© 2016 Ivan Stol, Jean Duvau, Georges Michelson-Dupont, Ade Awoyinka, Guy Stéphane Nyasse, Arnaud et Jérôme Pingwende Zoungrana, Robert Mondange, Dominic Ronfet, Philip G. Calabrese
© 2016 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Bonjour chers lecteurs,
Une personne a fait la réflexion suivante (que tous ont dû voir, merci Pascal), je cite:
« Et oui, l’AFFLU est une association de lecteurs. Nous sommes étudiants. Timides, audacieux, casse-cou, téméraires, réfléchis, vindicatifs, optimistes, poètes. »
Et tout le monde devrait se sentir bien chez nous car nous sommes à même de comprendre et discerner le but de chacun et donc de nous en accommoder. Pour ma part, je dois faire en sorte que les actions de certains ne portent pas ombrage aux règles des autres et que l’association reste un terrain neutre ou chacun puisse s’exprimer sans se sentir en danger ou rejeté.
Le Lien urantien est le journal de l’association Francophone des lecteurs du Livre d’Urantia (AFLLU) membre de l’AUI, Association Urantia Internationale.
Siège social: 1, rue du Temple, 13012 Marseille. +33 (0)980 978481
Cœurriel : afllu@urantia.fr
Site/Forum: www.urantia.fr et http://forum.urantia.fr
Directeur de publication: Ivan Stol ; ivan.stol@free.fr
Rédacteur en chef: Georges Michelson-Dupont; georges.michelson-dupont@wanadoo.fr
Comité de lecture: Jean Duveau; Ivan Stol & Patrick Morelli.
Le Lien: Parution 4 fois par an par voie électronique aux membres de l’AFLLU
Dépôt légal: Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Tous droits réservés. Les matériaux tirés du Livre d’Urantia sont utilisés avec permission. Toutes représentation(s) littéraire(s) ou artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente( n t ) pas nécessairement les vues de la Fondation Urantia ou celles de ses sociétés affiliées.
Thème de la conférence: Qui est Jésus?
ALLER en HONGRIE, bien que n’étant pas un pays européen, est une formalité simple et une carte d’identité suffit pour les Européens.
Cette conférence est à l’initiative du BLUE CLUB qui n’est pas une association mais une organisation de personnes désirant réunir les lecteurs du Livre d’Urantia d’Europe et au départ, principalement de langue allemande.
Nous fûmes accueillis, pour la plupart, dans un Novotel pas très loin du Danube (loin d’être bleu et tranquille) où les conférences et groupes de travail se sont déroulés.
Compte tenu des congés de juillet et août nous n’avions pas pu produire à temps le compte d’exploitation de l’association pour l’année 2015.
COMPTE DE RESULTAT — Année 2015 (En Euros)
CHARGES | PRODUITS | ||
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Achat Livres | 3066 | Cotisations | 2650 |
Variation de stock livres (1) | -6020 | Dons AFLLU | 1980 |
Fournitures administratives | 193 | Ventes Livres | 280 |
Services impression | 255 | Ventes diverses | 73 |
Assurance | 104 | Bénéfices Rencontres | 298 |
Salons | 1332 | ||
Frais postaux et internet | 1059 | ||
Frais bancaires | 1 | ||
Participation Rencontre Canada | 1540 | ||
Reversement cotisations AUI antérieures | 1508 | ||
TOTAL CHARGES | 3038 | TOTAL PRODUITS | 5281 |
RESULTAT POSITIF | 2243 | ||
(1) Prise en compte stock livres LU en 2015 |
Desenzano del Garda
Dans un hôtel tranquille au bord du lac de Garde qui fut notre panorama durant les réunions, nous avons rencontré pour la seconde fois nos voisins Italiens Urantiens sur l’initiative de notre dynamique Danielle LA SCALA dont les capacités de traductrice sont époustouflantes. Sans parler de Danièle, et de deux non Urantiens, nous étions quatre Français (Georges, Marlène, Doris et Ivan), cinq Italiens (Nirvana, Serena, Deanna, Dolores et Alberto), deux Suisses, Guy et Danielle et le coordinateur Européen Antonio.
Les discussions sur « la survie du moi humain » ont permis de clarifier bien des questions sur les questions existentielles de « qui va survivre » et « le vrai choix de la survie ». De même, « comment vivre avec les autres », « qu’est-ce que l’amour », « faire la volonté de Dieu » et « se perfectionner » sont des thèmes qui ont été abordés à l’aide précieuse de Georges, qui a une grande habitude à orienter au mieux ces discutions.
Terres fertiles pour les enseignements du Livre d’Urantia
Dans l’article « L’enjeu du Français dans la diffusion des enseignements du Livre d’Urantia dans le monde » paru dans LE LIEN Nº75 de juin 2016, nous avons souligné l’explosion de la démographie de l’Afrique dans les 80 années à venir. En effet, selon les projections officielles de l’Organisation des Nations Unies, l’hypothèse médiane montre qu’un être humain sur 3 sera africain et qu’à elles seules les régions subsahariennes représenteront 90% de ce tiers de la population mondiale. Nous parlons ici de plus de 3,5 milliards de personnes.
C’est la jeunesse le vrai trésor de l’Afrique noire mais elle peut-être aussi « une bombe à retardement ». Selon J. J. Konadje, Docteur en Science Politique et consultant en géopolitique, « L’Afrique est de loin, la région la plus jeune au monde, en termes de population. Selon les dernières estimations des Nations Unies, la jeunesse africaine représente plus de 60% de la population globale du continent et un peu plus de 40% de la population active. Mathématiquement, les jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 24 ans sont au nombre de 200 millions sur le continent. Dans vingt ans, il y aurait 340 millions de jeunes en Afrique. . . . la jeunesse africaine est dans son ensemble et dans une certaine mesure, logée à la même enseigne: chômage, violence, désespoir, oisiveté, précarité, aventure, illusion, analphabétisme, illettrisme et sous-éducation, pour ne citer que ceux-là, constituent leur dénominateur commun et rythment dans la plupart du temps, leur quotidien. »
Georges Michelson-Dupont
ADE AWOYINKA est une Nigérienne de langue anglaise (du Nigeria et non de la république du Niger) émigrée au Royaume Uni depuis longtemps. La courte biographie qu’elle a offerte avant sa présentation à Budapest nous apprend « qu’elle a reçu le Livre d’Urantia le 1er juillet 1996; qu’elle le lit depuis et sa clairvoyance allant grandissant elle continue de trouver chaque jour des vérités. » Elle est fonctionnaire et vit à Londres.
Quelques années plus tôt, je l’avais rencontré lors d’une courte réunion de lecteurs en Irlande mais je n’avais pas eu le temps de vraiment fraterniser avec elle.
J’ai revu Ade à la conférence de Budapest en septembre dernier où elle donnait une présentation intitulée « La vie et l’époque de Jésus ».
Je me suis donc assis à ses côtés et nous avons partagé quelques morceaux choisis de nos vies. Le récit de sa quête spirituelle de Dieu, depuis la peur débilitante et paralysante de la croyance aux mauvais esprits jusqu’à la libération spirituelle par la foi en un Dieu d’amour m’a beaucoup ému et spirituellement inspiré.
Quand je suis devenue une chrétienne nouveau-née dans les années soixantedix en Afrique, je fus élevée dans la peur de deux choses: aller dans le feu de l’enfer et rater la parousie. Il s’y ajoutait d’autres craintes en chemin telles que me souiller par diverses activités avec lesquelles je ne vais pas vous ennuyer, et aussi l’oppression démoniaque. Je refuse de craindre le prétendu pouvoir de la sorcellerie parce que je n’en comprends pas vraiment le mécanisme, mais je comprends bien les effets secondaires de la peur sur le mental d’une personne.
Nous, les Africains/Africaines, avons beaucoup à craindre. Notre vie quotidienne peut sembler précaire et dangereuse. Le risque de conflits ethnique ou religieux est toujours présent, de pauvres résultats économiques peuvent soudain anéantir la sécurité financière, la maladie sans accès à des soins médicaux adéquats peut supprimer la vie de nos amis, de nos amis et camarades, de nos ainés… trop rapidement; des maladies physiques ou mentales soudaines et inexpliquées aux effets personnels dévastateurs; de misérables infrastructures qui rendent les voyages par route, avion ou bateau inutilement dangereux etc. Et je pourrais poursuivre. Notre existence fragile, je crois, a fait de nous des personnes qui craignent Dieu et sont en même temps reconnaissantes. Il faut respecter cela.
Témoignage de Guy Stéphane Nyasse
Douala, Cameroun; Octobre 2016
Le Cameroun est un beau pays situé en Afrique Centrale. Et comme tous les pays francophones, nous avons la langue française comme un acquis. De plus la langue anglaise est bien répandue, dans le nord-ouest et dans le sud-ouest du pays. Nous sommes un peuple bilingue et dans les faits il s’agit plus d’un bilinguisme de zone, avec une partie francophone et une autre anglophone. Le Cameroun est un pays pacifique, les Camerounais sont un peuple pacifique, réputé pour être l’un des pays d’accueil les plus magnifiques de la zone.
Témoignage de Arnaud et Jérôme Pingwende Zoungrana
Octobre 2016; Ouagadougou; Burkina Faso
Merci pour les encouragements concernant notre effort continuel d’appropriation du riche et sublime Livre d’Urantia qui jette un éclairage nouveau sur la religion et façonne de ce fait notre religiosité. Le contexte religieux dans notre pays est marqué par la coexistence de plusieurs religions (le catholicisme, le protestantisme, l’islam et l’animisme) et de sectes diverses, coexistence pas souvent et toujours pacifique dans le registre individuel. Çà et là, on enregistre une forme d’intolérance religieuse entre fidèles, même pour celles qui semblent proches, ce qui s’apparente à un paradoxe.
Robert Mondange
Depuis que j’ai quitté l’Armée de l’Air, il y a de nombreuses années, je me suis rendu à titre personnel, pour des actions humanitaires en Côte d’Ivoire, dans un village qui s’appelle Assikoi et qui est situé à 120 km d’Abidjan près de la ville d’Adzopé, rendu célèbre par Raoul Follereau. En 1995, il y avait quatre religions implantées: des catholiques, des méthodistes, des baptistes, des musulmans et bien sûr quelques religions typiquement africaines, qui d’ailleurs se mélangent parfois avec les autres religions.
Quand, j’ai découvert le village, en 1995, pour l’installation d’une bibliothèque, les jeunes m’ont demandé des Bibles que je n’avais pas, j’ai réussi à leur en envoyer mais avec l’accord de l’Imam, j’ai envoyé aussi des Corans. Je lis le livre d’Urantia depuis de très nombreuses années, années où il existait seulement sous forme de fascicules. J’ai fait partie de l’équipe de Guy Antequera que vous devez connaitre. D’ailleurs, je suis toujours en contact avec lui. Pour en revenir à mes expériences d’autres religions se sont implantées souvent des évangélistes. J’aurai bien évidemment voulu parler de notre Livre, mais c’est très difficile.
Traduction: Comment vivre en étant ouvert à l’Esprit
Il y a une vingtaine d’années je cherchais, dans mon insatiable curiosité, un livre dont l’édition était épuisée.
(Non, il ne s’agissait pas du Livre d’Urantia que je lisais déjà, d’ailleurs le sujet du livre importe peu.)
Mes recherches m’amenèrent à contacter par téléphone une dame qui avait connu l’auteur.
Dominique Ronfet.
by Philip G. Calabrese
Nous publions la seconde présentation donnée lors du Symposium Scientifique 2016 de Chicago. Philip G. Calabrese éclaire d’un jour tout à fait nouveau, le concept de « Libre arbitre ».
(Traduction: Jean Royer)
1. Le Libre Arbitre.
Qu’est-ce que « le libre arbitre »? L’existence d’une quelconque quantité de « libre arbitre » peut-elle être prouvée? Un « libre arbitre personnel » peut-il coexister avec un univers d’énergie mécaniste de pure causalité antécédente? Que se passe-t-il dans le cerveau et dans le système neurologique quand quelqu’un fait un choix? Enfin, si le libre arbitre existe dans le cosmos, alors quelles sont certaines implications de son existence?
Au cours des décennies récentes, avec l’arrivée des méthodes non invasives telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) certaines de ces questions ont été scrutées de beaucoup plus près par les neuroscientifiques qui sont maintenant capables d’observer les activités du cerveau vivant pendant que les agents font un choix. De nombreuses expériences nouvelles et bien documentées ont été faites et des idées explorées. [^1]