© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Le domaine de réalité des sens physiques, le royaume scientifique de l’uniformité logique, la différenciation entre le factuel et le non factuel, les conclusions réflectives basées sur la réaction cosmique. C’est la forme mathématique de la discrimination cosmique. LU 16:6.6
Peut-être vaudrait-il mieux que ces cercles psychiques de progression des mortels soient dénommés niveaux cosmiques : niveaux où effectivement nous saisissons les significations et réalisons les valeurs d’une approche progressive de la conscience morontielle de l’existence d’une relation initiale entre l’âme évolutionnaire et l’Être Suprême émergent. C’est précisément cette relation qui rend éternellement impossible d’expliquer pleinement la signification des cercles cosmiques au mental matériel. Ces franchissements de cercles n’ont que des rapports relatifs avec le fait d’avoir conscience de Dieu. Celui qui est dans le septième ou sixième cercle peut connaître Dieu avoir conscience de sa filiation presque aussi bien que celui qui est dans le second ou le premier cercle, mais les êtres des cercles inférieurs sont beaucoup moins conscients de leur relation expérientielle avec l’Être Suprême, de leur citoyenneté universelle. Le franchissement de ces cercles cosmiques fera partie de l’expérience des ascendeurs sur les mondes des maisons s’ils ne réussissent pas cet accomplissement avant la mort naturelle. LU 110:6.16
La malchance—donner quelque chose pour rien — la chance—obtenir quelque chose pour rien. LU 86:1.3
La chance est simplement un terme forgé pour couvrir l’inexplicable dans n’importe quel âge de l’existence humaine; elle désigne les phénomènes dont les hommes sont incapables ou peu désireux de pénétrer le sens. LU 86:2.5
Le christianisme, tel qu’il s’est développé depuis ce jour, est : le fait de Dieu en tant que Père du Seigneur Jésus Christ, associé à l’expérience de communion du croyant avec le Christ ressuscité et glorifié. LU 194:0.4
Vous devriez réfléchir aux déclarations concernant « le ciel » et le « ciel des cieux ». Le ciel conçu par la plupart de vos prophètes était le premier monde des maisons du système local. Quand l’apôtre parle d’être « enlevé au troisième ciel », il se référait à une expérience où son Ajusteur s’était détaché pendant le sommeil et, dans cet état insolite, avait fait une projection sur le troisième des sept mondes des maisons. Certains de vos sages ont eu la vision du plus grand ciel, « les cieux des cieux », dont l’expérience du septuple monde des maisons n’était que le premier ciel. Le second était Jérusem, le troisième Édentia et ses satellites, le quatrième Salvington et les sphères éducatives qui l’entourent, le cinquième Uversa, le sixième Havona, et le septième le Paradis. LU 48:6.23
Le royaume des cieux, le gouvernement divin, est fondé sur le fait de la souveraineté divine—Dieu est esprit. Puisque Dieu est esprit, ce royaume est spirituel. Le royaume des cieux n’est ni matériel ni purement intellectuel; il est une relation spirituelle entre Dieu et l’homme. LU 134:4.2
La compréhension des significations universelles. LU 16:8.12
Toute communion intérieure et spirituelle de cet ordre s’appelle clairvoyance spirituelle. Ces expériences religieuses résultent de l’impression faite sur le mental humain par les opérations conjuguées de l’Ajusteur de Pensée et de l’Esprit de Vérité pendant qu’ils agissent parmi et sur les idées, les idéaux, les aperçus et les efforts spirituels des fils de Dieu en évolution. LU 101:1.3
Le mental des hommes évolutionnaires est toujours confronté au problème complexe d’arbitrer les contestations entre l’expansion naturelle des impulsions émotionnelles et la croissance morale des poussées altruistes fondées sur la clairvoyance spirituelle sur la réflexion religieuse authentique. LU 103:5.5
La colère est une manifestation matérielle qui représente, d’une manière générale, la mesure dans laquelle la nature spirituelle n’a pas réussi à dominer les natures intellectuelle et physique conjuguées. La colère indique votre manque d’amour fraternel tolérant, plus votre manque de respect de soi et de maitrise de soi. La colère épuise la santé, avilit le mental et handicape l’instructeur spirituel de l’âme de l’homme. N’avez-vous pas lu dans les Écritures que « le courroux tue l’homme stupide et que l’homme » se déchire lui-même dans sa colère ? Et que « celui qui est lent à la colère possède une grande compréhension, tandis que » quiconque s’irrite rapidement exalte la folie ? Vous savez tous « qu’une réponse douce détourne le courroux et que » des paroles dures excitent la colère. « La retenue ajourne la colère», et « celui qui ne se contrôle pas lui-même ressemble à une ville sans défense et sans remparts. » Le courroux est cruel et la colère est outrageante. « Les hommes irrités fomentent la dispute, tandis que les furieux multiplient leurs transgressions. » Ne soyez pas hâtifs en esprit, car la colère repose dans le sein des fous. Avant de terminer, Jésus dit encore : « Que votre coeur soit dominé par l’amour, afin que votre guide spirituel n’ait pas trop de peine à vous délivrer de la tendance à laisser éclater des accès de colère animale incompatibles avec le statut de filiation divine. » LU 149:4.2
L’impulsion de coordination, l’association d’idées spontanée et apparemment automatique. C’est le don de coordonner les connaissances acquises, le phénomène du raisonnement vif, du jugement rapide et de la décision prompte. LU 36:5.7
La récognition est le processus intellectuel consistant à faire cadrer les impressions sensorielles reçues du monde extérieur avec les modèles appartenant à la mémoire de l’individu. La compréhension implique que ces impressions sensorielles reconnues et les modèles de la mémoire qui y sont associés ont été intégrés ou organisés en un réseau dynamique de principes. LU 111:4.1
Une conduite convenable est essentielle pour progresser par voie de connaissance, en passant par la philosophie, jusqu’aux hauteurs spirituelles de l’adoration spontanée. Au Paradis, toute conduite est entièrement spontanée; sous tous les rapports, elle est naturelle et libre. Mais il y a encore la manière appropriée et parfaite de faire les choses sur l’Ile éternelle, et les directeurs de conduite sont toujours aux côtés des « étrangers qui sont dans les portes » pour les instruire et guider leurs pas, de telle sorte qu’ils soient mis parfaitement à leur aise et qu’en même temps les pèlerins soient en mesure d’éviter la confusion et l’incertitude, qui autrement seraient inéluctables. C’est seulement par un tel dispositif qu’une confusion sans fin pouvait être évitée, et la confusion ne se manifeste jamais au Paradis. LU 27:4.2
La confession du péché est une répudiation virile de l’infidélité, mais elle n’atténue en aucune manière les conséquences dans l’espace-temps de cette infidélité. Mais la confession - la récognition sincère de la nature du péché - est toutefois essentielle pour la croissance religieuse et le progrès spirituel. LU 89:10.5
Tout conflit est mauvais en ce sens qu’il inhibe la fonction créative de la vie intérieure c’est une espèce de guerre civile dans la personnalité. LU 111:4.11
La conscience, non enseignée par l’expérience ni aidée par la raison, n’a jamais été et ne pourra jamais être un guide sûr et infaillible pour la conduite humaine. La conscience n’est pas une voix divine parlant à l’âme humaine; elle est seulement la somme totale du contenu moral et éthique des mœurs d’un quelconque stade d’existence courant; elle représente simplement la conception humaine de la réaction idéale dans un concours de circonstances données. LU 92:2.6
La conscience cosmique implique la reconnaissance d’une Cause Première. La seule et unique réalité sans cause. LU 0:2.2
La conscience de soi consiste à se rendre compte intellectuellement de l’actualité de la personnalité. Elle inclut l’aptitude à reconnaître la réalité d’autres personnalités. Elle dénote que l’on est capable d’une expérience individualisée dans et avec les réalités cosmiques, ce qui équivaut à atteindre le statut d’identité dans les relations de personnalité de l’univers. LU 16:8.6
L’impulsion sociale, le don de coopération avec l’espèce, l’aptitude des créatures volitives à s’harmoniser avec leurs compagnons, l’origine de l’instinct grégaire chez les créatures plus humbles. LU 36:5.10
Cent systèmes (environ 100.000 planètes habitables) forment une constellation. Chaque constellation a une sphère architecturale pour siège et elle est régie par trois Fils de l’ordre des Vorondadeks, les Très Hauts. À chaque constellation est aussi affecté comme observateur un Fidèle des Jours, ambassadeur de la Trinité du Paradis. LU 15:2.4
Le corps. L’organisme matériel ou physique de l’homme. Le méchanisme électro-chimique vivant de nature et d’origine animale. LU 0:5.7
L’évolution matérielle vous a procuré une machine à vivre, votre corps. LU 111:1.4
Dans le temps, le corps des hommes est tout aussi réel que leur mental ou leur esprit, mais, lors de la mort, le mental (l’identité) et l’esprit survivent, tandis que le corps ne survit pas. LU 12:8.16
Le don de fidélité. Chez les êtres personnels, il est la base de la formation du caractère, la racine intellectuelle de la vigueur morale et de la bravoure spirituelle. Quand cet esprit est illuminé par les faits et inspiré par la vérité, il devient le secret de l’impulsion de l’ascension évolutionnaire par les voies de la gouverne autonome intelligente et consciente. LU 36:5.8
Le courage — la force de caractère. LU 3:5.6
Le courage est valeureux… LU 111:6.9
Le courage est la confiance des gens d’une honnêteté à toute épreuve au sujet des choses qu’ils professent de croire. Les hommes sincères ne craignent pas l’examen critique de leurs convictions profondes et de leurs nobles idéaux. LU 146:3.2
La croissance créative est sans fin, mais toujours satisfaisante; elle est sans fin en étendue, mais toujours ponctuée par les moments satisfaisants pour la personnalité, où le but provisoire est atteint, et qui servent si efficacement de prélude à la mobilisation pour de nouvelles aventures de croissance cosmique, d’exploration de l’univers et d’aboutissement à la Déité. LU 118:0.10
La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d’accepter un enseignement comme vrai n’est pas la foi, c’est une simple croyance. La certitude et la conviction ne sont pas non plus la foi. Une disposition mentale n’atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l’expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore.
La croyance limite et enchaine toujours; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. Mais la foi religieuse vivante représente plus qu’une association de nobles croyances, plus qu’un système exalté de philosophie; elle est une expérience vivante s’intéressant aux significations spirituelles, aux idéaux divins et aux valeurs suprêmes; elle connaît Dieu et sert les hommes. Les croyances peuvent devenir la propriété d’un groupe, mais la foi doit être personnelle. On peut suggérer des croyances théologiques à un groupe, mais la foi ne peut surgir dans le coeur des personnes religieuses qu’individuellement. LU 101:8.1
Les croyances peuvent devenir la propriété d’un groupe, mais la foi doit être personnelle. On peut suggérer des croyances théologiques à un groupe, mais la foi ne peut surgir dans le coeur des personnes religieuses qu’individuellement. LU 101:8.2
Le sentiment de culpabilité (non pas la conscience du péché) provient soit de l’interruption de la communion spirituelle, soit de l’abaissement des idéaux moraux. Vous ne pouvez vous dégager de cette situation fâcheuse qu’en vous rendant compte que vos idéaux les plus élevés ne sont pas nécessairement synonymes de la volonté de Dieu. L’homme ne peut espérer vivre à la hauteur de ses idéaux les plus élevés, mais il peut être fidèle à son intention de trouver Dieu et de devenir de plus en plus semblable à lui. LU 103:4.3
Un symbolisme de rites, de slogans ou de buts—ne fonctionnera pas s’il est trop complexe. Le culte est le squelette autour duquel se développe le corps vivant et dynamique de l’expérience spirituelle personnelle—la vraie religion. LU 87:7.10
La faim d’harmonie et la soif de beauté. Les tentatives persistantes pour découvrir de nouveaux niveaux de relations cosmiques harmonieuses. LU 56:10.6