© 2009 Dominique Ronfet, René Roman, Chris Ragetly, Murielle Duchêne, Max Masotti, Hélène Guisan, Liswen Delval, Jean-Claude Romeuf, Robert Lamock, Johanna Beukers
© 2009 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Un des plus grands plaisirs que nous procure la lecture du LU, c’est cette sensation indicible d’être perpétuellement en voyage!
Pélerins du temps et de l’espace, notre vision alterne entre l’histoire et le devenir de notre propre humanité.
Encadrée par les contraintes temporelles et spatiales, notre croissance spirituelle s’équilibre en repoussant sans cesse ces mêmes limites si salutaires.
Que l’on aille dans un sens ou dans l’autre, c’est toujours l’émerveillement de voir se dérouler sans fin le progrès des plans de manifestation divine.
C’est cet avant-goût d’éternité qui nous est proposé par ce merveilleux livre!
Aussi, quelle joie de partager cet heureux esprit de voyage! Avec sa moitié, avec d’autres lecteurs, avec le Chili qui nous fait l’honneur d’être des nôtres ainsi qu’avec nos amis belges !
Joyeuse lecture à tous-toutes!
Cordialement vôtre.
Guy
Texte | Auteur | |
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Edito | « Voyage perpétuel » | G. de Viron |
Le Billet | du Président | D. Ronfet |
L’invité | Association Urantia Chilienne | R. Romàn |
Remarques V | Philosophie humaine et Mota | CMR |
News | Du côté de la Belgique | J. Annet/M. Duchêne |
Psy | La tolérance | M. Masotti |
Témoignage | Hélène Guisan | Bonne Nouvelle |
Cantiques | Du Verbe, de La Flamme | H. Guisan |
Voyage | L’Amour | L. Delval |
Plume | Avoir du Blé | J-Cl. Romeuf |
Partage | Mille mercis | R. Lamock |
Prière | Notre Père | En Araméen |
Dessin | Jésus | Del Person |
Pratique | Vivre dans l’ici et maintenant | Ed. WEKA |
Partage | Faire la volonté du Père | J. Beukers |
Rappel | Le Groupe d’étude (2) | UAI |
P’tit Coin de | Frère Dominique | D. Ronfet |
Illustrations (4) | Viro |
Watteau, dans sa magnifique peinture « le Pèlerinage à l’Ile de Cythère », nous invite à un voyage d’amoureux en partance vers une ïle mythologique.
De même, sur le retour de Chalès, où se déroula notre réunion semestrielle, auronsnous trouvé le chemin, le sens du mot Amour si souvent utilisé mais qui reste finalement si mystérieux?
Mais à peine un voyage se termine, qu’un autre se prépare. C’est sur l’île, toute symbolique, de Notre-Dame des Lumières que nous devrions nous retrouver cet automne pour aborder le thème de notre destinée.
Dominique Ronfet
Chers amis et amis lecteurs du Livre d’Urantia :
Après 5 ans d’étude en solitaire de cette œuvre monumentale, j’ai rejoint en 2001 l’Association Urantia Internationale (UAI) Où j’ai d’abord été secrétaire, puis vice-président de l’Association Urantia du Sud (AUCS) et actuellement président de l’Association Urantia du Chili (AUCH), fondée le 3 avril 2006 après dissolution de l’AUCS.
Notre association est composée de 34 membres, dont la moitié ont déjà achevé une première lecture du Livre d’Urantia, signé la demande d’incorporation, accepté le règlement de l’UIA et qui soutiennent désormais les nobles principes et objectifs de la Fondation Urantia.
René Roman
La mota est la technique du niveau morontiel… L’approche morontielle aplanit toutes les divergences entre les découvertes des sciences physiques et le fonctionnement de l’esprit de religion… La mota est une sensibilité à la réalité supramatérielle qui commence à compenser une croissance incomplète ; elle a pour substance la connaissance-raison et pour essence la foi-clairvoyance. La mota est une réconciliation superphilosophique des perceptions divergentes de la réalité (LU 103:6.7)
Nous pouvons en inférer que la mota morontielle s’exprime sur les niveaux morontiels et spirituels, tels que nous pouvons les comprendre, et qui se traduit sur les niveaux morontiels par une sensibilité à la réalité supramatérielle, par une nature connaissance-raison et une essence foi-clairvoyance.
Chris Ragetly
CES QUELQUES NOUVELLES DE BELGIQUE:
En Belgique francophone, les groupes d’étude continuent de se réunir régulièrement. Il y a actuellement 5 groupes réguliers et nous nous rencontrons 2 fois par an pour une journée ‘nationale’ inter-groupes.
Voici le compte rendu d’une de ces journées, ainsi qu’un texte de remerciement d’un participant, qui va bien plus loin que le simple remerciement de cette journée. La prochaine rencontre se fera le 23 août pour fêter la naissance de Jésus.
Jean Annet
Président de l’ABFU (Association Belge Francophone d’Urantia)
Le samedi 21 février 2009, 21 personnes de différents groupes de lecture du Livre d’Urantia se sont réunies à Liège à la librairie « Les Arcanes de la Connaissance ». Le thème de la rencontre était « Les Ajusteurs de Pensée ».
Après un exposé de Jean Annet, chaque personne a pu s’exprimer et partager ses ressentis par rapport à comment chacun vit sa relation quotidienne avec son Ajusteur.
Chaque témoignage était très riche, très sincère et très profond. Nous avons été touchés par l’authenticité et la spontanéité de 3 jeunes femmes de Tournai, mères de famille qui élèvent leurs enfants dans l’esprit d’Urantia et spécifiquement en se connectant quotidiennement à leur Ajusteur.
Murielle Duchêne, une Urantienne convaincue!
Tolérance : Du latin tolerare, supporter. Disposition à admettre chez les autres des manières de penser, d’agir, des sentiments différents des nôtres. Dans la vie sociale, la vertu la plus utile est la tolérance.
Intolérance : Attitude haineuse, agressive à l’égard de ceux avec lesquels on diffère d’opinion, de croyance.
La tolérance fait partie des fruits de l’esprit, un bien grand mot, qui, pris à la lettre peut faire de nous des personnes dénuées du sens de jugement. Mais, une question se pose : doit-on pousser la tolérance jusqu’à tolérer l’intolérance? Que deviendrait un monde possédant une tolérance sans limite ?
Max Masotti
A 91 ans, Hélène Guisan-Démétriadès continue d’approfondir sa foi, par une méditation matinale.
« Etre, c’est trouver Dieu en soi. » Voilà le genre d’affirmations directes et profondes trouvées dans ses livres. Arrivée en Suisse en 1922, pour trois mois, au moment de l’exode des Grecs de Turquie, Hélène Guisan-Démétriadès y est restée pour la vie. Une vie dont elle parle avec chaleur et dont elle relate les péripéties avec talent : les traductions de textes grecs anciens, notamment Eschyle…
« A l’age de 25 ans, à la suite d’une longue recherche, j’avais trouvé une vraie foi, mais elle ne m’aidait pas à vivre », raconte Hélène devant un café… grec. « A Caux (CH), j’ai trouvé la méthode du silence pour écouter la voix intérieure, ce quelque chose qui vient de nous-mêmes et d’au-delà de nous-mêmes. Cela a transformé ma vie. J’ai découvert qu’on ne peut changer le monde qu’en se changeant soi-même. Ce qui est à notre portée. Dieu peut transformer jour après jour notre couur, mettre l’amour et le pardon à la place de la haine, la confiance à la place de l’angoisse, la paix dans l’insécurité de la vie. »
Cette femme active a tenu durant quarante ans un journal de ses méditations matinales.
« Les carnets du silence » en rassemblent des extraits qui montrent la tension entre sa volonté de réaliser une œuvre littéraire et celle de s’en remettre complètement au plan de Dieu.
« La tierce présence », ouvrage qui a obtenu un prix de l’Académie française en 1995, raconte « les moments privilégiés où j’ai entendu la voix intérieure, et où je lui ai obéi ».
« Variations sur le verbe être », le livre le plus récent, rassemble des réflexions sur divers sujets. Dans les titres, l’éditeur a mis en évidence les mots présence, silence, être. « Cela montre de façon inattendue la continuité de ma recherche : la quête, dans le silence, d’une présence qui fonde l’être. »
La foi est pour Hélène Guisan « le plus beau cadeau que nous puissions recevoir ».
Même si la vie est loin d’être facile: « Il y aura toujours la misère, la folie, le suicide, la maladie, la mort. Mais Dieu tire toujours le bien du mal. Il recycle éternellement le malheur pour en tirer une nouvelle vie. J’écris pour dire cela, pour donner ce que j’ai reçu de meilleur, pour dire merci pour ma vie. »
Orthodoxe si ardente dans sa quête de Dieu, n’a-t-elle jamais envisagé d’entrer dans les ordres? « J’aime trop le monde, répond-elle en riant. J’aime l’écriture, l’art, la littérature, la nature…!»
Bonne Nouvelle
«Ô joie irrépressible qui veut jaillir et se répandre comme un rire bienheureux, éclatement de sève, exultation de fleuve, clameur d’alléluia :
« Je suis ma joie, grande océane, trop pleine éternité, qui se déverse et coule intarissable du sein de mon infinité.
« Je suis la coupe ruisselante, l’infuse de lumière, qui fuse en asphodèles éternelles de clarté.
« Je suis la houle immense et calme de l’amour, mouvante en elle-même, d’où va sourdre la vie telle une eau souveraine.
« Tel un cygne éployé s’enlevant dans l’aurore en un long jaillissement de blancheur écumante, du trop plein de l’amour, de l’afflux de lumière monte l’hymne de joie, épanoui, dans l’espace éternel, et je dis:
Hélène Guisan
Au cour de la vie, au cour de la rose, je danse,
La joie m’assaille, la joie m’attire,
La joie m’enroule dans son rire, Je suis la femme, suis la flamme,
Le Souffle-Dieu me fait danser.
En moi la danse, à qui la joie,
Je la ramasse comme sable
Qui glisse, coule entre mes doigts,
Je disparais dans ma pluie d’or,
Le monde tourne autour de moi.
Petit palmier, rose des vents
Qui s’ouvre, s’offre par le cœur,
Ainsi je m’ouvre par l’amour
Pour recevoir le don de Dieu.
Que tout est clair, l’amour est joie,
Que tout est rire, la joie m’attise,
La joie m’embrase, la joie m’enlève,
Flammèche folle éternisée,
Etoile, danse, A Dieu fusée.
Cantiques extraits de L’aventure avec Dieu : « La foi est le plus beau cadeau. »
Editions Ouverture, Le Mont-sur-Lausanne
Hélène Guisan
Une invitation au voyage sur le thème de l’amour
Imaginez la terre, notre belle planète Urantia, ses continents, ses océans. Rapprochezvous, l’Europe, encore, la France puis Nouan-le-Fuzelier entre Orléans et Bourges. Rencontre Nationale de mai 2009 au cœur d’une grande propriété préservée de 430 ha, le Domaine de Chalès : un parc, un château, un étang naturel de 38 ha… Merveille!
Dans ce lieu « magique » nous avons parlé encore et encore d’amour divin, de l’amour humain idéal de perfection, de vérité, de beauté et de bonté. Mais qu’est-ce qu’aimer ? Aimer se trouve aussi dans tous les petits gestes, les petites choses de la vie comme d’être accueilli par notre bienveillant organisateur Jean avec un bouquet de muguet, un brin pour chacun. Comme un sourire sur un visage ami, ces gestes, ces états d’être illuminent notre quotidien et nous rendent heureux ici et maintenant.
Liswen Delval
S’il est un mot qui me débecte, c’est bien le mot « Foi ». Ce n’est pas pour sa signification ni pour les valeurs spirituelles qu’il peut exprimer et auxquelles je suis profondément attaché, non, c’est simplement pour la sonorité de ce mot qui agace mes oreilles. A l’entendre, il me procure autant de plaisir qu’un morceau de viande rouge jetée et aplatie sur l’étal d’un boucher.
Mon ami Him, un extraterrestre qui parle le français à la perfection, m’avouait l’autre jour qu’il partageait pour ce mot le même dégoût que moi. Chaque fois que je suis obligé de le mettre dans ma bouche, pour exprimer une pensée, me disait-il, il me semble que j’ai plus envie de le cracher que de le dire. C’est un mot qui serait capable de me faire tousser !
Jean-Claude Romeuf
Aujourd’hui, j’ai l’intention d’exprimer simplement par le mot « merci », toute ma gratitude. C’est spontané et cela peut avoir des répercutions sur les plans mentaux et spirituels au-delà de ce que l’on pourrait peut-être imaginer.
Ce « merci » ou plutôt ces « mille mercis » vont au Père Universel qui a donné sa bénédiction bienveillante à la Commission de Révélation des dirigeants des Superunivers, à ceux-là, et aux différents auteurs des fascicules, mandatés par les mêmes dirigeants, pour nous avoir révélé à travers le Livre d’Urantia la vérité divine sur les valeurs spirituelles et les significations cosmiques de l’univers.
Un certain soir, l’idée m’est venue spontanément de leur exprimer ma reconnaissance par un merci. L’intention était assez forte dans l’intention de le dire. Je les remercie de nous avoir fait connaître des vérités divines et cosmiques avec une telle précision.
Robert Lamock
Le petit village de Maalula,
dans le désert au sud de la Syrie,
maintient en vie, contre vents et marées,
l’araméen, la langue de Jésus.
Voici le Notre Père en araméen
« Obuakh tibishmo itchtekesh eshmakh
tshifkan irotshakh ekhmelbishmo
tshibalarha epleh lehmah okhul
iaolmah oruferleh htiofah ekhmel
anah ergaf ril iltimakhit emeinah
ulofash etakhlinakh tshirlubiosah bes
haslannah mesheida, Amin. »
Vivre dans l’ici et maintenant est la clé d’une vie active et d’une existence comblée : ce n’est que dans l’instant présent que nous pouvons agir. Nous pourrons peut-être aussi agir demain, mais rien ne nous le garantit. Et si nous nous limitons à affirmer que nous nous mettrons en action demain, nous ne le ferons jamais. Le seul instant réellement créateur est l’instant présent.
En parvenant à vivre dans l’ici et maintenant nous pouvons vivre un réel épanouissement. Nous habitons alors entièrement notre être, sommes vraiment nous-mêmes, immergés dans l’instant présent. Le temps est une illusion, seul le présent est réel!
Le temps est une bien étrange chose. Il nous est beaucoup plus facile de vivre dans le passé et l’avenir que dans le présent. En pensée, nous sommes partout sauf en nous, tout sauf conscients du moment. Le plus fou est que nous ne pouvons même pas être certains d’être encore là pour vivre l’instant suivant, le jour suivant ou le mois suivant.
La seule chose réelle est l’instant précis que nous vivons. Vivre aujourd’hui ne signifie pas oublier demain ou faire une impasse totale sur l’avenir. On peut objecter qu’il faut bien planifier un tant soit peu sa vie, gagner de quoi vivre le jour suivant, et que l’on nous dit toujours de nous fixer des objectifs. Et, c’est tout à fait vrai. L’essentiel est la conscience. Il s’agit en fait de parvenir à être conscient de l’ici et maintenant, où que nous nous trouvions et quoi que nous fassions. Si nous sommes en train de manger, mangeons. Si nous sommes en train de courir, courons. Si nous souffrons, souffrons. Et si nous sommes heureux, soyons heureux. Ce principe nous permet d’accepter tout ce qui nous arrive. En disant oui, nous sommes présents de tout notre être et nous pouvons prendre des décisions, reconnaître notre chance et la saisir.
« Donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence. » C’est la prière de la sérénité des Alcooliques Anonymes, d’après Reinhold Niebuhr. Si nous voulons atteindre cet idéal, nous devons vivre de manière consciente le moment présent. C’est seulement de la sorte que nous pouvons savoir ce que nous sommes capables de faire et ce que nous ne sommes pas capables de faire. Vivre dans l’ici et maintenant trouve une application pratique dans notre vie de tous les jours. Il s’agit par exemple de :
1. Ne vivons pas dans le passé
Nous l’avons tous fait : nous pensons à des événements passés que nous n’avons pas encore acceptés. Nos pensées s’envolent régulièrement vers le passé et nous soupirons « Ah si seulement j’avais… ». Nous avons aussi la fâcheuse tendance à nous sentir coupable d’une situation à laquelle nous ne pouvons plus rien changer. Mais la vie est ainsi faite: nous ne pouvons revivre notre passé, ni rien y changer.
En ce qui concerne le passé, nos possibilités, dans l’ici et maintenant, se limitent à :
Ne regrettons plus des événements ou non événements auxquels nous ne pouvons plus rien changer. Nous gaspillerions notre énergie. Finissons-en avec le passé, prenons-en tout le positif pour vivre notre présent. Nous pouvons de temps en temps jeter un regard reconnaissant et joyeux sur cette époque révolue, mais sans nous éterniser. Ce n’est pas le passé, mais bien le présent, qui a besoin de Nous!
2. Ne vivons pas dans l’avenir
Si nous nous focalisons trop sur l’avenir, nous ne vivons pas non plus le présent. Ceux qui ont tendance à trop se fixer sur leur vie future se font soit constamment des soucis, soit projettent leur vie et leur bonheur dans l’avenir (« Je serai heureux lorsque … », « Je ferai ceci ou cela lorsque … »). Les deux variantes, préoccupation et projection, nous empêchent de profiter de l’instant. Personne ne sait de quoi demain sera fait et ceux qui sacrifient tout pour l’avenir peuvent tout aussi bien disparaître d’un instant à l’autre, eux et leurs plans. Evidemment, il est important, de temps en temps, de se projeter dans l’avenir pour y tracer notre chemin, pour réfléchir à notre parcours. Se fixer des objectifs et les poursuivre est essentiel pour vivre de manière consciente et épanouissante. Mais dès que nous savons ce que nous voulons, retournez au présent et vivez l’instant, car ce n’est que là que nous pouvons agir pour atteindre nos objectifs.
3. Vivons le présent
Ne vivons donc ni dans le passé ni dans l’avenir. Vivons le présent. Vivons maintenant. Imprégnons-nous de la vie. Mettons tous nos sens en éveil pour nous sentir vivre l’instant présent. Vivons de manière à ne rien regretter si nous devions disparaître demain. Réalisons nos rêves et réglons tout ce qui doit l’être. Vivons de manière à être réconcilié avec tous les fantômes du passé. Valorisons toutes nos expériences. Jouissons de ce qu’il nous est donné de vivre. Profitons de toutes les occasions que nous offre la vie. Devenons expert dans l’art de jouir de la vie. Essayons de découvrir en toute chose des côtés positifs. Savourons la vie. Chaque minute. Chaque seconde. N’en perdons pas une goutte : tout peut s’arrêter demain.
Nous pouvons nous répéter aussi souvent que nous le souhaitons les pensées suivantes, qui nous motiveront:
Ouvrages sur le sujet :
Extrait des Ed. WEKA
Jésus exalta l’amour — la vérité, la beauté et la bonté — comme idéal divin et réalité éternelle.
Ses conseils étaient :
Johanna Beukers
7. ÊTRE UN ANIMATEUR DE GROUPE EFFICACE (suite)
Il est important de maintenir le groupe dans le sujet de discussion. Si la discussion part dans une direction qui n’a pas de rapport avec le sujet en cours, l’essence même de la réunion peut être perdue de vue. Les digressions sont les plus importantes causes de désaccord…
Apprenez l’art de poser des questions soigneusement formulées qui aideront les participants à saisir des sens particuliers, à parvenir à la compréhension et les stimuleront peut-être à prendre dans leur vie quotidienne des décisions d’action fondées sur les valeurs supérieures qui se trouvent dans les enseignements… Proposez des questions au groupe, évitez de poser les questions directement à un membre particulier. Les gens n’aiment pas être mis en difficulté. Si la discussion a du mal à partir, vous devriez savoir qui dans le groupe a toujours une opinion sur n’importe quel sujet et lui adresser la question, mais seulement si vous pensez que cela ne le mettra pas mal à l’aise. Souvent les gens n’aiment pas « y aller le premier ». Evitez d’exprimer votre propre point de vue. Pour stimuler la discussion, posez des questions plutôt que d’exprimer des opinions. En tant qu’hôte d’accueil et dirigeant, vous aurez plus d’influence que vous le pensez sur l’opinion des autres et cela les empêchera de chercher des réponses et une croissance personnelle. Cependant, l’animateur ne devrait pas se limiter à poser des questions, il peut aussi résumer la discussion et reconnaître la contribution des participants.
Il faudrait encourager les membres à partager leurs expériences personnelles en rapport avec le sujet dont on discute. En tant qu’animateur, assurez-vous que ces expériences sont pertinentes et ne laissez pas quelqu’un dominer la rencontre avec l’histoire de sa vie, ne laissez pas non plus la réunion tourner à la session de thérapie. Demandez aux autres s’ils ont eu des expériences similaires ou dites simplement: « Poursuivons. » Généralement, si quelqu’un devient intarissable les autres membres du groupe prieront pour que l’animateur fasse avancer la réunion. Si une question est soulevée, alors qu’elle n’a pas rapport avec le sujet dont on parle, l’animateur devrait demander que cette question soit discutée à la fin de la réunion. Essayez de faire en sorte que chacun ait une chance de participer à la discussion… Il est important que tous restent liés à la discussion et sentent qu’ils font partie du groupe. Il faudrait toujours encourager les membres du groupe à partager leurs expériences personnelles qui sont en rapport avec ce qui est étudié. Non seulement cela relie les membres du groupe entre eux, mais aussi cela enseigne à chacun la façon d’appliquer les enseignements dans sa vie quotidienne. L’animateur doit empêcher tout membre de dominer la réunion ou de la détourner du sujet choisi. Les histoires longues ennuient rapidement la plupart des gens.
L’animateur devrait lire et revoir les documents à l’avance et préparer des questions qui inciteront à une pensée réflective et à la discussion. Préparez-vous à conduire les discussions avec des questions. Préparer à l’avance le matériel d’étude et de discussion peut être productif et permet au temps d’étude de se dérouler avec moins de heurts. Le groupe ou des membres choisis du groupe peuvent aussi vouloir aider à préparer les réunions et ceci est à encourager… Il faudrait que l’animateur combine une attitude amicale et une technique de concentration. La rencontre devrait être agréable pour entrainer de nouvelles idées stimulantes et resserrer les liens entre les personnes.
Soulignez les points importants de la documentation et donnez un résumé à la fin de chaque session d’étude pour que les points essentiels soient fermement ancrés dans le mental de ceux qui étudient. Commencez et finissez toujours à l’heure…
Pour apprendre de manière efficace, il faut que chacun se sente bien physiquement et mentalement. Le groupe a besoin de savoir que l’animateur prend les choses en main tranquillement et qu’il est protégé des distractions. Il est important de ne pas essayer d’étudier plus que ne peut en absorber le groupe. Il vaut souvent mieux terminer une réunion tôt si les membres sont saturés en raison d’un sujet difficile. Il faut organiser et centrer le temps d’étude et les documents. Passer de fascicule en fascicule lors d’une réunion risque souvent de désorienter certains membres qui essaient de suivre ou de rester concentrés sur le sujet.
Le Livre d’Urantia nous dit beaucoup de choses sur l’enseignement. Jésus était l’enseignant modèle. Étudiez ses méthodes et utilisez-les. Voici quelques citations qui vous y aideront: « Le vrai maître maintient son intégrité intellectuelle en restant toujours un élève. » [LU 130:3.7]
…voici comment il les instruisit. Il ne s’attaqua pas une seule fois à leurs erreurs et ne mentionna même jamais les défauts de leurs enseignements. Dans chaque cas, il choisissait la part de vérité dans leurs leçons, et ensuite il entreprenait d’embellir et d’éclairer cette vérité dans leur mental de telle sorte qu’en très peu de temps, ce rehaussement de la vérité chassait efficacement l’erreur antérieure. C’est ainsi que ces hommes et ces femmes enseignés par Jésus furent préparés à reconnaître ultérieurement des vérités additionnelles et similaires dans les enseignements des premiers missionnaires chrétiens. [LU 132:0.4]
Il était aussi expert à enseigner en posant des questions qu’en y répondant. En règle générale, c’est à ceux qu’il enseignait le plus qu’il en disait le moins. [LU 132:4.2]
Bien que l’enseignement public de Jésus consistât principalement en paraboles et en brefs discours, il instruisait invariablement ses apôtres par questions et réponses. Durant ses conférences publiques ultérieures, il s’interrompait toujours pour répondre aux questions sincères. [ LU 138:8.10]
Il enseigna la vraie vertu d’une manière positive. Il évita soigneusement la méthode négative de donner des instructions ; il refusa toute publicité pour le mal. [LU 140:8.21]
Chaque instructeur apostolique enseignait son propre point de vue sur l’évangile du royaume. Ils ne s’efforçaient pas d’enseigner tous exactement de la même manière. Il n’y avait ni uniformisation ni formulation dogmatique des doctrines théologiques. Ils enseignaient tous la même vérité, mais chaque apôtre présentait sa propre interprétation personnelle de l’enseignement du Maitre. Jésus approuvait cette présentation des expériences personnelles diverses dans les choses du royaume. Lors de la séance hebdomadaire de questions, il harmonisait et coordonnait infailliblement les nombreux points de vue divergents sur l’évangile. [LU 148:1.2]
Ceux qui enseignent la religion de Jésus devraient approcher les autres religions en reconnaissant les vérités qu’elles détiennent en commun (et dont beaucoup proviennent directement ou indirectement du message de Jésus) tout en s’abstenant d’insister pareillement sur les différences. [LU 149:2.4]
Jésus enseigna l’appel aux émotions en tant que technique pour arrêter et focaliser l’attention intellectuelle. Il qualifia le mental ainsi éveillé et vivifié de porte d’entrée vers l’âme où réside cette nature spirituelle de l’homme qui doit reconnaître la vérité et répondre à l’appel spirituel de l’évangile, pour procurer les résultats permanents des vraies transformations de caractère. [LU 152:6.4]
Publication AUI
Et si nous méditions sur le vide?
Nous allons naturellement vers le plein.
Nous recherchons le plein.
Et pourtant ce vide nous entoure, est en nous.
Le vide est un peu notre futur,
notre ‘poche d avenir’,
notre potentiel en attente de …
Dominique Ronfet
Le Lien Urantien est le journal de l’Association Francophone des Lecteurs du Livre d’Urantia, membre de l’AUI, l’Association Urantia Internationale.
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Directeur de publication | Dominique Ronfet, d.ronfet@noos.fr |
Rédacteur en chef | Guy de Viron, guydeviron@bluewin.ch |
Comité de lecture | Jean Royer, Chris Ragetly |
Abonnement | 20€ par an (parution trimestrielle 4 numéros) |
Dépôt légal | Décembre 1997 — ISSN 1285-1116 |
Tirage | 125 exemplaires © 1955 URANTIA Foundation |
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