© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Parfois, on compte le nombre de paragraphes, parfois on compte le nombre de fois qu’un mot est utilisé, parfois on fait une petite moyenne, le but étant de vous donner une idée rapide des relations à des fins de réflexion et d’éviter une approche trop analytique.
D(g)od : 2 215 (le plus souvent en majuscule) ; déesse : 4 (jamais en majuscule)
Dieu(x) : 196 (majuscules mixtes) ; déesses : 2 (jamais en majuscules)
Dieu le Père : 62 ; Dieu la Mère : 1
Père :* 2 129 ; Mère : 394
Père(s) :* 110 (majuscules mixtes) ; Mère(s) : 27 (une majuscule)
Père Universel : 500 ; Mère Universelle : 2
Père Éternel : 1 (dans l’Avant-propos) ; Mère Éternelle : 4 (toujours suivi de –Fils ou Fils)
Père éternel : 15 ; Mère éternelle : 0
père éternel : 0 ; mère éternelle : 1 (mother-makers est utilisé une fois dans le même paragraphe)
Père-Fils : 31 ; **Mère-Fils ** : 3
Père Fils : 0 ; Mère Fils : 5
Père-Père : 1 ; Père-Mère : 0
père-mère : 1 ; mère-mère : 0
paternité : 51 ; maternité : 4
paternel : 25 ; maternel : 0
père : 2 ; mère : 1
famille paternelle : 7 ; famille maternelle : 10
paternité : 1 ; maternité : 0
paternel : 4 ; maternel : 6
paternaliste : 2 ; maternaliste : 0
patriarche(al,s): 6; matriarche(al): 0
homme(s) : 49 ; femme(s) : 39
virilité : 6 ; féminité : 0
masculin : 0 ; féminin : 2
fraternel : 24 ; soeurnel : 0
fraternité : 179 ; sororité : 0
garçon : 1 ; fille : 0
Jamais les éducateurs de Salem ne triomphèrent complètement de la popularité d’Ishtar, la mère des dieux et l’esprit de la fécondité sexuelle. Ils contribuèrent beaucoup à raffiner l’adoration de cette déesse, mais les Babyloniens et leurs voisins ne transcendèrent jamais complètement leurs formes déguisées d’adoration du sexe. La pratique pour toutes les femmes de se soumettre, au moins une fois dans leur jeunesse, à l’embrassement d’un étranger s’était répandue dans toute la Mésopotamie ; on pensait que c’était une dévotion exigée par Ishtar et l’on croyait que la fécondité dépendait largement de ce sacrifice sexuel. (LU 95:1.5)
L’influence initiale des éducateurs de Salem fut presque détruite par l’invasion dite aryenne venant de l’Europe méridionale et de l’Orient. Ces envahisseurs helléniques apportèrent avec eux des concepts anthropomorphiques de Dieu, semblables à ceux que leurs compagnons aryens avaient introduits aux Indes. Cette importation inaugura l’évolution de la famille grecque de dieux et de déesses. Cette nouvelle religion était basée en partie sur les cultes des envahisseurs hellènes barbares, mais incorporait aussi des mythes des anciens habitants de la Grèce. (LU 98:1.2)
Les philosophes dédaignèrent toutes les formes de culte et, pourtant, ils restaient pratiquement tous vaguement attachés à un arrière-plan de croyance aux doctrines de Salem sur « l’Intelligence de l’univers », « l’idée de Dieu » et « La Grande Source ». Dans la mesure où les philosophes grecs reconnaissaient le divin et le superfini, ils étaient franchement monothéistes et n’avaient guère de reconnaissance envers toute la galaxie de dieux et de déesses de l’Olympe. (LU 98:2.4)
La religion romaine fut grandement influencée par de larges importations culturelles de Grèce. Finalement, la plupart des dieux olympiens furent transplantés et incorporés dans le panthéon latin. Les Grecs adorèrent longtemps le feu de l’âtre familial — Hestia était la déesse vierge de l’âtre. Vesta était la déesse romaine du foyer. Zeus devint Jupiter, Aphrodite devint Vénus, et ainsi de suite pour les nombreuses déités de l’Olympe. (LU 98:3.3)
En quittant Athènes, les voyageurs passèrent par Troas pour se rendre à Éphèse, capitale de la province romaine d’Asie. Ils allèrent souvent jusqu’au fameux temple d’Artémis des Éphésiens, à environ trois kilomètres de la ville. Artémis était la plus célèbre déesse de toute l’Asie Mineure et la perpétuation de la déesse mère encore plus ancienne de l’antique époque anatolienne. La grossière idole exposée dans l’immense temple consacré à son adoration était censée être tombée du ciel. On avait enseigné à Ganid, dans sa jeunesse, à respecter des statues comme symboles de la divinité, et les vestiges de cette éducation n’avaient pas été entièrement extirpés ; il crut bien faire en achetant un petit reliquaire d’argent en l’honneur de cette déesse de la fécondité d’Asie Mineure. Ce soir-là, les voyageurs s’entretinrent longuement de l’adoration des objets faits de main d’homme. (LU 133:6.1)
Tous les humains dont l’âme évolue sont littéralement les fils évolutionnaires de Dieu le Père et de Dieu la Mère, l’Être Suprême. Mais, jusqu’au moment où l’homme mortel devient conscient dans son âme de son héritage divin, cette assurance d’apparentement à la Déité doit être réalisée par la foi. L’expérience de la vie humaine est le cocon cosmique dans lequel les dons universels de l’Être Suprême et la présence dans l’univers du Père Universel (ces dons et cette présence n’étant pas des personnalités) font évoluer, l’âme morontielle temporelle et le caractère finalitaire humain-divin de destinée universelle et de service éternel. (LU 117:6.8)
En ce qui concerne l’identité, la nature et les autres attributs de personnalité, le Fils Éternel est le plein égal, le parfait complément, l’éternelle contrepartie du Père Universel. Au même sens que Dieu est le Père Universel, le Fils est la Mère Universelle. Et l’ensemble de nous tous, humbles ou élevés, constitue leur famille universelle. (LU 6:8.1)
L’âme morontielle d’un mortel évoluant est réellement la fille de l’action du Père Universel par l’Ajusteur et l’enfant de la réaction de l’Être Suprême, la Mère Universelle. L’influence maternelle domine la personnalité humaine pendant toute l’enfance de l’âme en croissance dans l’univers local. L’influence des parents divins devient plus égale après la fusion avec l’Ajusteur et durant la carrière superuniverselle, mais, quand les créatures du temps commencent la traversée de l’univers central d’éternité, la nature paternelle devient de plus en plus manifeste, atteignant son apogée de manifestation finie lors de la récognition du Père Universel et de l’admission au Corps de la Finalité. (LU 117:6.5)
Dans cette opération originelle, le JE SUIS théorique aboutit à la réalisation de la personnalité en devenant le Père Éternel du Fils Originel et devenant simultanément l’Éternelle Source de l’Ile du Paradis. Coexistants avec la différenciation du Fils d’avec le Père et en présence du Paradis, apparurent la personne de l’Esprit Infini et l’univers central de Havona. Avec l’apparition de la Déité personnelle coexistante, le Fils Éternel et l’Esprit Infini, le Père échappa, en tant que personnalité, à sa diffusion dans l’ensemble du potentiel de la Déité Totale, ce qui autrement aurait été inévitable. Dès lors, ce n’est plus qu’en association de Trinité avec ses deux égaux en Déité que le Père remplit tout le potentiel de la Déité. En même temps, la Déité expérientielle s’actualise de manière croissante sur les niveaux divins de Suprématie, d’Ultimité et d’Absoluité. (LU 0:3.22)
Entre le Fils-Mère Originel et ces multitudes de Fils du Paradis répandus partout dans la création, il y a un canal de communication direct et exclusif, canal dont la fonction est inhérente à la qualité de parenté spirituelle qui les unit par des liens d’association spirituelle presque absolue. Ce circuit interfilial est entièrement différent du circuit universel de gravité d’esprit qui converge aussi dans la personne de la Source-Centre Seconde. Tous les Fils de Dieu issus des personnes des Déités du Paradis sont en communication directe et constante avec le Fils-Mère Éternel. Et cette communication est instantanée ; elle est indépendante du temps, bien que parfois conditionnée par l’espace. (LU 7:6.7)
En principe, la nature divine de ces Fils Créateurs dérive également des attributs de chaque parent paradisiaque. Ils participent tous de la plénitude de la nature divine du Père Universel et des prérogatives créatrices du Fils Éternel, mais, quand nous observons l’exécution pratique des fonctions des Micaëls dans les univers, nous discernons des différences apparentes. Certains Fils Créateurs paraissent ressembler davantage à Dieu le Père, d’autres davantage à Dieu le Fils. Par exemple la tendance de l’administration dans l’univers de Nébadon suggère que son Fils Créateur et régnant a une nature et un caractère qui sont plus semblables à ceux du Fils-Mère Éternel. Il est bon d’ajouter que certains univers sont présidés par des Micaëls du Paradis qui paraissent ressembler autant à Dieu le Père qu’à Dieu le Fils. Ces observations n’impliquent aucune sorte de critique ; elles se bornent à enregistrer un fait. (LU 21:1.3)
Les Maitres Fils paraissent être en parfaite communication avec leurs mondes d’effusion, non seulement avec ceux de leur séjour personnel, mais avec tous les mondes où un Fils Magistral s’est effusé. Ce contact est maintenu par leur propre présence spirituelle, l’Esprit de Vérité, qu’ils ont la faculté de « répandre sur toute chair ». Ces Maitres Fils maintiennent aussi une liaison ininterrompue avec le Fils-Mère Éternel au centre de toutes choses. Leur sympathie peut s’étendre depuis le Père Universel au ciel, jusqu’aux humbles races de la vie planétaire dans les royaumes du temps. (LU 21:5.10)
- L’acceptation de la plénitude de l’effusion de la vie incarnée de Micaël sur Urantia par le Fils-Mère Éternel du Paradis. Jésus avait désormais l’assurance que les exigences du Fils Éternel étaient satisfaites en ce qui le concernait. Ce fut Gabriel qui lui apporta cette assurance. (LU 158:3.2)
Avec leur Esprit-Mère Infini, les groupes d’Esprits Suprêmes sont les créateurs immédiats de la vaste famille des créatures de la Source-Centre Troisième. Tous les ordres d’Esprits tutélaires sont issus de cette association. Les supernaphins primaires ont leur origine dans l’Esprit Infini ; les êtres secondaires de cet ordre sont créés par les Maitres Esprits, et les supernaphins tertiaires par les Sept Esprits des Circuits. Les Esprits Réflectifs agissant collectivement sont les parents côté maternel d’un ordre merveilleux des armées angéliques, les puissants seconaphins des services superuniversels. Un Esprit Créatif est la mère des ordres angéliques d’une création locale. Bien que les ministres séraphiques soient façonnés d’après les modèles de l’univers central, ils sont originaux dans chaque univers local. Tous ces créateurs d’esprits tutélaires ne sont assistés qu’indirectement par le foyer central de l’Esprit Infini, mère originelle et éternelle de tous les ministres angéliques. (LU 17:8.2)
Le premier acte de l’Esprit Infini est d’inspecter et de reconnaitre ses divins parents, le Père-Père et le Fils-Mère. Lui, l’Esprit, les identifie tous deux sans réserve. Il est pleinement instruit de leurs personnalités séparées et de leurs attributs infinis, aussi bien que de leur nature conjuguée et de leur fonction unifiée. Ensuite et volontairement, avec une bonne volonté transcendante et une spontanéité inspirante, la Troisième Personne de la Déité, nonobstant son égalité avec les Première et Deuxième Personnes, s’engage à être éternellement loyal envers Dieu le Père et reconnait qu’elle dépend perpétuellement de Dieu le Fils. (LU 8:1.2)
- La Source-Centre du Paradis. Deuxième archétype de non-déité, l’Ile éternelle du Paradis ; la base pour la réalisation-révélation du « JE SUIS force » et le fondement de l’établissement du contrôle gravitationnel dans tous les univers. Par rapport à toute la réalité actualisée, non spirituelle, impersonnelle et non volitive, le Paradis est l’absolu des archétypes. De même que l’énergie spirituelle est reliée au Père Universel par la personnalité absolue du Fils-Mère, de même toute l’énergie cosmique est maintenue sous le contrôle gravitationnel de la Source-Centre Première par l’archétype absolu de l’Ile du Paradis. Le Paradis n’est pas dans l’espace, c’est l’espace qui existe relativement au Paradis, et la chronicité du mouvement est déterminée par sa relation avec le Paradis. L’Ile éternelle est absolument au repos ; toutes les autres énergies organisées ou en cours d’organisation sont en mouvement perpétuel. Dans tout l’espace, seule est tranquille la présence de l’Absolu Non Qualifié, et le Non Qualifié est coordonné avec le Paradis. Le Paradis existe au foyer de l’espace, le Non Qualifié le pénètre et tout ce qui est relatif a son existence dans ce domaine. (LU 105:3.4)
- L’acceptation de la plénitude de l’effusion de la vie incarnée de Micaël sur Urantia par le Fils-Mère Éternel du Paradis. Jésus avait désormais l’assurance que les exigences du Fils Éternel étaient satisfaites en ce qui le concernait. Ce fut Gabriel qui lui apporta cette assurance. (LU 158:3.2)
Quelles que soient les autres révélations de ce Micaël originel, il a rendu réelle pour les créatures de Havona l’effusion transcendante du Fils-Mère Originel. Il l’a rendue si réelle que, désormais et pour toujours, chaque pèlerin du temps qui peine dans le parcours aventureux des circuits de Havona en est réjoui et encouragé par la certitude que le Fils Éternel de Dieu a sept fois abdiqué le pouvoir et la gloire du Paradis pour participer aux expériences des pèlerins de l’espace-temps sur les sept circuits d’aboutissement progressif de Havona. (LU 7:5.9)
Entre le Fils-Mère Originel et ces multitudes de Fils du Paradis répandus partout dans la création, il y a un canal de communication direct et exclusif, canal dont la fonction est inhérente à la qualité de parenté spirituelle qui les unit par des liens d’association spirituelle presque absolue. Ce circuit interfilial est entièrement différent du circuit universel de gravité d’esprit qui converge aussi dans la personne de la Source-Centre Seconde. Tous les Fils de Dieu issus des personnes des Déités du Paradis sont en communication directe et constante avec le Fils-Mère Éternel. Et cette communication est instantanée ; elle est indépendante du temps, bien que parfois conditionnée par l’espace. (LU 7:6.7)
En principe, la nature divine de ces Fils Créateurs dérive également des attributs de chaque parent paradisiaque. Ils participent tous de la plénitude de la nature divine du Père Universel et des prérogatives créatrices du Fils Éternel, mais, quand nous observons l’exécution pratique des fonctions des Micaëls dans les univers, nous discernons des différences apparentes. Certains Fils Créateurs paraissent ressembler davantage à Dieu le Père, d’autres davantage à Dieu le Fils. Par exemple la tendance de l’administration dans l’univers de Nébadon suggère que son Fils Créateur et régnant a une nature et un caractère qui sont plus semblables à ceux du Fils-Mère Éternel. Il est bon d’ajouter que certains univers sont présidés par des Micaëls du Paradis qui paraissent ressembler autant à Dieu le Père qu’à Dieu le Fils. Ces observations n’impliquent aucune sorte de critique ; elles se bornent à enregistrer un fait. (LU 21:1.3)
- Les projets et les types de créatures sont contrôlés par le Fils Éternel. Avant qu’un Fils Créateur puisse s’engager dans la création d’un nouveau type d’être, d’un nouveau projet de créature, il faut qu’il s’assure le consentement du Fils-Mère Éternel et Originel. (LU 21:2.5)
Les Maitres Fils paraissent être en parfaite communication avec leurs mondes d’effusion, non seulement avec ceux de leur séjour personnel, mais avec tous les mondes où un Fils Magistral s’est effusé. Ce contact est maintenu par leur propre présence spirituelle, l’Esprit de Vérité, qu’ils ont la faculté de « répandre sur toute chair ». Ces Maitres Fils maintiennent aussi une liaison ininterrompue avec le Fils-Mère Éternel au centre de toutes choses. Leur sympathie peut s’étendre depuis le Père Universel au ciel, jusqu’aux humbles races de la vie planétaire dans les royaumes du temps. (LU 21:5.10)
Le premier acte de l’Esprit Infini est d’inspecter et de reconnaitre ses divins parents, le Père-Père et le Fils-Mère. Lui, l’Esprit, les identifie tous deux sans réserve. Il est pleinement instruit de leurs personnalités séparées et de leurs attributs infinis, aussi bien que de leur nature conjuguée et de leur fonction unifiée. Ensuite et volontairement, avec une bonne volonté transcendante et une spontanéité inspirante, la Troisième Personne de la Déité, nonobstant son égalité avec les Première et Deuxième Personnes, s’engage à être éternellement loyal envers Dieu le Père et reconnait qu’elle dépend perpétuellement de Dieu le Fils. (LU 8:1.2)
L’administration par des personnes d’origine trinitaire prend fin avec les gouvernements des superunivers. Les univers locaux sont caractérisés par une double supervision, le commencement du concept père-mère. Le père de l’univers est le Fils Créateur ; la mère de l’univers est la Divine Ministre, l’Esprit Créatif de l’univers local. Toutefois, chaque univers local est béni par la présence de certaines personnalités de l’univers central et du Paradis. À la tête de ce groupe paradisiaque dans Nébadon se trouve l’ambassadeur de la Trinité du Paradis — Emmanuel de Salvington — l’Union des Jours affecté à l’univers local de Nébadon. Dans un certain sens, ce haut Fils de la Trinité est aussi le représentant personnel du Père Universel auprès de la cour du Fils Créateur, d’où son nom d’Emmanuel. (LU 33:5.1)
Beaucoup de tribus sanctionnèrent ultérieurement la formation de clubs secrets de femmes, dont le but était de préparer les jeunes filles adolescentes à devenir des épouses et des mères. Après leur initiation, les jeunes filles étaient éligibles pour le mariage et recevaient la permission de participer à « la présentation des filles à marier », les débuts mondains de cette époque. Des ordres féminins avec vœux de célibat apparurent de bonne heure. (LU 70:7.13)
Il se peut que l’instinct de maternité ait conduit la femme au mariage, mais ce furent la force supérieure de l’homme associée à l’influence des mœurs qui l’obligèrent pratiquement à rester mariée. La vie pastorale tendait à créer un nouveau système de mœurs, le type patriarcal de vie de famille ; la base de l’unité familiale, selon les mœurs de l’époque de l’élevage et de l’agriculture primitifs, était l’autorité indiscutée et arbitraire du père. Toute société, qu’elle fût nationale ou familiale, passa par le stade d’une autorité autocratique d’ordre patriarcal. (LU 84:3.1)
Très sagement, Ikhnaton chercha à établir la doctrine d’un Dieu unique sous l’apparence du dieu-soleil. Cette décision d’approcher l’adoration du Père Universel en absorbant tous les dieux dans l’adoration du soleil était due aux conseils du médecin salémite. Il existait alors une religion, dite d’Aton, concernant la paternité et la maternité de Dieu ; Ikhnaton en reprit les doctrines répandues et créa une religion qui reconnaissait une relation intime d’adoration entre l’homme et Dieu. (LU 95:5.6)
Cependant, durant cinq mois, Élisabeth garda son secret même vis-à-vis de son mari. Quand elle lui révéla la visitation de Gabriel, Zacharie accueillit son récit avec scepticisme et, pendant des semaines, il douta de la réalité de toute l’expérience, ne consentant à croire qu’à demi à la visite rendue par Gabriel à sa femme, jusqu’au moment où il ne put plus mettre en doute qu’elle attendait un enfant. Zacharie était fort perplexe au sujet de la prochaine maternité d’Élisabeth, mais il ne mit pas en doute l’intégrité de sa femme, nonobstant son propre âge avancé. Ce ne fut pas avant environ la sixième semaine précédant la naissance de Jean que Zacharie, à la suite d’un rêve impressionnant, acquit l’entière conviction qu’Élisabeth allait devenir la mère d’un fils de la destinée, d’un homme chargé de préparer le chemin pour la venue du Messie. (LU 122:2.5)
Le rituel est la technique pour sanctifier la coutume ; le rituel crée et perpétue des mythes aussi bien qu’il contribue à préserver les coutumes sociales et religieuses. De plus, le rituel lui-même a été engendré par des mythes. Les rituels commencent souvent par être sociaux, deviennent ensuite économiques et finissent par acquérir la sainteté et la dignité de cérémonies religieuses. La pratique du rituel peut être personnelle ou collective — ou les deux — comme on en voit l’exemple dans la prière, la danse et les représentations dramatiques. (LU 90:5.2)
Avant que les hommes ne se soient rendu compte que leur âme évoluante était engendrée par un esprit divin, ils ont cru qu’elle résidait dans divers organes physiques — l’œil, le foie, les reins, le cœur et, plus tard, le cerveau. Les sauvages associaient l’âme au sang, à la respiration, aux ombres et à leur image réfléchie dans l’eau. (LU 111:0.3)
La vaste pépinière de vie que furent les océans d’Urantia a rempli son rôle. Au cours des longs âges pendant lesquels la terre était impropre à entretenir la vie, avant que l’atmosphère ne contînt assez d’oxygène pour sustenter les animaux terrestres supérieurs, la mer a donné naissance aux formes de vie primitives du royaume et les a entretenues. Maintenant, l’importance biologique de la mer diminue progressivement et le second stade de l’évolution commence à se dérouler sur la terre ferme. (LU 59:6.12)
- La famille paternelle. (LU 71:1.14)
La période formative de la civilisation chinoise, débutant par l’arrivée des Andites, s’étend jusqu’au grand réveil éthique, moral et semi-religieux du sixième siècle avant le Christ. Et la tradition chinoise conserve vaguement l’histoire du passé évolutionnaire ; la transition de la famille matriarcale à la famille patriarcale, l’établissement de l’agriculture, le développement de l’architecture, l’avènement de l’industrie — tout cela est successivement raconté. Plus que tout autre compte rendu similaire, cette histoire présente, avec grande précision, l’image de la magnifique ascension d’un peuple supérieur à partir du niveau de la barbarie. Durant ce temps, les Chinois passèrent d’une société agricole primitive à une organisation sociale supérieure englobant l’urbanisation, la manufacture, le travail des métaux, les échanges commerciaux, le gouvernement, l’écriture, les mathématiques, les arts, les sciences et l’imprimerie. (LU 79:8.15)
La famille primitive, naissant du lien de sang biologique instinctif entre la mère et l’enfant, était inévitablement un matriarcat, et de nombreuses tribus conservèrent longtemps cet arrangement. Le matriarcat était la seule transition possible entre le stade du mariage collectif dans la horde et le stade ultérieur et amélioré de la vie au foyer dans les familles patriarcales polygames et monogames. Le matriarcat était naturel et biologique ; le patriarcat est social, économique et politique. La persistance du matriarcat parmi les hommes rouges de l’Amérique du Nord fut l’une des principales raisons pour lesquelles les Iroquois, par ailleurs progressifs, ne formèrent jamais un véritable État.
Sous les mœurs matriarcales, la mère de la femme jouissait, au foyer, d’une autorité pratiquement suprême ; même les frères de la femme et leurs fils jouaient, dans la supervision de la famille, un rôle plus actif que le mari. Les pères recevaient souvent un nouveau nom d’après celui de leurs propres enfants.
Les races les plus primitives attribuaient peu de crédit au père et considéraient l’enfant comme provenant entièrement de la mère. Elles croyaient que les enfants ressemblaient au père à cause de l’association, ou qu’ils étaient « marqués » de cette manière parce que la mère désirait cette ressemblance. Plus tard, quand on passa du matriarcat au patriarcat, le père prit tout le crédit pour l’enfant, et de nombreux tabous sur la femme enceinte furent ensuite étendus pour y inclure son mari. Lorsque l’heure de la délivrance approchait, le futur père cessait de travailler. Au moment de l’accouchement, il allait se coucher avec la femme et restait trois à huit jours à se reposer. La femme pouvait se lever le lendemain et reprendre de durs travaux, mais le mari restait au lit pour recevoir des félicitations. Tout ceci faisait partie des mœurs primitives destinées à établir les droits du père sur l’enfant.
Au début, la coutume voulait que l’homme rejoigne la famille de sa femme, mais, plus tard, quand un homme avait payé en argent ou en travail le prix de la mariée, il pouvait ramener sa femme et ses enfants dans son groupe. La transition du matriarcat au patriarcat explique les interdits, autrement dépourvus de sens, contre certains types de mariages entre cousins, alors que d’autres, comportant le même degré de parenté, sont approuvés.
Avec la disparition des mœurs des chasseurs, quand l’élevage donna à l’homme le contrôle de la principale source de nourriture, le matriarcat prit rapidement fin. Il échoua simplement parce qu’il ne pouvait concurrencer la nouvelle famille gouvernée par le père. Le pouvoir détenu par les proches parents mâles de la mère ne pouvait dominer le pouvoir concentré chez le mari-père. La femme ne pouvait suffire aux tâches combinées de mettre des enfants au monde et d’exercer une autorité continue et un commandement accru dans le ménage. La pratique du rapt des femmes et, plus tard, celle de l’achat des épouses hâtèrent la disparition du matriarcat.
Le prodigieux passage du matriarcat au patriarcat est l’une des volte-face adaptatives les plus radicales et les plus complètes que la race humaine ait jamais exécutées. Ce changement produisit immédiatement un accroissement d’expressions sociales et d’aventures familiales. (LU 84:2.2-7)
- Une organisation pratique de la famille. Ces hommes rouges s’accrochaient à la famille maternelle et à l’héritage d’oncle à neveu. (LU 71:1.7)
2. La famille maternelle primitive
The primitive family, growing out of the instinctive biologic blood bond of mother and child, was inevitably a mother-family; and many tribes long held to this arrangement. The mother-family was the only possible transition from the stage of group marriage in the horde to the later and improved home life of the polygamous and monogamous father-families. The mother-family was natural and biologic; the father-family is social, economic, and political. The persistence of the mother-family among the North American red men is one of the chief reasons why the otherwise progressive Iroquois never became a real state.
Under the mother-family mores the wife’s mother enjoyed virtually supreme authority in the home; even the wife’s brothers and their sons were more active in family supervision than was the husband. Fathers were often renamed after their own children.
The earliest races gave little credit to the father, looking upon the child as coming altogether from the mother. They believed that children resembled the father as a result of association, or that they were “marked” in this manner because the mother desired them to look like the father. Later on, when the switch came from the mother-family to the father-family, the father took all credit for the child, and many of the taboos on a pregnant woman were subsequently extended to include her husband. The prospective father ceased work as the time of delivery approached, and at childbirth he went to bed, along with the wife, remaining at rest from three to eight days. The wife might arise the next day and engage in hard labor, but the husband remained in bed to receive congratulations; this was all a part of the early mores designed to establish the father’s right to the child.
At first, it was the custom for the man to go to his wife’s people, but in later times, after a man had paid or worked out the bride price, he could take his wife and children back to his own people. The transition from the mother-family to the father-family explains the otherwise meaningless prohibitions of some types of cousin marriages while others of equal kinship are approved.
With the passing of the hunter mores, when herding gave man control of the chief food supply, the mother-family came to a speedy end. It failed simply because it could not successfully compete with the newer father-family. Power lodged with the male relatives of the mother could not compete with power concentrated in the husband-father. Woman was not equal to the combined tasks of childbearing and of exercising continuous authority and increasing domestic power. The oncoming of wife stealing and later wife purchase hastened the passing of the mother-family.
The stupendous change from the mother-family to the father-family is one of the most radical and complete right-about-face adjustments ever executed by the human race. This change led at once to greater social expression and increased family adventure. (LU 84:2.2-7)
« 2. « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. » La miséricorde dénote ici la hauteur, la profondeur et la largeur de l’amitié la plus sincère — la bienveillance affectueuse. La miséricorde est parfois passive, mais ici elle est active et dynamique — la suprême qualité d’un père. Des parents aimants éprouvent peu de difficulté à absoudre leurs enfants, même à maintes reprises. Chez un enfant non gâté, le besoin de soulager la souffrance est naturel. Les enfants sont normalement bons et compatissants quand ils sont assez âgés pour apprécier les situations réelles. » (LU 140:5.17)
Avec leur Esprit-Mère Infini, les groupes d’Esprits Suprêmes sont les créateurs immédiats de la vaste famille des créatures de la Source-Centre Troisième. Tous les ordres d’Esprits tutélaires sont issus de cette association. Les supernaphins primaires ont leur origine dans l’Esprit Infini ; les êtres secondaires de cet ordre sont créés par les Maitres Esprits, et les supernaphins tertiaires par les Sept Esprits des Circuits. Les Esprits Réflectifs agissant collectivement sont les parents côté maternel d’un ordre merveilleux des armées angéliques, les puissants seconaphins des services superuniversels. Un Esprit Créatif est la mère des ordres angéliques d’une création locale. Bien que les ministres séraphiques soient façonnés d’après les modèles de l’univers central, ils sont originaux dans chaque univers local. Tous ces créateurs d’esprits tutélaires ne sont assistés qu’indirectement par le foyer central de l’Esprit Infini, mère originelle et éternelle de tous les ministres angéliques. (LU 17:8.2)
Il est faux de croire que Dieu soit amené à aimer ses enfants à cause des sacrifices de ses Fils ou de l’intercession de ses créatures subordonnées, « car le Père lui-même vous aime ». C’est par suite de cette affection paternelle que Dieu envoie les merveilleux Ajusteurs habiter le mental des hommes. L’amour de Dieu est universel. « Quiconque le veut peut venir. » Il voudrait « voir tous les hommes sauvés en parvenant à la vérité ». « Il ne désire pas qu’aucun d’eux périsse. » (LU 2:5.2)
Les Souverains de Système méritent vraiment leur nom ; ils sont à peu près souverains dans les affaires locales des mondes habités. Ils sont presque paternels dans la manière dont ils dirigent les Princes Planétaires, les Fils Matériels et les esprits tutélaires. L’emprise personnelle des souverains est quasi complète. Ces dirigeants ne sont pas supervisés par des observateurs de La Trinité venant de l’univers central. Ils sont la division exécutive de l’univers local. En tant que conservateurs chargés de mettre à exécution les ordonnances législatives et en tant qu’exécutifs chargés de l’application des verdicts judiciaires, ils se trouvent à la seule place dans toute l’administration de l’univers, où la déloyauté personnelle envers la volonté du Fils Micaël peut le plus facilement s’implanter et chercher à s’affirmer. (LU 35:9.5)
L’époque postadamique est la dispensation de l’internationalisme. L’œuvre de mélange des races étant à peu près achevée, le nationalisme décroit et la fraternité des hommes commence réellement à se matérialiser. Des gouvernements représentatifs tendent à remplacer les formes de règnes monarchiques et paternalistes. Le système éducatif se met à l’échelle mondiale et les langages des races cèdent progressivement la place à la langue du peuple violet. La paix et la coopération universelles sont rarement atteintes avant que les races ne soient assez bien mêlées et qu’elles parlent un langage commun. (LU 52:3.10)
Joseph n’était pas de la lignée du roi David. Marie avait plus d’ancêtres que Joseph dans la branche de David. Il est bien vrai que Joseph est allé à Bethléem, la cité de David, afin de se faire inscrire pour le recensement romain, mais c’était parce que, six générations auparavant, son aïeul paternel orphelin avait été adopté par un certain Zadoc, qui descendait directement de David ; c’est pourquoi Joseph comptait aussi comme appartenant à la « maison de David ». (LU 122:4.3)
De nombreuses races apprirent la technique de l’avortement, et cette pratique devint très courante après l’établissement du tabou sur les enfants de célibataires. Les jeunes filles eurent longtemps pour coutume de tuer leur enfant, mais, dans les groupes plus civilisés, ces enfants illégitimes devinrent pupilles de leur grand-mère maternelle. De nombreux clans primitifs furent pratiquement exterminés par les pratiques conjointes de l’avortement et de l’infanticide. Toutefois, malgré la tyrannie des mœurs, il était très rare de voir tuer des enfants une fois qu’ils avaient pris le sein — l’amour maternel est trop fort. (LU 68:6.9)
2. Les institutions d’autoperpétuation. Ce sont les créations de la société nées de l’appétit sexuel, de l’instinct maternel et des sentiments affectifs supérieurs des races. Elles embrassent les sauvegardes sociales du foyer et de l’école, de la vie familiale, de l’éducation, de l’éthique et de la religion. Elles comprennent les coutumes du mariage, la guerre défensive et l’édification des foyers. (LU 69:1.4)
La relation de mère à enfant est naturelle, forte et instinctive, et, en conséquence, elle contraignait les mères primitives à se soumettre à de nombreuses conditions étranges et à subir des épreuves d’une indicible sévérité. Cette contrainte de l’amour maternel est le sentiment qui a, de tout temps, handicapé la femme et l’a tellement désavantagée au cours de toutes ses luttes avec l’homme. Malgré cela, l’instinct maternel, chez l’espèce humaine, n’est pas irrésistible ; il peut être contrecarré par l’ambition, l’égoïsme et les convictions religieuses. (LU 84:1.7)
La civilisation ne pourra jamais supprimer l’abime des différences de comportement entre les sexes. Les mœurs changent d’âge en âge, mais jamais l’instinct. L’amour maternel inné ne permettra jamais aux femmes émancipées de rivaliser sérieusement avec les hommes dans l’industrie. Chaque sexe restera perpétuellement suprême dans son propre domaine déterminé par la différenciation biologique et la dissemblance mentale. (LU 84:5.13)
Le Coran contient un chapitre entier consacré au mauvais œil et aux envoutements magiques. Les juifs y croyaient totalement. Tout le culte phallique grandit comme une défense contre le mauvais œil. On croyait que les organes de reproduction étaient le seul fétiche capable de le rendre impuissant. Le mauvais œil donna naissance aux premières superstitions concernant les marques prénatales des enfants, les impressions maternelles, et, à un certain moment, ce culte fut à peu près universel. (LU 87:5.5)
Cette importante période de développement dans la jeunesse de Jésus commença avec la fin de la visite à Jérusalem et le retour à Nazareth. Marie fut d’abord heureuse à la pensée qu’elle avait retrouvé son garçon, que Jésus était rentré au foyer pour être un fils obéissant — bien qu’il n’eût jamais été autre chose — et qu’il serait désormais plus docile aux plans qu’elle formait pour son avenir. Mais elle n’allait pas se chauffer longtemps au soleil des illusions maternelles et de l’inconscient orgueil de famille ; elle allait très bientôt perdre plus complètement ses illusions. De plus en plus, le garçon vivait en compagnie de son père ; il consultait de moins en moins sa mère sur ses problèmes. En même temps, l’incompréhension de ses parents concernant ses fréquentes alternances entre les affaires de ce monde et les méditations sur ses propres rapports avec les affaires de son Père allait croissant. Franchement, ils ne le comprenaient pas, mais ils l’aimaient sincèrement. (LU 126:0.2)
Le gouvernement fédéral n’est paternaliste que dans l’administration des pensions de vieillesse et l’aide apportée au génie et à l’imagination créative. Les gouvernements d’État s’occupent un peu plus des individus, tandis que les gouvernements locaux sont beaucoup plus paternalistes ou socialisants. La ville (ou l’une de ses subdivisions) s’occupe d’affaires telles que la santé, l’hygiène, l’urbanisme, les embellissements, l’adduction d’eau, l’éclairage, le chauffage, les récréations, la musique et les communications. (LU 72:7.1)
Avec l’apparition graduelle des unités familiales, les bases du gouvernement furent établies dans l’organisation du clan, le groupement de familles consanguines. Le premier véritable corps gouvernemental fut le conseil des anciens. Ce groupe régulateur se composait d’hommes âgés qui s’étaient distingués de quelque manière efficace. La sagesse et l’expérience furent appréciées de bonne heure même par l’homme barbare, et il s’ensuivit une longue période de domination par les anciens. Ce règne oligarchique de l’âge se transforma petit à petit en l’idée du patriarcat. (LU 70:5.2)
Le pouvoir souverain prit naissance dans l’idée de l’autorité ou de la richesse des familles. Quand un roitelet patriarcal devenait un véritable roi, on l’appelait parfois « père de son peuple ». Plus tard, on crut que les rois étaient issus de héros. Plus tard encore, le pouvoir devint héréditaire parce que l’on croyait à l’origine divine des rois. (LU 70:6.2)
Il se peut que l’instinct de maternité ait conduit la femme au mariage, mais ce furent la force supérieure de l’homme associée à l’influence des mœurs qui l’obligèrent pratiquement à rester mariée. La vie pastorale tendait à créer un nouveau système de mœurs, le type patriarcal de vie de famille ; la base de l’unité familiale, selon les mœurs de l’époque de l’élevage et de l’agriculture primitifs, était l’autorité indiscutée et arbitraire du père. Toute société, qu’elle fût nationale ou familiale, passa par le stade d’une autorité autocratique d’ordre patriarcal.
Le peu de courtoisie témoigné aux femmes durant l’ère de l’Ancien Testament est un vrai reflet des mœurs des gardiens de troupeaux. Les patriarches hébreux étaient tous des gardiens de troupeaux, ainsi qu’en témoigne l’adage : « Le Seigneur est mon berger. » (LU 84:3.1-2)
La société humaine serait grandement améliorée si les races civilisées voulaient revenir, plus généralement, à la pratique du conseil de famille des Andites. Ils ne maintinrent pas la forme patriarcale ou autocratique de gouvernement familial. Ils étaient très fraternels et coopératifs, discutant franchement et librement toute proposition et règle de nature familiale. Tout leur gouvernement familial était empreint d’une atmosphère idéalement fraternelle. Dans une famille idéale, l’affection filiale et l’amour parental sont tous deux accrus par le dévouement fraternel. (LU 84:7.29)
Joseph, le père humain de Jésus (Joshua ben Joseph), était un Hébreu d’entre les Hébreux : il avait néanmoins beaucoup de qualités héréditaires raciales non juives qui s’étaient greffées, en diverses occasions, sur son arbre généalogique par la lignée féminine de ses aïeux. Les ancêtres du père de Jésus remontaient au temps d’Abraham et, par ce vénérable patriarche, aux anciennes lignées conduisant aux Sumériens et aux Nodites et, par les tribus méridionales des anciens hommes bleus, jusqu’à Andon et Fonta. David et Salomon n’étaient pas des ancêtres en ligne directe de Joseph, dont le lignage ne remontait pas non plus directement à Adam. Les proches ascendants de Joseph étaient des artisans — entrepreneurs, charpentiers, maçons et forgerons. Joseph était lui-même charpentier et devint plus tard entrepreneur. Sa famille appartenait à une longue et illustre lignée de notables du peuple, rehaussée de temps à autre par l’apparition d’individus exceptionnels qui s’étaient fait remarquer dans le domaine de l’évolution de la religion sur Urantia. (LU 122:1.1)
Lorsqu’il eut terminé cette lecture, il s’assit, et les fidèles rentrèrent chez eux, méditant les paroles qu’il leur avait lues avec tant de grâce. Jamais ses concitoyens ne l’avaient vu si magnifiquement solennel ; jamais ils ne l’avaient entendu parler d’une voix aussi sérieuse et sincère ; jamais ils ne l’avaient vu si viril, si décidé et si plein d’autorité. (LU 126:4.8)
« 1. « Heureux les affligés, car ils seront consolés. » Ce que l’on appelle le bon sens ou la meilleure logique ne suggèrerait jamais que le bonheur puisse dériver de l’affliction. Mais Jésus ne se référait pas aux signes extérieurs ou ostentatoires d’affliction. Il faisait allusion à une attitude émotive de tendresse de cœur. C’est une grande erreur que d’enseigner aux garçons et aux jeunes hommes qu’il n’est pas viril de montrer de la tendresse ou de laisser voir qu’on éprouve des émotions ou des souffrances physiques. La compassion est un attribut méritoire aussi bien masculin que féminin. Il n’est pas nécessaire d’être insensible pour être viril ; c’est la mauvaise manière de créer des hommes courageux. Les grands hommes de ce monde n’ont pas eu peur de s’attrister. Moïse, l’affligé, était un plus grand homme que Samson ou Goliath. Moïse était un chef magnifique, mais il était aussi plein de mansuétude. Le fait d’être attentif et sensible aux besoins humains crée un bonheur authentique et durable ; en même temps, cette attitude bienveillante protège l’âme des influences destructives de la colère, de la haine et de la suspicion. » (LU 140:5.16)
Jésus n’attaqua pas les enseignements des prophètes hébreux ou des moralistes grecs. Le Maitre reconnaissait les nombreux éléments valables que ces grands éducateurs représentaient, mais il était descendu sur terre pour enseigner quelque chose de supplémentaire, « la conformité volontaire de la volonté de l’homme à la volonté de Dieu ». Jésus ne cherchait pas simplement à créer des hommes religieux, des mortels entièrement occupés de sentiments religieux et uniquement mus par des impulsions spirituelles. Si vous aviez pu jeter seulement un regard sur lui, vous auriez su qu’il était véritablement un homme de grande expérience dans les choses de ce monde. Les enseignements de Jésus sous ce rapport ont été grossièrement dénaturés et très souvent faussement présentés tout au long des siècles de l’ère chrétienne. Vous vous êtes aussi attachés à des idées déformées sur la mansuétude et l’humilité du Maitre. Le but qu’il recherchait dans sa vie parait avoir été un magnifique respect de soi. Il recommandait aux hommes de s’humilier uniquement pour leur permettre d’être vraiment grands ; le but qu’il visait réellement était une vraie humilité envers Dieu. Il attribuait une grande valeur à la sincérité — au cœur pur. La fidélité était une vertu cardinale dans son évaluation d’un caractère, alors que le courage était l’essence même de ses enseignements. « N’ayez aucune crainte » était son mot de passe, et la patiente endurance était son idéal de la force de caractère. Les enseignements de Jésus constituent une religion de vaillance, de courage et d’héroïsme. C’est précisément pourquoi il choisit, comme représentants personnels, douze hommes du commun, qui étaient en majorité de rudes et virils pêcheurs. (LU 140:8.20)
Le Maitre déployait une grande sagesse et manifestait une parfaite équité dans tous ses rapports avec ses apôtres, ainsi qu’avec tous ses disciples. Jésus était vraiment un meneur d’hommes. Il exerçait une grande influence sur ses semblables à cause de la combinaison de charme et de force de sa personnalité. De sa rude vie de nomade sans foyer, il se dégageait une subtile influence de commandement. Il y avait une attirance intellectuelle et un pouvoir d’attraction spirituelle dans sa manière d’enseigner pleine d’autorité, dans sa logique lucide, dans sa force de raisonnement, dans sa clairvoyance sagace, dans la vivacité de son mental, dans son équilibre incomparable et dans sa sublime tolérance. Jésus était simple, viril, honnête et sans peur. Accompagnant toute l’influence physique et intellectuelle manifestée dans la présence du Maitre, il y avait aussi tous les charmes spirituels de l’être désormais attachés à sa personnalité — la patience, la tendresse, la mansuétude, la douceur et l’humilité. (LU 141:3.4)
La vie terrestre de Jésus fut consacrée à un seul grand dessein — faire la volonté du Père, vivre la vie humaine religieusement et par la foi. La foi de Jésus était confiante comme celle d’un enfant, mais sans la moindre présomption. Il prit des décisions fermes et viriles, affronta courageusement de multiples déceptions, surmonta résolument d’extraordinaires difficultés et fit face sans défaillance aux rudes exigences du devoir. Il fallait une forte volonté et une confiance indéfectible pour croire ce que Jésus croyait et comme il le croyait. (LU 196:0.14)
« « L’allégresse jaillira d’un cœur pur vers l’Infini. Tout mon être sera en paix dans cette joie supramortelle. Mon âme est remplie de contentement et mon cœur déborde de la félicité d’une confiance paisible. Je ne crains rien, je suis libre d’anxiété. Je demeure en sécurité, et mes ennemis ne peuvent m’inquiéter. Je suis satisfait des fruits de ma confiance. J’ai trouvé qu’il était facile d’accéder à l’Immortel. Je prie que la foi me soutienne au cours du long voyage. Je sais que la foi de l’au-delà ne me fera pas défaut. Je sais que mes frères prospèreront s’ils sont imbus de la foi de l’Immortel, la foi même qui crée la modestie, la droiture, la sagesse, le courage, la connaissance et la persévérance. Abandonnons la tristesse et rejetons la peur. Par la foi, emparons-nous de la vraie droiture et d’une authentique virilité. Apprenons à méditer sur la justice et la miséricorde. La foi est la vraie richesse de l’homme ; elle est le don de vertu et de gloire. » (LU 131:3.2)
Bien que les séraphins soient des êtres affectueux et compatissants, ils ne sont pas des créatures à émotions sexuelles. Ils ressemblent beaucoup à ce que vous serez sur les mondes des maisons où « l’on ne se marie pas et où l’on n’est pas donné en mariage, mais où l’on est comme les anges des cieux ». Car tous ceux qui « seront estimés dignes d’atteindre les mondes des maisons ne se marient pas et ne sont pas donnés en mariage, et ils ne meurent plus, car ils sont égaux aux anges ». Néanmoins, en parlant à des créatures sexuées, nous avons l’habitude d’appeler fils de Dieu les êtres qui descendent plus directement du Père et du Fils, et d’employer le terme filles de Dieu en nous référant aux enfants de l’Esprit. C’est pourquoi les anges sont communément désignés par des pronoms féminins sur les planètes où la vie est sexuée. (LU 38:2.2)
Les femmes primitives se mirent involontairement aussi sous la dépendance des mâles en admirant et applaudissant leur combattivité et leur virilité. Cette exaltation du guerrier rehaussa l’égo masculin et déprima d’autant celui des femmes et les rendit plus dépendantes. Un uniforme militaire soulève encore puissamment les émotions féminines. (LU 84:3.4)
Avant que Jésus eût six ans, au début de l’été de l’an 1 av. J.-C., Zacharie, Élisabeth et leur fils Jean vinrent rendre visite à la famille de Nazareth. Jésus et Jean eurent du bon temps pendant cette visite, la première dans leurs souvenirs. Bien que les visiteurs n’aient pu rester que quelques jours, les parents abordèrent de nombreux sujets, y compris les projets d’avenir pour leurs fils. Tandis qu’ils étaient ainsi occupés, les garçons jouaient avec des blocs dans le sable sur la terrasse de la maison et s’amusaient ensemble de maintes autres manières à la vraie façon des garçons. (LU 123:3.4)