© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Le temps et l’espace sont un mécanisme conjoint par lequel des créatures finies existent dans un univers contrôlé par l’Infini.
« Le temps et l’espace sont un mécanisme conjoint du maitre univers. Ils sont les dispositifs permettant aux créatures finies de coexister avec l’Infini dans le cosmos. Les créatures finies sont efficacement isolées des niveaux absolus par le temps et l’espace. Mais ces moyens d’isolement, sans lesquels nul mortel ne pourrait exister, fonctionnent directement pour limiter le champ de l’action finie. Sans eux, nulle créature ne pourrait agir, mais, par eux, les actes de chaque créature sont nettement limités. » LU 118:9.1
Les mécanismes des esprits supérieurs limitent quelque peu l’action des intelligences subordonnées. Il y a des limites au libre arbitre de l’homme.
« Les mécanismes créés par des êtres au mental supérieur fonctionnent pour libérer leurs sources créatives, mais, dans une certaine mesure, ils limitent invariablement l’action de toutes les intelligences subordonnées. Pour les créatures des univers, cette limitation devient apparente en tant que mécanisme des univers. L’homme ne dispose pas d’un libre arbitre sans frein, il y a des limites à l’étendue de son choix, mais, à l’intérieur de ce champ libre, sa volonté est relativement souveraine. » LU 118:9.2
L’homme ne contrôle pas parfaitement le corps mortel car il contrôlera le mécanisme auto-créé après la fusion.
« Le mécanisme vital de la personnalité mortelle, le corps humain, est le produit d’un projet créatif supramortel ; il ne peut donc jamais être parfaitement contrôlé par l’homme lui-même. C’est seulement quand l’homme ascendant, en liaison avec l’Ajusteur fusionné, créera par lui-même le mécanisme destiné à exprimer sa personnalité, qu’il parviendra à le contrôler à la perfection. » LU 118:9.3
Le grand univers est un mécanisme aussi bien qu’un organisme – activé par le Mental Suprême et coordonné par l’Esprit Suprême.
« Le grand univers est un mécanisme aussi bien qu’un organisme. Il est mécanique et vivant. C’est un mécanisme vivant animé par un Mental Suprême, se coordonnant avec un Esprit Suprême, et trouvant son expression sur les niveaux maxima d’unification de pouvoir et de personnalité en tant qu’Être Suprême. Mais nier le mécanisme de la création finie, c’est nier le fait et méconnaitre la réalité. » LU 118:9.4
Les mécanismes sont le produit de la pensée du Créateur - leur but est découvert dans leur origine - et non dans leur fonction.
« Les mécanismes sont le produit du mental, du mental créateur agissant sur les potentiels cosmiques et en eux. Les mécanismes sont des cristallisations fixes de la pensée du Créateur, et ils fonctionnent toujours en fidèle conformité avec le concept volitif qui leur a donné naissance. Mais la raison d’être d’un mécanisme quelconque se trouve dans son origine, et non dans sa fonction. » LU 118:9.5
Les mécanismes de l’Univers sont les modèles d’expression de la Déité. Ils existent en réponse à la volonté de la Source-Centre Première.
« Il ne faudrait pas penser que ces mécanismes limitent l’action de la Déité. La vérité est bien plutôt que, par ces mécanismes eux-mêmes, la Déité est parvenue à une phase d’expression éternelle. Les mécanismes fondamentaux de l’univers sont venus à l’existence en réponse à la volonté absolue de la Source-Centre Première ; ils fonctionneront donc éternellement en parfaite harmonie avec le plan de l’Infini ; ils sont en vérité les archétypes non volitifs de ce plan lui-même. » LU 118:9.6
À tous les niveaux de l’univers, il existe une relation entre la personne et le modèle. Avec le Suprême et l’Ultime, c’est une nouvelle relation.
« Nous comprenons quelque peu comment le mécanisme du Paradis est en corrélation avec la personnalité du Fils Éternel ; c’est la fonction de l’Acteur Conjoint. Et nous avons des théories sur les opérations de l’Absolu Universel concernant les mécanismes théoriques du Non qualifié et la personne potentielle de l’Absolu de Déité. Quant aux Déités évoluantes du Suprême et de l’Ultime, nous constatons que certaines de leurs phases impersonnelles s’unissent actuellement avec leurs contreparties volitives, et qu’en conséquence, une nouvelle relation se développe entre l’archétype et la personne. » LU 118:9.7
« Dieu, en tant que Source-Centre Première, est primordial — de manière non qualifiée — par rapport à la réalité totale. » LU 0:3.9
"La Source-Centre Première est liée aux univers comme :
« 1. Les forces de gravité des univers matériels convergent au centre de gravité du bas Paradis. »LU 0:3.12-13
« En tant que contrôleur physique dans l’univers des univers matériel, la Source-Centre Première fonctionne dans les archétypes de l’Ile éternelle du Paradis, et, au moyen de ce centre de gravité absolu, le Dieu éternel exerce un supercontrôle cosmique du niveau physique, aussi bien dans l’univers central que d’un bout à l’autre de l’univers des univers. » LU 1:2.10
« Vu comme un phénomène non spirituel, Dieu est énergie. Cette affirmation d’un fait physique est basée sur la vérité incompréhensible que la Source-Centre Première est la cause primordiale des phénomènes physiques universels de tout l’espace. Toute l’énergie physique et les autres manifestations matérielles dérivent de cette activité divine. » LU 3:2.3
« Dieu contrôle tout pouvoir. Il a tracé « un chemin pour l’éclair ». Il a ordonné les circuits de toutes les énergies. Il a décrété l’heure et le mode de manifestation de toutes les formes d’énergie-matière. Et toutes ces choses sont maintenues pour toujours sous sa perpétuelle emprise — sous le contrôle gravitationnel centré dans le bas Paradis. La lumière et l’énergie du Dieu éternel tournent ainsi indéfiniment autour de son circuit majestueux formé par la procession sans fin, mais ordonnée, des nuées d’étoiles composant l’univers des univers. Toute la création circule éternellement autour de la Personnalité Paradisiaque, centre de toutes les choses et de tous les êtres. » LU 3:2.4
Les personnalités ne séjournent pas dans le bas paradis. Tous les circuits d’énergie physique et de force cosmique y prennent leur origine. Il se compose de trois zones concentriques.
« En ce qui concerne le bas Paradis, nous ne savons que ce qui est révélé ; les personnalités n’y séjournent pas. Il est totalement étranger aux affaires des intelligences d’esprit et l’Absolu de Déité n’y opère pas. Nous sommes informés que tous les circuits d’énergie physique et de force cosmique prennent leur origine sur le bas Paradis et qu’il est constitué comme suit : »
« 1. Directement aux antipodes de la localisation de la Trinité, dans la portion centrale du bas Paradis, se trouve la Zone inconnue et non révélée de l’Infinité. »
« 2. Cette zone est directement entourée par une aire non dénommée. »
« 3. Occupant la bordure extérieure de la surface inférieure, se trouve une région ayant principalement à faire avec la puissance d’espace et l’énergie-force. Les activités de ce vaste centre elliptique de force ne sont assimilables à aucune des fonctions connues d’une triunité, mais la charge de force primordiale de l’espace parait être focalisée dans cette région. Ce centre consiste en trois zones elliptiques concentriques. La zone intérieure est le point focal des activités d’énergie-force du Paradis lui-même. La zone extérieure est peut-être identifiable avec les fonctions de l’Absolu Non Qualifié, mais nous sommes dans l’incertitude en ce qui concerne les fonctions spatiales de la zone médiane. » LU 11:5.1-4
L’énergie-force entre au sud de la zone de pulsation intérieure et s’écoule au nord.
« La zone intérieure de ce centre de force parait agir comme un gigantesque cœur dont les pulsations dirigent des courants jusqu’aux limites extrêmes de l’espace physique. Elle dirige et modifie les énergies-force, mais ne les actionne guère. La présence-pression de réalité de cette force primordiale est nettement plus grande à l’extrémité nord du centre du Paradis que dans les régions sud ; cette différence est uniformément enregistrée. La force mère de l’espace parait affluer par le sud et s’écouler par le nord sous l’action de quelque système circulatoire inconnu chargé de diffuser cette forme fondamentale d’énergie-force. De temps en temps, il y a aussi des différences notables de pression entre l’est et l’ouest. Les forces émanant de cette zone intérieure ne réagissent pas à la gravité physique observable, mais obéissent toujours à la gravité du Paradis. » LU 11:5.5
La fonction de la zone médiane pulsée à trois voies est inconnue. Beaucoup pensent qu’il s’agit du mécanisme de contrôle de l’espace médian ou des zones calmes du maitre univers, car il est en quelque sorte lié au fonctionnement de l’espace non pénétré.
« La zone médiane du centre de force entoure immédiatement l’aire précédente. Cette zone médiane parait statique, à part sa dilatation et sa contraction au moyen de trois cycles d’activité. La plus faible de ces pulsations s’effectue en direction est-ouest et la suivante dans une direction nord-sud, tandis que la plus forte fluctuation s’effectue dans toutes les directions en une expansion et une contraction généralisées. La fonction de cette aire médiane n’a jamais été réellement identifiée, mais elle doit avoir un rôle dans les ajustements réciproques entre la zone intérieure et la zone extérieure du centre de force. Beaucoup croient que la zone médiane est le mécanisme de contrôle des espaces intermédiaires ou zones tranquilles qui séparent les niveaux d’espace successifs du maitre univers, mais il n’existe aucune preuve ni révélation à l’appui. Cette inférence dérive de la connaissance que cette aire médiane a certains rapports avec le fonctionnement du mécanisme de l’espace non pénétré du maitre univers. » LU 11:5.6
L’énorme zone extérieure est le centre des émanations vers les domaines de tout l’espace extérieur. Il est en quelque sorte sensible à la Trinité et est la focalisation centrale de la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié.
« La zone extérieure est la plus vaste et la plus active des trois ceintures elliptiques concentriques de potentiel d’espace non identifié. Cette aire est un lieu d’activités dont on n’a point d’idée, le point central d’un circuit d’émanations qui s’en vont dans toutes les directions de l’espace jusqu’aux limites extrêmes des sept superunivers, et qui continuent au-delà pour s’étendre sur les énormes et incompréhensibles domaines de l’espace extérieur. Cette présence spatiale est entièrement impersonnelle, bien que d’une manière inconnue elle paraisse répondre indirectement à la volonté et aux directives des Déités infinies lorsqu’elles agissent en tant que Trinité. On croit qu’il s’agit de la focalisation centrale, le centre paradisiaque, de la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié. » LU 11:5.7
La zone extérieure vibre selon des cycles d’un milliard d’années Urantia – elle est synchronisée avec la respiration de tout l’espace pénétré.
« Toutes les formes de force et toutes les phases d’énergie paraissent encircuitées. Elles circulent partout dans les univers et reviennent par des routes précises. Quant aux émanations de la zone activée de l’Absolu Non Qualifié, elles paraissent arriver ou partir — jamais les deux à la fois. Les pulsations de cette zone extérieure s’effectuent selon de très longs cycles de proportions gigantesques. Pendant un peu plus d’un milliard d’années d’Urantia la force d’espace de ce centre est dirigée vers l’extérieur ; ensuite pendant une durée similaire, elle est dirigée vers l’intérieur ; et les manifestations de force d’espace de ce centre sont universelles ; elles s’étendent dans tout l’espace pénétrable. » LU 11:5.8
À l’origine, toute force venait du bas paradis, mais de nombreuses formes d’énergie et de matière prennent leur origine dans le ventre de l’espace.
« Toute force physique, toute énergie et toute matière ne font qu’un. Toute énergie-force est issue originellement du bas Paradis et y retournera finalement après avoir complété son circuit d’espace. Mais toutes les énergies et toutes les organisations matérielles de l’univers des univers ne sont pas toutes venues du bas Paradis dans leur présent état phénoménal ; l’espace est la matrice de plusieurs formes de matière et de prématière. » LU 11:5.9
L’espace n’a pas son origine dans le bas paradis. Les pulsations de la zone externe ne donnent pas non plus naissance à la respiration spatiale.
« Bien que la zone extérieure du centre de force du Paradis soit la source d’énergies d’espace, ce n’est pas de là que l’espace tire son origine. L’espace n’est ni force, ni énergie, ni pouvoir. Les pulsations de cette zone n’expliquent pas non plus la respiration de l’espace, mais les phases d’entrée et de sortie de cette zone sont synchronisées avec les cycles d’expansion-contraction de l’espace qui durent deux milliards d’années. » LU 11:5.9
L’espace est un don du paradis. Il est imprégné par la puissance spatiale ancestrale de l’Absolu Non Qualifié.
« L’espace n’est ni un état subabsolu à l’intérieur de l’Absolu Non Qualifié, ni la présence de cet Absolu, ni une fonction de l’Ultime. C’est un don du Paradis. Nous croyons que l’espace du grand univers et celui de toutes les régions extérieures sont effectivement pénétrés par la puissance d’espace ancestrale de l’Absolu Non Qualifié. Cet espace pénétré s’étend horizontalement vers l’extérieur, depuis la proximité du Paradis périphérique à travers le quatrième niveau d’espace extérieur et au-delà de la périphérie du maitre univers ; mais de combien au-delà, nous ne le savons pas. » LU 11:7.4
Les niveaux d’espace sont des chemins courbes de moindre résistance au mouvement.
« Un niveau d’espace fonctionne donc comme une région elliptique de mouvement entourée de tous côtés par une immobilité relative. Ces relations entre mouvement et repos constituent un chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement. Ce chemin est universellement suivi par la force cosmique et l’énergie émergente au cours de leur circulation sans fin autour de l’Ile du Paradis. » LU 11:7.8
Tout dans l’espace est en mouvement ; seul le Paradis est stationnaire.
« Toutes les unités d’énergie cosmique sont en rotation primaire, engagées dans l’exécution de leur mission tandis qu’elles tournent autour de l’orbite universelle. Les univers de l’espace ainsi que les systèmes et mondes qui les composent sont tous des sphères en rotation se déplaçant le long des circuits sans fin des niveaux d’espace du maitre univers. Il n’y a absolument rien de stationnaire dans le maitre univers excepté le centre même de Havona, l’éternelle Ile du Paradis, le centre de gravité. » LU 12:4.1
Alors que l’Absolu Non Qualifié est fonctionnellement limité à l’espace, sa relation avec le mouvement n’est pas claire.
« L’Absolu Non Qualifié est fonctionnellement limité à l’espace, mais nous n’avons pas la même certitude sur la relation de cet Absolu avec le mouvement. Le mouvement lui est-il inhérent ? Nous ne le savons pas. Nous savons que le mouvement n’est pas inhérent à l’espace ; même les mouvements de l’espace ne sont pas innés. Mais nous ne sommes pas aussi certains des rapports du Non Qualifié avec le mouvement. Quelle personne ou quelle chose est réellement responsable des gigantesques activités transmutatrices d’énergie-force qui se déploient maintenant au-delà des frontières des présents sept superunivers ? » LU 12:4.2
Trois théories concernant l’origine du mouvement dans l’espace. Concernant l’origine du mouvement, nous avons les opinions suivantes :
« 1. Nous croyons que l’Acteur Conjoint initie le mouvement dans l’espace. »
« 2. Si c’est l’Acteur Conjoint qui produit les mouvements de l’espace, nous ne pouvons pas le prouver. »
« 3. L’Absolu Universel ne donne pas naissance au mouvement initial, mais il égalise et contrôle toutes les tensions dues au mouvement. » LU 12:4.3-6
Relation des organisateurs de force à l’origine des nébuleuses.
« Dans l’espace extérieur, les organisateurs de force sont apparemment responsables de la production des gigantesques roues d’univers qui sont présentement en cours d’évolution stellaire, mais leur aptitude à fonctionner ainsi doit avoir été rendue possible par quelque modification de la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié. » LU 12:4.6
L’espace est réel et il existe quatre classes de mouvement spatial.
« Du point de vue humain, l’espace est néant — négatif ; il n’existe que par rapport à quelque chose de positif et de non spatial. Toutefois, l’espace est réel. Il contient et conditionne le mouvement. Il se meut même. On peut classifier les mouvements d’espace à peu près comme suit : »
« 1. Le mouvement primaire — la respiration de l’espace, le mouvement de l’espace lui-même. »
« 2. Le mouvement secondaire — les rotations en sens alternés des niveaux d’espace successifs. »
« 3. Les mouvements relatifs — relatifs en ce sens qu’ils ne sont pas évalués en prenant le Paradis comme point de base. Les mouvements primaire et secondaire sont absolus, ils sont le mouvement par rapport au Paradis immobile. »
« 4. Le mouvement compensateur ou corrélatif destiné à coordonner tous les autres mouvements. » LU 12:4.7-11
L’espace n’est ni infini ni absolu.
« L’espace n’est pas infini, bien qu’il tienne son origine du Paradis ; il n’est pas absolu, car il est pénétré par l’Absolu Non Qualifié. Nous ne connaissons pas les limites absolues de l’espace, mais nous savons bien que l’absolu du temps est l’éternité. » LU 12:5.2
L’espace est absolument ultime. Alors que les corps matériels existent dans l’espace, l’espace existe aussi dans les corps matériels.
« Parmi toutes les choses non absolues, c’est l’espace qui est le plus proche d’être absolu. En apparence, l’espace est absolument ultime. La réelle difficulté que nous avons à comprendre l’espace sur le niveau matériel provient du fait que les corps matériels existent dans l’espace, mais que l’espace existe aussi dans ces mêmes corps matériels. Nombre de facteurs concernant l’espace sont absolus, mais cela ne signifie pas que l’espace soit absolu. »
« Pour comprendre les relations de l’espace, il peut être utile de supposer, relativement parlant, que l’espace est, après tout, une propriété de tous les corps matériels. Donc, quand un corps se meut dans l’espace, il emporte aussi avec lui toutes ses propriétés, même l’espace qui est dans ce corps en mouvement et en fait partie. » LU 118:3.5-6
« Le Contrôleur Universel est potentiellement présent dans les circuits de gravité de l’Ile du Paradis, dans toutes les parties de l’univers, en tous temps et au même degré, en conformité avec la masse, en réponse à la demande physique pour cette présence, et à cause de la nature inhérente à toute création qui fait que toutes choses adhèrent à lui et subsistent en lui. » LU 3:1.7
« L’Ile du Paradis — Le Paradis, sans autre qualification, est l’Absolu du contrôle matériel-gravitationnel de la Source-Centre Première. » LU 0:4.12
La gravité est la prise toute-puissante de la présence physique du Paradis.
« L’attraction inéluctable de la gravité saisit effectivement tous les mondes de tous les univers de tout l’espace. La gravité est l’emprise toute-puissante de la présence physique du Paradis. La gravité est la corde omnipotente à laquelle sont accrochés les étoiles scintillantes, les soleils flamboyants et les sphères tourbillonnantes qui constituent la parure physique universelle du Dieu éternel, qui est tout, qui remplit toutes choses et en qui toutes choses subsistent. » LU 11:8.1
Toute l’énergie et la matière répondent infailliblement à l’attraction gravitationnelle du Paradis.
« Le centre et le point focal de la gravité matérielle absolue est l’Ile du Paradis, complétée par les corps de gravité obscurs qui encerclent Havona, et équilibrée par les réservoirs d’espace situés au-dessus et au-dessous. Toutes les émanations connues du bas Paradis répondent invariablement et infailliblement à l’attraction de la gravité centrale fonctionnant sur les circuits sans fin des niveaux elliptiques d’espace du maitre univers. Toutes les formes connues de réalité cosmique suivent la tendance des âges, épousent la courbure du cercle et s’insèrent dans le mouvement de la grande trajectoire elliptique. » LU 11:8.2
La relation de l’espace à la gravité.
« L’espace ne répond pas à la gravité, mais il agit sur la gravité comme un équilibrant. Sans le coussin de l’espace, un effet explosif ébranlerait les corps spatiaux du voisinage. L’espace pénétré exerce aussi une influence d’antigravité sur la gravité physique ou linéaire ; l’espace peut effectivement neutraliser l’action de la gravité sans toutefois pouvoir la retarder. La gravité absolue est la gravité du Paradis. La gravité locale ou linéaire appartient au stade électrique de l’énergie ou de la matière. Elle opère à l’intérieur de l’univers central, des superunivers et des univers extérieurs en tous les lieux où une matérialisation appropriée a eu lieu. » LU 11:8.3
L’énergie et la matière révèlent trois formes de réponse à la gravité paradisiaque.
« Les nombreuses formes de force cosmique, d’énergie physique, de pouvoir d’univers et des diverses matérialisations font apparaitre trois stades généraux, bien que non parfaitement nets, de réaction à la gravité du Paradis : »
« 1. Les stades de prégravité (Force). C’est le premier pas dans l’individualisation de la puissance d’espace en formes préénergétiques de force cosmique. Cet état est analogue au concept de la charge-force primordiale de l’espace que l’on appelle parfois énergie pure ou ségrégata. »
« 2. Les stades de gravité (Énergie). Cette modification de la charge-force de l’espace est produite par l’action des organisateurs de force du Paradis. Elle signale l’apparition de systèmes d’énergie répondant à l’attraction de la gravité du Paradis. Cette énergie émergente est originellement neutre, mais, après de nouvelles métamorphoses, elle montre des qualités dites positive et négative ; nous appelons ces stades ultimata. »
« 3. Les stades de postgravité (pouvoir d’univers). À ce stade, l’énergie-matière laisse voir qu’elle répond au contrôle de la gravité linéaire. Dans l’univers central, ces systèmes physiques sont des organisations triples appelées triata. Ce sont les systèmes de superpouvoir donnant naissance aux créations de l’espace et du temps. Les systèmes physiques des superunivers sont mobilisés par les Directeurs de Pouvoir d’Univers et leurs associés. Ces organisations matérielles ont une constitution double et s’appellent gravita. Les corps de gravité obscurs qui entourent Havona ne sont faits ni de triata ni de gravita ; leur pouvoir d’attraction dénote les deux formes de gravité physique, linéaire et absolue. » LU 11:8.4-7
La puissance spatiale n’est pas soumise à la gravité. Il émane du Paradis et constitue la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié.
« La puissance d’espace n’est sujette à l’interaction d’aucune forme de gravitation. Cette dotation primitive du Paradis n’est pas un niveau actuel de réalité, mais elle est ancestrale à toutes les réalités non spirituelles fonctionnelles relatives — à toutes les manifestations d’énergie-force et à l’organisation du pouvoir et de la matière. La puissance d’espace est un terme difficile à définir. Il ne désigne pas ce qui est ancestral à l’espace ; sa signification devrait évoquer l’idée des puissances et des potentiels qui existent dans l’espace. On peut concevoir approximativement qu’il inclut tous les potentiels et influences absolus qui émanent du Paradis et constituent la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié. » LU 11:8.8
Relation de l’Absolu Non Qualifié au Paradis. Pourquoi la gravité agit dans le plan perpendiculaire à la masse.
« Le Paradis est la source absolue et l’éternel point focal de toute énergie-matière dans l’univers des univers. L’Absolu Non Qualifié révèle, régularise et entrepose ce qui a sa source et son origine dans le Paradis. La présence universelle de l’Absolu Non Qualifié parait équivaloir au concept que l’extension de la gravité est potentiellement infinie, qu’elle est une tension élastique de la présence du Paradis. Ce concept nous aide à saisir le fait que tout subit une attraction vers l’intérieur, vers le Paradis. Cet exemple est grossier, mais peut néanmoins être utile. Il explique aussi pourquoi la gravité agit toujours de façon préférentielle dans le plan perpendiculaire à la masse, phénomène dénotant que les dimensions du Paradis et des créations qui l’entourent sont différentielles. » LU 11:8.9
Le Père Universel peut utiliser les quatre circuits de gravité absolue.
« Toutes les formes d’énergie-force — matérielles, mentales ou spirituelles — sont également sujettes aux emprises, aux présences universelles que nous appelons gravité. La personnalité répond aussi à la gravité — au circuit exclusif du Père ; mais, bien que ce circuit soit uniquement réservé au Père, il n’est pas exclu des autres circuits. Le Père Universel est infini et agit sur tous les quatre circuits de gravité absolue dans le maitre univers : »
« 1. La gravité de personnalité du Père Universel. »
« 2. La gravité d’esprit du Fils Éternel. »
« 2. La gravité d’esprit du Fils Éternel. »
« 3. La gravité mentale de l’Acteur Conjoint. »
« Ces quatre circuits ne sont pas reliés au centre de force du bas Paradis ; ce ne sont pas des circuits de force, ni d’énergie, ni de pouvoir. Ce sont des circuits absolus de présence, et à l’instar de Dieu ils sont indépendants du temps et de l’espace. » LU 12:3.1-6
Le grand univers actuel n’engage que cinq pour cent de l’action gravitationnelle totale du Paradis.
« 1. Gravité physique. Ayant estimé la capacité de gravité physique du grand univers et ayant formulé une estimation de son total, ils ont laborieusement effectué une comparaison de leur résultat avec le total estimé de la présence de gravité absolue opérant maintenant. Ces calculs indiquent que l’action totale de la gravité dans le grand univers ne représente qu’une très faible fraction de l’attraction de gravité du Paradis calculée sur la base de la réaction de gravité des unités physiques de la matière universelle. Ces investigateurs aboutissent à la conclusion étonnante que l’univers central et les sept superunivers qui l’entourent n’emploient présentement que cinq pour cent du fonctionnement actif de l’emprise de gravité absolue du Paradis. En d’autres termes : à l’heure actuelle, environ quatre-vingt-quinze pour cent de l’action active de gravité cosmique de l’Ile du Paradis, évaluée d’après cette théorie de totalité, est occupée à contrôler des systèmes matériels situés au-delà des frontières des univers présentement organisés. Ces calculs se réfèrent tous à la gravité absolue ; la gravité linéaire est un phénomène d’interaction calculable seulement en connaissant la gravité effective du Paradis. » LU 12:3.8
Nature et fonction des messagers de gravité.
« Les Messagers de Gravité viennent de Divinington et sont des Ajusteurs modifiés et personnalisés, mais nul membre de notre groupe d’Uversa n’entreprendrait d’expliquer la nature de ces messagers. Nous savons qu’ils sont des êtres hautement personnels, divins, intelligents et touchants de compréhension, mais nous ne saisissons pas leur technique pour franchir instantanément l’espace. Ils paraissent capables d’utiliser n’importe quelle énergie, tous les circuits et même la gravité. Les finalitaires du corps des mortels ne peuvent pas défier le temps et l’espace, mais ils ont pour associés, soumis à leurs ordres, des personnalités d’esprit presque infinies qui peuvent le faire. Nous nous permettons d’appeler personnalités les Messagers de Gravité, mais en réalité ce sont des êtres superspirituels, des personnalités sans limites et sans bornes. Comparés aux Messagers Solitaires, leur personnalité est d’un ordre entièrement différent. » LU 31:2.2
Définition de la gravité linéaire.
« La sensibilité à la gravité linéaire est une mesure quantitative de l’énergie non spirituelle. Toutes les masses — énergies organisées — sont soumises à son emprise, sauf dans la mesure où le mouvement et le mental agissent sur elles. La gravité linéaire est la force cohésive à courte portée du macrocosme, un peu comme les forces de cohésion intraatomiques sont les forces à courte portée du microcosme. L’énergie physique matérialisée, organisée en ce que l’on appelle matière, ne peut traverser l’espace sans influencer la sensibilité à la gravité linéaire. Bien que la sensibilité gravitationnelle soit directement proportionnelle à la masse, elle est modifiée par l’espace intermédiaire de telle sorte que, si on la compte comme inversement proportionnelle au carré de la distance, le calcul n’aboutit qu’à une assez grossière approximation. … » LU 42:11.5
« L’énergie physique est un terme dénotant toutes les phases et formes de mouvement, d’action et de potentiel des phénomènes. »
« En discutant les manifestations d’énergie physique, nous employons généralement les termes de force cosmique, énergie émergente et pouvoir d’univers. Ils sont souvent employés comme suit : »
« 1. La force cosmique embrasse toutes les énergies dérivant de l’Absolu Non Qualifié mais ne réagissant pas encore à la gravité du Paradis. »
« 2. L’énergie émergente embrasse les énergies réagissant à la gravité du Paradis, mais qui ne réagissent pas encore à la gravité locale ou linéaire. C’est le niveau préélectronique de l’énergie-matière. »
« 3. Le pouvoir d’univers inclut toutes les formes d’énergie qui réagissent directement à la gravité linéaire tout en réagissant encore à la gravité du Paradis. C’est le niveau électronique de l’énergie-matière et de toutes ses évolutions subséquentes. » LU 0:6.3-6
« En tant que contrôleur physique dans l’univers des univers matériel, la Source-Centre Première fonctionne dans les archétypes de l’Ile éternelle du Paradis, et, au moyen de ce centre de gravité absolu, le Dieu éternel exerce un supercontrôle cosmique du niveau physique, aussi bien dans l’univers central que d’un bout à l’autre de l’univers des univers. » LU 1:2.10
« Le fondement de l’univers est matériel en ce sens que l’énergie est la base de toute existence, et l’énergie pure est contrôlée par le Père Universel. » LU 42:0.1
« La manipulation de l’énergie universelle est toujours conforme à la volonté personnelle et aux directives infiniment sages du Père Universel. » LU 42:0.2
Toute réalité est dérivée de la Déité. L’ultimaton a le paradis comme noyau.
« La matière — l’énergie — car ce ne sont que des manifestations diverses de la même réalité cosmique, en tant que phénomène universel, est inhérente au Père Universel. « En lui toutes choses subsistent. » La matière peut paraitre manifester une énergie inhérente et des pouvoirs autocontenus, mais les lignes de gravité impliquées dans les énergies relatives à tous ces phénomènes physiques dérivent et dépendent du Paradis. L’ultimaton, la première forme mesurable d’énergie, a le Paradis pour noyau. » LU 42:1.2
Toute énergie-force originelle provient du Paradis.
« Le don de la force cosmique, le domaine de la gravité cosmique, est la fonction de l’Ile du Paradis. Toute énergie-force originelle provient du Paradis, et la matière destinée à former d’innombrables univers circule présentement dans le maitre univers sous forme d’une présence de supergravité qui constitue la charge-force de l’espace pénétré. » LU 12:8.2
L’énergie physique obéit toujours à la loi universelle - seul l’esprit volitionnel s’écarte du plan divin.
« Quelles que soient ses transformations dans les espaces extérieurs, une fois que la force est sortie du Paradis, elle continue son voyage en restant soumise à l’attraction sans fin, toujours présente et infaillible de l’Ile éternelle, et tourne indéfiniment avec obéissance et par inhérence le long des perpétuels sentiers d’espace des univers. L’énergie physique est l’unique réalité qui soit fidèle et constante dans sa soumission à la loi universelle. C’est seulement dans les domaines de la volition de la créature qu’il y a eu déviation des sentiers divins et des plans originels. Le pouvoir et l’énergie sont les preuves universelles que l’Ile centrale du Paradis est stable, constante et éternelle. » LU 12:8.3
De nombreux phénomènes imprévisibles et insondables de la force et de l’esprit primitifs peuvent être dus à l’activité de l’Ultime et des Absolus.
« Toutes les phases de force primordiale, d’esprit naissant et d’autres ultimités non personnelles paraissent réagir en obéissant à certaines lois relativement stables, mais inconnues. Ces phases sont caractérisées par une latitude d’accomplissement et une élasticité de réaction qui déconcertent fréquemment quand on les rencontre dans les phénomènes d’une situation circonscrite et isolée. Comment s’explique cette imprévisible liberté de réaction révélée par ces actualités d’univers émergentes ? Ces imprévisibilités inconnues et insondables — soit qu’elles se rattachent au comportement d’une unité primordiale de force, la réaction d’un niveau mental non identifié, soit qu’il s’agisse des phénomènes d’un vaste préunivers en formation dans les domaines de l’espace extérieur — révèlent probablement les activités de l’Ultime et les accomplissements de la présence des Absolus, qui antidatent les fonctions de tous les Créateurs d’univers. » LU 12:6.6
Aucune découverte future ne prouvera que la matière existe par elle-même ou que des lois naturelles doivent être appliquées en dehors de la technique du Paradis et du dessein moteur du Père Universel.
« Il existe une forme d’énergie inconnue sur Urantia, qui est innée dans la matière et présente dans l’espace universel. Quand elle sera finalement découverte, les physiciens auront le sentiment qu’ils ont résolu, au moins à peu près, le mystère de la matière. Et ils auront ainsi fait un pas les rapprochant du Créateur et dominé une phase de plus de la technique divine ; mais en aucun sens ils n’auront trouvé Dieu ni établi l’existence de la matière ou la mise en œuvre des lois naturelles en dehors de la technique cosmique du Paradis et du dessein motivant du Père Universel. » LU 42:1.3
Il y a deux émanations d’énergie du Paradis : le travail d’énergie cosmique des Maitres Esprits et les fonctions de force de l’Absolu Non Qualifié.
« Nous sommes incapables de trouver un lien personnel quelconque entre le travail d’énergie cosmique des Maitres Esprits et les fonctions de force de l’Absolu Non Qualifié. Les manifestations d’énergie qui dépendent des Maitres Esprits sont toutes dirigées depuis la périphérie du Paradis ; elles ne semblent en aucune manière directement associées aux phénomènes de force identifiés avec la surface inférieure du Paradis. » LU 16:4.4
L’énergie est éternelle, pas infinie.
« L’énergie est éternelle mais non infinie ; elle réagit toujours à l’emprise de l’Infinité, emprise qui embrasse tout. La force et l’énergie poursuivent indéfiniment leur course ; étant sorties du Paradis, il faut qu’elles y retournent, même si des âges et des âges sont nécessaires pour compléter le circuit ordonné. Ce qui a son origine dans la Déité du Paradis ne peut avoir qu’une destination paradisiaque ou une destinée de Déité. » LU 42:1.8
La force a une origine divine et, quelle que soit la transformation sans fin, elle est indestructible.
« La force dérivée de la Déité existant en soi a une existence perpétuelle en elle-même. L’énergie-force est impérissable et indestructible. Ces manifestations de l’Infini peuvent être soumises à des transmutations illimitées, à des transformations sans fin et à des métamorphoses éternelles ; mais, en aucun sens ni à aucun degré, ni même dans la plus petite mesure imaginable, elles ne peuvent subir d’anéantissement et n’en subiront jamais. Mais l’énergie, bien que jaillissant de l’Infini, ne se manifeste pas à l’infini ; le maitre univers tel qu’il est présentement conçu a des limites extérieures. » LU 42:1.7
Classification et métamorphose de la force cosmique, de l’énergie émergente et de la puissance universelle.
« Toutefois, pour tenter d’éviter les confusions de concepts, je suggère comme recommandable d’adopter la classification suivante pour la force cosmique, l’énergie émergente et le pouvoir d’univers — l’énergie physique : »
« 1. Puissance d’espace. C’est la présence incontestée dans l’espace libre de l’Absolu Non Qualifié. L’extension de ce concept inclut le potentiel de force d’espace de l’univers inhérent à la totalité fonctionnelle de l’Absolu Non Qualifié, tandis que l’intension de ce concept englobe la totalité de la réalité cosmique — des univers qui, à la manière de l’éternité, émanèrent de l’Ile du Paradis, laquelle n’a ni commencement, ni fin, ni mouvement, ni changement. »
« Les phénomènes spécifiques à la face inférieure du Paradis embrassent probablement trois zones de présence et de performance de la force absolue : la zone point d’appui de l’Absolu Non Qualifié, la zone de l’Ile du Paradis elle-même et la zone intermédiaire de certains organes ou fonctions équillibrants et compensateurs non identifiés. Ces trois zones concentriques forment le centre du cycle paradisiaque de la réalité cosmique. »
« La puissance d’espace est une préréalité. Elle est le domaine de l’Absolu Non Qualifié et ne réagit qu’à l’emprise personnelle du Père Universel, bien qu’en apparence elle soit modifiable par la présence des Maitres Organisateurs de Force Primaires. »
« Sur Uversa, la puissance d’espace s’appelle absoluta. »
« 2. Force primordiale. Elle représente le premier changement fondamental dans la puissance d’espace et pourrait être l’une des fonctions de l’Absolu Non Qualifié au bas Paradis. Nous savons que la présence d’espace sortant du bas Paradis est modifiée sous certains aspects par rapport à celle qui y entre. Mais, indépendamment de leurs relations possibles, la transmutation ouvertement reconnue de la puissance d’espace en force primordiale est la fonction primaire de différenciation exercée par la présence-tension des organisateurs de force vivants du Paradis. »
« La force passive et potentielle devient active et primordiale en réponse à la résistance offerte par la présence dans l’espace des Maitres Organisateurs de Force Extériorisés Primaires. La force émerge alors du domaine exclusif de l’Absolu Non Qualifié dans les royaumes de réaction multiple — réaction à certains mouvements primitifs déclenchés par le Dieu d’Action, et ensuite à certains mouvements compensateurs émanant de l’Absolu Universel. La force primordiale parait réagir aux causes transcendantales proportionnellement à leur absoluité. »
« La force primordiale est quelquefois dénommée énergie pure ; sur Uversa, nous l’appelons ségrégata. »
« 3. Énergies émergentes. La présence passive des organisateurs de force primaires est suffisante pour transformer la puissance d’espace en force primordiale, et c’est sur le champ spatial ainsi activé que ces mêmes organisateurs de force commencent leurs premières opérations actives. La force primordiale est destinée à passer par deux phases distinctes de transmutation dans les royaumes de manifestation de l’énergie avant d’apparaitre comme pouvoir d’univers. Ces deux niveaux d’énergie émergente sont : »
« A. Énergie puissante. C’est l’énergie puissante d’orientation, de mouvements de masse, de haute tension et de réaction forcée — systèmes d’énergie gigantesques — mis en mouvement par les activités des organisateurs de force primaires. Cette énergie primaire ou énergie puissante ne réagit pas en premier lieu nettement à l’attraction gravitationnelle du Paradis, bien que sa masse agrégée et sa direction dans l’espace soient probablement réactives au groupe collectif des influences absolues opérant du bas Paradis. Lorsque l’énergie émerge au niveau de réaction initiale à l’emprise circulaire de la gravité absolue du Paradis, les organisateurs de force primaires cèdent la place à l’action de leurs associés secondaires. »
« B. Énergie gravitationnelle. L’énergie qui apparait ensuite, et qui est sensible à la gravité, contient le potentiel du pouvoir d’univers et devient l’ancêtre actif de toute la matière de l’univers. Cette énergie secondaire ou gravitationnelle est le produit des élaborations d’énergie résultant de la présence-pression et des tendances-tensions établies par les Maitres Organisateurs de Force Transcendantaux Associés. En réponse au travail de ces manipulateurs de force, l’énergie d’espace passe rapidement du stade puissant au stade gravitationnel et devient ainsi directement réactive à l’emprise circulaire (absolue) de la gravité du Paradis. Elle révèle en même temps un certain potentiel de sensibilité à l’attraction de la gravité linéaire inhérente aux masses matérielles qui apparaissent bientôt avec les stades électronique et postélectronique de l’énergie et de la matière. Quand survient la réactivité à la gravité, les Maitres Organisateurs de Force Associés peuvent se retirer des cyclones d’énergie de l’espace, pourvu que les Directeurs de Pouvoir d’Univers puissent être affectés à ce champ d’action. »
« Nous sommes tout à fait dans l’incertitude au sujet des causes exactes des stades primitifs d’évolution de la force, mais nous reconnaissons l’activité intelligente de l’Ultime dans les deux niveaux de manifestation de l’énergie émergente. Les énergies de puissance et de gravité sont appelées ultimata sur Uversa lorsqu’elles sont considérées collectivement. »
« 4. Pouvoir d’Univers. La force d’espace a été changée en énergie d’espace et ensuite en énergie sous contrôle gravitationnel. L’énergie physique a été ainsi murie au point de pouvoir être dirigée dans des canaux de pouvoir et mise au service des multiples desseins des Créateurs d’univers. Ce travail est continué par les habiles directeurs, centres et contrôleurs de l’énergie physique dans le grand univers — celui des créations organisées et habitées. Ces Directeurs de Pouvoir d’Univers assument le contrôle plus ou moins complet de vingt-et-une des trente phases d’énergie constituant le présent système énergétique des sept superunivers. Ce domaine de pouvoir-énergie-matière est le royaume des activités intelligentes du Septuple fonctionnant sous le supercontrôle de l’espace-temps exercé par le Suprême. »
« Sur Uversa, nous appelons gravita le domaine du pouvoir d’univers. »
« 5. Énergie de Havona. Les concepts de cet exposé se sont déplacés vers le Paradis en suivant, niveau par niveau, la force d’espace qui se transmuait jusqu’au niveau opératoire de l’énergie-pouvoir des univers du temps et de l’espace. Continuant vers le Paradis, nous rencontrons maintenant une phase préexistante d’énergie caractéristique de l’univers central. Ici, le cycle évolutionnaire semble faire un retour sur lui-même ; l’énergie-pouvoir parait maintenant revenir en arrière vers la force, mais une force de nature très différente de la puissance d’espace et de la force primordiale. Les systèmes d’énergie de Havona ne sont pas duels, ils sont trins. C’est le domaine existentiel d’énergie de l’Acteur Conjoint fonctionnant au nom de La Trinité du Paradis. »
« Sur Uversa, ces énergies de Havona sont connues sous le nom de triata. »
« 6. Énergie transcendantale. Ce système énergétique fonctionne sur et depuis le niveau supérieur du Paradis et seulement en relation avec les populations absonites. Sur Uversa, on l’appelle tranosta. »
« 7. Monota. L’énergie est proche parente de la divinité quand il s’agit de l’énergie du Paradis. Nous inclinons à croire que la monota est l’énergie vivante et non spirituelle du Paradis — une éternelle contrepartie de l’énergie vivante et spirituelle du Fils Originel — d’où le système énergétique non spirituel du Père Universel. »
« Nous ne pouvons pas différencier par leur nature l’esprit du Paradis et la monota du Paradis ; ils sont apparemment semblables. Ils ont des noms différents, mais on ne saurait guère vous parler d’une réalité dont les manifestations spirituelles et non spirituelles ne se distinguent que par le nom. » LU 42:2.2-20
Les différentes formes d’énergie et de matière sont toutes une seule et même chose.
« La lumière, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la chimie, l’énergie et la matière sont — quant à leur origine, leur nature et leur destinée — une seule et même chose au même titre que d’autres réalités matérielles non encore découvertes sur Urantia. » LU 42:4.1
L’énergie et la matière peuvent subir des transformations sans fin, mais elles oscillent toujours fidèlement au cercle de l’éternité et sont toujours sensibles à leur source infinie.
« Nous ne comprenons pas complètement les changements presque infinis auxquels l’énergie physique peut être sujette. Dans un univers elle apparait comme lumière, dans un autre comme lumière plus chaleur, dans un autre encore sous des formes d’énergie inconnues sur Urantia. Dans un nombre incalculable de millions d’années, elle peut réapparaitre sous quelque forme d’énergie électrique turbulente et déferlante ou de pouvoir magnétique. Plus tard encore, elle peut apparaitre de nouveau dans un univers ultérieur sous forme de matière variable passant par une série de métamorphoses, suivie de sa disparition physique extérieure dans quelque grand cataclysme des royaumes. Et ensuite, après des âges sans nombre et un vagabondage presque sans fin à travers d’innombrables univers, cette même énergie peut encore réapparaitre et changer maintes fois de forme et de potentiel ; et les transformations continuent ainsi pendant des âges successifs et à travers des royaumes innombrables. Ainsi la matière poursuit son chemin, subissant les transmutations du temps, mais s’alignant toujours fidèlement sur le cercle de l’éternité. Même si elle est longtemps empêchée de retourner à sa source, elle y reste toujours sensible et suit indéfiniment le sentier tracé par la Personnalité Infinie qui l’a émise. » LU 42:4.2
Les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques sont les maîtres de l’énergie avant qu’elle n’atteigne le niveau atomique.
« Les centres de pouvoir et leurs associés s’occupent très activement de transmuer l’ultimaton dans les circuits et révolutions des électrons. Ces êtres uniques contrôlent et composent le pouvoir en manipulant habilement les unités de base de l’énergie matérialisée, les ultimatons. Ils sont maitres de l’énergie qui circule dans cet état primitif. En liaison avec les contrôleurs physiques, ils sont capables de contrôler efficacement l’énergie et de la diriger, même après sa transmutation au niveau électrique ou au stade dit électronique. Mais leur champ d’action est considérablement amoindri quand l’énergie organisée électroniquement se lance dans les tourbillons des systèmes atomiques. Après cette matérialisation, les énergies tombent sous l’emprise complète du pouvoir d’attraction de la gravité linéaire. » LU 42:4.3
Les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques n’exercent qu’une influence négative sur la gravité - leurs dotations antigravité.
« La gravité agit positivement sur les lignes de pouvoir et les canaux d’énergie des centres de pouvoir et des contrôleurs physiques, mais ces êtres ne réagissent que négativement à la gravité — ils exercent leurs dotations d’antigravitation. » LU 42:4.4
Dans tout l’espace, le froid et d’autres influences organisent les ultimatons en électrons.
« Dans tout l’espace, le froid et d’autres influences sont à l’œuvre pour organiser créativement les ultimatons en électrons. La chaleur est la mesure de l’activité électronique, tandis que le froid signifie simplement absence de chaleur — repos relatif de l’énergie — ce qui est le statut de la charge-force universelle de l’espace, pourvu que ni l’énergie émergente ni la matière organisée ne soient présentes pour répondre à la gravité. » LU 42:4.5
Les activités énergétiques empêchent le zéro absolu dans l’espace interstellaire. L’espace n’est pas vide. L’espace le plus vide de Nébadon contient un électron dans chaque pouce cube.
« Ce sont la présence et l’action de la gravité qui empêchent l’apparition du zéro théorique absolu, car l’espace interstellaire n’est pas à la température du zéro absolu. Dans tout l’espace organisé, il y a des courants d’énergie répondant à la gravité, des circuits de pouvoir, des activités ultimatoniques, ainsi que l’organisation d’énergies électroniques. Pratiquement parlant, l’espace n’est pas vide. Même l’atmosphère d’Urantia se dilue de plus en plus jusqu’à la hauteur de cinq-mille kilomètres, où elle commence à s’estomper dans la matière spatiale moyenne de cette section de l’univers. L’espace qui, à notre connaissance, se rapproche le plus du vide dans Nébadon contient encore cent ultimatons — l’équivalent d’un électron — par seize centimètres cubes. Une telle raréfaction de la matière est considérée comme étant pratiquement l’espace vide. » LU 42:4.6
La chaleur et le froid ne sont secondaires qu’à la gravité dans l’évolution de l’énergie et de la matière.
« La température — chaleur et froid — n’est secondaire que par rapport à la gravité dans les royaumes d’évolution de l’énergie et de la matière. Les ultimatons obéissent docilement aux températures extrêmes. Les basses températures favorisent certaines formes de structures électroniques et d’assemblages atomiques, tandis que les hautes températures facilitent toutes sortes de démolitions d’atomes et de désintégrations de la matière. » LU 42:4.7
La chaleur solaire intense peut largement vaincre la gravité, mais ne peut pas convertir les ultimatons en énergie puissante.
« Quand elles sont soumises aux températures et aux pressions de certains états solaires internes, toutes les associations d’atomes, sauf les plus primitives, peuvent être disloquées. La chaleur peut donc largement triompher de la stabilité gravitationnelle, mais aucune chaleur ou pression solaire connue ne peut reconvertir des ultimatons en énergie puissante. » LU 42:4.8
Les soleils ardents transforment la matière en énergie, mais les influences de l’espace extérieur convertissent l’énergie en matière.
« Les soleils flamboyants peuvent transformer la matière en diverses formes d’énergie, mais les mondes obscurs et tout l’espace extérieur peuvent ralentir l’activité des électrons et des ultimatons au point de convertir ces énergies en matière des royaumes. Certaines associations d’électrons de nature voisine et beaucoup d’associations fondamentales de la matière nucléaire se forment dans les températures excessivement basses de l’espace libre et s’accroissent ultérieurement par association avec de plus grandes additions d’énergie matérialisante. » [LU 42:4.9](/fr/The_Urantia_Book/42#p4_9
De nombreuses influences, y compris des organisateurs de force et des directeurs de pouvoir sont concernées par les transmutations de l’énergie et de la matière.
« Dans toutes ces métamorphoses sans fin de l’énergie et de la matière, il faut faire entrer en ligne de compte l’influence de la pression gravitationnelle et le comportement antigravitationnel des énergies ultimatoniques dans certaines conditions de température, de vitesse et de révolution. La température, les courants d’énergie, la distance et la présence des vivants organisateurs de force et directeurs de pouvoir influencent aussi tous les phénomènes de transmutation de l’énergie et de la matière. » LU 42:4.10
L’accroissement de masse dans la matière est égal à l’accroissement d’énergie divisé par le carré de la vitesse de la lumière.
« L’accroissement de la masse dans la matière est égal à l’accroissement de l’énergie divisé par le carré de la vitesse de la lumière. Dans un sens dynamique, le travail que peut accomplir la matière au repos est égal à l’énergie dépensée pour réunir ses éléments depuis le Paradis, moins la résistance des forces à vaincre pendant le transit et l’attraction exercée par les parties de la matière l’une sur l’autre. » LU 42:4.11
Plusieurs poids atomiques indiquent une perte d’énergie radioactive.
« L’existence de formes préélectroniques de la matière est indiquée par les deux poids atomiques du plomb. Le plomb de formation originelle pèse un peu plus que le plomb produit par la désintégration de l’uranium au moyen d’émanations de radium. La différence de poids atomique représente la perte effective d’énergie dans la démolition de l’atome. » LU 42:4.12
La matière ne peut absorber ou libérer de l’énergie qu’en quantités exactes — quanta.
« L’intégrité relative de la matière est assurée par le fait que l’énergie ne peut s’absorber ou s’émettre que par quantités exactes appelées quanta par les savants d’Urantia. Cette sage disposition dans les royaumes matériels sert à maintenir les univers en tant qu’unités fonctionnelles. » LU 42:4.13
Le comportement ondulatoire des quanta est dû à de nombreux facteurs. Ces ondulations d’énergie sont 860 fois les diamètres des particules de matériau concernées.
« La quantité d’énergie absorbée ou libérée lors d’un changement de position des électrons ou autres éléments est toujours un « quantum » ou un multiple du quantum, mais le comportement vibratoire ou ondulatoire de ces unités d’énergie est entièrement déterminé par les dimensions des structures matérielles en jeu. Ces vagues énergétiques ondulatoires ont 860 fois le diamètre des ultimatons, électrons, atomes ou autres unités qui leur donnent naissance. L’interminable confusion qui accompagne l’observation de la mécanique ondulatoire du comportement des quantas est due à la surimposition des ondes d’énergie. Deux crêtes peuvent se combiner pour former une crête de hauteur double, tandis qu’une crête et un creux peuvent se conjuguer pour s’annuler mutuellement. » LU 42:4.14
« Dans le superunivers d’Orvonton, il y a cent octaves d’énergie ondulatoire. Parmi ces cent groupes de manifestations énergétiques, soixante-quatre sont totalement ou partiellement reconnus sur Urantia. Les rayons du soleil constituent quatre octaves dans l’échelle superuniverselle. Les rayons visibles embrassent seulement une octave qui porte le numéro quarante-six de cette série. Vient ensuite le groupe ultraviolet, tandis que dix octaves plus haut se trouvent les rayons X suivis par les rayons gamma du radium. Trente-deux octaves au-dessus de la lumière visible du soleil, on rencontre les rayons énergétiques de l’espace extérieur si fréquemment mélangés avec les minuscules particules de matière fortement activées qui leur sont associées. Immédiatement au-dessous de la lumière solaire visible apparaissent les rayons infrarouges, et trente octaves plus bas le groupe transmetteur de la radiodiffusion. » LU 42:5.1
L’énergie ondulatoire peut être classée en dix groupes.
« Sous l’angle des connaissances scientifiques sur Urantia au vingtième siècle, les manifestations d’énergie ondulatoire peuvent se classer dans les dix groupes suivants : »
« 1. Rayons infra-ultimatoniques — les révolutions marginales des ultimatons lorsqu’ils commencent à prendre une forme définie. C’est le premier stade de l’énergie émergente où l’on peut détecter et mesurer des phénomènes ondulatoires. »
« 2. Rayons ultimatoniques. L’assemblage de l’énergie dans les sphères minuscules des ultimatons occasionne dans le contenu de l’espace des vibrations discernables et mesurables. Bien avant que les physiciens ne découvrent l’ultimaton, ils détecteront indubitablement les phénomènes dus à la pluie de ces rayons sur Urantia. Ces rayons courts et puissants représentent l’activité initiale des ultimatons quand ils sont ralentis au point de virer vers l’organisation électronique de la matière. À mesure que les ultimatons s’agglomèrent en électrons, il se produit une condensation avec mise en réserve correspondante d’énergie. »
« 3. Les rayons spatiaux courts. Ce sont les plus courtes de toutes les vibrations purement électroniques ; elles représentent le stade préatomique de cette forme de matière. Il faut des températures extraordinairement basses ou élevées pour produire ces rayons spatiaux qui sont de deux sortes : l’une qui accompagne la naissance des atomes et l’autre qui dénote leur dislocation. La plus grande quantité d’entre eux émane du plan le plus dense du superunivers, celui de la Voie Lactée, qui est aussi le plan de plus grande densité des univers extérieurs. »
« 4. Le stade électronique. Ce stade d’énergie est la base de toute matérialisation dans les sept superunivers. Lorsque des électrons passent des niveaux énergétiques supérieurs de révolution orbitale à des niveaux inférieurs, des quantas sont toujours émis. Les changements d’orbite des électrons produisent l’éjection ou l’absorption de particules mesurables d’énergie-lumière très bien déterminées et uniformes, tandis que les électrons individuels abandonnent toujours une particule d’énergie-lumière quand ils subissent une collision. Des manifestations d’énergie ondulatoire accompagnent aussi les activités des corps positifs et des autres éléments du stade électronique. »
« 5. Rayons gamma. Ce sont les émanations qui caractérisent la dissociation spontanée de la matière atomique. Le meilleur exemple de cette forme d’activité électronique se trouve dans les phénomènes associés à la désintégration du radium. »
« 6. Le groupe des rayons X. L’étape suivante dans le ralentissement de l’électron fournit les diverses formes de rayons X solaires ainsi que les rayons X engendrés artificiellement. La charge électronique crée un champ électrique ; le mouvement donne naissance à un courant électrique ; le courant produit un champ magnétique. Lorsqu’un électron est brusquement arrêté, la commotion électromagnétique résultante produit le rayon X ; le rayon X est cette perturbation. Les rayons X solaires sont identiques à ceux que l’on engendre mécaniquement pour explorer l’intérieur du corps humain, à part leur longueur d’onde qui est légèrement plus grande. »
« 7. Les rayons ultraviolets ou chimiques de la lumière du soleil et leurs diverses productions mécaniques. »
« 8. La lumière blanche — toute la lumière visible des soleils. »
« 9. Les rayons infrarouges — le ralentissement de l’activité électronique se rapprochant encore davantage de la chaleur appréciable. »
« 10. Les ondes hertziennes — les énergies utilisées sur Urantia pour les télédiffusions. »
« Sur ces dix phases d’activité énergétique ondulatoire, l’œil humain ne peut réagir qu’à une seule octave, celle de la totalité de la lumière solaire ordinaire. » LU 42:5.2-13
L’éther n’est pas réel. La lumière et les autres formes d’énergie procèdent en lignes directes et consistent en particules d’énergie définies. Les phénomènes ondulatoires résultent de l’action de la gravité et d’autres influences intermédiaires.
« Ce qu’on appelle l’éther est simplement un nom collectif pour désigner un groupe d’activités de force et d’énergie qui ont lieu dans l’espace. Les ultimatons, les électrons et les autres agrégats massiques d’énergie sont des particules uniformes de matière ; dans leur transit à travers l’espace, ils suivent réellement des lignes droites. La lumière et toutes les autres formes de manifestations énergétiques reconnaissables consistent en une succession de particules énergétiques déterminées qui se déplacent en ligne droite, sauf dans la mesure où leur trajectoire est modifiée par la gravité et d’autres forces interférentes. Les processions de particules d’énergie apparaissent comme des phénomènes ondulatoires lorsqu’elles sont observées d’une certaine manière ; cela est dû à la résistance du manteau de force non différencié de tout l’espace, l’éther hypothétique, et à la tension intergravitationnelle des agrégats de matière associés. La largeur des intervalles entre les particules de matière ainsi que la vitesse initiale des rayons d’énergie provoquent l’apparence ondulatoire de beaucoup de formes d’énergie-matière. »
« L’excitation du contenu de l’espace produit une réaction ondulatoire au passage de particules de matière en déplacement rapide, de même que le passage d’un bateau sur l’eau déclenche des vagues d’amplitudes et d’intervalles variés. » LU 42:5.14-15
L’espace n’est pas vide, c’est un océan d’énergie-force étendue.
« Le comportement de la force primordiale donne naissance à des phénomènes analogues, sous beaucoup de rapports, à l’éther que vous imaginez. L’espace n’est pas vide. Les sphères de l’espace tourbillonnent et plongent dans un immense océan d’énergie-force déployée. Le contenu spatial d’un atome n’est pas non plus vide. Quoi qu’il en soit, l’éther n’existe pas ; c’est même l’absence de cet éther hypothétique qui permet aux planètes habitées d’éviter de tomber dans le soleil, et aux électrons circulant sur leurs orbites atomiques de résister à la chute dans le noyau. » LU 42:5.16
Les sphères-sièges des superunivers — les régulateurs d’énergie et les orienteurs d’énergie vers les univers locaux.
« Les sphères-sièges des superunivers sont construites de telle sorte qu’elles peuvent fonctionner comme régulateurs efficaces d’énergie-pouvoir pour leurs divers secteurs ; elles servent de points focaux pour diriger l’énergie vers les univers locaux qui dépendent d’elles. Elles exercent une puissante influence sur l’équilibre et le contrôle des énergies physiques qui circulent à travers l’espace organisé. » LU 15:8.1
Des fonctions régulatrices supplémentaires telles qu’elles sont exécutées par les centres de pouvoir superuniversels et les contrôleurs physiques.
« D’autres fonctions régulatrices sont exercées par les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques des superunivers, qui sont des entités intelligentes vivantes et semi-vivantes constituées expressément à cet effet. Ces centres et contrôleurs de pouvoir sont difficiles à comprendre ; les ordres inférieurs de ces entités ne sont pas volitifs, ils ne possèdent pas de volonté, ils ne choisissent pas ; leurs fonctions sont très intelligentes, mais apparemment automatiques et inhérentes à leur organisation hautement spécialisée. Les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques des superunivers se chargent de contrôler partiellement et de diriger les trente systèmes énergétiques que comprend le domaine de la gravita. Les circuits d’énergie physique administrés par les centres de pouvoir d’Uversa demandent un peu plus de neuf-cent-soixante-huit millions d’années pour faire le tour du superunivers. » LU 15:8.2
Lois régissant les relations de masse et d’énergie.
« L’énergie évoluante a de la substance ; elle a du poids, bien que le poids soit toujours relatif et dépende de la vitesse de rotation, de la masse et de l’antigravité. La masse de la matière tend à ralentir la vitesse de l’énergie. Quant à la vitesse de l’énergie présente dans un système quelconque, elle représente la dotation initiale de vitesse, moins le ralentissement dû aux masses rencontrées sur son parcours, plus la fonction régulatrice des vivants contrôleurs d’énergie du superunivers et l’influence physique des corps célestes voisins très chauds ou fortement chargés. » LU 15:8.3
Plan de maintien de l’équilibre entre la matière et l’énergie.
« Le plan universel pour maintenir l’équilibre entre la matière et l’énergie exige que les unités matérielles inférieures soient perpétuellement construites et détruites. Les Directeurs de Pouvoir d’Univers ont la faculté de condenser et de retenir, ou de dilater et de libérer, des quantités variables d’énergie. » LU 15:8.4
Facteurs qui empêchent la gravité de convertir toute l’énergie en matière.
« Moyennant une durée suffisante des influences retardatrices, la gravité finirait par convertir toute l’énergie en matière si deux facteurs n’entraient pas en jeu : premièrement les influences antigravitationnelles des contrôleurs d’énergie, et deuxièmement le fait que la matière organisée tend à se désagréger dans certaines circonstances prévalant dans les étoiles très chaudes, et dans certaines conditions particulières rencontrées dans l’espace à proximité de corps froids de matière condensée fortement chargés. » LU 15:8.5
La lutte sans fin entre l’énergie et la matière et les nombreuses influences contribuant au maintien de l’équilibre.
« Quand une masse s’accroit à l’excès et menace de déséquilibrer l’énergie, d’épuiser les circuits de pouvoir physique, les contrôleurs physiques interviennent, à moins que la tendance propre de la gravité à surmatérialiser l’énergie ne soit vaincue par suite d’une collision entre les géants morts de l’espace, ce qui dissipe complètement en un instant les accumulations dues à la gravité. Au cours de ces épisodes collisionnels, d’énormes masses de matière sont soudain transformées en énergie de la forme la plus rare, et la lutte pour l’équilibre universel reprend à nouveau. Finalement, les plus grands systèmes physiques se stabilisent, deviennent ancrés du point de vue physique et sont lancés dans les circuits équilibrés bien établis des superunivers. Après cet évènement, il ne survient plus de collisions ni d’autres catastrophes dévastatrices dans les systèmes ainsi établis. » LU 15:8.6
La lutte continue entre les états d’énergie positive et négative.
« Pendant les périodes où l’énergie est excédentaire, il se produit des perturbations de puissance et des fluctuations de température accompagnées de manifestations électriques. Pendant les périodes de déficience d’énergie, la matière manifeste des tendances accrues à s’agréger, à se condenser et à échapper à tout contrôle dans les circuits les plus délicatement équilibrés ; il en résulte des ajustements par marées ou par collisions qui rétablissent rapidement l’équilibre entre l’énergie circulante et la matière plus stabilisée physiquement. L’une des tâches des observateurs célestes d’étoiles consiste à prévoir et par ailleurs à comprendre le comportement probable des soleils flamboyants et des iles obscures de l’espace. » LU 15:8.7
Difficultés rencontrées en sortant du Paradis pour prédire tous les phénomènes physiques à cause de l’effet insondable des Absolus et des Déités expérientielles.
« Nous sommes capables de reconnaitre la plupart des lois gouvernant l’équilibre de l’univers et de faire de nombreuses prédictions concernant sa stabilité. Nos prévisions sont valables dans la pratique, mais nous sommes toujours confrontés à certaines forces qui ne relèvent pas entièrement des lois que nous connaissons sur le contrôle de l’énergie et le comportement de la matière. Il devient de plus en plus difficile de prévoir les phénomènes physiques à mesure que l’on s’éloigne du Paradis dans les univers. Quand nous sortons des frontières où les Dirigeants du Paradis administrent personnellement, il nous devient de moins en moins possible de faire des calculs d’après les standards établis et l’expérience acquise à propos d’observations relevant exclusivement des phénomènes physiques des systèmes astronomiques proches. Même dans les royaumes des sept superunivers, nous vivons au milieu d’actions de force et de réactions d’énergie qui pénètrent tous nos domaines et s’étendent en équilibre unifié jusque dans toutes les régions de l’espace extérieur. »
« Plus nous nous éloignons, plus nous sommes certains de rencontrer ces phénomènes variables et imprévisibles qui caractérisent si infailliblement les insondables accomplissements de présence des Absolus et des Déités expérientielles. Et ces phénomènes doivent indiquer un certain supercontrôle universel de toutes choses. » LU 15:8.8-9
Les directeurs de pouvoir et les organisateurs de force - le secret du contrôle et de la direction, empêchant les univers de s’épuiser.
« Le superunivers d’Orvonton parait actuellement se décharger ; les univers extérieurs semblent accumuler de l’énergie en vue d’activités futures sans précédents ; l’univers central de Havona est éternellement stabilisé. La gravité et l’absence de chaleur (le froid) organisent la matière et la maintiennent agglutinée : la chaleur et l’antigravité désagrègent la matière et dissipent l’énergie. Les vivants directeurs de pouvoir et organisateurs de force sont le secret du contrôle spécial et de la direction intelligente des métamorphoses sans fin au cours desquelles les univers se font, se défont et se refont. Les nébuleuses peuvent se disperser, les soleils se consumer, les systèmes disparaitre et les planètes périr, mais les univers ne s’épuisent pas. » LU 15:8.10
La facilité avec laquelle la lumière s’échappe d’un soleil indique un manque de densité. L’opacité retiendrait la lumière et entraînerait des explosions.
« Les soleils de l’espace ne sont pas très denses, et ce fait est prouvé par les courants continus d’énergies lumineuses qui s’en échappent. Une densité trop élevée retiendrait la lumière par opacité jusqu’à ce que la pression de l’énergie lumineuse atteigne le point d’explosion. Il faut que la pression de lumière ou de gaz soit formidable à l’intérieur d’un soleil pour l’amener à émettre des courants d’énergie capables de pénétrer l’espace sur des millions et des millions de kilomètres, et apporter de l’énergie, de la lumière et de la chaleur aux planètes lointaines. Une croute de cinq mètres d’épaisseur et de la densité d’Urantia suffirait pour empêcher l’émission par un soleil de tous les rayons X et de toutes les énergies lumineuses, jusqu’à ce que les démembrements atomiques accumulent des énergies élevant la pression interne au point où elle triompherait de la gravité par une formidable explosion vers l’extérieur. » LU 41:5.1
La lumière est explosive à haute température et sous pression. La lumière du soleil serait économique à un million de dollars la livre.
« En présence des gaz propulsifs, et lorsqu’elle est confinée à de hautes températures par des cloisons opaques, la lumière est fortement explosive. La lumière existe réellement. D’après la manière dont vous évaluez l’énergie et le pouvoir sur votre monde, la lumière solaire serait économique à 2 millions de dollars le kilogramme. »
« L’intérieur de votre soleil est un immense générateur de rayons X. Les soleils sont entretenus de l’intérieur par le bombardement incessant de ces puissantes émanations. » LU 41:5.2-3
Il faut un demi-million d’années pour qu’un électron s’échappe du centre d’un soleil et entreprenne ses diverses aventures dans l’espace.
« Il faut plus d’un demi-million d’années à un électron stimulé par les rayons X pour frayer son chemin depuis le centre d’un soleil moyen jusqu’à sa surface. Il en partira pour son aventure spatiale, peut-être pour chauffer une planète habitée, ou pour être capté par un météore, ou pour participer à la naissance d’un atome, ou pour être attiré par une ile obscure de l’espace puissamment chargée, ou pour terminer son vol par un plongeon final sur la surface d’un soleil semblable à celui d’où il est parti. » LU 41:5.4
L’énergie nécessaire à un électron pour s’échapper d’un soleil est suffisante pour le transporter à travers de vastes distances dans l’espace.
« Les rayons X de l’intérieur d’un soleil chargent les électrons fortement chauffés et agités avec une énergie suffisante pour les envoyer dans l’espace, au-delà de la foule des influences emprisonnantes de la matière interposée, et jusqu’aux sphères distantes des systèmes lointains, malgré les attractions gravitationnelles divergentes. La grande énergie cinétique nécessaire pour échapper à l’emprise de gravité d’un soleil est suffisante pour assurer que le rayon de soleil voyagera sans perdre de vitesse jusqu’à ce qu’il rencontre des masses considérables de matière ; alors il sera rapidement transformé en chaleur avec libération d’autres énergies. » LU 41:5.5
L’énergie se déplace dans l’espace en ligne droite sauf si elle est modifiée par la gravité et d’autres influences.
« Soit comme lumière, soit sous d’autres formes, l’énergie se meut en ligne droite dans son vol spatial. Les particules actuelles existant matériellement traversent l’espace comme une fusillade. Elles se déplacent en ligne droite non brisée ou en procession, à moins d’être influencées par des forces supérieures ; en outre, elles obéissent toujours à l’attraction gravitationnelle linéaire inhérente aux masses matérielles et à la présence de la gravité circulaire de l’Ile du Paradis. » LU 41:5.6
Le comportement des ondes est dû à l’action de diverses influences coexistantes.
« L’énergie solaire peut paraitre se propager en ondes, mais cela est dû à l’action coexistante d’influences diverses. Toute forme donnée d’énergie organisée se déplace en ligne droite et non en vagues. La présence d’une deuxième ou d’une troisième forme d’énergie-force peut faire que le courant observé paraisse voyager en formations ondulatoires, de même que, dans un orage aveuglant accompagné de vents violents, la pluie parait quelquefois tomber en nappes ou descendre en vagues. Les gouttes tombent cependant en procession ininterrompue de lignes droites, mais l’action du vent donne l’apparence visible de rideaux de pluie et de vagues de gouttes. » LU 41:5.7
Le comportement ondulatoire de la lumière et sa division en particules définies résultent de l’action de nombreuses influences, certaines connues, d’autres inconnues.
« L’action de certaines énergies secondaires et d’autres énergies non découvertes, présentes dans les régions spatiales de votre univers local, est telle que les émanations de lumière solaire paraissent produire des phénomènes ondulatoires, aussi bien qu’être découpées en portions infinitésimales d’une longueur et d’un poids déterminés. Et, d’un point de vue pratique, c’est bien ce qui se passe. Vous ne pouvez guère espérer parvenir à mieux comprendre le comportement de la lumière avant l’époque où vous aurez acquis un concept clair de l’interaction et des relations des diverses forces spatiales et des énergies solaires opérant dans les régions de l’espace de Nébadon. Votre confusion présente est également due à ce que vous ne saisissez qu’incomplètement ce problème qui implique les activités interassociées du contrôle personnel et impersonnel du maitre univers — les présences, les performances et la coordination de l’Acteur Conjoint et de l’Absolu Non Qualifié. » LU 41:5.8
Les analyses spectrales ne montrent que les compositions de la surface du soleil.
« Il ne faut pas oublier que l’analyse spectrale ne décèle que les composés de la surface du soleil. Par exemple, les spectres solaires contiennent beaucoup de raies du fer sans que le fer soit l’élément principal du soleil. Ce phénomène est presque entièrement dû à la présente température de la surface du soleil ; cette température, un peu inférieure à 3 300 degrés, est très favorable à l’enregistrement du spectre du fer. » LU 41:6.7
Il y a sept sources d’énormes dépenses d’énergies solaires.
« Tous ces phénomènes dénotent une énorme dépense d’énergie. Voici les sources d’énergie solaire citées dans leur ordre d’importance : »
« 1. L’annihilation d’atomes et finalement d’électrons. »
« 2. La transmutation d’éléments, y compris le groupe d’énergies radioactives ainsi libérées. »
« 3. L’accumulation et la transmission de certaines énergies d’espace universelles. »
« 4. La matière spatiale et les météores qui plongent constamment dans les soleils flamboyants. »
« 5. La contraction solaire ; le refroidissement et la contraction consécutive d’un soleil produisent une énergie et une chaleur parfois plus grandes que celles fournies par la matière de l’espace. »
« 6. L’action de la gravité aux hautes températures transforme certains pouvoirs encircuités en énergies rayonnantes. »
« 7. La lumière recaptée et d’autres matières qui sont ramenées au soleil après l’avoir quitté, ainsi que certaines énergies d’origine extrasolaire. » LU 41:7.3-10
Les soleils ont une couverture de gaz régulateur qui stabilise la perte de chaleur. La température interne reste à 35 000 000 degrés.
« Une couche régulatrice de gaz chauds (à une température atteignant parfois des millions de degrés) enveloppe les soleils, stabilise les pertes de chaleur et empêche encore autrement les fluctuations périlleuses de dissipation de chaleur. Pendant la vie active d’un soleil, la température interne de 19 500 000 degrés reste à peu près constante et tout à fait indépendante de la chute progressive de la température externe. » LU 41:7.11
Trente-cinq millions de degrés est le point d’ébullition électronique. Alors que les atomes sont brisés, les ultimatons ne sont pas brisés.
« Vous pouvez essayer d’imaginer que 19 500 000 degrés de chaleur associés avec certaines pressions de gravité représentent le point d’ébullition électronique. Sous ces pressions et à ces températures, tous les atomes sont dégradés et désagrégés en leurs électrons et leurs autres éléments ancestraux. Les électrons eux-mêmes et d’autres combinaisons d’ultimatons peuvent être désagrégés, mais les soleils sont incapables de dégrader les ultimatons. » LU 41:7.12
La plus grande quantité d’énergie solaire provient de la réaction hydrogène-carbone-hélium.
« Dans les soleils encircuités dans les canaux d’énergie d’espace, l’énergie solaire est libérée par diverses chaines de réactions nucléaires complexes dont la plus commune est la réaction hydrogène-carbone-hélium. Dans cette métamorphose, le carbone agit comme catalyseur d’énergie puisqu’en aucune manière il ne subit de changement effectif dans ce processus de conversion d’hydrogène en hélium. Dans certaines conditions de haute température, l’hydrogène pénètre les noyaux du carbone. Puisque le carbone ne peut pas contenir plus de quatre de ces protons, lorsqu’il atteint son état de saturation, il commence à émettre des protons aussi vite qu’il en arrive de nouveaux. Dans cette réaction, les particules entrantes d’hydrogène ressortent comme atomes d’hélium. » LU 41:8.1
L’épuisement de l’hydrogène entraîne la production d’une étoile naine blanche hautement condensée.
« La réduction du contenu d’hydrogène accroit la luminosité d’un soleil. Pour les soleils destinés à se consumer, le maximum de luminosité est atteint au moment où l’hydrogène est épuisé. Ensuite, l’éclat est maintenu par le processus résultant de la contraction par gravité. Finalement, une telle étoile deviendra ce qu’on appelle une naine blanche, une sphère fortement condensée. » LU 41:8.2
Conditions qui conduisent à l’effondrement soudain d’une nova géante.
« Dans les grands soleils — petites nébuleuses sphériques — lorsque l’hydrogène est épuisé et que la contraction gravitationnelle s’ensuit, si un tel corps n’est pas assez opaque pour retenir la pression intérieure qui soutient les régions gazeuses extérieures, alors un effondrement subit se produit. Les changements électrogravitationnels donnent naissance à d’immenses quantités de minuscules particules dépourvues de potentiel électrique, et celles-ci s’échappent promptement de l’intérieur du soleil, ce qui amène en quelques jours l’effondrement d’un soleil gigantesque. Ce fut une telle émigration de ces « particules fuyardes » qui provoqua l’effondrement de la nova géante de la nébuleuse d’Andromède il y a environ 50 ans. Cet immense corps stellaire s’effondra en quarante minutes du temps d’Urantia. » LU 41:8.3
Conditions conduisant à la stabilisation du comportement solaire. Notre soleil irradie cent milliards de tonnes de matière par an.
« Votre propre centre solaire irradie annuellement presque cent-milliards de tonnes de matière actuelle, tandis que les soleils géants perdent de la matière à une allure prodigieuse pendant leur croissance initiale, le premier milliard d’années de leur existence. La vie d’un soleil devient stable après qu’il a atteint le maximum de sa température interne et que les énergies subatomiques commencent à être libérées. C’est précisément à ce point critique que les plus grands soleils subissent des pulsations convulsives. » LU 41:9.3
Notre soleil fonctionne actuellement pendant une période de grande économie, qui continuera ainsi pendant vingt-cinq milliards d’années.
« Votre soleil a atteint depuis longtemps un équilibre relatif entre ses cycles d’expansion et de contraction, ces perturbations qui provoquent les gigantesques pulsations de beaucoup d’étoiles plus jeunes. Votre soleil a récemment dépassé le cap de ses six-milliards d’années. Son fonctionnement passe présentement par la période de plus grande économie. Il brillera avec sa présente efficacité pendant plus de vingt-cinq-milliards d’années. Ensuite, il passera probablement par une période de déclin, partiellement efficace, aussi longue que l’ensemble des périodes de sa jeunesse et de sa fonction stabilisée. » LU 41:9.5
On sait peu de choses sur les directeurs de pouvoir et leurs associés, mais trois groupes sont révélés.
« Parmi toutes les personnalités de l’univers intéressées à la régulation des affaires entre planètes et entre univers, ce sont les directeurs de pouvoir et leurs associés qui ont été les moins bien compris sur Urantia. Alors que vos races ont connu depuis longtemps l’existence d’anges et d’ordres similaires d’êtres célestes, vous n’avez reçu que peu de renseignements sur les contrôleurs et les régulateurs du domaine physique. Même aujourd’hui, j’ai la permission de ne dévoiler pleinement que le dernier des trois groupes ci-dessous d’êtres vivants s’occupant du contrôle de la force et de la régulation de l’énergie dans le maitre univers : »
« 1. Les Maitres Organisateurs de Force Extériorisés Primaires. »
« 2. Les Maitres Organisateurs de Force Transcendantaux Associés. »
« 3. Les Directeurs de Pouvoir d’Univers. » LU 29:0.1-4
La manipulation préuniverselle de la force de l’espace est le travail des organisateurs de la Force Maîtresse du Paradis.
« Les manipulations préuniverselles de la force d’espace et des énergies primordiales sont l’œuvre des Maitres Organisateurs de Force du Paradis ; mais, dans les domaines superuniversels, lorsque l’énergie émergente devient sensible à la gravité locale ou linéaire, les Organisateurs de Force se retirent en faveur des directeurs de pouvoir du superunivers intéressé. » LU 32:1.1
Les Maîtres Organisateurs de Force mobilisent les énergies spatiales qui sont ensuite organisées en univers habités.
« Les Maitres Organisateurs de Force s’en vont dans l’espace et mobilisent ses énergies pour les rendre gravitationnellement sensibles à l’attraction paradisiaque du Père Universel. Viennent ensuite les Fils Créateurs qui organisent en univers habités ces forces sensibles à la gravité. Ils y développent des créatures intelligentes qui reçoivent pour elles-mêmes l’esprit du Père du Paradis et s’élèvent ensuite vers le Père pour devenir semblables à lui dans tous les attributs possibles de divinité. » LU 56:9.12
Il y a une expansion sans fin des forces créatrices du Paradis dans tout l’espace accompagnée de la multiplication d’êtres intelligents variés.
« L’avancement incessant et grandissant des forces créatives du Paradis à travers l’espace semble présager l’extension incessante du domaine d’emprise gravitationnelle du Père Universel et la multiplication sans fin de types variés de créatures intelligentes qui sont capables d’aimer Dieu et d’être aimées par lui, et qui, commençant ainsi à reconnaitre Dieu, peuvent choisir de devenir semblables à lui, peuvent décider d’atteindre le Paradis et de trouver Dieu. » LU 56:9.13
Les deux divisions des organisateurs de forces du Paradis travaillent sous la supervision des Architectes du Maître Univers.
« Les organisateurs de force résident au Paradis, mais opèrent dans tout le maitre univers, plus spécialement dans les domaines de l’espace inorganisé. Ces êtres extraordinaires ne sont ni des créateurs ni des créatures et se classent en deux grandes divisions de service : »
« 1. Les Maitres Organisateurs de Force Extériorisés Primaires. »
« 1. Les Maitres Organisateurs de Force Extériorisés Primaires. »
« Ces deux puissants ordres de manipulateurs de la force primordiale travaillent exclusivement sous la supervision des Architectes du Maitre Univers. À l’époque actuelle, ils n’opèrent pas beaucoup à l’intérieur des frontières du grand univers. » LU 29:5.1-4
Les Maîtres Organisateurs de Force Primaires manipulent la force spatiale primordiale ; ce sont des créateurs de nébuleuses. Ils transfèrent l’énergie de l’emprise exclusive de l’Absolu Non Qualifié à l’emprise de la gravité Paradisiaque.
« Les Maitres Organisateurs de Force Primaires sont les manipulateurs des forces spatiales primordiales ou fondamentales de l’Absolu Non Qualifié ; ce sont des créateurs de nébuleuses. Ils sont les vivants instigateurs des cyclones énergétiques de l’espace et les premiers organisateurs et orienteurs de ces gigantesques manifestations. Ces organisateurs de force transmuent la force primordiale (préénergie non sensible à la gravité directe du Paradis) en énergie puissante ou primaire, ce qui la fait passer de l’emprise exclusive de l’Absolu Non Qualifié à l’emprise gravitationnelle de l’Ile du Paradis. Après cela, les organisateurs de force associés leur succèdent et continuent le processus de transmutation d’énergie depuis le stade primaire jusqu’au stade secondaire d’énergie-gravité. » LU 29:5.5
Les directeurs de pouvoir fonctionnent en quatre grandes divisions.
« Bien que j’estime impossible de dépeindre l’individualité des divers groupes de directeurs, de centres et de contrôleurs de pouvoir d’univers, j’espère arriver à expliquer quelque chose à propos du domaine de leurs activités. Ils forment un groupe unique d’êtres vivants s’occupant de la régulation intelligente de l’énergie dans tout le grand univers. En y incluant les directeurs suprêmes, ils embrassent les divisions majeures suivantes : »
« 1. Les Sept Directeurs de Pouvoir Suprême. »
« 2. Les Centres de Pouvoir Suprême. »
« 3. Les Maitres Contrôleurs Physiques. »
« 4. Les Superviseurs de Pouvoir Morontiel. » LU 29:0.5-9
Les Directeurs de Pouvoir de l’Univers dirigent les énergies modifiées du bas Paradis dans des canaux constructifs.
« Toute l’énergie est mise en circuit dans le cycle du Paradis, mais les Directeurs de Pouvoir d’Univers dirigent les énergies-forces du Bas Paradis telles qu’ils les trouvent après modification dans les fonctions spatiales de l’univers central et des superunivers. Ils convertissent ces énergies et les dirigent dans des canaux d’applications utiles et constructives. Il y a une différence entre l’énergie de Havona et les énergies des superunivers. La charge de pouvoir d’un superunivers consiste en trois phases d’énergie qui se subdivisent chacune en dix. Cette triple charge énergétique se répand dans tout l’espace du grand univers ; elle ressemble à un vaste océan mouvant d’énergie qui s’engouffre dans l’ensemble de chacune des supercréations et les baigne. » LU 29:2.14
La charge de pouvoir d’un superunivers consiste en trois phases de dix ségrégations chacune.
« La charge de pouvoir d’un superunivers consiste en trois phases d’énergie qui se subdivisent chacune en dix. Cette triple charge énergétique se répand dans tout l’espace du grand univers ; elle ressemble à un vaste océan mouvant d’énergie qui s’engouffre dans l’ensemble de chacune des supercréations et les baigne. » LU 29:2.14
Fonction des directeurs de pouvoir durant les premières phases de l’organisation de l’univers.
« Ces directeurs de pouvoir opèrent seuls dans les phases de création d’un univers local antérieures à la matière et postérieures à la force. Un Fils Créateur n’a aucune possibilité de commencer une organisation d’univers avant que les directeurs de pouvoir aient effectué une mobilisation suffisante des énergies spatiales pour fournir une base matérielle — des soleils physiques et des sphères de matière — à l’univers émergent. » LU 32:1.2
Les directeurs de pouvoir fonctionnent en quelque sorte comme des catalyseurs - leur travail est quelque chose d’un mystère.
« Ces directeurs de pouvoir eux-mêmes sont des catalyseurs d’énergie, c’est-à-dire que leur seule présence amène l’énergie à se segmenter, s’organiser ou s’assembler en formations unitaires. Et tout ceci implique qu’il doit y avoir quelque chose d’inhérent à l’énergie qui la fait fonctionner ainsi en présence de ces entités de pouvoir. Le phénomène de transmutation de la force cosmique en pouvoir d’univers a été appelé depuis longtemps l’une des sept « infinités de la divinité » par les Melchizédeks de Nébadon. Vous n’en apprendrez pas davantage sur ce point pendant l’ascension de votre univers local. » LU 42:2.22
Origine et fonction des Directeurs Suprêmes du Pouvoir et de leurs associés.
« Les Directeurs de Pouvoir et les Centres Suprêmes ont existé depuis des temps proches de l’éternité. Autant que nous sachions, il n’a plus été créé d’êtres de ces ordres. Les Sept Directeurs Suprêmes furent personnalisés par les Sept Maitres Esprits et collaborèrent ensuite avec leurs parents pour créer plus de dix-milliards d’associés. Avant l’époque des directeurs de pouvoir, les circuits d’énergie de l’espace extérieurs à l’univers central se trouvaient sous la supervision intelligente des Maitres Organisateurs de Force du Paradis. » LU 29:0.10
Origine, nature et fonction des Sept Directeurs Suprêmes du Pouvoir.
« Les Sept Directeurs de Pouvoir Suprême sont les régulateurs d’énergie physique du grand univers. Leur création par les Sept Maitres Esprits est le premier exemple enregistré d’une progéniture semi-matérielle issue d’une ascendance purement spirituelle. Lorsque les Sept Maitres Esprits créent individuellement, ils engendrent des personnalités hautement spirituelles de l’ordre des anges. Lorsqu’ils créent collectivement, ils produisent quelquefois ces types élevés d’êtres semi-matériels, mais même ces êtres quasi physiques seraient invisibles à la vision limitée des mortels d’Urantia. » LU 29:1.1
Les Sept Directeurs Suprêmes de Pouvoir, stationnés au Paradis périphérique, régulent l’énergie-pouvoir d’un superunivers.
« Les Sept Directeurs de Pouvoir Suprême sont stationnés sur le Paradis périphérique, où leur présence se meut lentement en indiquant l’emplacement où siègent les foyers de force des Maitres Esprits. Ces directeurs de pouvoir fonctionnent individuellement pour régler l’énergie-pouvoir dans les superunivers, mais collectivement dans l’administration de la création centrale. Ils opèrent depuis le Paradis, mais se maintiennent comme centres de pouvoir effectifs dans toutes les divisions du grand univers. » LU 29:1.3
Les directeurs suprêmes du pouvoir sont les ancêtres des centres de pouvoir et des contrôleurs physiques.
« Ces êtres puissants sont les ancêtres physiques de la vaste foule des centres de pouvoir et, par leur intermédiaire, des contrôleurs physiques disséminés à travers tous les sept superunivers. Ces organismes subordonnés de contrôle physique sont essentiellement uniformes et identiques, sauf en ce qui concerne la syntonisation différentielle de chaque corps superuniversel. Pour changer de superunivers dans leur service, il leur suffirait de retourner au Paradis pour être réaccordés. L’administration de la création physique est fondamentalement uniforme. » LU 29:1.4
Nature, origine et fonction des Sept Centres Suprêmes de Pouvoir.
« Individuellement, les Sept Directeurs de Pouvoir Suprême ne sont pas capables de se reproduire, mais, collectivement et en association avec les Sept Maitres Esprits, ils peuvent reproduire — créer — des êtres qui leur sont semblables, et ils le font effectivement. Telle est l’origine des Centres de Pouvoir Suprême du grand univers, qui opèrent en sept groupes comme suit : »
« 1. Les Superviseurs Suprêmes de centre. »
« 2. Les centres de Havona. »
« 3. Les centres de superunivers. »
« 4. Les centres d’univers local. »
« 5. Les centres de constellation. »
« 6. Les centres de système. »
« 7. Les centres non classés. » LU 29:2.1-8
Les centres de pouvoir utilisent des mécanismes matériels en plus de leur million d’unités de possibilités associatives véritablement kaléidoscopiques.
« Les centres de pouvoir utilisent de vastes mécanismes et des coordinations d’ordre matériel en liaison avec les mécanismes vivants des diverses concentrations d’énergie séparées. Chaque centre de pouvoir individuel est composé exactement d’un million d’unités de contrôle fonctionnel et ces unités modificatrices d’énergie ne sont pas stationnaires comme les organes vitaux du corps physique de l’homme ; ces « organes vitaux » de régulation de pouvoir sont mobiles et vraiment kaléidoscopiques dans leurs possibilités d’association. » LU 29:3.7
Les centres de pouvoir travaillent avec les énergies physiques de l’espace organisé, et non avec les forces de l’espace extérieur.
« Les centres de pouvoir et leurs contrôleurs subordonnés sont affectés à la mise en œuvre de toutes les énergies physiques de l’espace organisé. Ils travaillent avec les trois courants fondamentaux de dix énergies chacun, représentant la charge d’énergie de l’espace organisé ; et l’espace organisé est leur domaine. Les Directeurs de Pouvoir d’Univers n’ont absolument rien à faire avec les prodigieuses activités de force qui ont actuellement lieu en dehors des présentes frontières des sept superunivers. » LU 29:3.10
Les centres de pouvoir et les contrôleurs exercent un contrôle parfait sur sept des dix formes d’énergie de base de l’univers.
« Les centres de pouvoir et les contrôleurs n’exercent un contrôle parfait que sur sept des dix formes d’énergie contenues dans chacun des courants universels de base. Les formes qui échappent totalement ou partiellement à leur contrôle représentent probablement les royaumes imprévisibles de manifestation d’énergie dominés par l’Absolu Non Qualifié. S’il est possible que les centres de pouvoir exercent une influence sur les forces primordiales de cet Absolu, nous ne sommes pas au courant de ces fonctions. Il existe toutefois de légers indices susceptibles de justifier l’opinion que certains contrôleurs physiques réagissent parfois automatiquement à certaines impulsions de l’Absolu Universel. »
« Ces mécanismes vivants de pouvoir ne sont pas consciemment reliés au supercontrôle énergétique du maitre univers de l’Absolu Non Qualifié, mais nous conjecturons que leur plan directeur du pouvoir, qui est presque parfait, est tout entier subordonné de quelque manière inconnue à cette présence de supergravité. Dans toute situation énergétique locale, les centres et les contrôleurs exercent une suprématie à peu près totale, mais sont toujours conscients de la présence superénergétique et de l’action indiscernable de l’Absolu Non Qualifié. » LU 29:3.11-12
Les forces électroniques d’un superunivers fonctionnent en sept phases avec une réponse variable à la gravité linéaire.
« L’organisation électronique du pouvoir d’univers fonctionne sous sept phases et révèle une sensibilité variable à la gravité locale ou linéaire. Ce circuit septuple part des centres de pouvoir du superunivers et imprègne chaque supercréation. Ces courants spécialisés de temps et d’espace sont des mouvements d’énergie précis et localisés, lancés et dirigés pour des buts spécifiques, analogues au Gulf Stream qui opère comme un phénomène circonscrit au milieu de l’Océan Atlantique. » LU 29:2.15
Cent centres de pouvoir suprêmes régulent les systèmes énergétiques d’un univers local. Ils ne sont pas concernés par les bouleversements énergétiques locaux, tels que les taches solaires.
« Cent Centres Suprêmes de Pouvoir du quatrième ordre sont affectés en permanence à notre univers local. Ces êtres reçoivent les lignes de pouvoir arrivant des centres ternaires d’Uversa et, après avoir abaissé l’intensité des circuits et les avoir modifiés, les transmettent par relais aux centres de pouvoir de nos constellations et systèmes. Lorsque ces centres de pouvoir fonctionnent en association, ils produisent le système vivant de contrôle et d’égalisation qui opère pour maintenir l’équilibre et la distribution des énergies ; autrement celles-ci seraient fluctuantes et variables. Toutefois, les centres de pouvoir ne s’intéressent pas aux bouleversements énergétiques passagers et locaux, tels que les taches du soleil et les perturbations électriques du système. La lumière et l’électricité ne sont pas les énergies fondamentales de l’espace, mais seulement des manifestations secondaires et subsidiaires. » LU 41:1.2
Un centre de pouvoir suprême fonctionne sur une île sombre de l’espace au centre astronomique du système de Satania.
« Un seul Centre Suprême de Pouvoir du sixième ordre a son poste au centre exact de gravité de chaque système local. Dans le système de Satania, le centre de pouvoir affecté occupe une ile obscure de l’espace située au centre astronomique du système. Nombre de ces iles obscures sont d’immenses dynamos qui mobilisent et orientent certaines énergies de l’espace, et ces circonstances naturelles sont efficacement utilisées par le Centre de Pouvoir de Satania, dont la masse vivante sert de liaison avec les centres supérieurs, orientant les courants de pouvoir plus matérialisé vers les Maitres Contrôleurs Physiques des planètes évolutionnaires de l’espace. » LU 41:1.5
Les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques ne jouent jamais. Ils sont complètement pragmatiques dans toutes leurs réactions.
« N’ayant pas de passé ascendant à se remémorer, les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques ne s’adonnent jamais à des jeux ; ils sont entièrement pratiques dans tous leurs actes et sont toujours de service. Il n’y a pas de dispositif dans le plan universel pour interrompre les lignes physiques d’énergie. Ces êtres ne peuvent jamais abandonner, même pendant une fraction de seconde, leur supervision directe des circuits d’énergie du temps et de l’espace. » LU 29:3.5
Ces subordonnés mobiles des Centres Suprêmes de Pouvoir sont capables de métamorphoses individuelles qui leur permettent de se déplacer à des vitesses inhabituelles.
« Ces êtres sont les subordonnés mobiles des Centres de Pouvoir Suprême. Les contrôleurs physiques possèdent de telles aptitudes à se métamorphoser individuellement qu’ils peuvent s’engager dans une diversité remarquable de transports autonomes ; ils sont capables de traverser l’espace local à des vitesses approchant celle des Messagers Solitaires. Toutefois, comme tous les autres traverseurs d’espace, il leur faut à la fois l’assistance de leurs compagnons et de certains autres types d’êtres pour vaincre l’action de la gravité et la résistance de l’inertie lorsqu’ils partent d’une sphère matérielle. » LU 29:4.1
Il existe sept groupes de Contrôleurs Physiques Maîtres.
« Les Maitres Contrôleurs Physiques sont directement issus des Centres de Pouvoir Suprême et comptent parmi eux les ordres suivants : »
« 1. Les directeurs de pouvoir adjoints. »
« 2. Les contrôleurs machinaux. »
« 3. Les transformateurs d’énergie. »
« 4. Les transmetteurs d’énergie. »
« 5. Les associateurs primaires. »
« 6. Les dissociateurs secondaires. »
« 7. Les frandalanks et les chronoldeks. » LU 29:4.4-11
Les contrôleurs physiques sont largement occupés par l’ajustement des énergies inconnues sur Urantia.
« Les contrôleurs physiques s’occupent principalement d’ajuster des énergies fondamentales non découvertes sur Urantia. Ces énergies inconnues sont essentielles pour le système interplanétaire de transports et pour certaines techniques de communication. Quand nous posons des lignes d’énergie en vue de transmettre des équivalents du son ou d’une vision élargie, ces formes non découvertes d’énergie sont utilisées par les contrôleurs physiques vivants et leurs associés. À l’occasion, ces mêmes énergies sont aussi employées par les créatures médianes dans leur travail courant. » LU 29:4.14
Problèmes de contrôle des circuits d’énergie d’Urantia.
« Urantia se trouve sur le trajet d’énergies formidables ; c’est une petite planète dans le circuit de masses colossales, et les contrôleurs locaux emploient quelquefois un nombre énorme de membres de leur ordre pour équilibrer ces lignes d’énergie. Ils se tirent assez bien d’affaire avec les circuits physiques de Satania, mais ils éprouvent des difficultés pour isoler la planète des puissants courants de Norlatiadek. » LU 41:2.8
Les Directeurs de Pouvoir Associés attribuent et expédient tous les ordres des Contrôleurs Physiques Maîtres.
« 1. Directeurs de pouvoir adjoints. Ces êtres merveilleusement efficaces ont la charge d’affecter et d’expédier les Maitres Contrôleurs Physiques de tous ordres selon les besoins toujours modifiés du statut énergétique, en constant changement, des royaumes. Les vastes réserves de contrôleurs physiques sont maintenues sur les mondes-sièges des secteurs mineurs et, à partir de ces points de concentration, ceux-ci sont périodiquement envoyés par les directeurs de pouvoir adjoints aux sièges des univers, des constellations et des systèmes, ainsi que sur les planètes individuelles. Lorsque les contrôleurs physiques sont ainsi affectés, ils sont provisoirement soumis aux ordres des exécuteurs divins des commissions de conciliation, mais autrement ils relèvent uniquement de leurs directeurs adjoints et des Centres de Pouvoir Suprême. » LU 29:4.15
Fonction des contrôleurs mécaniques dans la régulation des circuits énergétiques interplanétaires.
« Les contrôleurs machinaux sont compétents pour orienter le flux de l’énergie et faciliter sa concentration dans les courants ou circuits spécialisés. Ces êtres puissants sont particulièrement concernés par la ségrégation, l’orientation et l’intensification des énergies physiques, ainsi que par l’égalisation des pressions des circuits interplanétaires. Ils sont experts dans la manipulation de vingt-et-une des trente énergies physiques de l’espace, qui constituent la charge de pouvoir d’un superunivers. Ils sont également capables de pratiquer en partie la gestion et le contrôle de six sur neuf des autres formes plus subtiles de l’énergie physique. En mettant ces contrôleurs en relations techniques appropriées les uns avec les autres et avec certains centres de pouvoir, les directeurs de pouvoir adjoints sont en mesure d’effectuer des changements incroyables dans les ajustements de pouvoir et les contrôles d’énergie. » LU 29:4.20
Nature, origine et fonction des transformateurs d’énergie polyvalents.
« 3. Transformateurs d’énergie. Le nombre de ces êtres dans un superunivers est incroyable. Il y en a près d’un million dans le seul système de Satania et la quotepart usuelle est de cent par monde habité. »
« Les transformateurs d’énergie sont la création conjointe des Sept Directeurs de Pouvoir Suprême et des Sept Superviseurs Centraux. Ils figurent parmi les ordres plus personnels de contrôleurs physiques. Sauf quand un directeur de pouvoir adjoint est présent sur un monde habité, ce sont les transformateurs qui détiennent le commandement. Ils sont les inspecteurs planétaires de tous les transports séraphiques en partance. Les diverses classes de vie céleste ne peuvent utiliser les ordres moins personnels de contrôleurs physiques que par liaison avec les ordres plus personnels des directeurs adjoints et des transformateurs d’énergie. » LU 29:4.22-23
Fonction des transformateurs d’énergie dans le stockage et la libération d’énergie, maintenant ainsi l’équilibre énergétique universel et l’équilibre de puissance.
« Ces transformateurs sont de vivants commutateurs puissants et efficaces, ils peuvent prendre position pour ou contre un dispositif ou une orientation donnés de pouvoir. Ils sont également habiles dans leurs efforts pour isoler les planètes des puissants courants d’énergie qui passent entre de gigantesques voisins planétaires ou stellaires. Leurs attributs transmutateurs d’énergie les rendent particulièrement utiles dans la tâche importante de maintenir la balance universelle d’énergie ou équilibre de pouvoir. À certains moments, ils paraissent consommer ou accumuler de l’énergie ; à d’autres, ils semblent exsuder ou libérer de l’énergie. Les transformateurs sont capables d’accroitre ou de réduire le potentiel « d’accumulateurs » des énergies vivantes et mortes de leurs royaumes respectifs. Mais ils s’occupent seulement des énergies physiques et semi-matérielles. Ils n’agissent pas directement dans le domaine de la vie et ne changent pas non plus les formes des êtres vivants. » LU 29:4.24
Les transformateurs, peut-être les créatures semi-matérielles les plus remarquables et les plus mystérieuses, peuvent modifier et modifient effectivement la forme physique des énergies de l’espace.
« Sous certains rapports, les transformateurs d’énergie sont les créatures semi-matérielles vivantes les plus remarquables et les plus mystérieuses. De quelque manière inconnue, ils sont physiquement différenciés et, en variant les liaisons dans leurs relations, ils peuvent exercer une influence profonde sur l’énergie qui passe à travers leurs présences associées. Le statut des royaumes physiques parait subir une transformation sous leurs habiles manipulations. Ils peuvent changer et ils changent la forme physique des énergies de l’espace. Avec l’aide de leurs collègues contrôleurs, ils sont effectivement capables de modifier la forme et le potentiel de vingt-sept des trente énergies physiques de la charge de pouvoir du superunivers. Le fait que trois de ces énergies échappent à leur contrôle prouve qu’ils ne sont pas des agents de l’Absolu Non Qualifié. » LU 29:4.25
Fonction des transmetteurs d’énergie.
Ces êtres envoient de l’énergie aux mondes habités. Ce sont des supraconducteurs vivants pour plus de la moitié des trente formes d’énergie physique.
« Les transmetteurs d’énergie peuvent réagir sur toutes les formes de perception communicables. Ils peuvent aussi bien rendre « visible » une scène éloignée que rendre « audible » un son lointain. Ils fournissent les lignes de communication d’urgence dans les systèmes locaux et sur les planètes individuelles. Pratiquement toutes les créatures sont forcées d’avoir recours à ces services pour communiquer en dehors des circuits régulièrement établis. » LU 29:4.30
Les associateurs primaires sont des gardiens d’énergie - ils stockent de l’énergie. Ils le maintiennent dans un état inconnu sur Urantia.
« 5. Associateurs primaires. Ces entités intéressantes et inestimables sont de magistraux gardiens et conservateurs d’énergie. D’une manière semblable à une plante qui met en réserve de la lumière solaire, ces organismes vivants accumulent de l’énergie pendant les périodes de manifestation excédentaire. Ils travaillent sur une échelle gigantesque et convertissent les énergies de l’espace en un état physique inconnu sur Urantia. Ils sont également capables de pousser ces transformations jusqu’au point de produire quelques-unes des unités primitives de l’existence matérielle. Ces êtres agissent simplement par leur présence. Ils ne sont en aucune manière épuisés ou taris par cette fonction ; ils opèrent comme des catalyseurs vivants. » LU 29:4.32
Les associateurs manipulent toutes les formes d’énergie et libèrent de l’énergie en cas de besoin.
« Pendant les périodes de manifestation déficitaire, ils ont le pouvoir de libérer ces énergies accumulées. Mais vos connaissances sur l’énergie et la matière ne sont pas assez avancées pour permettre d’expliquer la technique de cette phase de leur travail. Les associateurs opèrent toujours en conformité avec la loi universelle, maniant et manipulant les atomes, les électrons et les ultimatons comme vous manipulez les caractères d’imprimerie ajustables pour faire dire aux mêmes symboles alphabétiques des histoires profondément différentes. » LU 29:4.33
Les dissociateurs secondaires ont d’énormes pouvoirs antigravitationnels et peuvent ainsi transformer la matière en énergie.
« 6. Dissociateurs secondaires. Comparés aux associateurs primaires, ces êtres doués d’immenses facultés antigravitationnelles sont les ouvriers dont les fonctions sont inverses. Il n’y a aucun risque de voir s’épuiser les formes spéciales ou modifiées d’énergie physique sur les mondes locaux ou les systèmes locaux, car ces organisations vivantes sont douées de la faculté exceptionnelle de pouvoir dégager des quantités illimitées d’énergie. Les dissociateurs s’intéressent principalement à l’évolution d’une forme d’énergie à peine connue sur Urantia, provenant d’une forme de matière qui y est encore moins reconnue. Ils sont vraiment les alchimistes de l’espace et les magiciens du temps, mais, dans aucun de leurs miracles, ils ne transgressent les ordres de la Suprématie Cosmique. » LU 29:4.35
Frandalanks et chronoldeks fonctionnent comme des jauges vivantes.
« Les frandalanks. Ces êtres sont la création conjointe des trois ordres de contrôleurs d’énergie : les organisateurs de force primaires et secondaires et les directeurs de pouvoir. Les frandalanks sont les plus nombreux de tous les Maitres Contrôleurs Physiques. Dans le seul système de Satania, leur nombre dépasse vos concepts numériques. Ils sont stationnés sur tous les mondes habités et toujours attachés aux ordres supérieurs de contrôleurs physiques. Ils opèrent de manière interchangeable dans l’univers central, les superunivers et les domaines de l’espace extérieur. »
« Les frandalanks sont créés en trente divisions, une pour chaque forme fondamentale de force d’univers et agissent exclusivement comme indicateurs vivants et automatiques de présences, de pressions et de vitesses. Ces baromètres vivants s’occupent uniquement d’enregistrer automatiquement et infailliblement le statut de toutes les formes d’énergie-force. Ils sont pour l’univers physique ce qu’est le vaste mécanisme de réflectivité pour l’univers mental. Les frandalanks qui enregistrent le temps en plus de la présence quantitative et qualitative de l’énergie sont appelés chronoldeks. » LU 29:4.36-37
Fonction des Superviseurs du Pouvoir Morontiel.
« Ces êtres uniques s’occupent exclusivement de superviser les activités qui représentent une combinaison viable d’énergies spirituelles et physiques ou semi-matérielles. Ils se consacrent exclusivement au ministère de progrès morontiel, non pas tant qu’ils apportent leur ministère aux mortels pendant l’expérience de transition, mais plutôt parce qu’ils rendent possible un environnement de transition pour les créatures morontielles qui progressent. Ils sont les canaux de pouvoir morontiel qui soutiennent et dynamisent les phases morontielles des mondes de transition. » LU 48:2.1
Les Superviseurs du Pouvoir Morontiel peuvent unir les énergies matérielles et spirituelles. Ils fournissent aux morontiens 570 formes morontielles :
8 dans le système local.
71 dans la constellation.
« Les Superviseurs de Pouvoir Morontiel sont à même d’effectuer une union des énergies matérielles et spirituelles, et d’organiser ainsi une forme morontielle de matérialisation réceptive à la surimposition d’un esprit qui la contrôle. Quand vous traverserez la vie morontielle de Nébadon, ces mêmes patients et habiles Superviseurs de Pouvoir Morontiel vous fourniront successivement 570 corps morontiels, dont chacun constitue une phase de votre transformation progressive. Depuis le moment où vous quittez les mondes matériels jusqu’à celui où vous êtes établi comme esprit du premier stade sur Salvington, vous subissez exactement 570 changements morontiels ascensionnels distincts, dont huit ont lieu dans le système, 71 dans la constellation, et 491 pendant le séjour sur les sphères de Salvington. » LU 48:1.5
Résumé des types et des fonctions des Superviseurs de Pouvoir Morontiels.
Ces êtres sont la progéniture de l’Esprit Mère de l’univers local.
- Les régulateurs de circuit transforment les énergies physiques et spirituelles en matériaux qui sont tissés dans les corps et les activités de la vie des mortels ascendants.
- Les coordonnateurs du système effectuent les changements nécessaires dans les corps morontiels lorsque les ascendeurs avancent d’une sphère morontielle à une autre.
- Les gardiens planétaires accordent du matériel pour et autorisent les changements de forme morontielle au fur et à mesure que les ascendeurs progressent vers les sphères suivantes.
- Les contrôleurs combinés traitent les énergies physiques, spirituelles et morontielles.
- Les stabilisateurs de liaison permettent la conversion de l’énergie morontielle en matière morontielle.
- Les assortisseurs sélectifs re-cléent les ascendeurs pour les maintenir en synchronie progressive avec la vie morontielle.
- Les registraires associés tiennent des registres sur les mondes morontiels. LU 48:2.1-10
Les manipulateurs d’énergie physique sont des artisans célestes recrutés ou volontaires qui s’intéressent à l’énergie physique.
« 1. Manipulateurs d’énergie physique. Les manipulateurs d’énergie physique servent pendant de longues périodes avec les directeurs de pouvoir, et sont experts à manipuler et à contrôler de nombreuses phases d’énergie physique. Leur compétence s’étend aux trois courants fondamentaux et aux trente ségrégations subsidiaires d’énergie des superunivers. Ces êtres apportent une aide inestimable aux Superviseurs de Pouvoir Morontiel des mondes de transition. Ils sont les étudiants opiniâtres des projections cosmiques du Paradis. » LU 44:5.2
« La matière est identique dans tous les univers, sauf dans l’univers central. Les propriétés physiques de la matière dépendent de la vitesse de révolution de ses éléments composants, du nombre et de la dimension des éléments en rotation, de leur distance du corps nucléaire ou du contenu d’espace de la matière, ainsi que de la présence de certaines forces non encore découvertes sur Urantia. » LU 42:3.1
Les dix grandes divisions de la matière.
« La matière des différents soleils, planètes et corps spatiaux comporte dix grandes divisions : »
« 1. La matière ultimatonique — les unités physiques primordiales de l’existence matérielle, les particules d’énergie qui contribuent à composer des électrons. »
« 2. La matière subélectronique — le stade explosif et répulsif des supergaz solaires. »
« 3. La matière électronique — le stade électrique de différenciation matérielle — électrons, protons et diverses autres unités entrant dans la constitution variée des groupes électroniques. »
« 4. La matière subatomique, qui existe en grande quantité à l’intérieur des soleils chauds. »
« 5. Les atomes fracassés — ils se trouvent dans les soleils qui se refroidissent et dans tout l’espace. »
« 6. La matière ionisée — atomes individuels dépouillés de leurs électrons extérieurs (chimiquement actifs) par l’électricité, la chaleur, les rayons X et par des solvants. »
« 7. La matière atomique — le stade chimique d’organisation élémentaire, les unités composantes de la matière moléculaire ou visible. »
« 8. Le stade moléculaire de la matière telle qu’elle existe sur Urantia à l’état de matérialisation relativement stable dans les conditions ordinaires. »
« 9. La matière radioactive — la tendance et l’activité désorganisatrices des éléments lourds dans des conditions de chaleur modérée et de pression gravitationnelle diminuée. »
« 10. La matière effondrée — la matière relativement stationnaire trouvée à l’intérieur des soleils froids ou morts. Cette forme de matière n’est pas réellement stationnaire ; il subsiste un peu d’activité ultimatonique et même électronique, mais ces unités sont fortement comprimées et leurs vitesses de révolution grandement diminuées. »
« La classification ci-dessus concerne l’organisation de la matière plutôt que les formes sous lesquelles elle apparait aux êtres créés. Elle ne tient pas non plus compte des stades préémergents de l’énergie ni des matérialisations éternelles au Paradis et dans l’univers central. » LU 42:3.2-13
La charge d’espace est homogène et indifférenciée, mais la matière est constituée de particules de poids défini.
« Alors que la charge d’espace de force universelle est homogène et non différenciée, l’organisation en matière de l’énergie évoluée entraine la concentration de l’énergie en masses discontinues de dimensions définies et de poids établis — une réaction gravitationnelle précise. » LU 42:6.1
La gravité locale ou linéaire agit sur la forme atomique de la matière.
« La gravité locale ou linéaire devient pleinement active quand l’organisation atomique de la matière apparait. La matière préatomique devient légèrement sensible à la gravité quand elle est activée par des rayons X et d’autres énergies similaires, mais la gravité linéaire n’exerce d’attraction mesurable ni sur les particules d’énergie électronique libres, sans attache et sans charge, ni sur les ultimatons sans association. » LU 42:6.2
Les ultimatons ne répondent qu’à la gravité paradisiaque. Sans assistance, ils ne peuvent pas retourner à une énergie puissante, sauf lors de perturbations solaires terminales.
« Les ultimatons fonctionnent par attraction mutuelle en ne répondant qu’au champ de gravité circulaire du Paradis. Ne réagissant pas à la gravité linéaire, ils se trouvent ainsi maintenus dans le courant universel d’espace. Les ultimatons sont capables d’accélérer leur vitesse de révolution jusqu’à se comporter partiellement comme doués d’antigravité, mais, sans l’intervention des organisateurs de force ou des directeurs de pouvoir, ils ne peuvent pas atteindre la vitesse critique de libération où ils perdraient leur individualité et retourneraient au stade d’énergie puissante. Dans la nature, les ultimatons n’échappent à leur statut d’existence physique que s’ils participent à la dislocation terminale d’un soleil refroidi et mourant. » LU 42:6.3
Les variétés de mouvement des ultimatons.
« Les ultimatons, inconnus sur Urantia, ralentissent leur mouvement en passant par beaucoup de phases d’activité physique avant d’atteindre les conditions d’énergie révolutionnelle préalables à l’organisation électronique. Les ultimatons ont trois variétés de mouvements : leur résistance mutuelle à la force cosmique, leur révolution individuelle avec potentiel d’antigravité et la position à l’intérieur de l’électron de la centaine d’ultimatons mutuellement interassociés. » LU 42:6.4
Il n’y a jamais plus de cent ultimatons dans un électron typique.
« L’attraction mutuelle assure la cohésion de cent ultimatons dans la constitution d’un électron, et il n’y en a jamais un de moins ni un de plus dans un électron typique. La perte d’un ou plusieurs ultimatons détruit l’identité typique de l’électron, ce qui amène à l’existence l’une des dix formes modifiées de l’électron. » LU 42:6.5
La taille et le type des électrons sont déterminés par le comportement ultimatonique.
« Les ultimatons ne décrivent pas d’orbites et ne tourbillonnent pas en circuits à l’intérieur des électrons, mais ils se répandent ou se groupent selon leurs vitesses de rotation axiales, ce qui détermine les dimensions différentielles des électrons. C’est la même vitesse de rotation des ultimatons autour de leur axe qui détermine les réactions négatives ou positives des différents types d’unités électroniques. L’ensemble de la ségrégation et du groupement de la matière électronique ainsi que la différenciation électrique de corps négatifs et positifs d’énergie-matière résultent des diverses fonctions des associations d’ultimatons qui les composent. » LU 42:6.6
Taille des atomes et des électrons.
« Chaque atome a un diamètre légèrement supérieur à un quart de millionième de millimètre, et un électron pèse un peu plus que la deux-millième partie du plus petit atome, celui de l’hydrogène. Le proton positif caractéristique du noyau atomique, bien que pas beaucoup plus gros qu’un électron négatif, pèse près de deux-mille fois plus. » LU 42:6.7
Comparaison de la masse et du volume des électrons et des protons.
« Si l’on agrandissait la masse de la matière jusqu’à ce qu’un électron pèse un dixième d’once (2,83 grammes) et si ses dimensions étaient accrues dans la même proportion, le volume de cet électron deviendrait aussi grand que celui de la terre. Si le volume d’un proton — mille-huit-cents fois plus lourd qu’un électron — était grossi jusqu’à la taille d’une tête d’épingle, alors, en comparaison, une tête d’épingle aurait un diamètre égal à celui de l’orbite de la terre autour du Soleil. » LU 42:6.8
Toute matière est formée sur l’ordre du système solaire - noyau central entouré d’unités tourbillonnantes.
« Toute la matière se forme selon l’ordre du système solaire. Au centre de chaque minuscule univers d’énergie, il existe une portion nucléaire d’existence matérielle relativement stable et comparativement stationnaire. Cette unité centrale est douée d’une triple possibilité de manifestation. Autour de ce centre d’énergie, et en une profusion sans fin mais en des circuits fluctuants, tournent les unités d’énergie vaguement comparables aux planètes entourant le soleil d’un groupe stellaire semblable à votre propre système solaire. » LU 42:7.1
Dans l’atome, les électrons tournent autour du proton avec l’espace comparatif que les planètes ont en tournant autour du soleil.
« À l’intérieur de l’atome, les électrons tournent autour du proton central à des distances proportionnelles à celles des planètes qui tournent autour du soleil dans l’espace du système solaire. En comparaison de leur taille réelle, la distance relative entre le noyau atomique et le circuit électronique le plus proche est la même qu’entre le soleil et Mercure, la planète la plus voisine du soleil. » LU 42:7.2
Les vitesses des particules subatomiques dépassent l’imagination humaine.
« Les vitesses de rotation axiales des électrons et leurs vitesses sur leurs orbites autour du noyau atomique dépassent toutes deux l’imagination humaine, sans même mentionner les vitesses des ultimatons qui les composent. Les particules positives du radium s’envolent dans l’espace à l’allure de seize-mille kilomètres par seconde, tandis que les particules négatives atteignent une vitesse approchant celle de la lumière. » LU 42:7.3
L’univers est de construction décimale. Il n’y a que 100 types d’atomes.
« Les univers locaux sont construits selon le système décimal. Il y a exactement cent matérialisations atomiques d’énergie d’espace discernables dans un univers de constitution duelle ; c’est le maximum possible d’organisation de la matière dans Nébadon. Ces cent formes de matière consistent en une série régulière dans laquelle des électrons, au nombre d’un à cent, tournent autour d’un noyau central relativement compact. C’est cette association ordonnée et sure de diverses énergies qui constitue la matière. » LU 42:7.4
Tous les cent éléments ne se trouvent pas toujours à la surface d’une planète.
« À leur surface, les mondes n’ont pas tous cent éléments reconnaissables, mais ces éléments sont présents quelque part dans ces mondes, ou ils y ont été présents, ou ils y sont en cours d’évolution. Les circonstances de l’origine d’une planète et de son évolution subséquente déterminent le nombre de types atomiques qui y seront observables par rapport aux cent types possibles. Les atomes les plus lourds ne se trouvent pas à la surface de nombreux mondes. Même sur Urantia, les éléments lourds connus manifestent une tendance à voler en éclats, comme le comportement du radium en donne un exemple. » LU 42:7.5
La stabilité atomique dépend des neutrons ; activité chimique sur les électrons.
« La stabilité de l’atome dépend du nombre de neutrons électriquement inactifs dans le noyau central. Le comportement chimique dépend entièrement de l’activité des électrons qui tournent librement autour du noyau. » LU 42:7.6
Plus d’une centaine d’électrons dans un atome induit une perturbation avec dispersion d’énergie.
« Dans Orvonton, il n’a jamais été possible d’assembler naturellement plus de cent électrons orbitaux dans un même système atomique. Quand un cent-unième a été introduit artificiellement dans le champ des orbites, il en est toujours résulté une dislocation instantanée du proton central et une folle dispersion des électrons et autres énergies libérées. » LU 42:7.7
Seuls les électrons externes tournent sur des orbites distinctes - les électrons internes sont plus diffus.
« Bien que les atomes puissent contenir d’un à cent électrons orbitaux, seuls les dix électrons extérieurs des plus gros atomes tournent autour du noyau central comme des corps distincts et discontinus, restant intacts et compacts dans leur rotation sur des orbites précises et définies. Les trente électrons les plus proches du centre sont difficiles à observer ou à détecter en tant que corps séparés et organisés. La même proportion relative de comportement des électrons par rapport à la proximité du noyau prévaut dans tous les atomes, quel que soit le nombre des électrons contenus. Plus on se rapproche du noyau, moins l’individualisation des électrons est nette. Le prolongement énergétique ondulatoire d’un électron peut se répandre de manière à occuper totalement les orbites atomiques les plus petites. Cela est spécialement vrai des électrons les plus proches du noyau central. » LU 42:7.8
Description des quatre zones d’organisation et de comportement atomiques.
« Les trente électrons des orbites les plus intérieures ont une individualité, mais leurs systèmes énergétiques tendent à s’entremêler, s’étendant d’un électron à un autre et presque d’orbite à orbite. Les trente électrons suivants constituent la deuxième famille ou zone énergétique ; leur individualité est plus prononcée ; leurs corps de matière exercent un contrôle plus complet sur les systèmes d’énergie qui les accompagnent. Les trente électrons suivants, la troisième zone énergétique, sont encore plus individualisés et circulent sur des orbites plus distinctes et mieux définies. Les dix derniers électrons ne sont présents que dans les dix éléments les plus lourds et possèdent la dignité de l’indépendance ; ils sont donc capables d’échapper plus ou moins librement au contrôle du noyau-mère. Avec un minimum de variation dans la température et la pression, les membres de ce quatrième groupe, dits électrons externes, échapperont à l’emprise du noyau central comme l’exemple en est donné par la dislocation spontanée de l’uranium et des éléments apparentés. » LU 42:7.9
L’imprévisibilité du comportement atomique est due à de nombreuses influences.
« Les vingt-sept premiers atomes, ceux qui contiennent d’un à vingt-sept électrons orbitaux, sont plus faciles à définir que les autres. À partir de vingt-huit et au-dessus, le caractère imprévisible de la présence supposée de l’Absolu Non Qualifié se fait de plus en plus sentir, mais une partie de cette imprévisibilité électronique est due aux différences dans les vitesses de rotation axiales des ultimatons et à leur propension inexpliquée à s’entasser « pêlemêles ». D’autres influences — physiques, électriques, magnétiques et gravitationnelles — agissent aussi pour produire un comportement électronique variable. Les atomes sont donc similaires à des personnes quant aux possibilités de prévoir leur comportement. Les statisticiens peuvent énoncer des lois gouvernant un grand nombre d’atomes ou de personnes, mais deviennent muets quand il s’agit d’un seul atome ou d’une seule personne. » LU 42:7.10
Les atomes sont maintenus ensemble par la gravité et une force inconnue.
« Alors que la gravité est l’un des différents facteurs contribuant à maintenir ensemble un minuscule système d’énergie atomique, il y a aussi, présente dans et parmi les unités de base, une énergie puissante et inconnue ; c’est le secret de leur constitution fondamentale et de leur comportement ultime, une force qui reste à découvrir sur Urantia. Cette influence universelle imprègne tout l’espace intérieur de la minuscule organisation énergétique. » LU 42:8.1
L’espace interélectronique atomique n’est pas vide. L’imprévisibilité de l’atome peut être due à la réaction de force spatiale de l’Absolu Non Qualifié.
« L’espace entre les électrons d’un atome n’est pas vide. Dans tout l’atome, cet espace interélectronique est animé par des manifestations ondulatoires parfaitement synchronisées avec la vitesse des électrons et la rotation des ultimatons. Cette force n’est pas entièrement dominée par vos lois reconnues d’attraction positive et négative ; c’est pourquoi elle se conduit parfois d’une manière imprévisible. Cette influence anonyme semble être une réaction d’espace-force de l’Absolu Non Qualifié. » LU 42:8.2
Taille et fonction du mésotron.
« La cohésion des protons chargés et des neutrons non chargés du noyau de l’atome est assurée par la fonction alternative du mésotron, particule de matière 180 fois plus lourde que l’électron. Sans ce dispositif, la charge électrique portée par les protons disloquerait le noyau atomique. » LU 42:8.3
Technique du mésotron pour maintenir l’intégrité du noyau atomique.
« Tels que les atomes sont constitués, nulle force gravitationnelle ou électrique ne pourrait assurer la cohésion de leur noyau. L’intégrité du noyau est maintenue par la fonction cohésive alternative du mésotron, qui est capable de réunir les particules chargées et non chargées, grâce au pouvoir massique supérieur de sa force et par une fonction supplémentaire qui fait constamment changer de place les protons et les neutrons. Le mésotron fait constamment aller et venir la charge électrique des particules nucléaires entre protons et neutrons. Au cours d’une fraction infinitésimale de seconde, une particule nucléaire donnée est un proton chargé, et, au cours de la fraction suivante, elle est un neutron sans charge. Et ces alternances de statut énergétique sont si incroyablement rapides que la charge électrique est privée de toute occasion de fonctionner comme influence disloquante. C’est ainsi que le mésotron fonctionne comme une particule « porteuse d’énergie » qui contribue puissamment à la stabilité nucléaire de l’atome. » LU 42:8.4
Explication de l’excès de rayonnement dans la perturbation atomique.
« La présence et la fonction des mésotrons expliquent aussi une autre énigme concernant l’atome. Quand les atomes agissent radioactivement, ils émettent beaucoup plus d’énergie qu’on ne pourrait s’y attendre. Cet excédent de radiation provient du démembrement du mésotron « porteur d’énergie », qui devient alors un simple électron. La désintégration du mésotron s’accompagne aussi de l’émission de certaines petites particules dépourvues de charge. » LU 42:8.5
Le mésotron n’explique pas toutes les propriétés cohésives du noyau atomique. Il y a une force non découverte.
« Le mésotron explique certaines propriétés cohésives du noyau atomique, mais n’explique ni la cohésion entre protons ni l’adhésion entre neutrons. La force puissante et paradoxale qui assure l’intégrité cohésive de l’atome est une forme d’énergie non encore découverte sur Urantia. »
« Ces mésotrons se trouvent en abondance dans les rayons cosmiques qui se heurtent continuellement à votre planète. » LU 42:8.6-7
Sept est caractéristique du monde spirituel, mais dix est fondamental pour la création matérielle.
« Le nombre sept est fondamental pour l’univers central et pour le système spirituel des transmissions innées de caractères, mais le nombre dix, le système décimal, est inhérent à l’énergie, à la matière et à la création matérielle. Malgré cela, le monde atomique présente certaines caractéristiques périodiques qui réapparaissent par groupes de sept — une marque de naissance portée par le monde matériel et rappelant sa très lointaine origine spirituelle. » LU 42:9.2
Le système chimique périodique septuple indique l’origine créatrice en sept phases des royaumes matériels. Il n’y a que sept couleurs dans le spectre.
« Quand on classe les éléments fondamentaux dans l’ordre de leur poids atomique, cette persistance septuple de constitution créative ressort dans le domaine de la chimie comme une récurrence de propriétés physiques et chimiques similaires par groupes septuples périodiques et distincts. Quand on arrange ainsi les éléments chimiques d’Urantia, n’importe quelle qualité ou propriété donnée a tendance à se répéter tous les sept éléments. Ce changement périodique par sept se reproduit en s’atténuant et avec des variantes dans le tableau chimique tout entier ; il s’observe plus nettement dans les premiers groupements d’atomes légers. Partant d’un élément quelconque après avoir noté l’une de ses propriétés, cette qualité change pendant six éléments consécutifs, mais a tendance à réapparaitre quand on arrive au huitième, autrement dit, le huitième élément chimiquement actif ressemble au premier, le neuvième au deuxième, et ainsi de suite. Un pareil fait dans le monde physique rappelle indubitablement la constitution septuple de l’énergie ancestrale et indique la réalité fondamentale de la diversité septuple des créations du temps et de l’espace. L’homme devrait aussi noter qu’il y a sept couleurs dans le spectre naturel. » LU 42:9.3
Les phénomènes spectraux sont modifiés par de nombreux atomes brisés errant dans l’espace.
« En déchiffrant les phénomènes spectraux, il faut se rappeler que l’espace n’est pas vide et qu’en le traversant, la lumière est parfois légèrement modifiée par les diverses formes d’énergie et de matière qui circulent dans tout l’espace organisé. Certaines raies indiquant des matières inconnues qui apparaissent dans le spectre de votre soleil sont dues à des modifications d’éléments bien connus flottant dans l’espace sous forme d’éclats, victimes atomiques de violentes rencontres lors de la bataille des éléments solaires. L’espace fourmille de ces épaves errantes, et spécialement de sodium et de calcium. » LU 41:6.1
La raison pour laquelle le calcium est si répandu dans tous les univers.
« Le calcium est en fait le principal élément de l’imprégnation par la matière de tout l’espace d’Orvonton. Notre superunivers tout entier est parsemé de pierre finement pulvérisée. La pierre est littéralement le matériau de construction fondamental pour les planètes et les sphères de l’espace. Le nuage cosmique, le grand manteau de l’espace, est composé en majeure partie d’atomes de calcium modifiés. L’atome de pierre est l’un des éléments les plus répandus et les plus tenaces. Non seulement il supporte l’ionisation solaire — la scission — mais il persiste comme identité associable même après avoir été bombardé par les rayons X destructeurs et fracassé par les hautes températures solaires. Le calcium possède une individualité et une longévité supérieures à celles de toutes les formes les plus ordinaires de la matière. » LU 41:6.2
Discussion plus approfondie sur la fuite de l’atome de calcium de la photosphère solaire.
« Ainsi que l’ont soupçonné vos physiciens, ces résidus mutilés de calcium solaire chevauchent littéralement les rayons de lumière sur des distances variées, ce qui facilite prodigieusement leur dissémination étendue dans l’espace. Avec certaines modifications, l’atome de sodium est également capable de locomotion par la lumière et par l’énergie. L’exploit du calcium est d’autant plus remarquable que la masse de cet élément est presque double de celle du sodium. L’imprégnation de l’espace local par le calcium est due au fait qu’il s’échappe sous forme modifiée de la photosphère solaire en chevauchant littéralement sur les rayons de soleil émis. Malgré son encombrement relatif, puisqu’il contient vingt électrons en rotation, c’est le calcium qui, parmi tous les éléments solaires, réussit le mieux à s’échapper de l’intérieur du soleil vers les royaumes de l’espace. Cela explique pourquoi il y a sur le soleil une couche de calcium, une croute de pierre gazeuse épaisse de dix-mille kilomètres, bien que dix-neuf éléments plus légers et de nombreux éléments plus lourds se trouvent au-dessous. » LU 41:6.3
La technique de l’échappement du calcium du soleil - la perte de l’électron vingt et l’agilité du nombre dix-neuf.
« Le calcium aux températures solaires est un élément actif et doué de propriétés variées. Cet atome de pierre a deux électrons agiles flottant sur ses deux circuits électroniques extérieurs, qui sont très proches l’un de l’autre. Dans la lutte atomique, il perd de bonne heure son électron extérieur, sur quoi il se met à jongler magistralement avec le dix-neuvième électron entre le dix-neuvième et le vingtième circuit de révolution électronique. Plus de vingt-cinq-mille fois par seconde, il projette ce dix-neuvième électron dans un mouvement de va-et-vient entre sa propre orbite et celle de son compagnon perdu. C’est ainsi qu’un atome de pierre mutilé peut défier partiellement la gravité et réussir à chevaucher les courants émergents de lumière et d’énergie, les rayons de soleil, vers la liberté et l’aventure. Cet atome de calcium se déplace vers l’extérieur par saccades alternées de propulsion en avant, saisissant et lâchant le rayon de soleil environ vingt-cinq-mille fois par seconde. Et c’est pourquoi la pierre est le principal composant des mondes de l’espace. Le calcium est le fugitif le plus expert de la prison solaire. » LU 41:6.4
Les performances phénoménales de l’électron dix-neuf de l’atome de calcium.
« L’agilité de cet électron acrobatique du calcium est indiquée par le fait qu’une fois projeté sur le cercle de l’orbite supérieure par les forces solaires de température et de rayons X, il n’y reste qu’un millionième de seconde, mais, avant que le pouvoir électrogravitationnel du noyau atomique l’ait ramené sur son ancienne orbite, il a fait un million de tours autour du centre atomique. » LU 41:6.5
Le soleil a perdu beaucoup de calcium - la majeure partie de son approvisionnement actuel se trouve maintenant dans la croûte solaire externe.
« Votre soleil s’est dessaisi d’une énorme quantité de son calcium. Il en a perdu des masses colossales à l’époque de ses éruptions convulsives liées à la formation du système solaire. Une grande partie du calcium restant se trouve maintenant dans la croute extérieure du soleil. » LU 41:6.6
Au début de la matérialisation de l’univers, les régions spatiales sont entrecoupées de vastes nuages d’hydrogène, qui plus tard, par perturbation, produisent un puissant rayon spatial court. Plusieurs facteurs affectent l’origine de ces rayons, y compris la forme des orbites dans la matière et aussi la direction du spin des électrons.LU 58:3.1
La relation des nuages d’hydrogène et de diverses énergies spatiales avec les facteurs d’héritage des êtres vivants.
« Les immenses nuages d’hydrogène sont de véritables laboratoires cosmiques de chimie et abritent toutes les phases de l’évolution de l’énergie et de la métamorphose de la matière. De puissantes activités énergétiques s’exercent également dans les gaz marginaux des grandes étoiles doubles qui se chevauchent si fréquemment et, par conséquent, se mélangent largement. Mais aucune de ces activités énergétiques énormes et très étendues de l’espace n’exerce la moindre influence sur les phénomènes de la vie organisée — le plasma germinatif de tout le vivant. Ces conditions énergétiques de l’espace sont en rapport avec le milieu essentiel pour établir la vie, mais sont sans effet sur les modifications subséquentes des facteurs transmissibles du plasma germinatif, contrairement à certains rayons à plus grande longueur d’onde d’énergie radiante. La vie, implantée par les Porteurs de Vie, résiste entièrement à tout cet étonnant rayonnement d’énergie universelle à courte longueur d’onde. » LU 58:3.4
Il existe plus d’un million de formules chimiques de base impliquées dans l’organisation et la transmission de la vie.
« Les modèles d’origine et les nombreuses variantes fonctionnelles de base des manifestations de vie sont constitués par plus d’un million de formules chimiques fondamentales ou cosmiques. Le satellite numéro un de la sphère des projets de vie est le royaume des physiciens et des électrochimistes universels qui servent d’assistants techniques aux Porteurs de Vie dans le travail consistant à capter, organiser et manipuler les unités essentielles d’énergie employées pour bâtir les véhicules matériels de transmission de la vie, ceux que l’on désigne sous le nom de plasma germinatif. » LU 36:2.14
Dans le sang de l’homme, il existe la possibilité de plus de quinze millions de réactions chimiques.
« Mais beaucoup d’ajustements, apparemment mystérieux, des organismes vivants sont purement chimiques, totalement physiques. À n’importe quel moment, plus de 15 millions de réactions chimiques entre les sécrétions hormonales d’une douzaine de glandes endocrines sont susceptibles de se produire dans le courant sanguin d’un être humain. » LU 65:6.6
Les énergies de Havona sont triples et différentes de l’organisation physique des univers évolutionnaires.
« Les réalités physiques de Havona représentent un ordre d’organisation énergétique radicalement différent de tous ceux qui prévalent dans les univers évolutionnaires de l’espace. Les énergies de Havona sont triples, tandis que les unités superuniverselles d’énergie-matière contiennent une charge d’énergie double, bien que l’une des formes d’énergie existe sous les phases positive et négative. La création de l’univers central est triple (Trinité) ; la création d’un univers local (de manière directe) est double, étant due à un Fils Créateur et à un Esprit Créatif. » LU 14:2.2
La réalité de Havona se compose de mille éléments et de sept formes d’énergies de base. Les Havoners répondent à quarante-neuf sensations spéciales.
« L’organisation des matériaux de Havona comporte exactement mille éléments chimiques de base, plus la fonction équilibrée des sept formes d’énergie havonienne. Chacune de ces énergies fondamentales manifeste sept phases d’excitation, de sorte que les natifs de Havona répondent à quarante-neuf stimuli de sensation différents. En d’autres termes, d’un point de vue purement physique, les natifs de l’univers central disposent de quarante-neuf formes spécialisées de sensation. Les sens morontiels sont au nombre de soixante-dix, et les réactions d’ordre spirituel supérieur varient chez différents types d’êtres entre soixante-dix et deux-cent-dix. » LU 14:2.3
Les énergies triples de Havona sont sous contrôle parfait. Toutes les réalités cosmiques sont en parfait équilibre.
« Toutes les lois naturelles y sont coordonnées sur une base qui diffère entièrement des systèmes à énergie duelle des créations évoluantes. L’univers central tout entier est organisé selon un triple système de contrôle parfait et symétrique. Dans tout l’ensemble du système Paradis-Havona, un équilibre parfait est maintenu entre toutes les réalités cosmiques et toutes les forces spirituelles. Le Paradis, avec son emprise absolue sur la création matérielle, règle et maintient parfaitement les énergies physiques de cet univers central. Le Fils Éternel soutient d’une manière absolument parfaite le statut spirituel de tous les êtres qui habitent Havona, en tant que partie de son emprise universelle d’esprit. Au Paradis, rien n’est expérimental ; le système Paradis-Havona est une unité de perfection créatrice. » LU 14:2.6
“Les systèmes physiques du temps et de l’espace sont tous d’origine évolutive.” LU 32:3.2
“Sauf dans l’univers central, la perfection est une réalisation progressive.” LU 32:3.3
« Le gouvernement de chaque superunivers siège à proximité du centre des univers évolutionnaires de son segment d’espace. Il y occupe un monde fait sur commande et peuplé de personnalités accréditées. Ces mondes-sièges sont des sphères architecturales, des corps spatiaux construits spécifiquement pour leur but spécial. Bien qu’ils reçoivent de la lumière des soleils voisins, ils sont éclairés et chauffés indépendamment. Chacun dispose d’un soleil qui émet de la lumière froide, comme les satellites du Paradis, et chacun reçoit de la chaleur par la circulation de certains courants d’énergie près de la surface de leur sphère. Ces mondes-sièges appartiennent à l’un des principaux systèmes situés près du centre astronomique de leur superunivers respectif. » LU 15:7.1
« Les sphères architecturales telles que Salvington, Édentia et Jérusem sont éclairées, chauffées et alimentées en énergie par des méthodes qui les rendent tout à fait indépendantes des soleils de l’espace. Ces sphères furent construites — faites sur mesure — par les centres de pouvoir et les contrôleurs physiques, et conçues pour exercer une puissante influence sur la distribution de l’énergie. Basant leurs activités sur ces points focaux de contrôle d’énergie, les centres de pouvoir, par leur présence vivante, orientent et canalisent les énergies physiques de l’espace. » LU 41:1.3
Topographie.
« Édentia abonde en hautes terres séduisantes, en élévations étendues de matière physique couronnées de vie morontielle et couvertes de gloire spirituelle, mais il n’y a pas de chaines de montagnes escarpées comme celles qui apparaissent sur Urantia. Il y a des dizaines de milliers de lacs étincelants et des myriades de rivières qui les relient, mais pas de grands océans ni de fleuves torrentiels. Seules les hautes terres sont dépourvues de cours d’eau à leur surface. » LU 43:1.1
Eau.
« L’eau d’Édentia et des sphères architecturales similaires n’est pas différente de celle des planètes évolutionnaires. Les systèmes hydrauliques de ces sphères sont à la fois superficiels et souterrains, et l’humidité circule constamment. On peut naviguer autour d’Édentia en suivant les diverses routes aquatiques, mais la principale voie de transport est l’atmosphère. Les êtres spirituels voyagent naturellement au-dessus de la surface de la sphère, tandis que les êtres morontiels et physiques se servent de moyens matériels et semi-matériels pour traverser l’atmosphère. » LU 43:1.2
Ambiance.
« Édentia et ses mondes associés ont une vraie atmosphère, le mélange habituel de trois gaz, caractéristique des créations architecturales, qui comprend les deux éléments de l’atmosphère urantienne plus le gaz morontiel convenant à la respiration des créatures morontielles. Mais, bien que cette atmosphère soit à la fois matérielle et morontielle, il ne s’y produit ni orages ni ouragans, et il n’y a pas non plus d’étés ni d’hivers. Cette absence de troubles atmosphériques et de variations saisonnières permet d’embellir tous les extérieurs sur ces mondes spécialement créés. » LU 43:1.3
Chauffage des mondes du siège.
« L’énergie de Jérusem est magnifiquement contrôlée et circule autour de la sphère dans des canaux longitudinaux directement alimentés par les charges d’énergie de l’espace, et elle est habilement distribuée par les Maitres Contrôleurs Physiques. La résistance naturelle au passage de ces énergies dans les canaux conducteurs physiques fournit la chaleur nécessaire pour produire la température régulière de Jérusem. En pleine lumière, cette température est maintenue aux environs de 21 degrés centigrades, tandis que, pendant la période de régression de la lumière, elle tombe un peu au-dessous de 10 degrés. » LU 46:1.3
Système d’éclairage de Jérusem.
« La compréhension du système d’éclairage de Jérusem ne devrait pas vous être bien difficile. Il n’y a ni jours ni nuits, ni saisons de chaleur et de froid. Les transformateurs de pouvoir entretiennent cent-mille centres d’où des énergies raréfiées sont projetées vers le haut à travers l’atmosphère planétaire. Elles y subissent certaines modifications jusqu’à ce qu’elles atteignent le plafond électrique atmosphérique de la sphère. Ensuite, ces énergies sont réfléchies vers le bas sous forme d’une lumière douce, égale et tamisée, ayant à peu près l’intensité de la lumière solaire d’Urantia quand le soleil brille sur vos têtes à dix heures du matin. » LU 46:1.4
A cause de cette douce lumière tamisée, les mondes-sièges ne sont pas lumineux dans l’espace.
« Dans ces conditions d’éclairage, les rayons lumineux ne paraissent pas venir d’un point ; ils ne font que filtrer hors du ciel en émanant uniformément de toutes les directions de l’espace. Cette lumière est très semblable à la lumière naturelle du soleil, sauf qu’elle contient beaucoup moins de chaleur. On voit ainsi pourquoi les mondes-sièges ne sont pas lumineux dans l’espace. Même si Jérusem était très proche d’Urantia, elle en resterait invisible. » LU 46:1.5
La lumière est réfléchie par les gaz de l’ionosphère tout comme ces gaz réfléchissent les ondes diffusées sur Urantia.
« Les gaz de l’ionosphère supérieure de Jérusem qui réfléchissent l’énergie lumineuse vers le sol sont très semblables à ceux des couches atmosphériques supérieures d’Urantia où se produisent les phénomènes que vous appelez aurores boréales, bien que ceux-ci soient dus à des causes différentes. Sur Urantia, c’est la même couche gazeuse qui empêche les ondes hertziennes de s’échapper et les réfléchit vers la terre quand elles heurtent cette ceinture gazeuse dans leur trajectoire directe vers l’extérieur. Les ondes de radiodiffusion sont ainsi gardées à proximité de la surface pendant qu’elles voyagent dans l’air autour de votre monde. » LU 46:1.6
Les mondes de Jérusem sont éclairés soixante-quinze pour cent du jour — la lumière de récession est comme la pleine lune sur Urantia.
« L’éclairage de la sphère est maintenu uniforme pendant soixante-quinze pour cent du jour de Jérusem, et ensuite son intensité diminue graduellement jusqu’au point minimum où elle est à peu près celle de votre pleine lune par nuit claire. C’est l’heure tranquille pour tout Jérusem. Seules les stations réceptrices des télédiffusions fonctionnent pendant cette période de repos et de récupération. » LU 46:1.7
Tous les mondes de Jérusem reçoivent une lumière solaire faible - comme la lumière brillante des étoiles - mais ne sont pas perturbés par les perturbations solaires.
« Jérusem reçoit une faible lumière de plusieurs soleils voisins — une sorte de brillante lumière stellaire — mais ne dépend pas d’eux. Les mondes tels que Jérusem ne sont pas soumis aux vicissitudes des perturbations solaires ni confrontés au problème d’un soleil qui se refroidit ou qui meurt. »
« Les sept mondes d’études transitionnelles et leurs quarante-neuf satellites sont chauffés, éclairés, alimentés en énergie et irrigués selon la technique de Jérusem. » LU 46:1.8-9
Les mondes architecturaux ont deux cents éléments – cent matériels et cent morontiels.
« Tous ces mondes sont des sphères architecturales qui comportent exactement deux fois plus d’éléments que les planètes nées de l’évolution. Ces mondes faits sur commande n’abondent pas seulement en métaux lourds et en cristaux. Ils ont leurs cent éléments physiques, et en outre exactement cent formes d’une organisation unique d’énergie appelée matériau morontiel. Les Maitres Contrôleurs Physiques et les Superviseurs de Pouvoir Morontiel peuvent modifier la rotation des unités primaires de matière, et en même temps transformer ces associations d’énergies de manière à créer cette nouvelle substance. » LU 48:1.3
Le paysage de Jérusem et autres variations de topographie.
« Sur Jérusem, les chaines de montagnes escarpées d’Urantia et d’autres mondes évolués vous manqueront, car il n’y a ni tremblements de terre ni chutes de pluie, mais vous jouirez des magnifiques hautes terres et autres variantes extraordinaires de topographie et de paysages. D’immenses surfaces de Jérusem sont conservées « à l’état naturel », et la splendeur de ces districts dépasse de beaucoup la puissance de l’imagination humaine. » LU 46:2.1
Conditions climatiques de Jérusem et système de circulation de l’eau. Les lacs interconnectés.
« Il y a des milliers et des milliers de petits lacs, mais ni rivières torrentielles ni océans immenses. Il ne pleut pas et il n’y a ni orages ni ouragans sur aucun des mondes architecturaux, mais la condensation de l’humidité donne lieu à une précipitation quotidienne au moment du minimum de température qui accompagne la régression de la lumière. (Le point de rosée est plus élevé sur un monde à trois gaz que sur un monde à deux gaz comme Urantia). La vie physique des plantes et le monde morontiel des créatures vivantes exigent tous deux de l’humidité, mais celle-ci est largement fournie par le système souterrain de circulation des eaux qui couvre toute la sphère, même jusqu’au sommet des hautes terres. Cette circulation d’eau ne se fait pas tout entière dans le sous-sol, car de nombreux canaux réunissent les lacs étincelants de Jérusem. » LU 46:2.2
L’atmosphère à trois gaz de Jérusem.
« L’atmosphère de Jérusem est un mélange de trois gaz. L’air est très semblable à celui d’Urantia avec l’addition d’un gaz adapté à la respiration de l’ordre de vie morontiel. En aucune manière ce troisième gaz ne rend l’air impropre à la respiration des animaux et des plantes des ordres matériels. » LU 46:2.3
La terre ne reçoit qu’un deux milliardièmes des émanations lumineuses du soleil ; à deux cents le kilowattheure, la facture d’électricité de Chicago serait de cent millions de dollars par jour.
« L’atmosphère planétaire laisse filtrer jusqu’à la terre environ un deux-milliardièmes de l’émanation lumineuse totale du soleil. Si la lumière tombant sur l’Amérique du Nord était payée au taux de deux cents par kilowatt-heure, la facture annuelle de la lumière dépasserait 800 millions de milliards de dollars. La facture de la lumière solaire pour Chicago se monterait à bien plus de 100 millions de dollars par jour. Et il ne faut pas oublier que vous recevez du soleil d’autres formes d’énergie, car la lumière n’est pas la seule contribution solaire qui atteigne votre atmosphère. De vastes énergies solaires se déversent sur Urantia en utilisant des longueurs d’onde qui s’étendent à la fois au-dessus et au-dessous du champ de perception de la vision humaine. » LU 58:2.1
La nature et la fonction de la couche d’ozone à environ dix miles au-dessus de la surface de la terre.
« L’atmosphère terrestre est presque opaque pour beaucoup de radiations solaires de l’extrémité ultraviolette du spectre. La plupart de ces ondes courtes sont absorbées par une couche d’ozone. Cette couche commence à environ seize kilomètres de la surface de la terre et s’étend vers l’espace sur seize autres kilomètres. Si l’ozone en suspension dans cette région de l’atmosphère se trouvait à la pression qui règne à la surface de la terre, il formerait une couche n’ayant que deux millimètres et demi d’épaisseur. Cette quantité d’ozone relativement faible et apparemment insignifiante protège néanmoins les habitants d’Urantia de l’excès de ces dangereuses et destructrices radiations ultraviolettes présentes dans la lumière du soleil. Mais, si cette couche d’ozone était un tout petit peu plus épaisse, vous seriez privés de ces rayons ultraviolets fort importants et vivifiants qui atteignent actuellement la surface terrestre et qui sont à l’origine de l’une de vos vitamines parmi les plus essentielles. » LU 58:2.2
Les médians présentent plus de cinquante mille faits de physique et de chimie prouvant que le cosmos n’est pas qu’un accident. Ils répertorient plus de cent mille autres découvertes.
« Malgré tout, certains des moins imaginatifs de vos mécanistes mortels s’obstinent à considérer la création matérielle et l’évolution humaine comme un accident. Les médians d’Urantia ont rassemblé plus de cinquante-mille faits physiques et chimiques qu’ils jugent incompatibles avec les lois du hasard et qui, d’après eux, démontrent de façon irréfutable la présence d’un dessein intelligent dans la création matérielle. Tout ceci ne tient pas compte de leur catalogue de plus de cent-mille constatations extérieures au domaine de la physique et de la chimie, et qui, affirment-ils, prouve la présence d’un mental dans le plan, la création et l’entretien du cosmos matériel. » LU 58:2.3
La nature et la fonction de l’atmosphère terrestre, de l’ionosphère et de la stratosphère.
« Les huit ou dix premiers kilomètres de l’atmosphère terrestre constituent la troposphère ; c’est la région des vents et des courants aériens qui produisent les phénomènes météorologiques. Au-dessus de cette région se trouve l’ionosphère interne et immédiatement au-dessus, la stratosphère. Quand on s’élève en partant de la surface de la terre, la température décroit progressivement sur dix à douze kilomètres ; à cette altitude, elle accuse environ 57 centigrades au-dessous de zéro. Cette gamme de températures de 54 à 57 centigrades au-dessous de zéro reste ensuite inchangée pendant que l’on s’élève de soixante-cinq kilomètres ; cette zone de température constante est la stratosphère. À une altitude de soixante-dix ou quatre-vingts kilomètres, la température commence à s’élever, et cette hausse se poursuit jusqu’au niveau des aurores boréales où règne une température de 650° ; c’est cette chaleur intense qui ionise l’oxygène. Mais la température dans une atmosphère aussi raréfiée n’est guère comparable à l’évaluation de la chaleur à la surface de la terre. Rappelez-vous que la moitié de votre atmosphère est concentrée dans les premiers cinq-mille mètres d’altitude. L’épaisseur de l’atmosphère de la terre est indiquée par les plus hautes flèches lumineuses d’aurores boréales — environ six-cent-cinquante kilomètres. » LU 58:2.6
La relation des phénomènes auroraux aux taches solaires et autres perturbations solaires.
« Les phénomènes d’aurores boréales sont directement reliés aux taches du soleil, ces cyclones solaires qui tourbillonnent dans des directions opposées au-dessus et au-dessous de l’équateur solaire, tout comme les ouragans tropicaux terrestres tournent en sens inverse selon qu’ils se produisent au-dessus ou au-dessous de l’équateur. »
« Le pouvoir qu’ont les taches du soleil de modifier les fréquences de la lumière montre que les foyers d’orages solaires fonctionnent comme d’énormes aimants. Ces champs magnétiques sont capables d’arracher des particules chargées aux cratères des taches solaires et de les projeter dans l’espace jusqu’à l’atmosphère externe de la terre où leur influence ionisante produit des déploiements spectaculaires d’aurores boréales. C’est pourquoi les plus importants phénomènes de ce genre ont lieu quand les taches du soleil sont à leur apogée — ou peu après — et, à ce moment-là, les taches solaires sont généralement situées près de l’équateur. » LU 58:2.7-8
Relation entre les activités solaires et le comportement de la boussole.
« Même l’aiguille de la boussole est sensible à l’influence du soleil, puisqu’elle s’incline légèrement vers l’est au lever du soleil, et légèrement vers l’ouest quand il est près de se coucher. Ce phénomène se produit chaque jour, mais, au moment de l’apogée cyclique des taches solaires, la variation de l’aiguille aimantée est deux fois plus importante. Ces déviations diurnes anormales de la boussole correspondent à un accroissement de l’ionisation de l’atmosphère supérieure produit par la lumière solaire. » LU 58:2.9
Relation de la superstratosphère aux perturbations de radiodiffusion.
« C’est la présence de deux niveaux différents de régions conductrices électrisées, dans la superstratosphère, qui permet la transmission à longue distance de vos émissions de radio sur ondes courtes et longues. Vos transmissions sont parfois troublées par les formidables orages qui se déchainent, de temps à autre, dans les zones de ces ionosphères externes. » LU 58:2.10
« Il y a un grand et glorieux dessein dans la marche des univers à travers l’espace. Toutes vos luttes de mortels n’ont pas lieu en vain. Nous faisons tous partie d’un plan colossal, d’une entreprise gigantesque, et c’est l’immensité de l’entreprise qui rend impossible d’en voir une grande partie à un moment donné ou durant une vie donnée. Nous sommes tous une fraction d’un projet éternel que les Dieux supervisent et mettent à exécution. Tout le merveilleux mécanisme universel se meut majestueusement dans l’espace, à la mesure musicale de la pensée infinie et du dessein éternel de la Grande Source-Centre Première. » LU 32:5.1