© 1999 François Le Rohellec, Georges Michelson-Dupont, Chris Ragetly, Héléna Dessoubret, Patrice Dessoubret, Jeanmarie Chaise, Jean-Claude Romeuf, Dominique Ronfet
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En cette période de retour des congés estivaux souvent matériellement et intellectuellement chargée, je me permettrais de porter à votre attention dans ce numéro — comme une forme d’apaisement et d’encouragement spirituel d’une part l’article sur le Livre d’Urantia en Afrique et la rubrique témoignage d’autre part. Tous deux sont à leur manière témoins de rencontres parfois étonnantes avec le Livre d’Urantia ; ils rappellent simplement mais avec force que l’Esprit de Vérité et les autres influences spirituelles œuvrent sans relâche auprès de tous les hommes.
D’autre part, je vous invite à lire en détail la circulaire de septembre jointe à ce numéro. A ce titre, je renouvelle mon appel à votre mobilisation pour la grande rencontre internationale qui nous attend en 2002. Excellente reprise à tous.
François Le Rohellec
Président de l’A.F.L.L.U.
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Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
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Récit d’un voyage à Dakar
Nous nous sommes toujours demandés comment le monde musulman recevrait le Livre d’Urantia et ses enseignements. Une partie de la réponse nous a été apportée lors de notre voyage à Dakar au Sénégal.
Voici un peu plus d’un an, nous avons été contactés par un groupe de lecteurs du Livre d’Urantia habitant Dakar. Quelle ne fut pas notre surprise en apprenant que ses membres lisaient le livre depuis plus de 25 ans pour certains ! Le bureau parisien de la Fondation URANTIA avait bien quelques adresses de lecteurs isolés et d’acheteurs ponctuels mais nous n’avions pas connaissance de groupe. Là, il s’agissait d’un groupe de plus de 50 lecteurs actifs et engagés dans l’étude et la dissémination des enseignements du Livre d’Urantia.
Georges Michelson-Dupont
Il y a environ 10 ans, suite à une différence d’opinion entre la Fondation Urantia et la Brotherhood, se produisit une scission. Cette séparation donna naissance d’un côté à la Fellowship et de l’autre à l’IUA (International Urantia Association) organisation mise en place par la Fondation pour remplacer la Brotherhood. De ce côté de l’Atlantique, l’importance de cette scission et son impact sur le lectorat anglo-saxon sont mal perçus. Les potentiels que contient cette scission sont réellement une menace pour le mouvement urantien dans son ensemble. D’où la portée réelle du succès de cette rencontre de l’Initiative du Millénaire.
C’est pour essayer de remédier à cette situation que l’Initiative du Millénaire, composée d’individus n’agissant qu’à titre privé, prit l’initiative de se rassembler, en ayant bien soin de préciser qu’ils ne représentaient aucune organisation.
Une première rencontre eut lieu en mars 1999 à Gulley dans le Vermont, USA, elle réunissait 10 membres. Il fut vite évident que 10 autres membres seraient utiles pour arriver à représenter encore plus de points de vue.
Une seconde rencontre s’est tenue du 11 au 13 juin 1999 au même endroit. Les 20 membres y participèrent.
Tard dans la nuit du samedi 12 juin, un accord unanime fut trouvé. Dans son libellé, le Comité d’Initiative du Millénaire recommande aux deux organisations responsables de l’IUA et de l’Urantia Book Fellowship une alliance formelle de travail.
Il dépend maintenant aux organisations responsables de l’IUA et de la Fellowship de saisir cette opportunité. Elles doivent ou rejeter ou accepter cette recommandation dont vous trouverez la traduction ci-dessous. Mais en considérant que les membres du Comité d’Initiative du Millénaire sont pour la plupart d’anciens membres ou titulaires de postes de responsabilités dans la communauté des lecteurs, il est vraisemblable qu’aussi bien l’IUA que la Fellowship accepteront la recommandation et prendront les mesures adéquates.
Déclaration du Comité d’Initiative du Millénaire qui s’est réuni du 11 au 13 juin 1999 à « The Gulley », Vermont, USA.
A l’unanimité, le Comité d’Initiative du Millénaire croit que l’unité d’objectif, telle qu’elle se manifeste dans une communauté du lectorat mondial, poursuit les meilleurs intérêts de la Cinquième Révélation d’Epoque, tandis que nous entrons dans le prochain millénaire.
Dans ce but, et avec le plus grand respect pour l’intégrité autonome des organisations existantes dans la communauté, unanimement, nous recommandons une alliance formelle de travail entre « International Urantia Association » et « Urantia Book Fellowship ».
Tandis que l’expérience commune et la profonde fraternité qui furent une partie significative du travail que nous avons effectué ensemble uniront pour toujours les participants, nous nous sommes mis d’accord pour dissoudre le Comité d’Initiative du Millénaire et encourager les organisations existantes à continuer le processus.
En toute amitié.
Travis Binion, Carolyn Kendall, Hoite Caston, Eddie King, Steve Dreier, Lyn Lear, Dave Elders, Dan Massey, Marta Elders, Jane Ploetz, Janet Farrington, Gustavo Proano, Fred Harris, Chris Ragetly, Sioux Harvey, Nancy Shaffer, David Kantor, Paul Snider, Seppo Kanerva, Kathleen Swalding.
Lorsque les Fils Micaëls sortent du Paradis pour entreprendre la création et l’organisation d’un univers, ils font le serment solennel de ne pas assumer la pleine souveraineté de la nouvelle création avant que sept effusions sous forme de créatures n’aient été achevées avec succès et confirmées par les Anciens des Jours ayant juridiction sur le superunivers intéressé. (LU 119:0.3)
Le but de ces incarnations sous forme de créatures est de permettre à ces Créateurs de devenir des souverains sages, compatissants, justes et compréhensifs. Ils deviennent d’une bienveillance miséricordieuse à la suite de ces expériences successives d’effusion. (LU 119:0.4)
Chris Ragetly
Cela se passait dans un grand immeuble à plusieurs étages, dont le propriétaire était un dénommé Jésus. Les locataires résidaient en général au premier et au rez-de-chaussée. Certains semblaient complètement ignorer l’existence d’étages supérieurs. D’autres refusaient absolument de croire à des parties supérieures qu’ils ne voyaient pas. Par contre un petit groupe d’audacieux plus attirés par la lumière qui émanait des sphères supérieures, s’étaient laissé tenter à monter les escaliers pour apercevoir par les fenêtres que la luminosité était plus grande. Ils s’y étaient plu et avaient décidé d’y rester, leurs pensés s’en trouvant mieux éclairées et affranchies.
Mais dans cette sacrée bâtisse, il y avait aussi des caves comme dans toutes les habitations. Et chose étonnante ces caves étaient habitées par des familles. Certaines ne supportaient pas la lumière, mais en général elles n’en connaissaient pas l’existence. Elles restaient là par habitude. A part quelques minorités qui avaient eu l’intuition de l’existence d’un ailleurs, celles-ci s’étaient mises à creuser des galeries qui les envoyaient encore plus vers les bas fond. Faute de lumière pour les orienter, ils s’éteignaient.
La moralité de cette histoire. Si s’en est une, est que les fenêtres sont nécessaires. Afin d’y laisser entrer la lumière, c’est une question de survie.
Héléna Dessoubret
Nous nous souvenons des paroles de Jésus « Nul ne va au Père que par le fils »
Le livre d’Urantia nous l’explique.
Dans toutes ces activités étendues de la vaste administration spirituelle du Fils Éternel, n’oubliez pas que le Fils est vraiment et effectivement une personne tout comme le Père est une personne. En vérité, pour les êtres qui une fois ont été humains, il sera plus facile d’approcher le Fils Éternel que le Père Universel. En progressant comme pèlerins du temps à travers les circuits de Havona, vous serez qualifiés pour atteindre le Fils bien avant d’être aptes à discerner le Père. LU 7:7.5
Nous devons aussi comprendre que nul ne va au Fils que par l’Esprit. Cela nous est également expliqué ;
Le Fils Éternel est l’unique voie d’approche vers le Père Universel, et l’Esprit Infini est le seul moyen d’atteindre le Fils Éternel. C’est seulement grâce au patient ministère de l’Esprit que les êtres ascendants du temps sont capables de découvrir le Fils.
Au centre de toutes choses, l’Esprit Infini est la première Déité du Paradis atteinte par les pèlerins ascendants. La Troisième Personne enveloppe la Seconde et la Première, et c’est pourquoi il faut qu’elle soit toujours la première reconnue par les candidats désireux d’être présentés au Fils et au Père.
Et il y a beaucoup d’autres manières pour l’Esprit de représenter pareillement et de servir similairement le Père et le Fils. LU 8:3.7-9
Donc, nous devons travailler à mieux comprendre l’Esprit Infini, et par-là de même, la Mère Esprit de l’Univers qui en est la fille. Là encore le livre d’Urantia nous enseigne :
L’Esprit Infini est une personnalité complète et parfaite, le divin égal et le coordonné du Père Universel et du Fils Éternel. Le Créateur Conjoint est tout aussi réel et visible pour les intelligences supérieures des univers que le Père et le Fils. En vérité, il l’est davantage, car c’est l’Esprit que tous les ascendeurs doivent atteindre avant de pouvoir approcher le Père par le Fils.
L’Esprit Infini, la Troisième Personne de la Déité, possède tous les attributs que vous attachez à la personnalité. Il est doté d’un mental absolu : « L’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. » L’Esprit est doué non seulement de mental, mais aussi de volonté. Au sujet de l’effusion de ses dons, il a été écrit : "Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît. » LU 8:6.2-3
Donc : Nul ne va au Père que par le Fils, mais nul ne va au Fils que par l’Esprit ; petite phrase mais grande signification.
Patrice Dessoubret
Le Livre d’Urantia a largement puisé dans les conceptions humaines de notre passé et jusqu’à notre présent pour nous servir toutes les belles réalités spirituelles de la création divine. Il n’est donc pas inconvenant ni inapproprié de rechercher chez nos anciens ces traces de la lumière qui, d’une certaine façon, nous font ce que nous sommes lorsque notre recherche est illuminée par l’Esprit de Vérité.
L’héritage que constituent les « grands textes » ne saurait se réduire à de simples témoignages d’époques révolues. Ils peuvent nous concerner beaucoup plus que ne semble le croire l’esprit dominant de cette fin de millénaire. N’en déplaise aux présupposés de cet esprit qui tend à déconsidérer ce qui ne lui est pas manifestement utile, on n’est pas passéiste parce que l’on recherche dans d’autres temps et d’autres espaces (anachroniques au regard des sociétés actuelles) des connaissances plus lumineuses pour l’être, ou des armes pour résister positivement à un ordre qui se mystifie sans vergogne sous couvert de modernisme.
L’enjeu, que recèlent les virtualités propres à la mémoire collective constituée par l’humanité durant son histoire, est essentiel. C’est pourquoi, nous aurons toujours un indicible plaisir à retrouver chez certains auteurs des réalités aussi prégnantes que celles que l’on peut découvrir au détour d’une lecture, toujours à la recherche de la vérité.
C’est ainsi qu’un Ajusteur de Pensée aidé de l’Esprit de Vérité dans l’homme a si judicieusement inspiré l’un de nos plus brillants philosophes du XVIIème siècle français en s’imposant à lui de si réelle façon. Voici ce qu’écrivait Nicolas Malebranche au beau milieu du siècle précédent, cet autre siècle que l’on appelle le Siècle des Lumières :
« Il n’y a que Dieu seul qui nous fasse voir avec évidence que nous devons nous rendre à ce qu’il souhaite de nous ; il ne faut donc être esclave que de lui seul. Il n’y a point d’évidence dans les attraits et les caresses, dans les menaces et les frayeurs que les passions causent en nous ; ce ne sont que des sentiments confus et obscurs auxquels il ne se faut point rendre. Il faut attendre qu’une lumière plus pure nous éclaire, que ces faux jours des passions se dissipent, et que Dieu parle. Il faut rentrer en nous-mêmes et chercher en nous celui qui ne nous quitte jamais et qui nous éclaire toujours. Il parle bas, mais sa voix est distincte ; il éclaire peu mais sa lumière est pure. Non, sa voix est aussi forte qu’elle est distincte; sa lumière est aussi vive et aussi éclatante qu’elle est pure ; mais nos passions nous tiennent toujours hors de chez nous, et par leur bruit et leurs ténèbres elles nous empêchent d’être instruits de sa voix et éclairés de sa lumière. Il parle même à ceux qui ne l’interrogent pas ; et ceux que les passions ont emportés le plus loin entendent néanmoins quelquesunes de ses paroles; mais des paroles fortes, menaçantes et terribles, plus perçantes qu’une épée à deux tranchants, qui pénètre jusque dans les replis de l’âme, et qui discerne les pensées et les mouvements du cœur; car tout est à découvert devant ses yeux, et il ne peut voir les dérèglements des pécheurs sans leur en faire intérieurement de sanglants reproches. Il faut donc rentrer dans nous-mêmes et nous rapprocher de lui. Il faut l’interroger, l’écouter et lui obéir ; car si nous l’écoutons toujours, nous ne serons jamais trompés ; et si nous lui obéissons toujours, nous ne serons jamais assujettis à l’inconstance des passions et aux misères dues au péché. »
Le titre de l’œuvre de Malebranche, de laquelle est tirée cette citation est « recherche de la Vérité. » Quoi de plus logique ?
Jeanmarie Chaise
« Pour la science, Dieu est une cause, pour la philosophie, il est une idée et, pour la religion, il est une personne,… » LU 1:6.2
A — niveau humain des réalités cosmiques ou domaine des faits. On peut considérer comme « fait » tout ce qui existe, tout ce qui arrive, tout ce qui est mis en action : les choses, les êtres, les événements sont des faits. Leur analyse subjective par le mental est l’étoffe des significations.
C’est pourquoi les faits sont les pierres de taille rendant possible l’édification de la sagesse (LU 111:6.6). Ils sont la matière de base à partir de laquelle le mental construit sa maturité, car, dépourvus de significations ils ne sont qu’un état d’existence statique dans lequel la notion de croissance évolutive fait défaut : le minéral, la plante, l’homme, Jupiter et Mercure sont des faits. En tant que tels, ils font partie du domaine de la science et peuvent être analysés avec méthode. Les faits s’enchaînent selon des lois que la curiosité scientifique se force à découvrir et à utiliser par la technique : le vent qui souffle fait naître les moulins.
Jean-Claude Romeuf
COMMENT J’AI CONNU LE LIVRE D’URANTIA de Sylvette Perrier
J’ai connu le Livre d’Urantia un beau jour d’automne 1973, au fond d’une librairie ésotérique à Marseille, présenté dans sa merveilleuse clarté par le pasteur Charles Guilhot. Voici le déroulement de cette belle histoire.
Je fis la connaissance d’une collègue aussi intéressée que moi par la recherche des valeurs spirituelles (elle avait même été « sæur » catholique durant sa jeunesse religieuse-) ; dans une école primaire (nous étions institutrices toutes les deux). Nous fûmes amies et nous fîmes la promesse que si l’une trouvait la Vérité elle le ferait tout de suite connaître à l’autre. S’ensuivirent de longues années de fourvoiements spirituels-religieux. Finalement je me retrouvais au point mort, dans le gris. Je reçus alors une lettre de Mme Madeleine Claussman-Fabre mon amie, m’annonçant qu’elle avait trouvé enfin la Vérité, lors d’une conférence à la librairie ésotérique « Le Lotus d’Or », rue Abbé de l’Epée, à Marseille, donnée par un pasteur Pentecôtiste, [différent des autres, car il avait trouvé la « perle de grand prix » : « La Cosmogonie d’Urantia » (titre du livre en 1973)].
Elle me conseilla de contacter M. Guilhot, ce que je fis. Nous prîmes rendez-vous dans la librairie. Quelques jours plus tard le pasteur faisait une mini-conférence spécialement pour moi (n’étaient présents que mon compagnon Walter Wûst, ma fille de 8 ans et le libraire M. Griguer). Je posais des questions à M. Guilhot et il y répondait brillamment. Je repartis, avec en mains, le plus beau trésor spirituel que je pouvais trouver.
A partir de ce jour là, je lus régulièrement le Livre (dans la mesure de mon temps libre, très limité à cette époque). Je visitais de temps en temps M. et Mme Guilhot, phares explicatifs. Je ne ressentais plus du tout d’emballements mystiques, émotifs ou angoissants, comme dans mes expériences passées, mais peu à peu mon âme s’est efficacement abreuvée à la Source d’eau vive, et j’eus enfin la sensation — sur le plan spirituel — d’un esclave à qui on rend la liberté. Mon amie, Madeleine abandonna la Cosmogonie quelques années après, pour retourner dans l’église Catholique, où elle mourut en paix (elle avait une belle âme). Moi, après tant de douloureuses pérégrinations passées, je reste fidèle à la Révélation du XXIème siècle qui m’a affranchie.
TÉMOIGNAGE de Guy Bourhis
Ma découverte du Livre d’Urantia ne relève pas du hasard. Elle était comme annoncée, programmée. Qu’on en juge : en page d’ouverture de « LA VIE DES MAITRES » de Baird T. Spalding édité chez R. Laffont se trouve un petit « avis » qui vous « tire l’œil » et éveille votre curiosité :
Quand vous fermez « LA VIE DES MAITRES », et si vous désirez approfondir les énigmes offertes à vos méditations, le traducteur* se permet de signaler un autre ouvrage qu’il a traduit plus récemment et intitulé « La Cosmogonie d’Urantia » [1]. Il apporte aux habitants d’Urantia (notre planète) la connaissance du cosmos (univers) avec son nombre prodigieux de planètes habitées.
Vous y trouverez une réponse valable au grand problème de l’humanité : Pourquoi sommes-nous sur terre et quelle est notre destinée ?
Je me suis précipité rue d’Argenson et j’ai retiré les précieux fascicules du Livre d’Urantia, des mains même de Jacques Weiss qui avait sur place un bureau, participant en outre et tout à fait fortuitement, au déchargement d’une voiture de livraison des exemplaires du Livre et à leur rangement dans des casiers (à l’époque, tous les fascicules étaient photocopiés) ! …
Après ce « coup de main » donné bien volontiers, j’ai eu la joie de me retrouver assis dans le bureau de Jacques pour une longue discussion sur la 5ème Révélation, la Synarchie et bien d’autres sujets encore. De ce premier échange est née une longue amitié nourrie par une fructueuse correspondance.
Ce matin deux chevreuils sont encore venus
Sortant comme toujours au milieu du silence.
Ils viennent chaque fois sans que l’on ne les attende
Et souvent quand la nuit se mouille de lumière
Comme d’une buée, un peu avant le jour.
Le rêve veut alors se confondre à l’éveil.
Mais ce n’est plus le rêve et ce n’est pas l’éveil.
Jean-Claude Romeuf
Question à propos d’un article de Jean Royer dans « La lettre » nº 26 p. 5
Si les points 1, 2 et 4 sont compréhensibles, le point 3, par contre, est plus difficile à cerner car, à 1216: 6 (dernière traduction) il est dit : "Le mental de mortel est un système intellectuel temporaire prêté aux êtres humains pour la durée d’une vie matérielle. »
Question 1
Si l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’ordinateur peut, elle, être éventuellement comparée à « l’étincelle vitale » fournie par la Fille Créative de l’Esprit Infini 399 : 6, qu’est-ce qui est prêté aux êtres humains ?
Question 2
Comment peut-on définir ce prêt, ce « logiciel ». Ce système intellectuel temporaire, s’il a de la mémoire, donnerait-il des « réminiscences de vie antérieures » lors de séances de régression de mémoire et pourrait-il être la cause de certaines croyances à la réincarnation?
Qui peut me répondre?
Claude Castel
Autre question :
Quarante ou cinquante jours ?
Chez les Juifs du temps de Jésus, la fête de la récolte du blé avait lieu 50 jours, soit sept semaines après la Pâque, c’est-à-dire le cinquantième jour après cette fête commémorant la sortie d’Egypte. Elle était appelée pour cette raison la fête des semaines. « Tu célébreras une fête des semaines pour les prémices de la moisson du froment. (Ex. XXXIV, 21) A cause de ce nombre de semaines ( ) soit cinquante jours, son nom devint Pentecôte du grec Pentëkostë = cinquantième.
Mais cette information est en contradiction avec ce que nous rapporte le Livre d’Urantia. En effet, la Pâque qui eut lieu le samedi 8 avril de l’année de la crucifixion précéda seulement de 40 jours cette autre fête de la Pentecôte qui, nous dit le Livre d’Urantia, eut lieu le 18 mai. : (LU 193:5.1) « Il était presque sept heures et demie du matin, le jeudi 18 mai, quand Jésus arriva sur le versant Ouest du mont Olivet avec ses onze apôtres silencieux et quelque peu désorientés. »
Nous avons bien 22 jours d’avril + 18 jours de mai pour ce laps de temps indiqué de 4 O jours, et le Livre d’Urantia est cohérent avec lui-même. Mais il est par contre en contradiction avec les us et coutumes du peuple juif. Si quelqu’un a une explication, je serais très heureux qu’il veuille bien me la fournir ainsi qu’aux lecteurs du LIEN URANTIEN. Merci.
Jeanmarie Chaise
Réponse à l’article de Jean-Claude Romeuf paru dans le Lien 8
Absolus et réalité
Nous pouvons admirer au passage l’intelligence et la bienveillance des Révélateurs qui ont su ménager nos efforts de compréhension, en ne nous livrant pas d’un seul tenant toute la complexité attachée aux concepts de la transcendance de la Déité. Ils l’ont abordée dans la première partie essentiellement, puis dans la seconde à un moindre degré, et ont attendu que nous ayons une plus vaste connaissance de toute l’histoire de notre monde pour y revenir à la fin de la troisième partie.
Est-ce que la puissance du mental n’est pas la chose la plus merveilleuse qui soit, qui nous permet d’allier une réalité à une autre et de constater que, bien que si diamétralement analogiques, elles ne sont pourtant pas si éloignées qu’il y paraît, alors que l’une se situe aux confins de la réflexion conceptuelle, tandis que l’autre traite de problèmes touchant la vie dans nos basses-cours ?
Jeanmarie Chaise
C’est l’histoire d’une rencontre entre deux lecteurs de longue date du Livre d’Urantia. Le premier interpelle le second en ces termes:
«- Salut vieux ! Alors, quoi de neuf ? Où en es-tu dans ta lecture?»
«- Je viens de commencer ma 5ème lecture. J’en suis au fascicule 195. »
-« … 195 ?! Bigre ! Tu le lis de plus en plus vite !»
-« Non, ce n’est pas cela. En fait, pour changer et en avoir une approche différente, je le lis à l’envers. »
-« A l 'envers ? ! !! ?»
Et notre premier lecteur de repartir, très impressionné par la ferveur de son ami…et tout à fait décidé à tester cette technique.
Mais très vite se retrouvant seul chez lui, le livre retourné, notre lecteur se sent bien désarçonné. Rien à faire, une écriture inversée reste…une écriture inversée et illisible.
« Non, tu n’as pas compris », lui répliqua plus tard notre hardi 2ème lecteur, « en fait j’adopte une position de yoga, une forme dont notre poirier est dérivé. Les pieds au mur, la tête étant l’unique point de contact avec le sol. Dans cette posture je peux ainsi lire et méditer intensément. »
Notre premier lecteur repartit de nouveau en silence, abasourdi, la tête embrumée de pensées contradictoires dans un mélange de sentiments d’admiration et d’étonnement.
« Qu’y-a-t-il de plus surprenant, le fait de commencer le livre depuis la fin, ou bien d’avoir pris cette extraordinaire position afin de l’étudier, littéralement, à l’envers ? ? »
Dominique Ronfet
S.O.S. S.O.S. S.O.S.
Connaissez-vous le livre « How I found The Urantia Book »? Publié aux États-Unis l’an dernier, ce livre nous présente 223 témoignages émouvants et stimulants. Chacun de ces 223 auteurs raconte comment Le Livre d’Urantia est tombé entre ses mains et comment il a métamorphosé sa vie, sa personne et sa vision des choses et des êtres.
Pour l’édification de nos frères et sæurs d’aujourd’hui et de demain, il serait d’un intérêt inestimable que les lecteurs francophones présentent aussi leur propre témoignage. Chacun a son exclusive petite histoire, donc unique, personnelle et souvent palpitante d’étrangetés et de surprises. Dieu nous fait parfois emprunter des voies étranges pour nous conduire à lui.
C’est pourquoi je lance un S.O.S. à tous les lecteurs du Lien Urantien. Ceux qui ne reçoivent pas cette publication pourraient être rejoints par ses lecteurs. Est-ce utopique d’espérer recueillir plus d’une centaine de témoignages ?
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