© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
La défaite est le véritable miroir dans lequel vous pouvez examiner sincèrement votre moi réel. LU 156:5.17
La Déité est personnalisable en tant que Dieu, elle est prépersonnelle et super-personnelle selon des vois non entièrement compréhensibles à l’homme. La Déité est caractérisée par la qualité d’unité – actuelle ou potentielle – sur tous les niveaux supra-matériels de réalité. Les créatures comprennent le mieux cette qualité unifiante en tant que divinité. LU 0:1.2
La Déité est la source de tout ce qui est divin. La Déité est caractéristiquement et invariablement divine, mais tout ce qui est divin n’est pas nécessairement Déité, bien que devant être coordonné avec la Déité et tendre vers quelque phase d’unité avec la Déité – spirituelle, mental ou personnelle. LU 0:1.15
Les hommes ont aussi fait un fétiche de la démocratie—l’exaltation et l’adoration des idées des hommes du commun quand on les qualifie collectivement « d’opinion publique ». On ne considère pas que l’opinion d’un homme prise isolément ait une grande valeur, mais, quand beaucoup d’hommes agissent collectivement en démocratie, le même jugement médiocre est tenu pour être l’arbitre de la justice et le critère de la droiture. LU 88:3.4
L’esprit d’oubli de soi. LU 3:5.13
La destinée spirituelle dépend de la foi, de l’amour et de la dévotion à la vérité—faim et soif de droiture—le désir profond de trouver Dieu et d’être semblable à lui. LU 156:5.7
(en tant que niveau de réalité) Le domaine de réalité de la morale en philosophie, le cadre de la raison, la reconnaissance de ce qui est relativement juste ou injuste. C’est la forme judiciaire de la discrimination cosmique. LU 16:6.7
Le « diable » n’est autre que Caligastia, le Prince Planétaire déposé d’Urantia et Fils de l’ordre secondaire des Lanonandeks. À l’époque où Micaël était incarné sur Urantia, Lucifer, Satan et Caligastia s’étaient ligués pour faire avorter sa mission d’effusion, mais ils subirent un cuisant échec. LU 53:1.4
DIEU est un symbole verbal désignant toutes les personnalisations de la Déité. Il faut définir différemment ce terme pour chaque niveau personnel de fonction de la Déité et il faut encore le redéfinir plus explicitement à l’intérieur de chacun de ces niveaux. En effet, on peut employer le mot pour désigner les diverses personnalisations coordonnées et subordonnées de la Déité, par exemple les Fils Créateurs Paradisiaques–les pères des univers locaux.
On peut comprendre le mot Dieu tel que nous nous en servons:
Par désignation–comme Dieu le Père.
Par le contexte–comme lorsqu’il est employé dans la discussion d’un niveau particulier de déité ou d’une association de déité. Quand il y a doute sur l’interprétation exacte du mot Dieu, il serait bon de s’y référer comme désignant la personne du Père Universel.
Le mot Dieu dénote toujours la personnalité. Le mot Déité peut se référer ou non à des personnalités de divinité. Dans les présents fascicules, le mot Dieu est employé avec les significations suivantes:
- Dieu le Père–Créateur, Contrôleur et Soutien. Le Père Universel, la Première Personne de la Déité.
- Dieu le Fils–Créateur Coordonné, Contrôleur d’Esprit et Administrateur Spirituel. Le Fils Éternel, la Seconde Personne de la Déité.
- Dieu l’Esprit–Acteur Conjoint, Intégrateur Universel, Dispensateur du Mental. L’Esprit Infini, la Troisième Personne de la Déité.
- Dieu le Suprême
- Dieu le Septuple
- Dieu l’Ultime
- Dieu l’Absolu LU 0:2.6
Dieu–le Père Universel–est la personnalité de la Source-Centre Première LU 0:3.10
Dieu, en tant que Source-Centre Première, est primordial–sans réserve–par rapport à la réalité totale. La Source-Centre Première est infinie aussi bien qu’éternelle et n’est donc limitée ou conditionnée que par volition. LU 0:3.10
Dieu est personnalité. Bien que Dieu soit un pouvoir éternel, une présence majestueuse, un idéal transcendant et un esprit glorieux, bien qu’il soit tout cela et infiniment plus, il est néanmoins éternellement et vraiment une parfaite personnalité de Créateur, une personne qui peut « connaître et être connue », qui peut « aimer et être aimée », et qui peut nous témoigner de l’amitié; en même temps vous pouvez être connu comme l’ami de Dieu, ainsi que d’autres humains l’ont été. Il est un esprit réel et une réalité spirituelle. LU 1:5.8
Pour la science, Dieu est une cause, pour la philosophie, il est une idée et, pour la religion , il est une personne, précisément le Père céleste et aimant. Pour les savants, Dieu est une force primordiale, pour les philosophes, une hypothèse d’unité, pour les personnes religieuses, une vivante expérience spirituelle. LU 1:6.2
Dieu est esprit—personnalité spirituelle. LU 1:6.8
Dieu n’est ni un accident cosmique ni un expérimentateur d’univers. LU 2:1.4
Aucune chose n’est nouvelle pour Dieu et nul événement cosmique n’arrive par surprise; Dieu habite le cercle de l’éternité. Ses jours n’ont ni commencement ni fin. Pour Dieu, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. La totalité du temps est présente à tout instant. Il est le grand et seul JE SUIS. LU 2:1.5
Dieu est éternellement et infiniment parfait. Il ne peut personnellement connaître l’imperfection sous forme d’expérience propre, mais il partage la conscience de toute l’expérience d’imperfection chez toutes les créatures qui luttent dans les univers évolutionnaires de tous les Fils Créateurs du Paradis. LU 2:2.6
Dieu est amour, mais l’amour n’est pas Dieu. LU 2:5.10
Dieu est spontanément bienveillant, compatissant par nature et perpétuellement miséricordieux. LU 2:4.2
Il est faux de croire que Dieu soit amené à aimer ses enfants à cause des sacrifices de ses Fils ou de l’intercession de ses créatures subordonnées, « car le Père lui-même vous aime ». C’est par suite de cette affection paternelle que Dieu envoie les merveilleux Ajusteurs habiter le mental des hommes. L’amour de Dieu est universel. « Quiconque le veut peut venir. » Il voudrait « voir tous les hommes sauvés et parvenir à la connaissance de la vérité ». « Il ne désire pas qu’aucun d’eux périsse. » LU 2:5.2
Dieu n’est jamais courroucé, vindicatif, ni irrité. Il est vrai que la sagesse refrène souvent son amour alors que la justice conditionne le rejet de sa miséricorde. Son amour de la droiture se manifeste nécessairement par une détestation égale du péché. Le Père n’est pas une personnalité inconsistante. L’unité divine est parfaite. LU 2:6.7
Dieu est illimité dans son pouvoir, divin dans sa nature, final dans sa volonté, infini dans ses attributs, éternel dans sa sagesse et absolu dans sa réalité. LU 3:2.15
Si Dieu se retirait comme soutien présent de toute la création, il se produirait immédiatement un effondrement universel. Dieu excépté, il n’y aurait plus rien qui mérite le nom de réalité. À l’instant comme dans les époques lointaines du passé et dans l’éternel futur, Dieu continue son rôle de soutien. LU 4:1.6
Dieu ne se repent jamais de ce qu’il a fait, de ce qu’il fait maintenant, ni de ce qu’il fera dans l’avenir. Il est infiniment sage aussi bien que tout puissant. LU 4:3.4
Dans tout l’univers des univers, Dieu est le seul être stationnaire, contenu en soi et invariant, n’ayant ni extérieur, ni au-delà, ni passé, ni futur. Dieu est énergie intentionnelle (esprit créateur) et volonté absolue, et ces qualités existent par elles-mêmes et sont universelles.
Puisque Dieu existe par lui-même, il est absolument indépendant. L’identité même de Dieu est hostile au changement. LU 4:4.1
Dans la science, Dieu est la Cause Première; en religion, il est le Père universel et aimant; en philosophie, il est l’unique être qui existe par soi-même, ne dépendant d’aucun être pour son existence, mais conférant salutairement l’existence réelle à toutes choses et à tous les autres êtres. LU 4:4.7
C’est un affront à Dieu de croire, de soutenir ou d’enseigner qu’il faut verser du sang innocent pour gagner ses faveurs ou détourner une colère divine fictive. LU 4:5.4
Les hommes ont enseigné que le cœur paternel de Dieu, dans toute sa froideur et sa dureté austères, était si peu touché par les malheurs et les chagrins de ses créatures que sa tendre miséricorde ne pouvait se manifester avant qu’il ait vu son Fils irréprochable saigner et mourir sur la croix du Calvaire ! Quelle parodie du caractère infini de Dieu ! LU 4:5.6
Dieu n’est pas seulement celui qui détermine la destinée, il est la destination éternelle de l’homme. Toutes les activités humaines non religieuses cherchent à plier l’univers au service déformant du moi. Les individus vraiment religieux cherchent à identifier leur moi avec l’univers, et à dédier ensuite les activités de ce moi unifié au service de la famille universelle de leurs compagnons, humains et suprahumains. LU 5:4.3
Dieu est personnalité paternelle — la source de la personnalité, le dispensateur de personnalité, la cause de la personnalité. LU 6:7.1
Jésus employait le mot Dieu pour désigner l’idée de la Déité, et le mot Père pour désigner l’expérience de connaître Dieu. Quand le mot Père est employé pour désigner Dieu, il faut l’interpréter dans sa signification la plus large. Le mot Dieu ne peut être défini; il représente donc le concept infini du Père, tandis que le mot Père, étant susceptible d’une définition partielle, peut être employé pour représenter le concept humain du Père divin tel qu’il est associé à l’homme au cours de l’existence mortelle. LU 169:4.7
Dieu n’est pas la simple invention de l’idéalisme humain; il est la source même de tous les discernements et de toutes les valeurs superanimales de ce genre. Dieu n’est pas une hypothèse formulée pour unifier les concepts humains de vérité, de beauté et de bonté; il est la personnalité d’amour de qui toutes ces manifestations de l’univers sont issues. LU 196:3.24
Le grand défi lancé à l’homme moderne consiste à établir de meilleures communications avec le divin Moniteur qui habite le mental humain. La plus grande aventure de l’homme dans la chair est son effort sain et équilibré pour repousser les frontières de la conscience de soi à travers les domaines imprécis de la conscience embryonnaire de l’âme, dans un effort sincère pour atteindre la région frontière de la conscience de l’esprit—le contact avec la divine présence. Une telle expérience constitue la conscience de Dieu, c’est une expérience qui confirme puissamment la vérité préexistante de l’expérience religieuse consistant à connaître Dieu. Cette conscience de l’esprit équivaut à connaître effectivement la filiation avec Dieu. À défaut, l’assurance de cette filiation est l’expérience de la foi. La conscience de Dieu est l’équivalent de l’intégration du moi à l’univers sur ses niveaux les plus élevés de réalité spirituelle. (La capacité intellectuel de connaître Dieu – être conscient de Dieu) LU 196:3.34
L’impulsion spirituelle à trouver Dieu—la recherche de Dieu. LU 1:2.5
Dieu le Suprême à Havona est le reflet d’esprit personnel de la Déité trine du Paradis. LU 0:7.7
Le Tout-Puissant Suprême se développant au niveau de valeur des activités non personnelles et la personne spirituelle de Dieu le Suprême sont une seule réalité–l’Être Suprême. LU 0:8.10
Dieu l’Ultime désigne la Déité personnelle fonctionnant sur les niveaux de divinité de l’absonite et sur les sphères du supertemps et de l’espace transcendé de l’univers. L’Ultime est une extériorisation supersuprême de la Déité. Le Suprême est l’unification de la Trinité du Paradis comprise par les êtres finis. L’Ultime est l’unification de la Trinité comprise par les êtres absonites. LU 0:9.2
La divinité est la qualité caractéristique, unificatrice et coordonatrice de la Déité. La Divinité est intelligible aux créatures en tant que vérité, beauté et bonté. Elle trouve se correspondance dans la personnalité en tant qu’amour, miséricorde et ministère. Elle est révélée sur les niveaux impersonnels en tant que justice, pouvoir et souveraineté.
La divinité peut être parfaite – complète – comme sur les niveaux existentiels et les niveaux des créateurs, niveaux de perfection paradisiaque; elle peut être imparfaite, comme sur le niveau expérientiel et le niveau des créatures évolutionnaires de l’espace-temps; elle peut aussi être relative, ni parfaite ni imparfaite, comme sur certains niveaux de relations existentiels-expérientiels de Havona. LU 0:1.17
Il est également fâcheux que certains groupes de mortels aient imaginé que le mariage était consommé par un acte divin. De telles croyances conduisent directement au concept de l’indissolubilité du lien conjugal sans souci des circonstances ou des désirs des parties contractantes. Mais le fait même qu’un mariage puisse être dissous montre que la Déité n’est pas partie conjointe à cette union. Si Dieu a une fois réuni deux choses ou deux personnes, elles resteront ainsi jointes jusqu’au moment où la volonté divine décrétera leur séparation. En ce qui concerne le mariage, qui est une institution humaine, qui donc prétendra émettre un jugement pour distinguer les unions susceptibles d’être approuvées par les superviseurs de l’univers d’avec celles dont la nature et l’origine sont purement humaines ? LU 83:8.4
Dans les temps très anciens, la parole d’autorité fétiche était une doctrine inspirant la peur, le plus terrible de tous les tyrans qui asservissent les hommes. Un fétiche doctrinal conduira un mortel à se trahir lui-même et à se jeter dans les griffes de la bigoterie, du fanatisme, de la superstition, de l’intolérance et des cruautés barbares les plus atroces. Le respect moderne envers la sagesse et la vérité dénote que l’homme vient seulement d’échapper à la tendance à instaurer des fétiches, qui sévissait jusqu’aux niveaux supérieurs de la pensée et du raisonnement. En ce qui concerne les accumulations d’écrits fétiches que diverses religions tiennent pour des livres sacrés, non seulement les fidèles croient que tout ce qui est dans le livre est vrai, mais aussi que le livre contient toute la vérité. Si par aventure l’un de ces livres sacrés parle de la terre comme étant plate, alors, pendant de longues générations, des hommes et des femmes par ailleurs sensées refuseront d’accepter les preuves positives que la planète est ronde. LU 88:2.7
Le sectarisme est une maladie de la religion institutionnelle, et le dogmatisme est un esclavage de la nature spirituelle. Il vaut bien mieux avoir une religion sans Église qu’une Église sans religion. LU 99:6.1
La vertu est volitive chez les personnalités; la droiture n’est pas automatique chez les créatures douées de libre arbitre. LU 21:3.14
Quand des droits sont si anciens que l’on ne peut connaître leur origine, ils sont souvent appelés droits naturels. Cependant, les droits humains ne sont pas réellement naturels; ils sont entièrement sociaux. Ils sont relatifs et toujours changeants, et ne représentent rien de plus que les règles du jeu—une mise au point reconnue des rapports qui régissent les phénomènes toujours changeants de la concurrence humaine.
Ce que l’on peut considérer comme un droit à une époque donnée ne l’est plus à une autre.
Les hommes faibles et inférieurs ont toujours lutté pour avoir des droits égaux; ils ont toujours insisté pour que l’État oblige ceux qui sont forts et supérieurs à subvenir à leurs besoins et à compenser encore autrement les insuffisances qui sont trop souvent le résultat naturel de leur propre indifférence et de leur indolence. La société ne peut offrir des droits égaux à tous, mais elle peut promettre d’administrer loyalement et équitablement les droits variables de chacun. LU 70:9.13