© 2008 Guy de Viron, Dominique Ronfet, Chris Ragetly, Olga López, William S. Sadler Jr., Max Masotti, Max Masotti, Guy de Viron, René Haldi, Anne-Marie Ronfet, Yolanda Silva Solano, Sundari
© 2008 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Texte | Auteur | |
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Edito | « C’est écrit !» | G. de Viron |
Prélude | Le Billet du Président | D. Ronfet |
Remarques | Le Moniteur de Mystère | CMR |
L’invitée | Association des Lecteurs Esp. | Olga Lopez |
Etude | Combien grand le Paradis | B. Sadler |
Psy | Le Moi et l’Ego + l’Huître | M. Masotti |
Partage | Suresnes 21-23 novembre 08 | G. de Viron |
Brin poétique | Brins de Vie | R. Haldi |
Rapport | Une journée à Suresnes | A-M. Ronfet |
Découverte | Autres Brebis | Y. Silva Solano |
Recherche | En quête du Higgs | Le Temps |
Humour | Sens de l’humour | PIEM |
Méditation | Dans la vie spirituelle | Sundari |
Rappel | Le Groupe d’étude (1) | UAI |
P’tit Coin de | Frère Dominique | D. Ronfet |
Illustrations (4) | Viro |
Le Lien Urantien est le journal de l’Association Francophone des Lecteurs du Livre d’Urantia, membre de l’AUI, l’Association Urantia Internationale.
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Directeur de publication | Dominique Ronfet, d.ronfet@noos.fr |
Rédacteur en chef | Guy de Viron, guydeviron@bluewin.ch |
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« Ce qui est écrit a toujours fait foi » !
Souvent, l’écrit devient irrévocable, voir sans contestation aucune, gravé dans la pierre comme l’étaient les Tables de la Loi au temps de Moïse, la Tora des Hébreux, la Bible ou le Coran … ! En effet, l’humanité n’a eu de cesse de réclamer des écrits pour cadrer sa croissance sociale et codifier les droits civiques.
C’est dire si nous sommes friands de codes et, même si cela en fait déjà beaucoup, nous en redemandons toujours plus ! Ainsi, à l’heure où l’informatique nous inonde de son flot continu et infini de codes, notre plus grande fièreté du moment reste le décodage du génénome humain… Cela en fait des chiffres et des lettres!
Guy
Fraîchement rentré de notre réunion de Novembre je me dois, malgré tout, de me projeter en ce début de Janvier 2009, date à laquelle vous devriez recevoir cette revue.
Aussi je n’hésiterai pas pour vous dire tout à la fois :
De la part de toute l’équipe de l’AFLLU
BONNE, JOYEUSE ET FRUCTEUSE ANNEE A TOUS ET A TOUTES
Dominique Ronfet
(Citations du Livre d’Urantia en italique; certains passages importants sont en gras.)
606 Urantia — Satania 24 Jérusem — Norlatiadek 70 Edentia — Nébadon 84 Salvington U Minor la Troisième 3 Ensa — U Majeur la Cinquième 5 Splandon — Orvonton 7 Uversa
Série d’études intitulées « Remarques »
REMARQUES — IV
Niveaux de réalisation des choses, des significations et des valeurs
(fait — idée — relation)
Chers amis et lecteurs du Lien,
C’est un plaisir pour moi de pouvoir me présenter dans cette revue que je lis depuis quelques années. Je suis lectrice du Livre d’Urantia depuis 1996. J’ai pris connaissance de ce livre grâce aux romans écrits par J.J. Benitez et principalement dans la série « Cheval de Troye » qui décrivait un Jésus fascinant, comparable au véritable Jésus beaucoup plus proche à mes yeux. Depuis toute petite j’ai cru en Dieu sans jamais avoir des élans de foi importants, mais il est vrai que je me suis désengagée rapidement de l’église catholique pour chercher d’autres sources et d’autres doctrines. Cette recherche fut celle qui m’a permis de trouver le livre d’Urantia et jusqu’à maintenant je peux dire qu’aucun autre mode de pensée n’a répondu avec autant de satisfaction à mes questions. Ainsi depuis que j’ai commencéà lire ce merveilleux livre bleu, j’ai une double conviction : la première, que les enseignements du livre doivent être appliqués au quotidien et non pas rester simplement au stade d’une assimilation intellectuelle ; et, deuxièmement, que ce n’est pas un livre à lire pour soi mais qu’il faut partager avec d’autres lecteurs afin de créer un mouvement qui lentement et efficacement transformera la société.
Olga López
Traduction d’un enregistrement de Bill Sadler par Chris et Nicole Ragetly (02.2003)
Bien, essayons maintenant de penser intelligemment. Les distances n’existent pas sur le Paradis, parce que la distance est une fonction de l’espace. Laissez-moi vous aider dans votre sémantique.
Lorsque vous dites que vous pesez 72 kg , que dites-vous vraiment? Parlez-vous de la masse de votre corps? Dans un langage pratique de tous les jours, oui. Mais, ce que vous décrivez véritablement est l’action de la gravité d’Urantia sur cette masse. Les termes « livre » et « kilogramme » sont des unités d’action de la gravité, parce que si vous vous trouviez dans un champ de gravité différent, vous pèseriez plus ou moins.
Bill Sadler
En psychanalyse, le Moi est l’une des instances de la personnalité, justement celle qui se voudrait représenter l’ensemble de la personne comme unie. De manière générale, la représentation de soi s’appelle l’ego. Qui suis-je donc en tant que sujet conscient? Dans l’attitude naturelle, nous n’avons pas de doute sur l’identité. Nous disons « mais c’est moi !». Nous pointons notre doigt sur notre corps et nous disons « moi ». Mais qu’est-ce que cela le Moi ? Nous sommes prêts alors à dégainer nos papiers d’identité et à énumérer un catalogue de qualités : Je suis Max, né à Marseille, retraité, etc. N’est-ce pas une réponse assez vague que cette énumération?
Si nous nous obstinons à croire que le moi est notre véritable identité, nous pourrons estimer que cette solution n’est pas très satisfaisante. Vu sous cet angle, j’ai conscience que je suis et non pas de ce que je suis. Je suis quelqu’un qui est conscient, capable de dire « je ». C’est une manière pour un sujet conscient de se définir. En me définissant, je suis à même de revendiquer une certaine identité. Le « je » devient le foyer autour duquel gravitent toutes les représentations. Le « je suis » est d’une invincible certitude, nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. Je suis conscience, c’est là ma véritable identité et peut-être la connaissance la plus haute que je puis avoir.
Max Masotti
Sans ennui, se la coulant douce, une huître valsait au milieu des vagues.
Filtrant par habitude sa pitance, elle avala par mégarde un grain de sable.
Difforme, rude, sale, cet intrus paraissait laid, déchet, pas de blague.
Voulant rejeter cette roche, indigeste, dure, oui cet étranger indésirable,
Elle souffla sans expirer, rien à faire, elle en était incapable
De déloger, si petit soit-il, ce polisson inconnu à l’allure maussade.
Faudrait l’enlever rapidement car il pourrait sûrement me blesser
se dit l’huître en pensant à son être fragile, à sa bonne santé.
Faut se garder en forme, perfectionner son corps c’est la clef.
Paraître belle, douce, transparente, veloutée, voilà une bonne idée.
Mais se faire dévaliser l’intimité par un être si peu doué
Peut-elle accepter de se faire changer, bousculer, statuer?
Gilles Bertrand 1-avril-2003
Max Masotti
Le moindre que l’on puisse dire de ce week-end qui nous à réunis à Suresnes, c’est que nous avons tous été « déçus en bien » et que nos attentes spirituelles ont été largement comblées!En effet, la petite trentaine de lecteurs que nous étions a été littéralement dynamisée et inspirée par l’Esprit de Vérité tout au long de ce partage fraternel !
Pourtant, c’était loin d’être une évidence que celle de tenter de redessiner le profil de la personnalité hors norme qu’avait Jésus de Nazareth, ceci, avec notre regard d’enfant des « temps modernes » et sans tomber dans le sempiternel débat entre l’Homme-Dieu et le Dieu-Homme. Nous n’avons même pas eu à nous poser la question de savoir si nous parlions d’un frère, d’un père ou d’un surhomme. Non, le portrait de Jésus nous est apparu dans toute son humilité et sa simplicité.
Pour toute chose il y a un temps
Un temps pour naître, un temps pour mourir,
Un temps pour aller, un temps pour venir,
Un autre encore, c’est le temps d’aimer,
Le temps du travail, de se reposer,
Celui du succès, celui des échecs,
Le temps pour apprendre, celui d’oublier.
On dit: Le temps c’est de l’argent …
Pendant ce temps la vie fout le camp.
Le temps de vivre, voilà l’important.
On vit avec son temps ou hors de son temps,
Pourquoi parler du temps tout le temps?
Chaque chose en son temps, la pluie et le beau temps,
René Haldi
« Voici l’homme »
CETTE REUNION PORTAIT SUR LA FAÇON DONT JESUS VIVAIT SA VIE DE TOUS LES JOURS, SUR LES TRAITS DE SON CARACTERE QUE NOUS POUVONS PARTAGER AVEC LUI, SUR LA VIE EN GENERAL, SUR CE QU’IL NOUS APPREND DE NOUS-MEMES ET SUR CE QUE NOUS POUVONS FAIRE POUR AVOIR UNE BELLE VIE RELIGIEUSE.
Nous avons pris pour base le chapitre 7 du fascicule 100 « l’apogée de la vie religieuse » et un exposé fait par notre ami Chris concernant « Jésus, l’homme ».
La présentation la plus efficace de Jésus consiste à suivre l’exemple de celui qui a dit, en faisant un geste vers le Maitre debout devant ses accusations : « Voici l’homme ». LU 100:7.1
Anne-Marie Ronfet
« Toutefois, j’ai bien d’autres brebis qui n’appartiennent pas à ce bercail, et mes paroles ne s’appliquent pas uniquement à ce monde. Ces autres brebis entendent et connaissent également ma voix, et j’ai promis à mon Père qu’elles seraient toutes réunies en un seul bercail, en une seule fraternité des fils de Dieu. » LU 165:2.9
Quelle beauté cette parabole et aussi quelle image! Jésus une fois de plus et avec de nouvelle parole fait ressortir la religion de l’Esprit, celle qui nous laisse libre de suivre notre voie, sans donner d’importance au moyen par lequel elle nous arrive. Dans ses paroles, il n’y a pas une miette d’intransigeance ni d’intolérance, il n’y a pas de rite, ni de conditions, la seule chose valable est d’écouter sa voix sans donner de l’importance à quel troupeau appartiennent les agneaux. J’ai toujours pensé que dans les mondes où nous allons, nous nous retrouverons dans les mêmes niveaux avec ceux qui lors de notre vie, nous ont disqualifié parce qu’ils ne pensent pas comme nous.
Yolanda Silva Solano (Chile)
En quête du Higgs ou explorer les inconnus « inconnus »
Il y a le « connu connu », l’« inconnu connu », et l’« inconnu inconnu », avait résumé un secrétaire à la Défense des Etats-Unis. Cet aphorisme s’applique bien à l’ère fantastique qui s’ouvre au CERN. Outre la confirmation des bases établies depuis des décennies pour décrire la matière (le « connu connu »), les physiciens espèrent observer le furtif boson de Higgs, aussi qualifié de « particule de Dieu », ou trouver des traces de l’énigmatique « matière sombre » qui, selon les calculs, emplit le quart de l’Univers (deux parmi d’autres « inconnus connus »). Ce diable de boson est crucial car il permettrait rien de moins que justifier pourquoi toutes les autres particules, et partant, toute la matière, ont une masse. Il constitue aussi la pièce manquante dans la « fiche technique » établie depuis quarante ans par les chercheurs pour décrire comment « fonctionne » l’Univers.
Ces chercheurs ressemblent à ces immodestes navigateurs qui, après avoir établi la rotondité de la Terre, pouvaient enfin se faire une idée plus précise de la distance les séparant de nouveaux continents. Mais surtout, ils se réjouissent aussi d’entrevoir des terres dont ils n’imaginent même pas les contours. Cette quête fabuleuse date de la nuit des temps, avant même Démocrite qui postulait, au IVe siècle av. J.-C. déjà, l’existence d’atomes. Car la science, comme la religion ou les arts, ne cesse de nourrir l’esprit humain en l’interrogeant sur cet Univers qui l’entoure, d’où il vient, et comment il « fonctionne ». Renoncer à ce questionnement reviendrait à trahir l’héritage culturel le plus profond de l’humanité.
Avec 10 milliards de francs (CHF), des hommes du monde entier ont donc construit un des outils les plus pharaoniques et complexes pour enrichir le legs des savoirs aux générations à venir. C’est là la justification ultime du LHC (accélérateur de particules du CERN). N’en déplaise à ceux qui brandissent des menaces de fin du monde, irrationnelles et scientifiquement injustifiées. Dans une société où la recherche suscite parfois indifférence ou méfiance, où les étudiants se détournent des filières scientifiques, où la technologie s’apprécie surtout sous son côté ludique, le LHC et les découvertes qu’il promet offrent aux scientifiques, aux médias, et avant tout aux enseignants des sciences, une occasion qui ne se représentera pas d’ici longtemps avec un tel éclat. L’occasion de catalyser et de faire partager cette humble et si fascinante aspiration à explorer les « inconnus inconnus ».
NDRL : Un panne inopinée a quelque peu retardé les essais qui reprendront dès le début du printemps 2009…
Extrait de : « Dieu et Vous » par Piem
« Piem éprouve l’irrésistible besoin de croire que le ciel n’est pas vide mais il sait combien la foi, aujourd’hui, est malmenée, incomprise, oubliée. Ses méditations l’ont conduit à nous présenter, avec le sourire, sa vision personnelle de la spiritualité sous ses aspects les plus divers. Le côté iconoclaste de Piem se tempère souvent de mélancolie et d’exquise drôlerie appliquée à un sujet grave et pour tout dire, essentiel. Au-delà de l’humour, il y a dans ce livre ample matière à une réflexion souriante. Sourire, c’est déjà aimer ». (Ed.)
La manière la plus sûre et la meilleure d’avancer dans la voie spirituelle, c’est de s’y engager sans fanatisme, sans exaltation… Il ne faut pas s’élancer dans la voie spirituelle avec précipitation, en voulant parcourir de longues distances en peu de temps : à courir ainsi, on finit par s’essouffler, on piétine sur place et, bien souvent, on recule.
Il faut au contraire s’y engager sans agitation, en affermissant un pas après l’autre, sans jamais regarder en arrière. Nous commettrons, certes, bien des erreurs en cours de route ; mais Jésus n’a-t-il pas dit : « Sept fois le juste tombe et sept fois il se relève ». Il importe de toujours se relever, toujours continuer notre chemin. Tant que l’on va de l’avant, il y a de l’espoir ; c’est lorsque l’on s’arrête et que l’on s’attiédit que le danger commence.
Sundari
QU’EST-CE QU’UN GROUPE D’ÉTUDE ?
Peut-être que le milieu du groupe d’étude est considéré comme étant le lieu le plus efficace pour que prennent racine les enseignements du Livre d’Urantia dans le coeur et le mental des participants. Presque tout le monde découvre ces enseignements de manière individuelle et commence à étudier individuellement. Toutefois, après un certain temps, la plupart des gens recherchent une relation plus profonde avec cette révélation et celle-ci ne peut se trouver que par le partage de cette révélation avec d’autres. Les membres d’un groupe d’étude font l’expérience d’une compréhension rehaussée des enseignements et d’un sentiment de liaison avec cette révélation que ne semble pas produire l’étude individuelle. L’étude avec d’autres accroît la révélation de façon exponentielle; c’est à dire que deux personnes ensemble sembleront découvrir quatre fois plus de sens que s’ils étudiaient seuls. Les groupes d’étude développent aussi le lien social et l’amitié parmi les lecteurs. Tout comme Le Livre d’Urantia élargit notre perception cosmique, l’étude avec un groupe élargit notre perspective personnelle du monde qui nous entoure. La participation à un groupe d’étude permet à une croissance naturelle de compréhension de se développer dans une atmosphère amicale et familiale. L’étude en groupe n’est pas la seule manière d’étudier les enseignements, mais il semble bien que ce soit la meilleure manière.
POURQUOI LES GROUPES D’ÉTUDE SONT-ILS IMPORTANTS?
Les groupes d’étude sont importants pour bien d’autres raisons que l’étude intellectuelle du livre. Le premier but d’un groupe d’étude devrait être d’apprendre d’abord les enseignements du Livre d’Urantia, parce que nous ne pouvons pas vivre ces enseignements si nous ne les connaissons pas. Ensuite, le groupe d’étude devrait nous enseigner comment vivre ces enseignements en partageant nos expériences de vie avec d’autres dans notre groupe. Les groupes d’étude devraient aussi nous enseigner les méthodes de communication tranquilles et effectives pour communiquer ces enseignements à ceux qui n’ont pas encore découvert le livre d’une manière qui leur convienne. Apprendre les enseignements, vivre les enseignements, partager les enseignements. Voilà pourquoi le groupe d’étude est important.
En tant qu’individus, l’importance des groupes d’étude du Livre d’Urantia vient de notre besoin de mieux comprendre les enseignements et de partager notre expérience spirituelle, notre amitié, nos encouragements et de nous renforcer par l’association et l’interaction avec des compagnons lecteurs. La participation à un groupe d’étude du Livre d’Urantia peut servir à rehausser notre croissance spirituelle personnelle, à permettre une étude en profondeur du Livre d’Urantia avec d’autres et à rassembler des lecteurs en fraternité et pour le service. Certains pensent qu’ils peuvent étudier adéquatement les enseignements dans l’intimité de leur foyer. Ce point de vue ne tient pas compte de l’influence équilibrante et corrective du groupe sur les opinions individuelles et de l’effet éducatif et de renforcement de la participation de groupe. Les individus qui ont étudié seuls pendant de nombreuses années ont souvent le sentiment de lire une version étendue du même livre lorsqu’ils étudient avec d’autres parce que l’étude avec d’autres semble illuminer des significations et des concepts qui souvent ne sont pas perçus quand on étudie seul. Nous trouvons Dieu et croissons spirituellement non seulement au moyen de ce que le Père nous enseigne de façon directe, mais aussi par une association étroite avec nos compagnons. …
On ressent quelque chose de grandiose quand on voit les enseignements vivre dans une autre personne. Le groupe d’étude nous offre cette opportunité. Le Livre d’Urantia nous parle de notre appartenance à une vaste communauté cosmique. Le groupe d’étude nous donne un meilleur sentiment de la part que nous avons dans cette communauté cosmique du fait que nous appartenons à un petit groupe de croyants qui est plus grand que nous-mêmes.
L’étude individuelle conduit souvent à un sens de l’isolement ou à l’idée d’être exceptionnel qui n’est bon ni pour nous ni pour le monde dans lequel nous vivons. Participer à un groupe d’étude recharge nos batteries spirituelles. La force de l’individu est accrue par sa participation à une étude de groupe et, aussi bien la force de l’individu que celle du groupe d’étude auquel il participe déterminera la force, la vitalité, l’ampleur et le temps de diffusion de ces enseignements dans le monde entier. …
QU’EST-CE QUI ASSURE LE SUCCÈS D’UN GROUPE D’ÉTUDE ?
Un élément essentiel du succès est de créer un groupe central de lecteurs qui s’engagent à se rencontrer à des moments réguliers et en un lieu donné. Ceci donne au groupe cohérence et sérieux.
Il faut absolument avoir des horaires réguliers et un lieu de rendez-vous régulier. Les membres n’ont pas à deviner, à calculer ou à appeler pour voir où et quand a lieu la réunion. Il est important que les gens puissent planifier leur temps à l’avance et tenir compte des réunions…
Si possible, les réunions devraient se tenir chaque semaine, il est difficile de maintenir le dynamisme quand les rencontres sont moins fréquentes. Assurez-vous que tout le monde sait comment contacter l’hôte d’accueil ou quelqu’un d’autre et réciproquement…
Il en va du groupe d’étude comme de la plupart des choses appréciables de la vie, plus on en fait plus on veut en faire. La régularité et l’engagement sont très importants pour avoir un groupe prospère…
Les groupes qui connaissent le succès ont un plan de ce qu’ils font, comment ils le font, et pourquoi ils le font. Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir un plan écrit, en faire un aidera le groupe à développer un sens du travail d’équipe et un sens du but, un sens de qui nous sommes et de la raison pour laquelle nous faisons cela. Un écrit peut donner le sentiment d’être une organisation « officielle ».
La prière de groupe est un sujet qui apparaîtra assez tôt dans le développement d’un groupe.
Certains groupes commencent par une prière et d’autres finissent par une prière. Suivant le plan adopté pour la réunion et les souhaits des participants il y aura différentes manières adéquates de commencer ou de finir. Un moment de silence crée l’atmosphère et établit une transition entre l’aspect social où tout le monde arrive et l’étude de dévotion au sujet. Une prière joyeuse peut sembler appropriée avant une réunion qui comprend des travaux manuels et des jeux. Les groupes devraient adorer Dieu et servir toute l’humanité. Nous devrions remercier Dieu pour le don du Livre d’Urantia et pour nos partenaires d’étude. Cependant, la prière devrait toujours être une décision du groupe. Laissez le groupe découvrir sa propre personnalité et la façon de procéder…
Les groupes d’étude devraient fournir une éducation à la fois intellectuelle, spirituelle et pratique. Impliquez toujours le groupe sur la façon dont est fait le groupe d’étude. Ne dictez jamais les règles, et ne soyez jamais inflexible sur le moment. En tant qu’hôte d’accueil vous êtes là pour guider et pourvoir. Le groupe devrait décider comment étudier, quoi étudier de même que quand et où. Il est bon de prendre un moment de temps à autre lors des rencontres pour voir si le groupe est heureux, demander ce que les gens pensent ou s’ils désireraient que les choses se passent différemment. C’est la majorité qui doit commander. Si vous laissez une personne imposer sa volonté au groupe, alors le groupe sera sacrifié à l’individu et bientôt vos réunions se réduiront à vous-même et l’individu en question. (à suivre)
Publication de L’Association Urantia Internationale
« I have a dream »!
Oui, moi aussi, j ai un rêve !
Celui de pouvoir continuer à rêver; Celui de pouvoir continuer à exercer
cette fonction essentielle de notre mental.
Car qui vous dit que, demain, sur d’autres sphères, sur d’autres maisons,
avec un autre mental nous le pourrons encore?
Alors oui, frères et sœurs, rêvons !
Construisons des mondes fantastiques, développons nos imaginations,
ouvrons nos horizons si limités, dégageons nos perspectives !
Ecoutons les contes des anciens !
Tant qu’il est encore temps.
Rêvons !