© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
C’est dans les circonstances où il faut faire face à l’échec et s’adapter à la défaite que la vision de grande envergure de la religion exerce son influence suprême. L’échec est simplement un épisode éducatif—une expérience culturelle pour acquérir de la sagesse—dans la vie de l’homme à la recherche de Dieu, qui s’est lancé dans l’aventure éternelle d’explorer un univers. Pour cet homme, la défaite n’est qu’un nouvel instrument pour atteindre des niveaux supérieurs de réalité d’univers.
La carrière d’un homme recherchant Dieu peut se révéler comme une grande réussite à la lumière de l’éternité, même si tout le cours de sa vie temporelle apparaît comme un échec retentissant, pourvu que chaque insuccès ait suscité la culture de la sagesse et l’accomplissement spirituel. LU 160:4.15
Ces écrits sont des oeuvres d’hommes, dont certains étaient saints, et d’autres moins saints. Les enseignements de ces livres représentent les vues et le degré d’illumination de l’époque d’où ils tirent leur origine. En tant que révélation de la vérité, on peut davantage se fier aux derniers livres qu’aux premiers. Les Écritures sont erronées, et leur origine est entièrement humaine, mais, ne vous y trompez pas, elles constituent le meilleur recueil de sagesse religieuse et de vérités spirituelles que l’on puisse trouver présentement dans le monde entier.
Beaucoup de ces livres n’ont pas été écrits par les personnes dont ils portent le nom, mais cela n’infirme aucunement la valeur des vérités qu’ils contiennent. LU 159:4.3
Les Écritures sont sacrées parce qu’elles relatent les pensées et les actes d’hommes qui recherchaient Dieu et qui ont laissé dans ces écrits leurs conceptions les plus élevées de la droiture, de la vérité et de la sainteté. Les Écritures contiennent un grand, un très grand nombre de choses vraies, mais, à la lumière de votre présent enseignement, vous savez également que trop souvent elles présentent sous un faux jour le Père qui est aux cieux, le Dieu aimant que je suis venu révéler à tous les mondes. LU 159:4.4
Nathanael, ne te laisse jamais aller, même un instant, à croire les récits des Écritures qui te disent que le Dieu d’amour a ordonné à tes ancêtres de livrer bataille pour massacrer tous leurs ennemis—hommes, femmes et enfants. De tels récits sont des paroles d’hommes, d’hommes dont la sainteté est douteuse; ils ne sont pas la parole de Dieu. Les Écritures ont toujours reflété et reflèteront toujours le statut intellectuel, moral et spirituel de leurs auteurs. LU 159:4.5
Nathanael, n’oublie jamais que la révélation de la vérité par le Père ne se limite ni à une génération ni à un peuple. Nombre de personnes qui recherchent sincèrement la vérité ont été troublées et découragées, et continueront de l’être, par ces doctrines de la perfection des Écritures. LU 159:4.6
Prends bien note de mes paroles, Nathanael; rien de ce que la nature humaine a touché ne peut être considéré comme infaillible. Certes, la vérité divine peut briller à travers le mental humain, mais toujours avec une pureté relative et une divinité partielle. La créature peut ardemment désirer l’infaillibilité, mais seuls les Créateurs la possèdent. LU 159:4.8
Mais la plus grande erreur de l’enseignement concernant les Écritures est la doctrine les présentant comme des livres occultes de mystère et de sagesse, que seuls osent interpréter les sages de la nation. LU 159:4.9
La peur de l’autorité des écritures sacrées du passé empêche efficacement les âmes honnêtes d’aujourd’hui d’accepter la nouvelle lumière de l’évangile—la lumière que, dans une génération précédente, ces mêmes hommes connaissant Dieu désiraient si intensément voir briller. LU 159:4.9
La volonté autonome sans retenue et l’expression de soi sans contrôle équivalent à un égoïsme que rien ne vient adoucir, un summum d’impiété. LU 54:1.5
De tous les dangers qui assaillent la nature mortelle de l’homme et mettent en péril son intégrité spirituelle, l’orgueil est le plus grand. Le courage est valeureux, mais l’égoïsme est vaniteux et suicidaire. Une confiance raisonnable en soi n’est pas à déplorer. L’aptitude de l’homme à se transcender est la seule chose qui le distingue du règne animal. LU 111:6.9
Dans toute cette confusion de terminologie et cette imprécision de concept, de nombreux croyants fervents s’efforcèrent sincèrement d’adorer toutes ces idées évoluantes de la divinité, et la pratique s’établit d’appeler El cette Déité composite. Et cette expression incluait encore d’autres dieux de la nature adorés par des Bédouins. LU 96:1.7
Pendant des siècles après le séjour de Melchizédek à Salem, sa doctrine de la Déité persista sous différentes versions, mais on y employait en général le terme El Élyon, le Très Haut Dieu du ciel. LU 96:1.4
Cette idée de Dieu était un dérivé composite des enseignements du Livre de la Sagesse d’Aménémopé, modifié par la doctrine d’Aton présentée par Ikhnaton, et influencé en outre par les enseignements de Melchizédek incorporés dans le concept d’El Élyon. À mesure que le concept d’El Shaddaï imprégna la pensée hébraïque, il se colora entièrement des croyances qui régnaient dans le désert au sujet de Yahweh. L’une des idées dominantes de la religion de cette époque fut le concept égyptien de la divine Providence, l’enseignement que la prospérité matérielle est une récompense pour avoir servi El Shaddaï. LU 96:1.5
À Kish et à Ur, il subsista longtemps des groupes sumériens- c.ldéens qui enseignèrent un concept de Dieu trois-en-un, fondé sur les traditions du temps d’Adam et de Melchizédek. Cette doctrine fut propagée en Égypte où cette Trinité fut adorée sous le nom d’Élohim, ou d’Éloah au singulier. LU 96:1.8
L’esprit est le dessein divin et le mental d’esprit est le dessein divin en action. L’énergie est chose, le mental est signification, l’esprit est valeur. LU 9:4.5
Énergie est employé comme un terme global appliqué aux royaumes spirituel, mental et matériel. LU 0:6.2
Dans le présent fascicule par exemple, le mot énergie est utilisé pour désigner toutes les phases et formes des phénomènes de mouvement, d’action et de potentiel, tandis que le mot force s’applique aux stades d’énergie précédant la gravité, et le mot pouvoir aux stades postérieurs à la gravité. LU 42:2.1
L’énergie provient du Paradis où elle est façonnée selon l’ordre divin. L’énergie—la pure énergie—participe de la nature de l’organisation divine; elle est façonnée d’après la similitude des trois Dieux fondus en un, tels qu’ils opèrent au siège de l’univers des univers. LU 42:1.6
L’énergie émergente embrasse les énergies réagissant à la gravité du Paradis, mais qui ne réagissent pas encore à la gravité locale ou linéaire. C’est le niveau pré-électronique de l’énergie-matière. LU 0:6.6
La présence passive des organisateurs de force primaires est suffisante pour transformer la puissance d’espace en force primordiale, et c’est sur le champ spatial ainsi activé que ces mêmes organisateurs de force commen cent leurs premières opérations actives. La force primordiale est destinée à passer par deux phases distinctes de transmutation dans les royaumes de manifestation de l’énergie, avant d’apparaître comme pouvoir d’univers. Ces deux niveaux d’énergie émergente sont : A. Énergie puissante B. Énergie gravitationnelle LU 42:2.10
L’énergie qui apparaît ensuite, et qui est sensible à la gravité, contient le potentiel du pouvoir d’univers et devient l’ancêtre actif de toute la matière de l’univers. Cette énergie secondaire ou gravitationnelle est le produit des élaborations d’énergie résultant de la présence-pression et des tendances-tensions établies par les Maitres Organisateurs de Force Transcendantaux Associés. En réponse au travail de ces manipulateurs de force, l’énergie d’espace passe rapidement du stade puissant au stade gravitationnel et devient ainsi directement sensible à l’emprise circulaire (absolue) de la gravité du Paradis. Elle révèle en même temps un certain potentiel de sensibilité à l’attraction de la gravité linéaire inhérente aux masses matérielles qui apparaissent promptement avec les stades électronique et post électronique de l’énergie et de la matière. LU 42:2.12
Une phase préexistante d’énergie caractéristique de l’univers central. Ici, le cycle évolutionnaire semble faire un retour sur lui-même; l’énergie-pouvoir paraît maintenant revenir en arrière vers la force, mais une force de nature très différente de la puissance d’espace et de la force primordiale. Les systèmes d’énergie de Havona ne sont pas duels, ils sont trins. Sur Uversa, ces énergies de Havona sont connues sous le nom de TRIATA. LU 42:2.16
L’énergie physique est un terme dénotant toutes les phases et formes de mouvement, d’action et de potentiel des phénomènes. LU 0:6.3
C’est l’énergie puissante d’orientation, de mouvements de masse, de haute tension et de réaction par violence—systèmes d’énergie gigantesques—mis en mouvement par les activités des organisateurs de force primaires. Cette énergie primaire ou énergie puissante n’est pas en premier lieu nettement sensible à l’attraction gravitationnelle du Paradis, bien que sa masse agrégée et sa direction dans l’espace soient probablement sensibles au groupe collectif des influences absolues opérant du bas Paradis. LU 42:2.11
La force primordiale est quelquefois dénommée énergie pure; sur Uversa, nous l’appelons SÉGRÉGATA. LU 42:2.9
L’énergie pure est l’ancêtre de toutes les réalités fonctionnelles relatives, non spirituelles, tandis que le pur esprit est le potentiel du divin supercontrôle directeur de tous les systèmes énergétiques fondamentaux. Et ces réalités, dont la diversité se manifeste dans tout l’espace et s’observe dans les mouvements du temps, sont toutes deux centrées dans la personne du Père du Paradis. LU 56:1.4
Ce système énergétique fonctionne sur et depuis le niveau supérieur du Paradis et seulement en relation avec les populations absonites. Sur Uversa, on l’appelle TRANOSTA. LU 42:2.18
L’éternelle justice et la divine miséricorde réunies constituent ce qu’on appellerait l’équité dans l’expérience humaine. LU 2:4.4
Équité (justice en harmonie avec la miséricorde) LU 10:6.3
On peut considérer l’erreur comme une fausse conception ou comme une déformation de la réalité. LU 67:1.4
L’erreur suggère un manque d’acuité intellectuelle; le mal, un défaut de sagesse; et le péché, une pauvreté spirituelle abjecte; mais l’iniquité dénote que le contrôle de la personnalité est en voie de disparaître. LU 67:1.5
L’erreur (le mal) est la sanction de l’imperfection. L’erreur est l’ombre de l’inachèvement relatif qui doit nécessairement se projeter en travers de la route universelle ascendante des hommes vers la perfection du Paradis. L’erreur (le mal) n’est pas un attribut actuel de l’univers; c’est simplement l’observation d’une relativité dans les rapports du fini incomplet avec les niveaux ascendants du Suprême et de l’Ultime. LU 130:4.11
Du point de vue humain, l’espace est néant—négatif; il n’existe que par rapport à quelque chose de positif et de non spatial. Toutefois, l’espace est réel. Il contient et conditionne le mouvement. Il se meut même. LU 12:4.7
C’est seulement par l’ubiquité que la Déité a pu unifier les manifestations de l’espace-temps pour les conceptions finies, car le temps est une succession d’instants, tandis que l’espace est un système de points associés. Après tout, vous percevez le temps par analyse et l’espace par synthèse. LU 118:3.1
Parmi toutes les choses non absolues, c’est l’espace qui est le plus proche d’être absolu. En apparence, l’espace est absolument ultime. La réelle difficulté que nous avons à comprendre l’espace sur le niveau matériel provient du fait que les corps matériels existent dans l’espace, mais que l’espace existe aussi dans ces mêmes corps matériels. Nombres de facteurs concernant l’espace sont absolus, mais cela ne signifie pas que l’espace soit absolu. LU 118:3.5
L’humanité est lente à percevoir que, dans tout ce qui est personnel, la matière est seulement le squelette de la morontia, et que les deux sont l’ombre réfléchie de la réalité spirituelle durable. Combien de temps faudra-t-il pour que vous considériez le temps comme l’image mouvante de l’éternité, et l’espace comme l’ombre fugitive des réalités du Paradis ? LU 189:1.3
Espace « non pénétré » signifie espace non pénétré par ces forces, énergies, pouvoirs et présences dont on sait qu’ils existent dans l’espace pénétré. LU 11:6.3
La puissance d’espace est une préréalité. Elle est le domaine de l’Absolu Non Qualifié et n’est sensible qu’à l’emprise personnelle du Père Universel, bien qu’en apparence elle soit modifiable par la présence des Maitres Organisateurs de Force Primaires.
Sur Uversa, la puissance d’espace s’appelle ABSOLUTA. LU 42:2.5 (et LU 11:8.5))
L’espoir — la noblesse de la confiance—est-il désirable ? Alors il faut que l’existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités. LU 3:5.8
L’esprit est toujours conscient, doué d’un mental et pourvu de phases variées d’identité. Sans mental, sous une forme ou sous une autre, il n’y aurait pas de conscience spirituelle dans la fraternité des êtres d’esprit. LU 6:6.2
L’esprit. L’esprit divin qui habite le mental de l’homme–L’Ajusteur de Pensée. Cet esprit immortel est prépersonnel–il n’est pas une personnalité, bien qu’il soit destiné à devenir une partie de la personnalité de la créature mortelle qui survivra. LU 0:5.9
La force cosmique réagit au mental, de même que le mental cosmique réagit à l’esprit. L’esprit est le dessein divin et le mental d’esprit est le dessein divin en action. L’énergie est chose, le mental est signification, l’esprit est valeur. Même dans le temps et l’espace, le mental établit entre l’énergie et l’esprit des relations relatives qui suggèrent une parenté mutuelle dans l’éternité. LU 9:4.5
Le but d’existence de toutes les personnalités est l’esprit. LU 12:8.13
Dans vos Écrits sacrés, il semble que le terme Esprit de Dieu soit employé indifféremment pour désigner à la fois l’Esprit Infini au Paradis et l’Esprit Créatif de votre univers local. Le Saint-Esprit est le circuit spirituel de cette Fille Créatrice de l’Esprit Paradisiaque Infini. Le Saint-Esprit est un circuit indigène dans chaque univers local et il est confiné au domaine spirituel de cette création, mais l’Esprit Infini est omniprésent. LU 8:5.3
Les esséniens formaient une véritable secte religieuse ayant pris naissance durant la révolte des Macchabées. Sous certains aspects, leurs exigences étaient plus astreignantes que celles des pharisiens. Ils avaient adopté de nombreuses croyances et pratiques persanes; ils vivaient en confrérie dans des monastères, pratiquaient le célibat et possédaient tout en commun. Ils se spécialisaient dans l’enseignement concernant les anges. LU 137:7.8
(12) de Une Étude du Maitre Univers
Existentiel est un mot particulièrement utilisé dans les Fascicules. Il signifie quelque chose d’éternel, sans commencement ni fin. Il n’y a aucun temps où cela n’existait pas. Un être existentiel a la pleine connaissance avant la moindre expérience.
Qu’est-ce que l’expérience humaine ? C’est simplement l’effet réciproque entre un moi actif et interrogateur, et toute autre réalité active et extérieure. La masse de l’expérience est déterminée par la profondeur de concept, plus le total de la reconnaissance de la réalité de ce qui est extérieur. Le mouvement de l’expérience est égal à la force de l’imagination en expectative, plus l’acuité de la découverte sensorielle des qualités externes de la réalité contactée. Le fait de l’expérience se trouve dans la conscience de soi et de l’existence des autres des choses autres, des mentalités autres, des spiritualités autres. LU 102:4.2
L’expérience religieuse est la réalisation de la conscience d’avoir trouvé Dieu. Et, quand un être humain trouve Dieu, le triomphe de sa découverte fait éprouver à son âme une effervescence tellement indescriptible qu’il est poussé à rechercher un affectueux contact de service avec ses compagnons moins éclairés, non pour révéler qu’il a trouvé Dieu, mais plutôt pour permettre au débordement de la bonté éternelle qui surgit dans son âme de réconforter et ennoblir ses compagnons. La religion réelle mène à un service social accru. LU 102:3.4
Lier connaissance avec ses frères et sœurs, connaître leurs problèmes et apprendre à les aimer, c’est l’expérience suprême de la vie. LU 130:2.6
L’expérience suprême de l’existence humaine : trouver Dieu pour vous-mêmes et le connaître dans votre propre âme. LU 155:6.7 .
(12) de Une Étude du Maitre Univers
Ce mot désigne des êtres et des choses qui ont une origine. Il désigne aussi tous les êtres qui peuvent croître par expérience. Même des réalités existentielles peuvent avoir une croissance expérientielle sur des niveaux supérieurs. D’autres réalités sont entièrement expérientielles; l’homme est entièrement expérientiel dans sa croissance.
L’idée de Dieu en tant que véritable Père aimant est le seul concept que Jésus ait jamais enseigné. Une fois que l’on a saisi cette idée, il faut, immédiatement et en toute logique, abandonner complètement toutes ces notions primitives de Dieu considéré comme un monarque offensé, un souverain sévère et tout-puissant dont le principal plaisir consiste à détecter ses sujets en train de mal agir et de veiller à ce qu’ils soient convenablement punis—à moins qu’un autre être à peu près égal à lui n’accepte volontairement, en tant que substitut, de souffrir pour eux et de mourir à leur place. Toute l’idée de rançon et d’expiation est incompatible avec le concept de Dieu tel qu’il fut enseigné et donné en exemple par Jésus de Nazareth. L’amour infini de Dieu tient la première place dans la nature divine.
Toute cette idée de rançon dans l’expiation place le salut sur un plan d’irréalité; un tel concept est purement philosophique. LU 188:4.8
(23) de Une Étude du Maitre Univers
Extériorisé a un sens spécial dans les Fascicules. C’est un mot qui décrit comment quelqu’un est amené à « être », c’est comme le mot « créé » mais extériorisé ne signifie pas créé. Il signifie une sorte d’acte initial (ou inchoatif) qui est pré-temporel, précréatif ou de statut d’éternité. On nous dit que Dieu, en tant que personne, créé; en tant que superpersonne, extériorise. Les êtres absonites, les Transcendantaux, ne sont pas créés. Ils sont extériorisés.
Pour donner des explications au mental des mortels, il me paraît plus approprié de concevoir l’éternité comme un cycle, et le dessein éternel comme un cercle sans fin, un cycle d’éternité synchronisé d’une certaine manière avec les cycles matériels transitoires du temps. En ce qui concerne les secteurs du temps raccordés au cycle de l’éternité et en faisant partie, nous sommes forcés de reconnaître que ces époques temporaires naissent, vivent et meurent exactement comme les êtres temporaires du temps naissent, vivent et meurent.
Les secteurs du temps ressemblent à l’étincelle de la personnalité sous forme temporelle. Ils apparaissent pour une période, et ensuite ils sont perdus de vue par les humains, mais réapparaissent comme de nouveaux acteurs et des facteurs de continuité dans la vie supérieure du mouvement rythmique sans fin autour du cercle éternel. On ne peut guère concevoir l’éternité comme un parcours en ligne droite, puisque nous croyons à un univers délimité se mouvant sur une immense ellipse autour de l’habitat central du Père Universel.
À franchement parler, l’éternité est incompréhensible au mental fini du temps; tout simplement, vous ne pouvez ni la saisir ni la comprendre. LU 32:5.4
Il est utile à l’homme, pour son orientation cosmique, d’arriver à comprendre aussi bien que possible les rapports de la Déité avec le cosmos. La Déité absolue est éternelle par nature, mais les Dieux sont reliés au temps, en tant qu’expérience dans l’éternité. Dans les univers évolutionnaires, l’éternité est la perpétuité temporelle l’éternel maintenant. LU 118:1.1
L’éthique est l’éternel miroir social ou racial qui reflète fidèlement les progrès, par ailleurs inobservables, des développements internes spirituels et religieux. LU 102:8.4
L’Être Suprême n’est pas un créateur direct, sauf qu’il est le père de Majeston, mais il est le coordinateur-synthétiseur dans l’univers de toutes les activités Créateur-créature. L’Être Suprême, s’actualisant maintenant dans les univers évolutionnaires, est la Déité qui met en corrélation et synthétise la divinité de l’espace-temps, de la Déité trine du Paradis en association expérientielle avec les Créateurs Suprêmes du temps et de l’espace. LU 0:7.9
L’évangile du royaume est : le fait de la paternité de Dieu associé à la vérité qui en découle de la fraternité des hommes basée sur cette filiation. LU 194:0.4
Création progressive LU 74:8.4
L’évolution est la créativité dans le temps. LU 105:6.5
L’évolution spirituelle est une expérience du choix croissant et volontaire de la bonté, accompagnée d’une diminution égale et progressive de la possibilité du mal. LU 132:3.8