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Le Livre d’Urantia véhicule un très grand nombre d’informations scientifiques. Ces données sont souvent très pointues et il est intéressant de les comparer aux affirmations de la science actuelle.
Sur quelques sites de l’Internet, certaines personnes affirment que la Cinquième Révélation d’Epoque contient parfois des erreurs au niveau de ces exposés scientifiques.
Concernant ces développements, les Révélateurs nous disent :
4. LES LIMITES DE LA RÉVÉLATION
Parce que votre monde ignore généralement l’origine des choses, même physiques, il a paru sage de lui fournir, de temps en temps, des notions de cosmologie, mais cela a toujours provoqué des troubles pour l’avenir. Les lois gouvernant la révélation nous gênent grandement, parce qu’elles interdisent de transmettre des connaissances imméritées ou prématurées. Toute cosmologie présentée comme partie d’une religion révélée est destinée à être dépassée au bout de très peu de temps. En conséquence, ceux qui étudient, après coup, cette révélation sont tentés de rejeter tout élément de vérité religieuse authentique qu’elle peut contenir, parce qu’ils découvrent des erreurs manifestes dans les cosmologies associées qui y sont présentées.
L’humanité devrait comprendre que nous, qui participons à la révélation de la vérité, nous sommes très rigoureusement limités par les instructions de nos supérieurs. Nous ne sommes pas libres d’anticiper sur les découvertes scientifiques d’un millénaire. Les révélateurs doivent agir selon les instructions qui forment une partie du commandement de révéler. Nous ne voyons aucun moyen de surmonter cette difficulté, ni dans le présent ni dans un avenir quelconque. Les faits historiques et les vérités religieuses de cette série d’exposés révélateurs subsisteront dans les annales des âges à venir, mais, en même temps, nous savons parfaitement que, d’ici peu d’années, beaucoup de nos affirmations concernant les sciences physiques auront besoin d’être revues, à la suite de développements scientifiques additionnels et de découvertes nouvelles. Nous prévoyons, dès maintenant, ces nouveaux développements, mais il nous est interdit d’inclure, dans nos exposés révélateurs, ces notions que les hommes n’ont pas encore découvertes. Qu’il soit bien clair que les révélations ne sont pas nécessairement inspirées. La cosmologie révélée ici n’est pas inspirée. Elle est limitée par l’autorisation que nous avons de coordonner et de trier les connaissances d’aujourd’hui. La clairvoyance divine ou spirituelle est un don, mais la sagesse humaine doit évoluer. LU 101:4.1
On pourrait penser qu’il ne faille pas prendre au pied de la lettre les explications scientifiques des Auteurs célestes et qu’il faille éviter, par exemple, de faire comme les chrétiens fondamentalistes qui lisent le livre de la Genèse biblique de façon littérale.
Mais les exposés du Livre d’Urantia sont-ils à mettre au même niveau que les textes de la Bible?
Non, sincèrement je ne pense pas.
Les Révélateurs étaient très limités dans leur travail et n’ont donc pas tout révélé car l’Homme doit découvrir par lui-même les mécanismes de l’Univers.
Et j’ai peine à croire que les Révélateurs aient révélé volontairement des erreurs sous prétexte de nous dissuader de faire du livre un fétiche comme certaines personnes le laissent parfois penser, ou de s’en tenir aux acquis de la science du début du siècle. Je pourrais illustrer ce dernier cas de figure en donnant l’exemple des chromosomes (qui feront l’objet d’un paragraphe) où je ne pense pas que les Révélateurs nous aient dit que nos cellules en comportaient 48 sous prétexte que la science de l’époque en voyait 48. A LU 36:2.11, les auteurs célestes ne nous parlent pas de chromosomes mais d’unités de contrôle archétypal.
D’abord, s’il y a certaines choses qui ne s’accordent pas avec la science, c’est vraisemblablement parce que ladite science n’est pas infaillible.
Et comme nous l’avons lu, Le Livre d’Urantia ne révèle pas tout. Ainsi, les explications fournies par les Auteurs célestes ne sont, parfois, tout simplement pas complètes. Et je pense que c’est en ce sens, et seulement dans celui-ci, qu’il peut y avoir des erreurs.
Il faut ensuite, et surtout, lire très attentivement certains passages sous peine d’avoir l’impression d’avoir affaire à de supposées erreurs.
Voici les quelques recherches personnelles que j’ai pu effectuer, à l’aide d’articles de différentes publications scientifiques, sur certaines questions que peuvent susciter Le Livre d’Urantia.
Je tiens à préciser que je ne suis pas de formation scientifique et bien entendu je ne prétends donc pas tout comprendre et expliquer concernant ces aspects de la Cinquième Révélation d’Epoque et de la science.
Mais je livre ici une réflexion, des hypothèses et une interprétation de quelques passages qui pourront peut-être apporter par la suite plus d’informations et de compréhensions sur ces sujets à d’autres lecteurs intéressés et à moi-même.
Dans une première partie, j’aborderai les éléments chimiques artificiels de plus de cent électrons (I) ; dans une deuxième partie je m’intéresserai aux chromosomes (II), dans une troisième partie, je m’arrêterai sur les effets des influences gravitationnelles sur les corps spatiaux (III) ; enfin je terminerai par un développement concernant l’âge de l’Univers (IV).
[Avertissement : Je ne ferai, dans cette partie, qu’une interprétation du texte de 42:7.7 et un rapprochement avec les quelques données que j’ai pu recueillir sur ces phénomènes physiques. Des connaissances pointues d’un spécialiste sur ce sujet sont nécessaires si l’on veut avancer dans la compréhension de ce paragraphe. J’ai abordé ce thème après la lecture de quelques commentaires de lecteurs américains qui y voyaient des contradictions avec la science alors qu’il me semble que ce paragraphe peut tout à fait s’accorder avec les connaissances actuelles.]
Dans Orvonton, il n’a jamais été possible d’assembler naturellement plus de cent électrons orbitaux dans un même système atomique. Quand un cent-unième a été introduit artificiellement dans le champ des orbites, il en est toujours résulté une dislocation quasi instantanée du proton central et une folle dispersion des électrons et autres énergies libérées. LU 42:7.7
A. Une dislocation quasi instantanée.
Le terme « instantané» signifie « Qui précède ou qui suit sans intermédiaire », « brusque » ou « rapide ».
La version de 1955 parlait d’ « une dislocation instantanée » du proton central. Le terme « quasi » a été rajouté à la deuxième édition par l’explication que rien n’est « instantané» dans l’univers physique. Il y aurait toujours un laps de temps quel que soit le processus physique.
Lors de l’impression, le terme aurait donc pu être oublié.
Et il est vrai qu’à deux autres reprises Le Livre d’Urantia parle de « quasi instantanéité» quand il aborde la dissolution du corps physique de Jésus dont le processus s’est produit quasiment sans intermédiaire (cf. LU 189:2.4).
B. Le proton central et l’instant de sa dislocation.
Il faut maintenant relever que les chercheurs ont cré des atomes avec plus de 100 électrons dont la durée de vie n’est pas négligeable. Ces éléments appartiennent aux «éléments lourds » comme le Mendélévium (Md) avec 101 électrons et une durée de vie de 1,5 heures, le Nobélium (No) avec 102 électrons et 1,5 heures de durée de vie, le Lawrencium ( Lr ) avec 103 électrons et 180 secondes de durée de vie, etc. La dislocation d’un tel atome n’est donc pas instantanée ou quasi instantanée. Certains affirment donc que ce paragraphe de la page 478 est faux.
Et on peut, en effet, se poser un certain nombre de questions sur ce passage :
Le texte nous parle bien de la dislocation du proton central et non du noyau de l’atome (rappelons que le proton est une des particules du noyau atomique). Le texte utilise en effet distinctement les deux expressions comme la description de deux corps différents (cf. LU 42:7.2-4).
Et qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, cette dislocation entraîne une décomposition de l’atome en entier puisque le texte précise «… et une folle dispersion des électrons et autres énergies libérées. ». A moins que cette libération d’énergie se produise, elle-même, après un certain laps de temps.
Le texte ne semble donc pas dire que la dislocation se produit concomitamment à l’ajout du 101e électron.
Le récit semble expliquer ce que nos chercheurs observent, c’est à dire une dislocation « brusque » se produisant après un certain laps de temps suivant l’ajout de l’électron et non de façon « quasiment sans intermédiaire » à l’ajout du 101e électron.
Il faut aussi relever deux choses :
C. Le comportement déroutant des atomes et la notion de temps.
Après cette approche, il faut tout de même insister sur le comportement très particulier des atomes, qui démontre la difficulté d’une étude sur ce sujet.
Un atome peut être, par exemple, dans différents états à la fois.
En utilisant l’analogie suivante, c’est comme si, dans notre monde quotidien, une porte pouvait être à la fois ouverte et fermée. Ce comportement déroutant des atomes est d’ailleurs aussi évoqué à 42:7.10 :
Les atomes sont donc similaires à des personnes quant aux possibilités de prévoir leur comportement. Les statisticiens peuvent énoncer des lois gouvernant un grand nombre d’atomes ou de personnes, mais deviennent muets quand il s’agit d’un seul atome ou d’une seule personne. LU 42:7.10
La science se demande d’ailleurs comment le monde classique dans lequel nous vivons peut coexister avec l’étrange monde microscopique. Et une théorie a été élaborée en 1980 par Wojciech Zurech et Murray Gell-Mann (voir Science &Vie nº 977, p.39). Il s’agit de la « théorie de la décohérence » qui explique que les atomes interagissent entre eux pour brouiller les phénomènes quantiques et permettre à notre monde d’être ce qu’il est avec les lois que nous connaissons qui contrastent tellement avec celles de l’infiniment petit.
C’est dire le degré de précision du Livre d’Urantia en la matière! Les Révélateurs abordent le sujet à une époque où ces phénomènes étaient loin d’être évidents.
De plus, de récentes découvertes scientifiques démontreraient que le temps n’existe pas au niveau atomique (cf. Science & Vie nº 1024, Janvier 2003, p.34, expérience effectuée à Genève, observée et publiée par Nicolas Gisin, Hugo Zbinden, Valerio Scarani et André Stefanov du groupe de physique appliquée de l’université de Genève et par Antoine Suarez, du Centre de philosophie quantique de Zurich). Ce qui pourrait aussi relancer le débat sur la notion « d’instantanéité »…
Un article de la revue « Sciences et Avenir », nº 666, août 2002, p.78, concernant les chromosomes humains, a attiré mon attention.
Rappelons que les chromosomes sont des éléments du noyau de nos cellules, en formes de bâtonnets, qui contiennent les gènes, supports matériels de l’hérédité.
Il faut préciser que Le Livre d’Urantia n’utilise qu’une seule fois le terme chromosome (cf. LU 77:2.5). Sinon il parle d’« unités de contrôle archétypal — les déterminateurs de caractéristiques » (cf. LU 36:2.11). Nos cellules contiennent 48 de ces unités. Or la science parle de 46 chromosomes. Il y aurait donc 2 unités que nous ne connaîtrions pas.
L’article de la revue précitée explique le rôle d’une molécule appelée « histone » qui serait (il s’agit d’une hypothèse) « un second code biologique, contenu dans les protéines qui façonne l’ADN en chromosomes ». « Les histones sont de petites protéines en charge de l’empaquetage de l’ADN. ».
L’on parle d’une deuxième source d’informations pour les cellules capable d’élargir les potentialités de l’ADN.
L’un des rôles des histones serait de « décider si les gènes doivent être lus ou non par la machinerie cellulaire, en fonction des circonstances et de la position dans l’organisme qu’occupe la cellule qui les renferme ». Le « code histone » permettrait à l’organisme de « gérer une mémoire autre que génétique, étant donné que les modifications sont perpétuées de génération en génération ». Des dérèglements pourraient aussi occasionner des maladies « histoniques ».
Ne s’agirait-il pas d’une quarante-septième unité de contrôle archétypal? Il en manquerait alors une dernière à découvrir. Mais je ne formule là qu’une hypothèse.
Et nous aurions donc bien 46 chromosomes mais 48 unités de contrôle archétypal en tout.
Les planètes les plus proches du soleil furent les premières à avoir leur rotation ralentie par les frictions dues aux effets de marée. Ces influences gravitationnelles contribuent également à stabiliser les orbites planétaires en freinant le rythme de rotation des planètes sur elles-mêmes; de ce fait, les planètes tournent de plus en plus lentement jusqu’à ce que leur rotation axiale s’arrête. Cela laisse un hémisphère de la planète constamment tourné du côté du soleil ou du corps le plus grand, comme le montrent les exemples de la planète Mercure et de la Lune, cette dernière présentant toujours la même face à Urantia. LU 57:6.2
A. La rotation axiale de la Lune et de Mercure.
La science explique que c’est bien parce que la Lune tourne toujours sur elle-même et qu’elle a vu sa rotation axiale ralentie que nous voyons toujours la même face. Sa vitesse de rotation sur son axe est synchronisée avec sa durée de révolution autour de la Terre, c’est à dire 29 jours, 12 heures et 44 minutes.
Quant à Mercure, elle aussi a été ralentie dans sa rotation à cause du Soleil mais ne présente pas toujours la même face au soleil car elle tourne encore trop vite sur ellemême par rapport à la durée de sa révolution autour du Soleil. A priori, elle présenterait les mêmes caractéristiques que la Lune dans l’avenir quand sa rotation axiale sera encore plus lente puisque Mercure fait un tour sur elle-même en 58,646 jours et fait une révolution autour du Soleil en 88 jours. Mais d’autres phénomènes entrent encore en jeu car le cas de Mercure est très particulier.
Pour plus d’explication :
Jusqu’en 1962 les astronomes pensaient que le « jour » (la période de rotation) de Mercure était le même que son « année » (la période de révolution). On pensait donc que Mercure présentait toujours la même face au Soleil comme la Lune le fait avec la Terre. Mais en 1965, des observations effectuées par radar doppler révélèrent que la période de rotation de Mercure est en fait égale aux deux tiers de sa période de révolution autour du Soleil.
Cette très lente rotation est due à la forme allongée de l’orbite de Mercure autour du Soleil. Proche du Soleil, la force de marée augmente et accélère la rotation mais à ce moment, l’interaction rotation/révolution ralentit la course sur l’orbite et rétablit le rapport initial de deux tiers. Ce phénomène est appelé « effet de résonance ». Cet effet produit un évènement unique dans le système solaire: le jour solaire mercurien dure deux années mercuriennes.
Pour résumer, il est nécessaire que le corps tourne encore sur lui-même en synchronisation avec sa période de révolution pour ne présenter qu’une seule face.
B. L’exposé des Révélateurs.
Pour certaines personnes, Le Livre d’Urantia affirme que la Lune et Mercure ne tournent plus sur elles-mêmes. Ce qui est faux.
Les Révélateurs nous indiquent le phénomène observé par nos chercheurs. C’est à dire le phénomène de force gravitationnelle qui ralentit la rotation axiale (jusqu’à l’arrêt complet dans l’avenir) des corps spatiaux illustré par Mercure et la Lune.
Comme nous avons pu le voir, notre satellite, tournant toujours sur lui-même, et ayant vu sa rotation axiale ralentie, présente alors toujours la même face à Urantia. Ce qui n’est pas le cas de Mercure vis-à-vis du Soleil puisque le texte nous dit : «… comme le montrent les exemples de la planète Mercure et de la Lune, cette dernière présentant toujours la même face à Urantia. ».
Le Livre ne nous dit pas que Mercure présente toujours la même face au Soleil et qu’elle ne tourne plus sur elle-même, mais qu’elle a vu sa rotation axiale ralentie par le Soleil.
Dans l’avenir, Mercure devrait présenter les mêmes caractéristiques que la Lune quand sa rotation axiale sera encore plus lente. La phrase « …; de ce fait, les planètes tournent de plus en plus lentement… », laisse entendre l’idée d’un futur.
Quand le texte nous dit « Cela laisse un hémisphère de la planète constamment tourné du côté du soleil ou du corps le plus grand,… », le terme « Cela » est le sujet du paragraphe, c’est à dire le « ralentissement de la rotation axiale des astres à cause des influences gravitationnelles » qui laissera dans le futur un hémisphère constamment tourné vers le corps le plus grand, et non « l’arrêt complet des planètes sur leur axe ». Car, en principe, dans ce dernier cas de figure toutes les faces de la planète doivent être visibles.
L’âge de l’Univers est fixé actuellement aux alentours de 15 milliards d’années, s’il y eut « Big-Bang ». Or la théorie du Big-bang serait en train de vaciller. Selon cette théorie, l’Univers serait né à la suite d’une prodigieuse « explosion » donnant naissance au temps et à l’espace.
Un article dans une revue intitulée « Ciel et Espace », nº 389, Oct. 2002, p.36, expose de récentes recherches, dévoilée au Symposium Texas en décembre 1998 à Paris. A partir de l’étude d’explosion de supernovae de type 1, il aurait été mis en évidence l’expansion accélérée de l’Univers. Ceci serait la preuve de la présence d’une énergie appelée « l’énergie sombre ». Une énergie seule capable de vaincre le frein qu’exerce l’attraction de la matière.
De plus les nouvelles cartes cosmologiques sur les inhomogénéités de la lumière froide (cette lumière constituerait 99,9% de toute la lumière existante), publiées en avril 2001 et en mai 2002, confirment la platitude de l’Univers.
Cette platitude, déjà prédite par Le Livre d’Urantia à LU 15:1.2, a été récemment, et à nouveau, mise en évidence par l’envoi d’un ballon à 30 km d’altitude pour mesurer le fond cosmologique (le rayonnement primordial qui serait émis lors du Big-Bang) de façon à mesurer la densité de l’Univers (cf. Science & Vie, hors série, nº 221, décembre 2002, p. 158). Cette mesure confirmerait l’expansion de l’Univers, qui ralentirait mais ne s’arrêterait que dans un temps infini.
Selon l’article, il faut donc maintenant prendre en compte 3 éléments régissant l’Univers :
L’énergie sombre contribuerait à 70% de l’énergie de tout l’Univers contre 25% pour la matière sombre et 5% pour la matière ordinaire.
Les aspects de ces 3 éléments reposent sur plus de 95% d’inconnu et remettraient en cause la théorie du Big-bang en embarrassant les défenseurs des « dogmes » de la science traditionnelle car la matière sombre et l’énergie sombre ne laissent pas de traces directes aux chercheurs.
L’article précise enfin que cette énergie sombre, associée à l’énergie du vide (autre énergie invisible née dans un passé très reculé de l’Univers), pourrait augmenter l’âge de l’Univers qui verrait ainsi sa valeur initiale multipliée jusqu’à 10 puissance 55 à 10 puissance 122 fois sa valeur initiale (pp. 42-43).
Les Révélateurs nous disent que la constitution d’Andronover (notre galaxie a priori) a démarré voilà 987 milliards d’années. L’Univers est donc sûrement beaucoup plus ancien par rapport aux estimations actuelles de la science car il n’y aurait, peut-être, pas eu de Big-Bang tel que les astrophysiciens l’entendent aujourd’hui. Et les Révélateurs ne nous parlent pas en effet de cette théorie.
Cela même si aujourd’hui de récentes découvertes situeraient l’âge de l’univers à 13,7 milliards d’années (cf. Le Monde, nº 18059, samedi 15 février 2003, page 25) grâce à l’envoi de la sonde Wilkinson Microwave Anisotropy Probe, lancée le 30 juin 2001, qui a pu observer, à une distance de 1,5 millions de kilomètres de la Terre, le rayonnement fossile de l’Univers alors qu’il n’avait que 380 000 ans.
L’article précise que l’Univers est formé de 4% d’atomes de matière connue (protons, électrons, neutrons), de 23% de matière noire inconnue et de 73% d’énergie sombre (ces chiffres rejoignent ceux de l’article de la revue Ciel et Espace). Les mesures de cette sonde confirment que l’Univers est en expansion accélérée. Stéphane Corbel, chercheur au service d’astrophysique du Commissariat à l’énergie atomique et maître de conférences à l’université Paris-VII, précise que tout se passe comme si une énergie sombre, dont on ne connaît pas la nature, était extraite du vide et pourrait contrebalancer la gravité.
La sonde doit encore explorer le ciel pendant trois ans pour, éventuellement, répondre à ces questions, tandis qu’une autre mission, appelée Planck, de l’Agence spatial européenne, est prévue en 2007 pour affiner ces recherches.
Mais attendons car la science se caractérise par bon nombre de rebondissements.
Au travers de ces quelques aspects scientifiques, il paraît évident qu’il faut lire attentivement les exposés très pointus des Révélateurs et prendre un peu de recul face aux affirmations de la science dont les perpétuelles découvertes chamboulent sans cesse les convictions des chercheurs.
Tout n’étant pas révélé, et la science n’ayant pas encore tout découvert des dires des Révélateurs, il demeure des interrogations. Les aspects non encore élucidés du Livre d’Urantia peuvent, quant à eux, exciter la curiosité et faire avancer les recherches de ceux qui oseront se pencher sur la Cinquième Révélation. N’oublions pas que les Révélateurs se situent bien au-delà de nos capacités mentales et leurs démarches est sûrement d’une subtilité qui nous échappe.
Et bien d’autres points mériteraient une étude.
John Lehee
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