit je ne l’ai pas encore comprise. Ainsi, pour l’instant, un cercle est utilisé pour évaluer les relations entre les superunivers dans le but de développer une idée approximative de la distance à laquelle nous pourrions voir à travers les sept superunivers.
Votre monde, Urantia, est l’une des nombreuses planètes habitées similaires comprises dans l’univers local de Nébadon. Cet univers, avec d’autres créations similaires, forme le superunivers d’Orvonton dont la capitale est Uversa, d’où vient notre commission. Orvonton est l’un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l’espace qui entourent l’univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au cœur de cet univers éternel et central, se trouve l’Ile du Paradis, immobile, centre géographique de l’infinité et demeure du Dieu éternel. (LU 0:0.5)
Nous avons depuis longtemps découvert que les sept superunivers parcourent une grande ellipse, un gigantesque cercle aplati. (LU 15:1.2)
Bien que vos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu’elles s’appliquent aux royaumes stellaires appartenant à votre superunivers et aux superunivers associés, … (LU 12:4.14)
Soutient 12:4.15 — Voir article de juin 2020 dans Phys.org soutenant la théorie selon laquelle l’univers tourne depuis le début « Une analyse de plus de 200 000 galaxies spirales a révélé des liens inattendus entre les directions de rotation des galaxies, et la structure formée par ces liens pourrait suggérer que l’univers primitif aurait pu tourner, selon une étude de l’Université d’État du Kansas. »
Vidéo sur le Grand Attracteur et Laniakea.
Regard vers les capitales des superunivers adjacents.
L’une des questions les plus évidentes à poser, concernant une comparaison entre l’astronomie de l’LU et la science contemporaine, concerne l’emplacement des capitales de superunivers adjacentes. Je pense que mon dessin est probablement trop serré par rapport aux relations relatives, ce qui signifie qu’il y a probablement plus d’espace entre les superunivers, ce qui tendrait à élargir l’angle d’observation hors du centre, lorsqu’il s’agit de rechercher les centres d’autres superunivers.
Si une ligne est tracée de nous au halo de la Voie Lactée (appelons cela la ligne centrale) et que nous supposons être au centre du bord extérieur et que nous prenons l’ange décentré au centre des superunivers adjacents à environ 22,5 degrés, ce serait l’angle avec lequel commencer et ensuite augmenter à partir de là. Il semble que nous devrions chercher quelque chose dans le voisinage de 350 000 à 450 000 années-lumière ?
Si quelqu’un a des suggestions de candidats, veuillez nous contacter.
Un manuel d’astronomie en ligne semble suggérer qu’Uversa peut être identifié à l’aide de la technologie d’imagerie infrarouge :
« Le fait qu’une grande partie du renflement soit masquée par la poussière rend sa forme difficile à déterminer. Pendant longtemps, les astronomes ont supposé qu’il était sphérique. Cependant, les images infrarouges et d’autres données indiquent que le renflement est environ deux fois plus long que large et qu’il a plutôt la forme d’une cacahuète. La relation entre ce renflement interne allongé et la plus grande barre d’étoiles reste incertaine. Au centre même du renflement nucléaire se trouve une énorme concentration de matière, dont nous parlerons plus loin dans ce chapitre.
« Dans notre galaxie, les disques minces et épais et le bulbe nucléaire sont enchâssés dans un halo sphérique d’étoiles très anciennes et peu lumineuses qui s’étend jusqu’à une distance d’au moins 150 000 années-lumière du centre galactique. La plupart des amas globulaires se trouvent également dans ce halo. »
Votre monde, Urantia, est l’une des nombreuses planètes habitées similaires comprises dans l’univers local de Nébadon. Cet univers, avec d’autres créations similaires, forme le superunivers d’Orvonton dont la capitale est Uversa, d’où vient notre commission. Orvonton est l’un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l’espace qui entourent l’univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au cœur de cet univers éternel et central, se trouve l’Ile du Paradis, immobile, centre géographique de l’infinité et demeure du Dieu éternel. (LU 0:0.5)
Nous appelons généralement grand univers, l’association des sept superunivers évoluants et de l’univers central et divin. Ce sont les créations présentement organisées et habitées. Elles font toutes partie du maitre univers, qui embrasse aussi les univers de l’espace extérieur inhabités mais en voie de mobilisation. (LU 0:0.6)
Le profil d’une section verticale de l’espace total ressemblerait un peu à une croix de Malte dont les bras horizontaux représenteraient l’espace pénétré (l’univers) et les bras verticaux l’espace non pénétré (le réservoir). Les aires entre les quatre bras les sépareraient un peu comme les zones d’espace médian séparent l’espace pénétré de l’espace non pénétré. Ces zones tranquilles d’espace médian deviennent de plus en plus vastes à mesure que leur distance du Paradis s’accroit ; finalement, elles entourent les bords de tout l’espace et enferment hermétiquement à la fois les réservoirs d’espace et la totalité de l’extension horizontale de l’espace pénétré. (LU 11:7.3)
Si vous imaginez un plan en forme de V, fini mais inconcevablement grand, situé à angle droit par rapport aux deux surfaces supérieure et inférieure du Paradis et dont la pointe serait presque tangentielle à la périphérie du Paradis, et qu’ensuite vous visualisiez ce plan en révolution elliptique autour du Paradis, alors cette révolution délimiterait grossièrement le volume de l’espace pénétré. (LU 11:7.5)
Il y a une limite supérieure et une limite inférieure à l’espace horizontal par rapport à n’importe quel emplacement dans les univers. Si l’on pouvait aller assez loin à angle droit du plan d’Orvonton, soit vers le haut soit vers le bas, on rencontrerait finalement la limite inférieure ou supérieure de l’espace pénétré. À l’intérieur des dimensions connues du maitre univers, ces limites s’écartent de plus en plus l’une de l’autre à mesure que la distance du Paradis s’accroit. L’espace épaissit, et il épaissit un peu plus vite que le plan de la création, c’est-à-dire que les univers. (LU 11:7.6)
Les zones relativement tranquilles entre les niveaux d’espace, comme celle qui sépare les sept superunivers du premier niveau d’espace extérieur, sont d’énormes régions elliptiques où les activités spatiales sont au repos. Ces zones séparent les vastes galaxies qui tournent à grande vitesse en procession ordonnée autour du Paradis. Vous pouvez visualiser le premier niveau d’espace extérieur, où d’innombrables univers sont maintenant en cours de formation, comme une vaste procession de galaxies tournant autour du Paradis, bornée en haut et en bas par les zones tranquilles d’espace médian, et bornée à l’intérieur et à l’extérieur par les zones d’espace relativement tranquilles. (LU 11:7.7)
Un niveau d’espace fonctionne donc comme une région elliptique de mouvement entourée de tous côtés par une immobilité relative. Ces relations entre mouvement et repos constituent un chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement. Ce chemin est universellement suivi par la force cosmique et l’énergie émergente au cours de leur circulation sans fin autour de l’Ile du Paradis. (LU 11:7.8)
Ce zonage alterné du maitre univers, associé au flux alterné des galaxies dans le sens des aiguilles d’une montre et en sens inverse, est un facteur de stabilisation de la gravité physique destiné à empêcher que la pression de gravité ne s’accentue au point où elle produirait un effet de désagrégation et de dispersion. Ce dispositif exerce une influence antigravitationnelle et agit comme un frein sur des vitesses qui autrement seraient dangereuses. (LU 11:7.9)
Le centre et le point focal de la gravité matérielle absolue est l’Ile du Paradis, complétée par les corps de gravité obscurs qui encerclent Havona, et équilibrée par les réservoirs d’espace situés au-dessus et au-dessous. Toutes les émanations connues du bas Paradis répondent invariablement et infailliblement à l’attraction de la gravité centrale fonctionnant sur les circuits sans fin des niveaux elliptiques d’espace du maitre univers. Toutes les formes connues de réalité cosmique suivent la tendance des âges, épousent la courbure du cercle et s’insèrent dans le mouvement de la grande trajectoire elliptique. (LU 11:8.2)
Les niveaux spatiaux successifs du maitre univers constituent les divisions majeures de l’espace pénétré — de la création totale, organisée et partiellement habitée, ou attendant d’être organisée et habitée. Si le maitre univers n’était pas une série de niveaux elliptiques d’espace offrant une moindre résistance au mouvement, alternant avec des zones de quiétude relative, nous concevons qu’il serait possible d’observer certaines énergies cosmiques filant à l’infini, en ligne droite dans l’espace vierge. Mais nous ne trouvons jamais de force, d’énergie ou de matière qui se comporte ainsi ; toujours elles tournent en avançant sur les trajectoires des grands circuits de l’espace. (LU 12:1.2)
Partant du Paradis vers l’extérieur à travers l’extension horizontale de l’espace pénétré, le maitre univers existe en six ellipses concentriques, les niveaux d’espace entourant l’Ile centrale :
- L’Univers central — Havona.
- Les sept superunivers.
- Le premier niveau d’espace extérieur.
- Le second niveau d’espace extérieur.
- Le troisième niveau d’espace extérieur.
- Le quatrième et dernier niveau d’espace extérieur. (LU 12:1.3-9)
MÊME POUR les ordres élevés d’intelligences de l’univers, l’infinité n’est que partiellement compréhensible et la finalité de la réalité n’est que relativement intelligible. Quand le mental humain cherche à pénétrer le mystère d’éternité de l’origine et de la destinée de tout ce que l’on appelle réel, il peut lui être utile d’aborder le problème en concevant l’éternité-infinité comme une ellipse à peu près illimitée produite par une cause absolue unique fonctionnant tout au long de ce cycle universel de diversifications sans fin, en cherchant toujours quelque potentiel de destinée absolu et infini. (LU 105:0.1)
Nous avons depuis longtemps découvert que les sept superunivers parcourent une grande ellipse, un gigantesque cercle aplati. Votre système solaire et les autres mondes du temps ne se précipitent pas à l’aveuglette, sans carte ni compas, dans un espace inexploré. L’univers local auquel votre système appartient suit une trajectoire précise et bien comprise, en sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du vaste tourbillon qui entoure l’univers central. Ce chemin cosmique est soigneusement repéré, et il est tout aussi complètement connu par les observateurs d’étoiles du superunivers que les orbites des planètes de votre système solaire le sont par les astronomes d’Urantia. (LU 15:1.2)
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Depuis l’emplacement astronomique d’Urantia, en regardant la grande Voie Lactée à travers une section droite des systèmes rapprochés, on observe que les sphères d’Orvonton voyagent dans un vaste plan allongé dont la largeur est beaucoup plus grande que l’épaisseur et la longueur beaucoup plus grande que la largeur. (LU 15:3.2)
À mesure qu’Angona s’approchait davantage du soleil, et aux moments d’expansion maximum des pulsations solaires, des torrents de matière gazeuse étaient projetés dans l’espace comme de gigantesques langues solaires. Au début, ces langues de gaz incandescent retombaient invariablement sur le soleil, mais, à mesure qu’Angona se rapprochait, l’attraction gravitationnelle de ce gigantesque visiteur devint si forte que les langues de gaz se brisèrent en certains points, les racines retombant sur le soleil tandis que les parties extérieures s’en détachaient pour former des corps indépendants de matière, des météorites solaires, qui se mettaient immédiatement à tourner autour du soleil sur leur propre orbite elliptique. (LU 57:5.5)
Ces variations dans l’origine des rayons de l’espace sont déterminées par de nombreux phénomènes cosmiques aussi bien que par les orbites de la matière circulante, qui varient entre des formes presque circulaires et des ellipses extrêmement allongées. Les conditions physiques peuvent aussi être grandement modifiées du fait que les électrons tournent parfois en sens inverse de la matière plus dense, même à l’intérieur de la même zone physique. (LU 58:3.3)
Le Paradis sert à beaucoup de fins dans l’administration des royaumes universels, mais, pour les êtres créés, il existe principalement comme lieu où demeure la Déité. La présence personnelle du Père Universel réside au centre même de la surface supérieure de cette demeure presque circulaire, mais non sphérique, des Déités. Cette présence au Paradis du Père Universel est directement entourée par la présence personnelle du Fils Éternel, tandis que tous deux sont revêtus par la gloire indicible de l’Esprit Infini. (LU 11:1.1)
L’univers des univers n’est ni un plan infini, ni un cube illimité, ni un cercle sans frontières ; il a certainement des dimensions. Les lois de l’organisation physique et de l’administration prouvent d’une manière concluante que tout ce vaste agrégat d’énergie-force et de pouvoir-matière fonctionne ultimement comme une unité spatiale, comme un tout organisé et coordonné. Le comportement observable de la création matérielle constitue la preuve qu’il existe un univers physique avec des limites définies. La preuve décisive que l’univers est à la fois circulaire et délimité est apportée par le fait bien connu (pour nous) que toutes les formes d’énergie fondamentale tournent sur la trajectoire courbe des niveaux d’espace du maitre univers en obéissant à l’attraction incessante et absolue de la gravité du Paradis. (LU 12:1.1)
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Soit comme lumière, soit sous d’autres formes, l’énergie se meut en ligne droite dans son vol spatial. Les particules actuelles existant matériellement traversent l’espace comme une fusillade. Elles se déplacent en ligne droite non brisée ou en procession, à moins d’être influencées par des forces supérieures ; en outre, elles obéissent toujours à l’attraction gravitationnelle linéaire inhérente aux masses matérielles et à la présence de la gravité circulaire de l’Ile du Paradis. (LU 41:5.6)
A. Énergie puissante. C’est l’énergie puissante d’orientation, de mouvements de masse, de haute tension et de réaction forcée — systèmes d’énergie gigantesques — mis en mouvement par les activités des organisateurs de force primaires. Cette énergie primaire ou énergie puissante ne réagit pas en premier lieu nettement à l’attraction gravitationnelle du Paradis, bien que sa masse agrégée et sa direction dans l’espace soient probablement réactives au groupe collectif des influences absolues opérant du bas Paradis. Lorsque l’énergie émerge au niveau de réaction initiale à l’emprise circulaire de la gravité absolue du Paradis, les organisateurs de force primaires cèdent la place à l’action de leurs associés secondaires. (LU 42:2.11)
B. Énergie gravitationnelle. L’énergie qui apparait ensuite, et qui est sensible à la gravité, contient le potentiel du pouvoir d’univers et devient l’ancêtre actif de toute la matière de l’univers. Cette énergie secondaire ou gravitationnelle est le produit des élaborations d’énergie résultant de la présence-pression et des tendances-tensions établies par les Maitres Organisateurs de Force Transcendantaux Associés. En réponse au travail de ces manipulateurs de force, l’énergie d’espace passe rapidement du stade puissant au stade gravitationnel et devient ainsi directement réactive à l’emprise circulaire (absolue) de la gravité du Paradis. Elle révèle en même temps un certain potentiel de sensibilité à l’attraction de la gravité linéaire inhérente aux masses matérielles qui apparaissent bientôt avec les stades électronique et postélectronique de l’énergie et de la matière. Quand survient la réactivité à la gravité, les Maitres Organisateurs de Force Associés peuvent se retirer des cyclones d’énergie de l’espace, pourvu que les Directeurs de Pouvoir d’Univers puissent être affectés à ce champ d’action. (LU 42:2.12)
Toutes les créations matérielles évolutionnaires naissent de nébuleuses gazeuses et circulaires, et toutes ces nébuleuses primaires sont circulaires pendant la première partie de leur existence gazeuse. À mesure qu’elles vieillissent, elles deviennent généralement spirales et, quand leur fonction de formatrices de soleils a terminé son cours, elles prennent souvent la forme finale d’amas d’étoiles ou d’énormes soleils entourés d’un nombre variable de planètes, de satellites et de formations matérielles moindres, ressemblant sous bien des rapports à votre propre minuscule système solaire. (LU 57:2.1)
Il y a 600 milliards d’années, l’apogée de la période de mobilisation d’énergie d’Andronover fut atteint ; la nébuleuse avait acquis son maximum de masse. À ce moment-là, elle était un gigantesque nuage de gaz circulaire d’une forme assez analogue à celle d’un sphéroïde aplati. Ce fut la période initiale de formation différentielle de masse et de variation de vitesse de rotation. La gravité et d’autres influences allaient commencer leur œuvre de conversion des gaz de l’espace en matière organisée. (LU 57:2.4)
Le stade primaire d’une nébuleuse est circulaire ; le secondaire est spiral ; le stade tertiaire est celui de la première dispersion des soleils, tandis que le quaternaire comprend le second et dernier cycle de dispersion solaire au cours duquel le noyau-mère finit soit comme amas globulaire, soit comme un soleil solitaire fonctionnant comme centre d’un système solaire terminal. (LU 57:4.1)
Les animaux n’ont pas le sens du temps comme les hommes et, même pour l’homme, à cause de son point de vue fragmentaire et circonscrit, le temps apparait comme une succession d’évènements. Mais, à mesure que l’homme s’élève, qu’il progresse intérieurement, le panorama de cette procession d’évènements s’agrandit de sorte qu’il en discerne de mieux en mieux l’ensemble. Ce qui apparaissait précédemment comme une succession d’évènements sera considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l’ancienne conscience de la séquence linéaire des évènements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire. (LU 130:7.5)
Nous avons depuis longtemps découvert que les sept superunivers parcourent une grande ellipse, un gigantesque cercle aplati. Votre système solaire et les autres mondes du temps ne se précipitent pas à l’aveuglette, sans carte ni compas, dans un espace inexploré. L’univers local auquel votre système appartient suit une trajectoire précise et bien comprise, en sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du vaste tourbillon qui entoure l’univers central. Ce chemin cosmique est soigneusement repéré, et il est tout aussi complètement connu par les observateurs d’étoiles du superunivers que les orbites des planètes de votre système solaire le sont par les astronomes d’Urantia. (LU 15:1.2)
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Depuis l’emplacement astronomique d’Urantia, en regardant la grande Voie Lactée à travers une section droite des systèmes rapprochés, on observe que les sphères d’Orvonton voyagent dans un vaste plan allongé dont la largeur est beaucoup plus grande que l’épaisseur et la longueur beaucoup plus grande que la largeur. (LU 15:3.2)
Les secteurs du temps ressemblent à l’étincelle de la personnalité sous forme temporelle. Ils apparaissent pour une période, et ensuite ils sont perdus de vue par les humains, mais réapparaissent comme de nouveaux acteurs et des facteurs de continuité dans la vie supérieure du mouvement rythmique sans fin autour du cercle éternel. On ne peut guère concevoir l’éternité comme un parcours en ligne droite, puisque nous croyons à un univers délimité se mouvant sur une immense ellipse autour de l’habitat central du Père Universel. (LU 32:5.5)
Univers central
Havona, l’univers central, n’est pas une création du temps ; c’est une existence éternelle. Cet univers sans commencement ni fin consiste en un milliard de sphères d’une perfection sublime, et il est entouré par les énormes corps de gravité obscurs. Au centre de Havona se trouve l’Ile du Paradis, stationnaire et absolument stabilisée, entourée de ses vingt-et-un satellites. En raison des énormes masses des corps de gravité obscurs qui circulent à la lisière de l’univers central, le contenu massique de cet univers central dépasse considérablement le total des masses connues de l’ensemble des sept secteurs du grand univers. (LU 12:1.10)
Grand Univers/Superunivers
Le grand univers est la création présentement organisée et habitée. Il se compose des sept superunivers avec un potentiel évolutionnaire cumulé d’environ sept billions de planètes habitées, sans faire état des sphères éternelles de la création centrale. Mais cette estimation à titre d’essai ne fait pas entrer en ligne de compte les sphères architecturales administratives, et n’inclut pas non plus les groupes extérieurs d’univers inorganisés. L’arête présentement déchiquetée du grand univers, sa périphérie inégale et inachevée conjuguée avec l’état prodigieusement agité de tout le terrain astronomique, suggère à nos observateurs d’étoiles que même les sept superunivers ne sont toujours pas achevés. Lorsque nous partons de l’intérieur, en allant du centre divin vers l’extérieur dans n’importe quelle direction, nous finissons par arriver aux limites extérieures de la création organisée et habitée ; nous arrivons aux limites extérieures du grand univers. Et c’est près de cette frontière extérieure, dans un coin éloigné de cette magnifique création, que votre univers local poursuit son existence mouvementée. (LU 12:1.13)
Dans un avenir peu éloigné, de nouveaux télescopes révèleront, aux regards émerveillés des astronomes d’Urantia, au moins 375 millions de nouvelles galaxies dans les lointaines étendues de l’espace extérieur. En même temps, ces télescopes plus puissants découvriront que beaucoup d’univers iles que l’on situait précédemment dans l’espace extérieur font en réalité partie du système galactique d’Orvonton. Les sept superunivers sont encore en train de croitre ; la périphérie de chacun subit une expansion graduelle ; de nouvelles nébuleuses sont constamment stabilisées et organisées ; et quelques-unes des nébuleuses que les astronomes d’Urantia considèrent comme extragalactiques se trouvent en réalité aux lisières d’Orvonton et poursuivent leur voyage avec nous. (LU 12:2.3)
- Étoiles de contraction. Dans les petits systèmes, il arrive que la plus grosse planète extérieure attire à elle les mondes voisins, tandis que les planètes plus proches du soleil commencent leur plongée finale. Dans votre système solaire, cette phase finale signifierait que les quatre planètes intérieures seraient réclamées par le soleil, tandis que la planète majeure, Jupiter, serait grandement accrue par la captation des mondes restants. Une telle fin pour un système solaire aboutirait à la production de deux soleils adjacents mais inégaux, l’un des types de formation d’étoiles doubles. Ce genre de catastrophe est rare, sauf aux lisières des agrégats stellaires des superunivers. (LU 15:5.8)
Le système Satanien de mondes habités est fort éloigné d’Uversa et du grand amas de soleils qui fonctionne comme centre physique ou astronomique du septième superunivers. Depuis Jérusem, capitale de Satania, il faut plus de deux-cent-mille années-lumière pour arriver au centre physique du superunivers d’Orvonton, loin, très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée. Satania est à la périphérie de l’univers local, et Nébadon est présentement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton. Du plus lointain système de mondes habités jusqu’au centre du superunivers, il y a juste un peu moins de deux-cent- cinquante-mille années-lumière. (LU 32:2.11)
EN CE qui concerne le Père Universel — en tant que Père — les univers sont pratiquement inexistants ; il s’occupe des personnalités, il est le Père des personnalités. En ce qui concerne le Fils Éternel et l’Esprit Infini — en tant que partenaires créateurs — les univers sont localisés et individuels sous la souveraineté conjointe des Fils Créateurs et des Esprits Créatifs. En ce qui concerne la Trinité du Paradis, il n’existe en dehors de Havona que sept univers habités, les sept superunivers qui régissent le cercle du premier niveau d’espace post-havonien. Les Sept Maitres Esprits irradient leur influence à partir de l’Ile centrale, faisant ainsi de la vaste création une roue gigantesque dont le moyeu est l’éternelle Ile du Paradis, dont les sept rayons sont les radiations des Sept Maitres Esprits, et dont la jante est constituée par les régions extérieures du grand univers. (LU 15:0.1)
Andronover
Le noyau du système physique auquel appartiennent votre soleil et ses planètes associées est le centre de ce qui fut autrefois la nébuleuse d’Andronover. Cette ancienne nébuleuse spirale fut légèrement déformée par les dislocations de gravité liées aux évènements accompagnant la naissance de votre système solaire, et causées par une grande nébuleuse voisine qui s’approcha de près. Cette quasi-collision transforma Andronover en un agrégat quelque peu globulaire, sans détruire entièrement la double procession des soleils et de leurs groupements physiques associés. Votre système solaire occupe maintenant une position assez centrale dans l’un des bras de cette spirale déformée, à peu près à mi-chemin du centre et du bord extérieur du courant d’étoiles. (LU 15:3.6)
Le grand univers est la création présentement organisée et habitée. Il se compose des sept superunivers avec un potentiel évolutionnaire cumulé d’environ sept billions de planètes habitées, sans faire état des sphères éternelles de la création centrale. Mais cette estimation à titre d’essai ne fait pas entrer en ligne de compte les sphères architecturales administratives, et n’inclut pas non plus les groupes extérieurs d’univers inorganisés. L’arête présentement déchiquetée du grand univers, sa périphérie inégale et inachevée conjuguée avec l’état prodigieusement agité de tout le terrain astronomique, suggère à nos observateurs d’étoiles que même les sept superunivers ne sont toujours pas achevés. Lorsque nous partons de l’intérieur, en allant du centre divin vers l’extérieur dans n’importe quelle direction, nous finissons par arriver aux limites extérieures de la création organisée et habitée ; nous arrivons aux limites extérieures du grand univers. Et c’est près de cette frontière extérieure, dans un coin éloigné de cette magnifique création, que votre univers local poursuit son existence mouvementée. (LU 12:1.13)
Les niveaux d’espace extérieur. Au loin dans l’espace, à une distance énorme des sept superunivers habités, il se rassemble des circuits de force et des énergies en cours de matérialisation d’une incroyable et prodigieuse immensité. Entre les circuits d’énergie des sept superunivers et cette gigantesque ceinture extérieure de forces en activité, il y a une zone d’espace comparativement calme dont la largeur varie, mais représente en moyenne quatre-cent-mille années-lumière. Ces zones d’espace sont libres de poussière stellaire — de brouillard cosmique. Ceux de nous qui étudient ces phénomènes sont dans le doute au sujet du statut des forces d’espace existant dans cette zone de calme relatif entourant les sept superunivers. Mais, à environ un demi-million d’années-lumière au-delà de la périphérie du présent grand univers, nous observons les débuts d’une zone d’activité énergétique incroyable dont le volume et l’intensité croissent sur une distance de plus de vingt-cinq-millions d’années-lumière. Ces formidables roues de forces énergétiques sont situées dans le premier niveau d’espace extérieur, une ceinture continue d’activité cosmique entourant la totalité de la création connue, organisée et habitée. (LU 12:1.14)
Dans un avenir peu éloigné, de nouveaux télescopes révèleront, aux regards émerveillés des astronomes d’Urantia, au moins 375 millions de nouvelles galaxies dans les lointaines étendues de l’espace extérieur. En même temps, ces télescopes plus puissants découvriront que beaucoup d’univers iles que l’on situait précédemment dans l’espace extérieur font en réalité partie du système galactique d’Orvonton. Les sept superunivers sont encore en train de croitre ; la périphérie de chacun subit une expansion graduelle ; de nouvelles nébuleuses sont constamment stabilisées et organisées ; et quelques-unes des nébuleuses que les astronomes d’Urantia considèrent comme extragalactiques se trouvent en réalité aux lisières d’Orvonton et poursuivent leur voyage avec nous. (LU 12:2.3)
L’Absolu Non Qualifié pénètre tout l’espace. Nous ne discernons pas tout à fait clairement le statut exact de l’Absolu de Déité et de l’Absolu Universel, mais nous savons que ce dernier fonctionne dans toutes les circonstances où l’Absolu de Déité et l’Absolu Non Qualifié fonctionnent. L’Absolu de Déité est peut-être universellement présent, mais ne peut guère être présent dans l’espace. L’Ultime est présent dans l’espace, ou le sera ultérieurement, jusqu’aux bordures extérieures du quatrième niveau d’espace extérieur. Nous doutons que l’Ultime doive jamais être spatialement présent au-delà de la périphérie du maitre univers, mais, à l’intérieur de cette limite, l’Ultime est en voie d’intégrer progressivement l’organisation créatrice des potentiels des trois Absolus. (LU 12:6.13)
Urantia appartient à un système excentré proche des limites extérieures de votre univers local, et votre univers local est en train de traverser la périphérie d’Orvonton. Au-delà du vôtre, il y en a encore d’autres, mais vous êtes fort éloignés, dans l’espace, des systèmes physiques qui tournent sur la grande orbite à proximité relative de la Grande Source-Centre. (LU 15:1.6)
Durant le présent âge de l’univers, le service de réflectivité extraparadisiaque semble être limité dans l’espace à la périphérie des sept superunivers. Autrement, la fonction de ce service semble indépendante du temps et de l’espace ainsi que de tous les circuits universels subabsolus que nous connaissons. (LU 17:3.10)
Le système Satanien de mondes habités est fort éloigné d’Uversa et du grand amas de soleils qui fonctionne comme centre physique ou astronomique du septième superunivers. Depuis Jérusem, capitale de Satania, il faut plus de deux-cent-mille années-lumière pour arriver au centre physique du superunivers d’Orvonton, loin, très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée. Satania est à la périphérie de l’univers local, et Nébadon est présentement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton. Du plus lointain système de mondes habités jusqu’au centre du superunivers, il y a juste un peu moins de deux-cent- cinquante-mille années-lumière. (LU 32:2.11)
On vous a décrit, dans une certaine mesure, l’organisation et le personnel de l’univers central, des superunivers et des univers locaux. On vous a dit certaines choses sur le caractère et l’origine de diverses personnalités qui régissent présentement ces vastes créations. On vous a également informés que d’immenses galaxies d’univers sont en processus d’organisation bien au-delà de la périphérie du grand univers, dans le premier niveau d’espace extérieur. On vous a également notifié, au cours de ces exposés, que l’Être Suprême dévoilera sa fonction tertiaire non révélée dans ces régions actuellement inexplorées de l’espace extérieur ; et l’on vous a également dit que les finalitaires du corps paradisiaque sont les enfants expérientiels du Suprême. (LU 112:7.16)
Le Paradis sert à beaucoup de fins dans l’administration des royaumes universels, mais, pour les êtres créés, il existe principalement comme lieu où demeure la Déité. La présence personnelle du Père Universel réside au centre même de la surface supérieure de cette demeure presque circulaire, mais non sphérique, des Déités. Cette présence au Paradis du Père Universel est directement entourée par la présence personnelle du Fils Éternel, tandis que tous deux sont revêtus par la gloire indicible de l’Esprit Infini. (LU 11:1.1)
Dans sa forme, le Paradis diffère des corps habités de l’espace : il n’est pas sphérique, il est nettement ellipsoïde, son diamètre nord-sud étant d’un sixième plus long que son diamètre est-ouest. L’Ile centrale est essentiellement plate, et la distance entre la surface supérieure et la surface inférieure est le dixième du diamètre est-ouest. (LU 11:2.2)
Il y a 500 milliards d’années, le premier soleil d’Andronover naquit. Ce rayon flamboyant échappa à l’emprise de la gravité maternelle et, une fois séparé, se lança dans l’espace vers une aventure indépendante dans le cosmos de la création. Son orbite fut déterminée par son chemin de fuite. Les jeunes soleils de ce type deviennent rapidement sphériques et commencent leur longue carrière mouvementée d’étoiles de l’espace. À l’exception des noyaux nébulaires terminaux, la grande majorité des soleils d’Orvonton naquit d’une façon semblable. Ces soleils éjectés passent par diverses périodes d’évolution et de service universel subséquent. [Les jeux de mots parallèles à Creator Sons sont trop amusants.] (LU 57:3.6)
Il y a 600 milliards d’années, l’apogée de la période de mobilisation d’énergie d’Andronover fut atteint ; la nébuleuse avait acquis son maximum de masse. À ce moment-là, elle était un gigantesque nuage de gaz circulaire d’une forme assez analogue à celle d’un sphéroïde aplati. Ce fut la période initiale de formation différentielle de masse et de variation de vitesse de rotation. La gravité et d’autres influences allaient commencer leur œuvre de conversion des gaz de l’espace en matière organisée. (LU 57:2.4)
Pratiquement tous les royaumes étoilés visibles d’Urantia à l’œil nu appartiennent à la septième section du grand univers, le superunivers d’Orvonton. Le vaste système d’étoiles de la Voie Lactée représente le noyau central d’Orvonton et se trouve très au-delà des frontières de votre univers local. Ce grand agrégat de soleils, d’iles obscures de l’espace, d’étoiles doubles, d’amas globulaires, de nuages stellaires, de nébuleuses spirales ou autres, ainsi que de myriades de planètes individuelles, forme un groupement ovale allongé à profil de montre englobant environ un septième des univers évolutionnaires habités. (LU 15:3.1)
Le noyau du système physique auquel appartiennent votre soleil et ses planètes associées est le centre de ce qui fut autrefois la nébuleuse d’Andronover. Cette ancienne nébuleuse spirale fut légèrement déformée par les dislocations de gravité liées aux évènements accompagnant la naissance de votre système solaire, et causées par une grande nébuleuse voisine qui s’approcha de près. Cette quasi-collision transforma Andronover en un agrégat quelque peu globulaire, sans détruire entièrement la double procession des soleils et de leurs groupements physiques associés. Votre système solaire occupe maintenant une position assez centrale dans l’un des bras de cette spirale déformée, à peu près à mi-chemin du centre et du bord extérieur du courant d’étoiles. (LU 15:3.6)
Les organisateurs de force du Paradis sont à l’origine des nébuleuses. Ils sont capables de donner naissance autour de leur présence spatiale à de formidables cyclones de force qui, une fois engendrés, ne peuvent plus être arrêtés ni limités jusqu’à ce que ces forces imprégnant tout soient mobilisées pour faire apparaitre en fin de compte les unités ultimatoniques de la matière universelle. C’est ainsi que sont amenées à l’existence les nébuleuses spirales et autres, les roues mères des soleils d’origine directe et de leurs divers systèmes. Dans l’espace extérieur, on peut apercevoir dix formes différentes de nébuleuses, dix phases d’évolution universelle primaire, et ces vastes roues d’énergie ont eu la même origine que celle des sept superunivers. (LU 15:4.4)
Les nébuleuses spirales ne sont pas toutes occupées à engendrer des soleils. Quelques-unes ont conservé le contrôle de beaucoup de leurs descendants stellaires séparés, et leur apparence spirale résulte du fait que leurs soleils sortent du bras nébulaire en formation serrée, mais y retournent par des routes variées. Cela rend plus aisé de les observer en un point, mais plus malaisé de les voir quand ils sont largement éparpillés sur leurs diverses routes de retour, plus loin et en dehors du bras de la nébuleuse. Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
La galaxie de la Voie Lactée est composée d’un vaste nombre de nébuleuses précédemment spirales et d’autres nébuleuses, dont beaucoup ont conservé leur configuration première. Mais, à la suite de catastrophes internes et d’attractions externes, beaucoup ont subi de tels remaniements et déformations que ces énormes agrégats apparaissent comme de gigantesques masses lumineuses de soleils flamboyants, tel le Nuage de Magellan. Le type globulaire d’amas d’étoiles prédomine au voisinage des limites extérieures d’Orvonton. (LU 15:4.8)
- Anneaux de contraction concentriques. Toutes les nébuleuses ne sont pas spirales. Beaucoup de nébuleuses immenses subissent une condensation sous forme d’anneaux multiples au lieu de se diviser en un système d’étoiles doubles, ou d’évoluer en spirale. Pendant de longues périodes, ces nébuleuses apparaissent comme d’énormes soleils centraux entourés par un grand nombre de nuages gigantesques ayant l’apparence de formations matérielles annulaires. (LU 15:5.3)
- Les étoiles tourbillonnaires englobent les soleils éjectés hors des grandes roues mères de gaz à haute température. Elles ne sont pas éjectées selon des anneaux, mais selon des processions droitières et gauchères. Il y a aussi des étoiles tourbillonnaires issues de nébuleuses autres que spirales. (LU 15:5.4)
- Planètes d’explosion gravitationnelle. Lorsqu’un soleil est né d’une nébuleuse spirale ou barrée, il est assez souvent projeté au dehors à une distance considérable. Un tel soleil est principalement gazeux, et ultérieurement, après s’être quelque peu refroidi et condensé, il peut lui arriver de passer près d’une énorme masse de matière, d’un soleil gigantesque ou d’une ile obscure de l’espace. La distance d’approche peut être insuffisante pour se traduire par une collision, mais néanmoins suffisante pour permettre à la force d’attraction gravitationnelle du plus grand corps de provoquer des convulsions maréales sur le plus petit, ce qui donne naissance à une série de soulèvements sous forme de marées qui ont lieu simultanément sur les deux faces opposées du soleil en convulsion. À leur apogée, ces éruptions explosives produisent une série d’agrégats de matière de diverses tailles qui peuvent être projetés au-delà de la zone de récupération par gravité du soleil en éruption. Ces agrégats se stabilisent alors sur leurs orbites propres autour de l’un des deux corps célestes impliqués dans l’épisode. Plus tard, les rassemblements de matière les plus importants s’agglutinent et attirent progressivement à elles les corps plus petits. C’est ainsi que beaucoup de planètes solides des systèmes secondaires sont amenées à l’existence. Votre système solaire a précisément une telle origine. (LU 15:5.5)
Les nébuleuses spirales et autres, les roues-mères des sphères de l’espace, sont amorcées par des organisateurs de force du Paradis. Lorsque l’évolution de la nébuleuse la rend sensible à la gravitation, ils sont remplacés dans leurs fonctions superuniverselles par les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques, qui assument aussitôt la pleine responsabilité de diriger l’évolution physique des générations suivantes de rejetons stellaires et planétaires. À l’arrivée de notre Fils Créateur, cette supervision physique du préunivers de Nébadon fut immédiatement coordonnée avec son plan pour organiser l’univers. À l’intérieur du domaine de ce Fils Paradisiaque de Dieu, les Centres Suprêmes de Pouvoir et les Maitres Contrôleurs Physiques collaborèrent avec les Superviseurs de Pouvoir Morontiel, apparus plus tard et avec d’autres entités, pour produire le vaste complexe de lignes de communication, de circuits d’énergie et de chenaux de pouvoir qui relient fermement les multiples corps spatiaux de Nébadon en une seule unité administrative intégrée. (LU 41:1.1)
Toutes les créations matérielles évolutionnaires naissent de nébuleuses gazeuses et circulaires, et toutes ces nébuleuses primaires sont circulaires pendant la première partie de leur existence gazeuse. À mesure qu’elles vieillissent, elles deviennent généralement spirales et, quand leur fonction de formatrices de soleils a terminé son cours, elles prennent souvent la forme finale d’amas d’étoiles ou d’énormes soleils entourés d’un nombre variable de planètes, de satellites et de formations matérielles moindres, ressemblant sous bien des rapports à votre propre minuscule système solaire. (LU 57:2.1)
L’énorme nébuleuse commença alors à prendre peu à peu la forme spirale et à devenir nettement visible pour les astronomes des univers même lointains. C’est l’histoire naturelle de la plupart des nébuleuses ; avant qu’elles ne commencent à projeter des soleils et n’entreprennent leur tâche de formation d’univers, ces nébuleuses spatiales secondaires sont généralement observées sous l’aspect de phénomènes spiraux. (LU 57:3.1)
En observant cette métamorphose de la nébuleuse d’Andronover, les étudiants observateurs d’étoiles de cette époque lointaine, situés à proximité, virent exactement ce que voient les astronomes du vingtième siècle quand ils tournent leurs télescopes vers l’espace et examinent les nébuleuses spirales actuelles de l’espace extérieur adjacent. (LU 57:3.2)
À peu près au moment où le maximum de masse fut atteint, le contrôle de gravité du contenu gazeux commença à faiblir ; il s’ensuivit une phase d’échappement des gaz, les gaz jaillissant sous forme de deux bras gigantesques et distincts qui partirent de deux côtés opposés de la masse-mère. La rotation rapide de l’énorme noyau central donna bientôt un aspect spiral aux deux courants de gaz jaillissants. Le refroidissement et la condensation subséquente de portions de ces bras saillants leur donnèrent finalement leur aspect noueux. Ces portions plus denses étaient de vastes systèmes et sous-systèmes de matière physique tourbillonnant dans l’espace au milieu du nuage gazeux de la nébuleuse, tout en restant fermement maintenus sous l’emprise gravitationnelle de la roue-mère. (LU 57:3.3)
Le stade primaire d’une nébuleuse est circulaire ; le secondaire est spiral ; le stade tertiaire est celui de la première dispersion des soleils, tandis que le quaternaire comprend le second et dernier cycle de dispersion solaire au cours duquel le noyau-mère finit soit comme amas globulaire, soit comme un soleil solitaire fonctionnant comme centre d’un système solaire terminal. (LU 57:4.1)
- Anneaux de contraction concentriques. Toutes les nébuleuses ne sont pas spirales. Beaucoup de nébuleuses immenses subissent une condensation sous forme d’anneaux multiples au lieu de se diviser en un système d’étoiles doubles, ou d’évoluer en spirale. Pendant de longues périodes, ces nébuleuses apparaissent comme d’énormes soleils centraux entourés par un grand nombre de nuages gigantesques ayant l’apparence de formations matérielles annulaires. (LU 15:5.3)
- Sphères déficientes en gravité. Il y a une limite critique à la dimension des étoiles individuelles. Quand un soleil atteint cette limite, il est condamné à se scinder, à moins de ralentir sa vitesse de rotation. La fission solaire intervient, et une nouvelle étoile double de cette variété est née. Il peut se former ultérieurement de nombreuses petites planètes comme sous-produits de cette dislocation gigantesque. (LU 15:5.7)
- Étoiles de contraction. Dans les petits systèmes, il arrive que la plus grosse planète extérieure attire à elle les mondes voisins, tandis que les planètes plus proches du soleil commencent leur plongée finale. Dans votre système solaire, cette phase finale signifierait que les quatre planètes intérieures seraient réclamées par le soleil, tandis que la planète majeure, Jupiter, serait grandement accrue par la captation des mondes restants. Une telle fin pour un système solaire aboutirait à la production de deux soleils adjacents mais inégaux, l’un des types de formation d’étoiles doubles. Ce genre de catastrophe est rare, sauf aux lisières des agrégats stellaires des superunivers. (LU 15:5.8)
Quand une roue-mère nébuleuse projette des soleils trop grands, ceux-ci ne tardent pas à se fractionner ou à former des étoiles doubles. À l’origine, tous les soleils sont purement gazeux, bien qu’ils puissent exister passagèrement plus tard à l’état semi-liquide. Lorsque votre soleil atteignit cet état quasi liquide de pression supergazeuse, il n’était pas assez grand pour se scinder par l’équateur, ce qui est l’un des modes de formation des étoiles doubles. (LU 41:3.3)
Quand les sphères ignées ont moins du dixième de la taille de votre soleil, elles se contractent, se condensent et se refroidissent rapidement. Quand les soleils ont plus de trente fois sa taille — ou plutôt trente fois son contenu global de matériaux effectifs — ces soleils se scindent promptement en deux corps séparés qui peuvent soit devenir les centres de nouveaux systèmes, soit rester dans l’emprise de leur champ de gravité réciproque et tourner autour d’un centre commun, conformément à un type d’étoiles doubles. (LU 41:3.4)
La plus récente des éruptions cosmiques majeures dans Orvonton fut l’extraordinaire explosion d’une étoile double dont la lumière atteignit Urantia en 1572. La conflagration fut si intense que l’explosion était clairement visible en plein jour. (LU 41:3.5)
Les niveaux d’espace extérieur. Au loin dans l’espace, à une distance énorme des sept superunivers habités, il se rassemble des circuits de force et des énergies en cours de matérialisation d’une incroyable et prodigieuse immensité. Entre les circuits d’énergie des sept superunivers et cette gigantesque ceinture extérieure de forces en activité, il y a une zone d’espace comparativement calme dont la largeur varie, mais représente en moyenne quatre-cent-mille années-lumière. Ces zones d’espace sont libres de poussière stellaire — de brouillard cosmique. Ceux de nous qui étudient ces phénomènes sont dans le doute au sujet du statut des forces d’espace existant dans cette zone de calme relatif entourant les sept superunivers. Mais, à environ un demi-million d’années-lumière au-delà de la périphérie du présent grand univers, nous observons les débuts d’une zone d’activité énergétique incroyable dont le volume et l’intensité croissent sur une distance de plus de vingt-cinq-millions d’années-lumière. Ces formidables roues de forces énergétiques sont situées dans le premier niveau d’espace extérieur, une ceinture continue d’activité cosmique entourant la totalité de la création connue, organisée et habitée. (LU 12:1.14)
Des activités encore plus grandes ont lieu au-delà de ces régions, car les physiciens d’Uversa ont détecté des signes avant-coureurs de manifestations de force à plus de cinquante-millions d’années-lumière au-delà de la région la plus extérieure des phénomènes du premier niveau d’espace extérieur. Ces activités présagent indubitablement l’organisation des créations matérielles du second niveau d’espace extérieur du maitre univers. (LU 12:1.15)
Bien que vos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu’elles s’appliquent aux royaumes stellaires appartenant à votre superunivers et aux superunivers associés, vos calculs ne sont pas du tout fiables lorsqu’ils se réfèrent aux domaines de l’espace extérieur. Les lignes du spectre s’écartent de la normale vers le violet pour une étoile qui s’approche et vers le rouge pour une étoile qui s’éloigne. De nombreuses influences s’interposent pour faire apparaitre que la vitesse de récession des univers extérieurs augmente à raison de plus de cent-soixante kilomètres par seconde pour chaque million d’années-lumière s’ajoutant à sa distance. Cette méthode de calcul subséquente au perfectionnement de télescopes plus puissants fera apparaitre ces systèmes stellaires lointains comme fuyant votre secteur de l’univers à la vitesse incroyable de plus de cinquante-mille kilomètres à la seconde. Mais cette vitesse apparente de récession n’est pas réelle ; elle résulte de nombreux facteurs erronés incluant des angles d’observation et d’autres distorsions de l’espace-temps. (LU 12:4.14)
Mais la plus importante de ces distorsions provient de ce que les vastes univers de l’espace extérieur situés dans les royaumes avoisinant les domaines des sept superunivers paraissent effectuer leur rotation en sens inverse de celle du grand univers. Autrement dit, ces myriades de nébuleuses ainsi que les soleils et sphères qui les accompagnent tournent présentement autour de la création centrale dans le sens des aiguilles d’une montre. Or les sept superunivers tournent en sens inverse autour du Paradis. Il semble que le second univers extérieur de galaxies, tout comme les sept superunivers, tourne en sens inverse des aiguilles d’une montre autour du Paradis. Les astronomes observateurs d’Uversa croient découvrir la preuve que des mouvements rotatifs s’effectuent dans une troisième ceinture d’espace immensément lointaine, et que ces mouvements commencent à manifester des tendances à s’orienter dans le sens des aiguilles d’une montre. (LU 12:4.15)
Les nébuleuses spirales ne sont pas toutes occupées à engendrer des soleils. Quelques-unes ont conservé le contrôle de beaucoup de leurs descendants stellaires séparés, et leur apparence spirale résulte du fait que leurs soleils sortent du bras nébulaire en formation serrée, mais y retournent par des routes variées. Cela rend plus aisé de les observer en un point, mais plus malaisé de les voir quand ils sont largement éparpillés sur leurs diverses routes de retour, plus loin et en dehors du bras de la nébuleuse. Il n’y a pas beaucoup de nébuleuses formatrices de soleils qui soient présentement actives dans Orvonton, bien qu’Andromède, qui est en dehors du superunivers habité, soit très active. Cette nébuleuse très éloignée est visible à l’œil nu ; lorsque vous la regarderez, arrêtez-vous pour songer que la lumière qui vous parvient a quitté ces lointains soleils depuis près d’un million d’années. (LU 15:4.7)
Le système Satanien de mondes habités est fort éloigné d’Uversa et du grand amas de soleils qui fonctionne comme centre physique ou astronomique du septième superunivers. Depuis Jérusem, capitale de Satania, il faut plus de deux-cent-mille années-lumière pour arriver au centre physique du superunivers d’Orvonton, loin, très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée. Satania est à la périphérie de l’univers local, et Nébadon est présentement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton. Du plus lointain système de mondes habités jusqu’au centre du superunivers, il y a juste un peu moins de deux-cent- cinquante-mille années-lumière. [Considérez qu’en raison du problème des bords irréguliers, une distance par rapport au bord doit être donnée par rapport à quelque chose de spécifique. La spécificité signifie essentiellement des mondes habités ou inhabités dans ce contexte où nous disons que nous sommes dans le système le plus extérieur, car donner une distance par rapport à un bord irrégulier n’est pas clair par nature, par rapport aux sphères. Les sphères habitées sont ce qui est pertinent pour le public auquel l’auteur écrit.] (LU 32:2.11)
Dans un groupe d’étoiles variables, la période de fluctuation de la lumière dépend directement de la luminosité. La connaissance de ce fait permet aux astronomes d’utiliser ces soleils comme phares universels, ou points de mesure précis, pour mieux explorer les amas d’étoiles lointains. Par cette technique, il est possible de mesurer des distances stellaires avec une grande exactitude jusqu’à plus d’un million d’années-lumière de distance. De meilleures méthodes pour mesurer l’espace et une technique améliorée des télescopes permettront, un jour, de déceler plus complètement les dix grandes divisions du superunivers d’Orvonton. Vous reconnaitrez au moins huit de ces immenses secteurs comme d’énormes amas d’étoiles assez symétriques. [Considérez que « très précisément » ne signifie pas précis. Cela est relatif à d’autres techniques dans ce contexte. À 12:4.14, cette technique est qualifiée d’« assez fiable » : « les estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques sont assez fiables ».] (LU 41:3.10)
Les Messagers Solitaires sont aptes à servir de lignes de communication de secours dans toutes les régions lointaines de l’espace, les royaumes non inclus dans les circuits établis du grand univers. Il est avéré qu’un messager fonctionnant ainsi peut transmettre un message ou envoyer une impulsion à travers l’espace à un compagnon messager éloigné d’environ cent années-lumière, selon la manière dont les astronomes d’Urantia estiment les distances stellaires. (LU 23:3.5)
Les seconaphins primaires, affectés aux Anciens des Jours, sont des miroirs vivants au service de ces chefs trins. Imaginez ce que signifie dans l’économie d’un superunivers la possibilité de se tourner pour ainsi dire vers un miroir vivant, d’y voir, et aussi d’entendre les réponses indubitables d’un autre être éloigné de mille ou de cent-mille années-lumière, et de faire cela instantanément et infailliblement. Des archives sont essentielles pour la conduite des univers, les télédiffusions rendent service, le travail des Messagers Solitaires ou autres est fort utile, mais, de leur position médiane entre les mondes habités et le Paradis — entre l’homme et Dieu — les Anciens des Jours peuvent instantanément regarder dans les deux sens, entendre dans les deux sens et connaitre les deux sens. (LU 28:4.1)
Le temps, l’espace et l’expérience sont les plus grands auxiliaires de l’homme pour la perception de la réalité relative, et ils sont cependant ses plus formidables obstacles pour la perception de la réalité complète. Les mortels et beaucoup d’autres créatures de l’univers trouvent nécessaire de penser aux potentiels comme étant actualisés dans l’espace et évoluant jusqu’à maturité dans le temps, mais tout ce processus n’est qu’un phénomène de l’espace-temps, qui ne se passe pas effectivement au Paradis et dans l’éternité. Sur le niveau absolu, il n’y a ni temps ni espace ; tous les potentiels peuvent y être perçus comme des actuels. (LU 106:9.3)
Espace-Temps : 112 paragraphes. Les 28 premières occurrences se trouvent dans l’Avant-propos.
- Suprême — Déité expérientielle d’elle-même et unifiant la créature avec le Créateur. Déité fonctionnant sur le premier niveau d’identification avec les créatures en tant que supercontrôleurs de l’espace-temps du grand univers et parfois dénommée la Suprématie de la Déité. (LU 0:1.9)
Le mental dans l’espace-temps, le mental cosmique, fonctionne différemment dans les sept superunivers, mais il est coordonné chez l’Être Suprême par une technique inconnue d’association. Le supercontrôle Tout-Puissant du grand univers n’est pas exclusivement physique et spirituel. Dans les sept superunivers, il est primordialement matériel et spirituel, mais on y rencontre aussi des phénomènes du Suprême qui sont à la fois intellectuels et spirituels. (LU 116:1.4)
3. Relations espace-temps
C’est seulement par l’ubiquité que la Déité a pu unifier les manifestations de l’espace-temps pour les conceptions finies, car le temps est une succession d’instants, tandis que l’espace est un système de points associés. Après tout, vous percevez le temps par analyse et l’espace par synthèse. Vous coordonnez et vous associez ces deux conceptions dissemblables par la perspicacité intégratrice de la personnalité. Dans le monde animal, l’homme est seul à posséder cette faculté de percevoir l’espace-temps. Pour un animal, le mouvement a une signification, mais il ne prend une valeur que pour une créature ayant statut de personnalité. (LU 118:3.1)
Les choses sont conditionnées par le temps, mais la vérité est hors du temps. Plus vous connaissez la vérité, plus vous êtes la vérité, mieux vous pouvez comprendre le passé et saisir l’avenir. (LU 118:3.2)
La vérité est inébranlable — éternellement exempte de toutes les vicissitudes transitoires, bien que jamais morte et conventionnelle, mais toujours vibrante et adaptable — rayonnant la vie. Mais, quand la vérité devient liée aux faits, alors l’espace et le temps conditionnent tous deux ses significations et mettent en corrélation ses valeurs. Ces réalités de la vérité couplée au fait deviennent des concepts et sont, en conséquence, reléguées au domaine des réalités cosmiques relatives. (LU 118:3.3)
La liaison de la vérité absolue et éternelle du Créateur avec l’expérience factuelle des créatures finies et temporelles fait apparaitre une nouvelle valeur émergente du Suprême. Le concept du Suprême est essentiel pour coordonner le monde supérieur invariant et divin avec le monde inférieur fini et toujours changeant. (LU 118:3.4)
Parmi toutes les choses non absolues, c’est l’espace qui est le plus proche d’être absolu. En apparence, l’espace est absolument ultime. La réelle difficulté que nous avons à comprendre l’espace sur le niveau matériel provient du fait que les corps matériels existent dans l’espace, mais que l’espace existe aussi dans ces mêmes corps matériels. Nombre de facteurs concernant l’espace sont absolus, mais cela ne signifie pas que l’espace soit absolu. (LU 118:3.5)
Pour comprendre les relations de l’espace, il peut être utile de supposer, relativement parlant, que l’espace est, après tout, une propriété de tous les corps matériels. Donc, quand un corps se meut dans l’espace, il emporte aussi avec lui toutes ses propriétés, même l’espace qui est dans ce corps en mouvement et en fait partie. (LU 118:3.6)
Tous les modèles de la réalité occupent de l’espace sur les niveaux matériels, mais les modèles spirituels n’existent qu’en relation avec l’espace ; ils n’occupent ni ne déplacent d’espace, et n’en contiennent pas non plus. Pour nous, l’énigme maitresse de l’espace concerne le modèle d’une idée. Quand nous abordons le domaine mental, nous rencontrons bien des problèmes embarrassants. Le modèle d’une idée — sa réalité — occupe-t-il de l’espace ? En vérité nous n’en savons rien, bien que nous soyons certains qu’un modèle d’idée ne contient pas d’espace ; mais il ne serait guère prudent d’admettre que l’immatériel est toujours non spatial. (LU 118:3.7)
La science vit par les mathématiques du mental. La musique exprime la cadence des émotions. La religion est le rythme spirituel de l’âme en harmonie spatiale-temporelle avec la mélodie des mesures supérieures et éternelles de l’Infinité. L’expérience religieuse est quelque chose de vraiment supramathématique dans la vie humaine. (LU 195:7.20)