© 1959 William S. Sadler
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La famille est l’unité fondamentale de fraternité dans laquelle parents et enfants apprennent les leçons de patience, d’altruisme, de tolérance et de longanimité qui sont si essentielles pour réaliser la fraternité entre tous les hommes. LU 84:7.28
La vie de famille est le berceau de la vraie moralité, l’ancêtre de la fidélité consciente au devoir. Les associations forcées de la vie de famille stabilisent la personnalité et stimulent sa croissance par l’obligation indispensable de s’adapter à d’autres personnalités diverses. Mais il y a plus : une véritable famille—une bonne famille—révèle aux parents procréateurs une longue série ascendante de divulgations concernant l’amour du Père Paradisiaque de tous les enfants de l’univers. LU 84:7.30
La fausseté n’est pas une affaire de technique narrative, mais quelque chose de prémédité pour travestir la vérité. L’ombre d’un cheveu que l’on détourne en préméditant un dessein déloyal, la plus petite déformation ou perversion de ce qui forme un principe—voilà ce qui constitue la fausseté. LU 48:6.33
Le concept de la pénétration d’un esprit dans un objet inanimé, un animal ou un être humain est une croyance fort ancienne et honorable, ayant prévalu depuis le commencement de l’évolution de la religion. Cette doctrine de possession par un esprit n’est rien de plus ou de moins que le fétichisme. LU 88:0.1
Les consultants paradisiaques des Très Hauts chefs des gouvernements des constellations. LU 15:10.17
La fidélité mesure infailliblement le degré auquel un homme est digne de confiance. Il est probable que celui qui est fidèle dans les petites choses fera également preuve de fidélité dans tout ce qui est compatible avec ses facultés. LU 171:8.11
Dans toutes vos prières, souvenez-vous toujours que la filiation est un don. Nul enfant ne doit s’occuper de gagner le statut de fils ou de fille. L’enfant terrestre vient à l’existence par la volonté de ses parents. De même, l’enfant de Dieu parvient à la grâce et acquiert la nouvelle vie de l’esprit par la volonté du Père qui est aux cieux. Il faut donc que le royaume des cieux—la filiation divine—soit reçu comme par un petit enfant. On gagne la droiture—le développement progressif du caractère—mais on reçoit la filiation par grâce et au moyen de la foi. LU 144:4.3
Le Fils Éternel est la personnalité absolue, le secret de l’énergie spirituelle, des esprits morontiels et des esprits rendus parfaits. LU 0:5.5
Le Fils Éternel est l’expression finale et parfaite du « premier » concept personnel et absolu du Père Universel. En conséquence, dans toutes les circonstances où le Père s’exprime d’une manière personnelle et absolue, il le fait par son Fils Éternel qui a toujours été, est maintenant et sera toujours le Verbe divin et vivant. Le Fils Éternel est la personnalisation spirituelle du concept universel et infini du Père du Paradis relatif à sa réalité divine, son esprit non qualifié et sa personnalité absolue. Le Fils Éternel est le Fils originel et unique engendré par Dieu. Il est Dieu le Fils, la Seconde Personne de la Déité et le créateur associé de toutes choses. De même que le Père est la Grande Source-Centre Première, le Fils est la Grande Source-Centre Seconde. LU 6:0.1
Le Fils Éternel est le centre spirituel et l’administrateur divin du gouvernement spirituel de l’univers des univers. Le Père Universel est d’abord un créateur et ensuite un contrôleur. Le Fils Éternel est d’abord un cocréateur et ensuite un administrateur spirituel. « Dieu est esprit », et le Fils est une révélation personnelle de cet esprit. Le Fils Éternel est le Verbe éternel de Dieu. Il est entièrement semblable au Père. En fait, le Fils Éternel est Dieu le Père manifesté personnellement à l’univers des univers. LU 6:1.2
Le Fils Éternel est le grand ministre de la miséricorde pour toute la création. LU 6:3.2
Le niveau fini de réalité est caractérisé par la vie de créature et les limitations spatiotemporelles. Les réalités finies peuvent ne pas avoir de fin, mais elles ont toujours un commencement–elles sont créées. Le niveau de Déité de la Suprématie peut être conçu comme une fonction relative aux existences finies. LU 0:1.11
La foi — l’affirmation suprême de la pensée humaine. LU 3:5.9
Le mot « foi » devrait représenter la relation de l’individu avec Dieu, plutôt qu’une formule de credo sur laquelle un groupe de mortels est parvenu à s’accorder en tant qu’attitude religieuse commune. « Avez-vous la foi ? Alors, ayez-la pour vous-même. » LU 99:5.7
La foi unit le discernement moral à la discrimination consciencieuse des valeurs, et le sens évolutionnaire préexistant du devoir complète le lignage de la vraie religion. LU 101:1.6
La raison est la méthode de la science; la foi est la méthode de la religion; la logique est la technique que tâche d’utiliser la philosophie. LU 101:2.2
La clairvoyance de la foi, ou intuition spirituelle, est la dotation du mental cosmique en association avec l’Ajusteur de Pensée, lequel est le don du Père à l’homme. LU 101:3.2
La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d’accepter un enseignement comme vrai n’est pas la foi, c’est une simple croyance. La certitude et la conviction ne sont pas non plus la foi. Une disposition mentale n’atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l’expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore. La croyance limite et enchaine toujours; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. Mais la foi religieuse vivante représente plus qu’une association de nobles croyances, plus qu’un système exalté de philosophie; elle est une expérience vivante s’intéressant aux significations spirituelles, aux idéaux divins et aux valeurs suprêmes; elle connaît Dieu et sert les hommes. Les croyances peuvent devenir la propriété d’un groupe, mais la foi doit être personnelle. On peut suggérer des croyances théologiques à un groupe, mais la foi ne peut surgir dans le coeur des personnes religieuses qu’individuellement.
La foi falsifie sa mission de confiance quand elle prétend nier les réalités et conférer à ses adeptes des connaissances présumées. La foi est traitresse quand elle pousse à trahir l’intégrité intellectuelle et déprécie la fidélité aux valeurs suprêmes et aux idéaux divins. La foi ne se dérobe jamais au devoir de résoudre les problèmes de la vie des mortels. La foi vivante ne favorise ni la bigoterie, ni la persécution ni l’intolérance.
La foi n’entrave pas l’imagination créatrice, elle n’entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige les personnes religieuses à vivre héroïquement la règle d’or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d’une paix sublime. LU 101:8.1
La foi devient le trait d’union entre la conscience morale et le concept spirituel de la réalité permanente. LU 101:9.9
L’homme devient très tôt conscient qu’il n’est seul ni dans le monde ni dans l’univers. Il se développe une prise de conscience naturelle et spontanée de mentalités autres dans l’entourage de l’individu. La foi transforme cette expérience naturelle en religion, en récognition de Dieu comme réalité source, nature et destinée du mental de l’autre. LU 102:4.3
La foi est la technique de clairvoyance de la religion. LU 103:6.7
La foi est l’acte de reconnaître la validité de la conscience spirituelle chose non susceptible d’être humainement prouvée d’une autre manière. LU 103:7.13
Par la foi spirituelle, l’homme acquiert la clairvoyance sur l’amour de Dieu, mais il ne tarde pas à découvrir que cette foi spirituelle n’a pas d’influence sur les lois ordonnées de l’univers matériel. LU 104:2.3
Cependant, jamais l’homme ne peut posséder la vérité sans exercer sa foi. Ceci est vrai parce que les pensées, la sagesse, l’éthique et les idéaux d’un homme ne peuvent s’élever plus haut que sa foi, son espoir sublime. Et toute véritable foi de cette sorte est basée sur une réflexion profonde, sur une autocritique sincère et sur une conscience morale intransigeante. La foi est l’inspiration de l’imagination créatrice imprégnée de l’esprit.
La foi agit pour libérer les activités suprahumaines de l’étincelle divine, le germe immortel qui vit dans le mental humain et qui est le potentiel de survie éternelle. LU 132:3.5
“ Que la paix soit sur vous. Vous vous réjouissez de savoir que je suis la résurrection et la vie, mais cela ne vous servira de rien si vous n’êtes pas d’abord nés de l’esprit éternel, ce qui vous amène à posséder, par la foi, le don de la vie éternelle. Si vous êtes les fils de mon Père par la foi, vous ne mourrez jamais; vous ne périrez pas. ’’ LU 193:1.2
ÉNERGIE est employé comme un terme global appliqué aux royaumes spirituel, mental et matériel. Le mot force est employé généralement de la même manière. LU 0:6.2
La force cosmique embrasse toutes les énergies dérivant de l’Absolu Non Qualifié mais ne réagissant pas encore à la gravité du Paradis. LU 0:6.5
Elle représente le premier changement fondamental dans la puissance d’espace et pourrait être l’une des fonctions de l’Absolu Non Qualifié au bas Paradis. Nous savons que la présence d’espace sortant du bas Paradis est modifiée sous certains aspects par rapport à celle qui y entre. Mais, indépendamment de leurs relations possibles, la transmutation ouvertement reconnue de la puissance d’espace en force primordiale est la fonction primaire de différenciation exercée par la présence-tension des organisateurs de force vivants du Paradis. LU 42:2.7
La force passive et potentielle devient active et primordiale en réponse à la résistance offerte par la présence dans l’espace des Maitres Organisateurs de Force d’Extériorisation Primaires. La force émerge alors du domaine exclusif de l’Absolu Non Qualifié dans les royaumes de réaction multiple—réaction à certains mouvements primitifs déclenchés par le Dieu d’Action, et ensuite à certains mouvements compensateurs émanant de l’Absolu Universel. LU 42:2.7
La force primordiale paraît réagir aux causes transcendantales proportionnellement à leur absoluité. La force primordiale est quelquefois dénommée énergie pure; sur Uversa, nous l’appelons SÉGRÉGATA. (469.9) 42:2.8
Le mariage—l’accouplement—naît de la bisexualité. Le mariage est la réaction humaine pour s’adapter à cette bisexualité, tandis que la vie de famille est l’ensemble qui résulte de tous ces ajustements évolutionnaires et adaptatifs. Le mariage est durable; il n’est pas inhérent à l’évolution biologique, mais il est la base de toute l’évolution sociale, et c’est pourquoi la continuité de son existence est assurée sous une certaine forme. Le mariage a donné le foyer à l’humanité, et le foyer est la gloire qui couronne toute la longue et opiniâtre lutte évolutionnaire. LU 82:0.1
Le foyer est le cadre social naturel dans lequel les enfants grandissants peuvent saisir l’éthique de la fraternité du sang. La famille est l’unité fondamentale de fraternité dans laquelle parents et enfants apprennent les leçons de patience, d’altruisme, de tolérance et de longanimité qui sont si essentielles pour réaliser la fraternité entre tous les hommes. LU 84:7.28