© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Ce manuel organise tous les usages de coparental, copartnership, partnership with God les dérivés de cocreat- et procreat-. A la fin, il y a une liste alphabétique chronologique.
Notez les contextes différents dans lesquels le concept de cocréation et de procréation est utilisé. Nous sommes cocréateurs de nos âmes en tant que créatures libres de volonté en partenariat avec l’esprit de Dieu qui habite en nous. En revanche, nous sommes des procréateurs volontaires (normativement) en tant qu’expressions bisexuelles du dessein créateur de Dieu.
Non pas que quiconque doive perdre son temps à enquêter sur l’autopoièse, mais si vous avez déjà été exposé à des sophismes liés à l’autopoièse, notez que les concepts (et la culture) liés à ce terme et aux enseignements du Livre d’Urantia sont incongrus. La raison fondamentale en est que le partenariat, le co- et le pro- ne vont pas avec l’auto-. Même les Wikipedia critiques de gauche incluent cette déclaration :
« Les critiques ont soutenu que le concept et sa théorie ne parviennent pas à définir ou à expliquer les systèmes vivants et que, en raison du langage extrême d’autoréférentialité qu’il utilise sans aucune référence externe, il s’agit en réalité d’une tentative de donner une justification à l’épistémologie constructiviste ou solipsiste radicale de Maturana, ou à ce que Danilo Zolo a appelé au contraire une « théologie désolée ». »
Les domaines du fini existent en vertu du dessein éternel de Dieu. Les créatures finies, supérieures et inférieures, peuvent proposer des théories, et elles l’ont fait, sur la nécessité du fini dans l’économie cosmique, mais, en dernière analyse, le fini existe parce que Dieu l’a ainsi voulu. On ne peut expliquer l’univers, et une créature finie ne peut offrir un motif rationnel pour sa propre existence individuelle, sans faire appel aux actes antérieurs et à la volonté préexistante d’êtres ancestraux, Créateurs ou procréateurs. (LU 115:1.4)
Il serait sans doute présomptueux de tenter de définir la personnalité, mais il pourrait être utile de remémorer certaines choses connues à son sujet : (LU 112:0.2)
- Elle n’est pas entièrement soumise aux entraves des causes antécédentes. Elle est relativement créative ou cocréative. (LU 112:0.5)
Sur les niveaux expérientiels atteints, tous les ordres ou valeurs de personnalités sont associables et même cocréateurs. Même Dieu et l’homme peuvent coexister dans une personnalité unifiée comme il est démontré d’une manière si exquise dans le présent statut du Christ Micaël — Fils de l’Homme et Fils de Dieu. (LU 0:5.3)
La conscience cosmique implique la reconnaissance d’une Cause Première, la seule et unique réalité sans cause. Dieu, le Père Universel, fonctionne sur trois niveaux de Déité-personnalité, de valeur subinfinie et d’expression de divinité relative : (LU 0:2.2)
- Personnel — comme dans l’expérience évolutionnaire des êtres créés et procréés. (LU 0:2.4)
Tous les ordres et phases subinfinis de personnalité sont accessibles à l’association et sont potentiellement cocréateurs. Le prépersonnel, le personnel et le superpersonnel sont tous liés ensemble par un potentiel mutuel d’aboutissement coordonné, d’accomplissement progressif et de capacité cocréatrice ; mais jamais l’impersonnel ne se transmue directement en personnel. La personnalité n’est jamais spontanée ; elle est le don du Père du Paradis. La personnalité est surimposée à l’énergie et n’est associée qu’à des systèmes d’énergie vivants ; l’identité peut être associée à des archétypes d’énergie non vivants. (LU 0:5.4)
Avec la fusion de l’Ajusteur, le Père Universel a accompli sa promesse de se donner lui-même à ses créatures matérielles. Il a exécuté la promesse et le plan de l’effusion éternelle de divinité sur l’humanité. Maintenant, commence la tentative humaine pour réaliser et actualiser les possibilités illimitées inhérentes à l’association céleste avec Dieu, qui est ainsi devenue un fait. (LU 112:7.14)
Quelle scène à contempler pour les intelligences célestes que ce spectacle d’un adolescent hindou proposant au Créateur d’un univers d’instituer avec lui une nouvelle religion ! Or, bien que le jeune homme ne le sût pas, ils étaient bel et bien en train d’établir une religion nouvelle et éternelle — une nouvelle voie de salut, la révélation de Dieu aux hommes par Jésus et en Jésus. Ce que le jeune homme souhaitait faire le plus au monde, il était inconsciemment occupé à le faire. Il en fut et il en est toujours ainsi. Quand l’imagination humaine éclairée et réfléchie, spirituellement instruite et guidée, cherche, de tout cœur et avec désintéressement, à faire ou à être quelque chose, elle devient créative dans une mesure appréciable selon le degré de consécration du mortel à faire divinement la volonté du Père. Quand l’homme s’associe à Dieu, de grands évènements peuvent se produire et se produisent effectivement. (LU 132:7.9)
La volonté du Créateur et la volonté de la créature sont qualitativement différentes, mais aussi expérientiellement apparentées, car le Créateur et la créature peuvent collaborer à l’aboutissement de la perfection universelle. L’homme peut travailler en liaison avec Dieu et ainsi cocréer un finalitaire éternel. Dieu peut même œuvrer humainement par les incarnations de ses Fils, qui aboutissent ainsi à la suprématie de l’expérience des créatures. (LU 117:1.4)
Le Fils Éternel est connu sous des noms divers dans les différents univers. Dans l’univers central, on l’appelle la Source Coordonnée, le Cocréateur et l’Absolu Associé. Sur Uversa, siège de votre superunivers, nous désignons le Fils comme le Centre d’Esprit Coordonné et comme l’Éternel Administrateur d’Esprit. Sur Salvington, siège de votre univers local, le Fils est connu comme Source-Centre Éternelle Deuxième. Les Melchizédeks l’appellent le Fils des Fils. Sur votre monde, mais non dans votre système de sphères habitées, le Fils Originel a été confondu avec un Fils Créateur coordonné, Micaël de Nébadon, qui s’est effusé sur les races des mortels d’Urantia. (LU 6:1.5)
Néanmoins, il existe un idéal du mariage dans les sphères supérieures. Sur la capitale de chaque système local, les Fils et les Filles Matériels de Dieu dépeignent effectivement la hauteur des idéaux de l’union d’un homme et d’une femme dans les liens du mariage quand ils ont le dessein de procréer et d’élever une descendance. Après tout, le mariage idéal des mortels est humainement sacré. (LU 83:8.5)
Considérez également :
Après ce vœu de subordination par l’Esprit-Mère Créatif, Micaël de Nébadon reconnut noblement qu’il dépendait éternellement de son Esprit compagnon. Il l’instaura codirigeant des domaines de son univers et demanda à toutes leurs créatures de prendre un engagement de loyauté envers l’Esprit comme elles l’avaient fait envers le Fils ; et c’est alors que fut émise et répandue la « Proclamation finale d’Égalité ». Bien que le Fils fût souverain de cet univers local, il proclama aux mondes le fait que l’Esprit-Mère possédait au même titre que lui tous les dons naturels de la personnalité et les attributs du caractère divin. Cette association devient alors le modèle transcendant pour régir et organiser les familles, même chez les humbles créatures des mondes de l’espace. C’est en fait et en vérité l’idéal élevé de la famille et de l’institution humaine du mariage volontaire. (LU 33:3.6)
La science sélectionne les hommes ; la religion aime les hommes, jusqu’à les aimer comme vous-mêmes ; la sagesse fait justice à la différence entre les hommes ; mais la révélation glorifie l’homme et révèle sa capacité d’association avec Dieu. (LU 102:3.7)
Le Fils Éternel est le centre spirituel et l’administrateur divin du gouvernement spirituel de l’univers des univers. Le Père Universel est d’abord un créateur et ensuite un contrôleur. Le Fils Éternel est d’abord un cocréateur et ensuite un administrateur spirituel. « Dieu est esprit », et le Fils est une révélation personnelle de cet esprit. La Source-Centre Première est l’Absolu Volitif. La Source-Centre Deuxième est l’Absolu de Personnalité. (LU 6:1.2)
Bien que tout Fils du Paradis puisse à juste titre être appelé Fils de Dieu, nous avons l’habitude de réserver l’appellation de « Fils Éternel » au Fils Originel, Source-Centre Deuxième, cocréateur avec le Père Universel de l’univers central de pouvoir et de perfection, et cocréateur de tous les autres Fils divins issus des Déités infinies. (LU 6:1.6)
La personnalité est le don exclusif du Père Universel. Le Fils Éternel dérive sa personnalité du Père, mais il ne confère pas la personnalité sans le Père. Le Fils donne origine à une vaste multitude d’esprits, mais ces dérivés ne sont pas des personnalités. Lorsque le Fils crée des personnalités, il le fait en conjonction avec le Père ou avec le Créateur Conjoint qui peut agir pour le Père dans ce genre de relations. Le Fils Éternel est ainsi un cocréateur de personnalités, mais il ne confère la personnalité à aucun être ; seul et de lui-même, il ne crée jamais d’êtres personnels. Toutefois, cette limitation d’action ne prive pas le Fils de l’aptitude à créer tous les types de réalité autres-que-personnels. (LU 6:5.3)
Pour autant que je sache, nulle personnalité ne s’est jamais rendue sur aucune de ces sphères du Fils Éternel. Au cours de ma longue expérience à l’intérieur et à l’extérieur du Paradis, je n’ai jamais été chargé de visiter l’un de ces mondes. Même les personnalités cocréées par le Fils Éternel n’y vont pas. Nous en inférons que tous les types d’esprits impersonnels — quelle que soit leur origine — sont admis à ces demeures d’esprit. Comme je suis une personne et que j’ai une forme spirituelle, un tel monde me paraitrait certainement vide et désert, même s’il m’était permis de le visiter. Les hautes personnalités d’esprit ne s’adonnent pas à satisfaire des curiosités sans but, à des aventures tout à fait inutiles. Il se présente à tous moments trop d’aventures à la fois propres à exciter la curiosité et significatives pour que l’on puisse prendre à cœur ce genre de projets futiles ou illusoires. (LU 13:3.3)
Cette opération capitale intervenue à l’aurore des temps traduit l’effort initial des Personnalités Créatrices Suprêmes, représentées par les Maitres Esprits, pour opérer comme cocréateurs avec la Trinité du Paradis. Cette union du pouvoir créatif des Créateurs Suprêmes avec les potentiels créatifs de la Trinité est la source même de l’actualité de l’Être Suprême. C’est pourquoi, lorsque le cycle de la création réflective eut achevé sa course, lorsque chacun des Sept Maitres Esprits eut trouvé son synchronisme créatif parfait avec la Trinité du Paradis, et lorsque le quarante-neuvième Esprit Réflectif eut été personnalisé, une nouvelle et profonde réaction se produisit chez l’Absolu de Déité. Cette réaction attribua de nouvelles prérogatives de personnalité à l’Être Suprême et culmina dans la personnalisation de Majeston, chef de la réflectivité et centre paradisiaque du travail des quarante-neuf Esprits Réflectifs et de leurs associés dans l’univers des univers. (LU 17:2.2)
Cela ressemble quelque peu au mode d’expansion de l’Être Suprême. Sa souveraineté croît dans et par les actes et les accomplissements des Personnalités Créatrices Suprêmes ; c’est l’évolution de la majesté de son pouvoir en tant que dirigeant du grand univers. Sa nature de Déité dépend également de l’unité préexistante de la Trinité du Paradis. Mais l’évolution de Dieu le Suprême présente encore un autre aspect : non seulement il évolue par les Créateurs et dérive de la Trinité, mais il évolue aussi par lui-même et dérive de lui-même. Dieu le Suprême est lui-même un participant volitif et créateur de l’actualisation de sa propre déité. D’une manière homologue, l’âme morontielle humaine est un partenaire volitif, cocréateur de sa propre immortalisation. (LU 117:3.7)
Dans les univers locaux, les Créateurs eux-mêmes évoluent ; la présence de l’Acteur Conjoint évolue depuis un vivant foyer de pouvoir jusqu’au statut de la divine personnalité d’un Esprit-Mère d’Univers ; le Fils Créateur évolue depuis la nature de divinité paradisiaque existentielle jusqu’à la nature expérientielle de souveraineté suprême. Les univers locaux sont les points de départ de la véritable évolution, les frayères de personnalités imparfaites de bonne foi qui bénéficient du libre choix de devenir les cocréatrices d’elles-mêmes telles qu’elles doivent être. (LU 116:4.8)
Dans tout le grand univers, le Suprême lutte pour s’exprimer. La mesure de son évolution divine est fondée, en partie, sur l’action de sagesse de chacune des personnalités existantes. Quand un être humain choisit la survie éternelle, il cocrée la destinée ; et, dans la vie de ce mortel ascendant, le Dieu fini trouve une mesure accrue de réalisation de soi au niveau de la personnalité et un agrandissement de sa souveraineté expérientielle. Par contre, si une créature rejette la carrière éternelle, la fraction du Suprême qui dépendait du choix de cette créature subit un retard inévitable, une carence qui doit être compensée par une expérience substitutive ou collatérale. Quant à la personnalité du non-survivant, elle est absorbée dans la surâme de la création et devient une partie de la Déité du Suprême. (LU 117:4.2)
Havona et le Paradis sont la source de la puissance créatrice d’un Fils Micaël. C’est là qu’habitent les êtres qui coopèrent avec lui dans la création d’un univers. C’est du Paradis que viennent les Esprits-Mères d’Univers, les cocréatrices des univers locaux. (LU 14:6.30)
6. Les Filles Tutélaires Coordonnées. Les Esprits-Mères d’Univers, cocréatrices des univers locaux, reçoivent leur éducation prépersonnelle sur les mondes de Havona, en association étroite avec les Esprits des Circuits. Dans l’univers central, les Filles- Esprit des univers locaux ont été dument instruites des méthodes de coopération avec les Fils du Paradis, tout en restant constamment sujettes à la volonté du Père. (LU 14:6.32)
Pour décrire ces créatures utiles et inhabituelles, je ne dispose d’aucun point de comparaison, car les mondes évolutionnaires ne contiennent pas d’animaux analogues. Les spornagias ne sont pas des êtres évolutionnaires, puisqu’ils ont été projetés par les Porteurs de Vie avec leur forme et leur statut présents. Ils sont bisexués et ils procréent pour faire face, selon les nécessités, aux besoins d’une population croissante. (LU 46:7.6)
Les Melchizédeks de notre univers furent tous créés au cours d’un seul millénaire du temps standard par le Fils Créateur et l’Esprit Créatif, en liaison avec le Père Melchizédek. Étant un ordre de filiation où l’un de leur propre membre a fonctionné comme créateur coordonné, les Melchizédeks sont donc partiellement d’origine autonome dans leur constitution et, en conséquence, candidats pour réaliser un type céleste de gouvernement autonome. Ils élisent périodiquement leur chef administratif pour un terme de sept ans du temps standard et fonctionnent par ailleurs comme un ordre se régissant lui-même, bien que le Melchizédek originel exerce certaines prérogatives inhérentes à sa coparenté. De temps à autre, ce Père Melchizédek désigne certains individus de son ordre pour fonctionner comme Porteurs de Vie spéciaux auprès des mondes midsonites, un type de planètes habitées qui n’a pas été révélé jusqu’ici sur Urantia. (LU 35:1.3)
- Il parle constamment de Dieu comme d’un associé toujours présent dans tout ce qu’il fait. Il circule en faisant du bien, car Dieu parait être en lui. Il émet les affirmations les plus étonnantes sur lui-même et sa mission sur terre ; elles seraient absurdes s’il n’était pas divin. Il a une fois déclaré : « Avant qu’Abraham fût, Je suis. » Il a nettement prétendu à la divinité, il déclare être associé à Dieu. Il épuise presque entièrement les ressources du langage dans la réitération de ses droits d’association intime avec le Père céleste. Il ose même affirmer que lui et le Père ne font qu’un. Il dit que quiconque l’a vu a vu le Père. Et il dit et fait toutes ces choses extraordinaires avec le naturel d’un enfant. Il fait allusion à son association avec le Père de la même manière qu’il parle de son association avec nous. Il parait tellement sûr de Dieu et il parle de ces rapports d’une façon toute naturelle. (LU 161:2.9)
Jésus parla peu durant ces procès, mais il en dit assez pour montrer, à tous les mortels, le genre de caractère que les humains peuvent perfectionner en association avec Dieu, et pour révéler, à tout l’univers, la manière dont Dieu peut se manifester dans la vie d’une créature quand celle-ci choisit véritablement de faire la volonté du Père et devient ainsi un fils actif du Dieu vivant. (LU 186:2.9)
Le Père qui est aux cieux aimait tout autant l’homme mortel de la terre avant la vie et la mort de Jésus sur Urantia qu’il l’aime après cette manifestation transcendante de l’association de l’homme avec Dieu. Cette grandiose opération de l’incarnation du Dieu de Nébadon en tant qu’homme sur Urantia ne pouvait accroitre les attributs du Père éternel, infini et universel, mais elle enrichit et éclaira tous les autres administrateurs et les créatures de l’univers de Nébadon. Le Père qui est aux cieux ne nous aime pas davantage à cause de cette effusion de Micaël, mais toutes les autres intelligences célestes ont accru leur amour pour nous. Cela tient à ce que non seulement Jésus fit une révélation de Dieu aux hommes, mais aussi effectua une nouvelle révélation des hommes aux Dieux et aux intelligences célestes de l’univers des univers. (LU 186:5.6)
L’association sexuelle est naturelle, mais le mariage est social et a toujours été règlementé par les mœurs. Les mœurs (religieuses, morales et éthiques), ainsi que la propriété, la fierté et les qualités chevaleresques, stabilisent l’institution du mariage et de la famille. Toute fluctuation dans les mœurs se répercute sur la stabilité de l’institution foyer-mariage. Le mariage sort maintenant du stade de la propriété et passe dans l’ère de l’acte personnel. Auparavant, l’homme protégeait la femme parce qu’elle était sa chose, et elle lui obéissait pour la même raison. Indépendamment de ses mérites, ce système assurait bel et bien la stabilité. Aujourd’hui, la femme a cessé d’être considérée comme un bien privé, et de nouvelles mœurs émergent pour stabiliser l’institution mariage-foyer :
- Le nouveau rôle de la religion — l’enseignement que l’expérience parentale est essentielle. L’idée de procréer des citoyens cosmiques, la compréhension élargie du privilège de la procréation — donner des fils au Père. (LU 84:7.3-4)
La vie de famille est le berceau de la vraie moralité, l’ancêtre de la fidélité consciente au devoir. Les associations forcées de la vie de famille stabilisent la personnalité et stimulent sa croissance par l’obligation indispensable de s’adapter à d’autres personnalités diverses. Mais il y a plus : une véritable famille — une bonne famille — révèle aux parents procréateurs l’attitude du Créateur envers ses enfants, tandis qu’en même temps, ces véritables parents dépeignent à leurs enfants la première d’une longue série ascendante de divulgations concernant l’amour parental paradisiaque de tous les enfants de l’univers. (LU 84:7.30)
L’aptitude des parents mortels à procréer n’est pas fondée sur leur statut éducatif, culturel, social ou économique. L’union des facteurs parentaux dans des conditions naturelles suffit entièrement pour assurer une progéniture. Un mental humain, discernant le bien et le mal, possédant la capacité d’adorer Dieu, en union avec un Ajusteur divin, représente pour un mortel tout ce qui est exigé pour déclencher et favoriser la production de son âme immortelle avec ses qualités de survie à condition qu’un tel individu doté d’esprit cherche Dieu, désire sincèrement d’être semblable à lui, et choisisse honnêtement de faire la volonté du Père qui est aux cieux. (LU 5:5.14)
Il en a toujours été de même sur Urantia. Des civilisations très prometteuses ont successivement dégénéré et ont fini par s’éteindre à cause de la folie consistant à permettre aux individus supérieurs de procréer librement avec les inférieurs. (LU 64:1.8)
Il est bon de toujours se rappeler que les effusions successives des Fils de Dieu sur une planète en évolution produisent des changements notables dans l’économie spirituelle du royaume. Elles modifient parfois le jeu de l’interassociation des agents matériels et des agents spirituels sur une planète au point de créer des situations vraiment difficiles à comprendre. Le statut des cent membres corporels de l’état-major du Prince Caligastia illustre précisément une interassociation exceptionnelle de cette sorte. En tant que citoyens morontiels ascendants de Jérusem, ils étaient des créatures supramatérielles sans prérogative de reproduction. En tant que ministres planétaires descendant sur Urantia, ils étaient des créatures matérielles sexuées capables de procréer une descendance matérielle (comme quelques-uns le firent plus tard). Ce que nous ne pouvons expliquer d’une manière satisfaisante, c’est la manière dont ces cent personnes ont pu jouer le rôle de parents sur un niveau supramatériel, et pourtant c’est exactement ce qui advint. Une liaison supramatérielle (non sexuelle) entre un membre du sexe masculin et un membre du sexe féminin de l’état-major corporel du Prince se traduisit par l’apparition du premier-né des médians primaires. (LU 77:1.2)
Les membres corporels de l’état-major du Prince avaient été matérialisés sous forme de créatures sexuées en vue de participer au plan de procréation d’une descendance incorporant les qualités conjuguées de leur ordre spécial, unies à celles des souches sélectionnées des tribus d’Andon ; tout ceci était destiné à anticiper sur l’apparition ultérieure d’Adam. Les Porteurs de Vie avaient projeté la naissance d’un nouveau type de mortels englobant l’union des descendants conjoints de l’état-major du Prince avec la première génération des enfants d’Adam et d’Ève. Ils avaient donc mis sur pied un plan envisageant un nouvel ordre de créatures planétaires, dont ils espéraient qu’elles seraient les dirigeants-instructeurs de la société humaine. Ces êtres étaient destinés à la souveraineté sociale, et non à la souveraineté civile. Mais, puisque ce projet avorta à peu près complètement, nous ne connaitrons jamais de quelle aristocratie de dirigeants bienveillants, ni de quelle culture incomparable Urantia fut privée. En effet, lorsque les membres de l’état-major corporel se reproduisirent ultérieurement, ce fut à la suite de la rébellion et après qu’ils eurent été privés de leur liaison avec les courants vitaux du système. (LU 77:2.2)
Une planète de la dimension d’Urantia, lorsqu’elle est assez bien ancrée, pourrait disposer d’une centaine de sous-centres administratifs. Ces centres subordonnés seraient présidés par un des groupes suivants d’administrateurs qualifiés : (LU 55:3.13)
- Les descendants de l’état-major semi-mortel du Prince Planétaire qui furent procréés sur certains mondes en vue de cette responsabilité et de quelques autres semblables. (LU 55:3.15)
Les cent membres de l’état-major du prince étaient divisés par moitié quant au sexe, et répartis selon leur statut mortel antérieur. Chaque personne du groupe était capable de participer à la naissance d’un nouvel ordre d’êtres physiques, mais ils avaient été soigneusement avisés de n’avoir recours à la parenté que sous certaines conditions. C’est une coutume pour l’état-major corporel du Prince Planétaire de procréer ses successeurs quelque temps avant de se retirer du service planétaire spécial. Cette procréation a généralement lieu au moment de l’arrivée de l’Adam et de l’Ève planétaires, ou peu après. (LU 66:4.5)
Contrairement aux autres Fils créés qui servent sur les planètes, les Fils de l’ordre matériel de filiation ne sont pas, par nature, invisibles aux créatures matérielles telles que les habitants d’Urantia. Ces Fils de Dieu peuvent être vus et compris par les créatures du temps, et à leur tour se mêler effectivement à elles. Ils pourraient même procréer avec elles, bien que le rôle d’élévation biologique incombe en général à la progéniture des Adams Planétaires. (LU 51:1.7)
Lorsque cette lignée des Fils Matériels s’ajoute aux races évoluantes des mondes, une nouvelle et plus grande ère de progrès évolutionnaire est ouverte. Après l’afflux procréatif d’aptitudes importées et de caractères superévolutionnaires, il se produit une succession rapide d’essors dans la civilisation et le développement racial. En cent-mille ans, il y a plus de progrès qu’en un million d’années de luttes antérieures. Sur votre monde, et malgré l’avortement des plans ordonnés, de grands progrès ont été accomplis depuis que le plasma vital d’Adam a été donné à vos peuples. (LU 51:5.6)
Sur Jérusem, les enfants loyaux d’un Adam et d’une Ève sont immortels, mais les descendants d’un Fils et d’une Fille Matériels procréés après l’arrivée de leurs parents sur une planète évolutionnaire ne sont pas immunisés de la sorte contre la mort naturelle. Lorsque les parents sont rematérialisés pour devenir des reproducteurs sur un monde évolutionnaire, il se produit un changement dans le mécanisme transmetteur de vie. Les Porteurs de Vie privent à dessein les Adams et les Èves Planétaires du pouvoir d’engendrer des fils et des filles qui ne meurent pas. Un Adam et une Ève en mission planétaire peuvent vivre indéfiniment s’ils ne commettent pas de faute, mais, dans certaines limites, la longévité de leurs enfants décroit à chaque nouvelle génération. (LU 51:1.8)
Quand cette ère sera atteinte sur votre planète, il n’y a pas de doute que Machiventa Melchizédek, présentement Prince Planétaire vice-gérant d’Urantia, occupera le siège du Souverain Planétaire ; et, sur Jérusem, on suppose depuis longtemps qu’il sera accompagné par un fils et une fille de l’Adam et de l’Ève d’Urantia qui sont présentement retenus sur Édentia comme pupilles des Très Hauts de Norlatiadek. Ces enfants d’Adam pourraient servir ainsi sur Urantia en association avec le Souverain Melchizédek, car ils ont été privés de leur pouvoir procréateur il y a près de 37 000 ans lorsqu’ils ont abandonné leur corps matériel sur Urantia pour préparer leur transit sur Édentia. (LU 55:7.3)
La volonté du Créateur et la volonté de la créature sont qualitativement différentes, mais aussi expérientiellement apparentées, car le Créateur et la créature peuvent collaborer à l’aboutissement de la perfection universelle. L’homme peut travailler en liaison avec Dieu et ainsi cocréer un finalitaire éternel. Dieu peut même œuvrer humainement par les incarnations de ses Fils, qui aboutissent ainsi à la suprématie de l’expérience des créatures. (LU 117:1.4)
Pour autant que je sache, nulle personnalité ne s’est jamais rendue sur aucune de ces sphères du Fils Éternel. Au cours de ma longue expérience à l’intérieur et à l’extérieur du Paradis, je n’ai jamais été chargé de visiter l’un de ces mondes. Même les personnalités cocréées par le Fils Éternel n’y vont pas. Nous en inférons que tous les types d’esprits impersonnels — quelle que soit leur origine — sont admis à ces demeures d’esprit. Comme je suis une personne et que j’ai une forme spirituelle, un tel monde me paraitrait certainement vide et désert, même s’il m’était permis de le visiter. Les hautes personnalités d’esprit ne s’adonnent pas à satisfaire des curiosités sans but, à des aventures tout à fait inutiles. Il se présente à tous moments trop d’aventures à la fois propres à exciter la curiosité et significatives pour que l’on puisse prendre à cœur ce genre de projets futiles ou illusoires. (LU 13:3.3)
Dans tout le grand univers, le Suprême lutte pour s’exprimer. La mesure de son évolution divine est fondée, en partie, sur l’action de sagesse de chacune des personnalités existantes. Quand un être humain choisit la survie éternelle, il cocrée la destinée ; et, dans la vie de ce mortel ascendant, le Dieu fini trouve une mesure accrue de réalisation de soi au niveau de la personnalité et un agrandissement de sa souveraineté expérientielle. Par contre, si une créature rejette la carrière éternelle, la fraction du Suprême qui dépendait du choix de cette créature subit un retard inévitable, une carence qui doit être compensée par une expérience substitutive ou collatérale. Quant à la personnalité du non-survivant, elle est absorbée dans la surâme de la création et devient une partie de la Déité du Suprême. (LU 117:4.2)
Sur les niveaux expérientiels atteints, tous les ordres ou valeurs de personnalités sont associables et même cocréateurs. Même Dieu et l’homme peuvent coexister dans une personnalité unifiée comme il est démontré d’une manière si exquise dans le présent statut du Christ Micaël — Fils de l’Homme et Fils de Dieu. (LU 0:5.3)
Tous les ordres et phases subinfinis de personnalité sont accessibles à l’association et sont potentiellement cocréateurs. Le prépersonnel, le personnel et le superpersonnel sont tous liés ensemble par un potentiel mutuel d’aboutissement coordonné, d’accomplissement progressif et de capacité cocréatrice ; mais jamais l’impersonnel ne se transmue directement en personnel. La personnalité n’est jamais spontanée ; elle est le don du Père du Paradis. La personnalité est surimposée à l’énergie et n’est associée qu’à des systèmes d’énergie vivants ; l’identité peut être associée à des archétypes d’énergie non vivants. (LU 0:5.4)
Il serait sans doute présomptueux de tenter de définir la personnalité, mais il pourrait être utile de remémorer certaines choses connues à son sujet : (LU 112:0.2)
- Elle n’est pas entièrement soumise aux entraves des causes antécédentes. Elle est relativement créative ou cocréative. (LU 112:0.5)
Cela ressemble quelque peu au mode d’expansion de l’Être Suprême. Sa souveraineté croît dans et par les actes et les accomplissements des Personnalités Créatrices Suprêmes ; c’est l’évolution de la majesté de son pouvoir en tant que dirigeant du grand univers. Sa nature de Déité dépend également de l’unité préexistante de la Trinité du Paradis. Mais l’évolution de Dieu le Suprême présente encore un autre aspect : non seulement il évolue par les Créateurs et dérive de la Trinité, mais il évolue aussi par lui-même et dérive de lui-même. Dieu le Suprême est lui-même un participant volitif et créateur de l’actualisation de sa propre déité. D’une manière homologue, l’âme morontielle humaine est un partenaire volitif, cocréateur de sa propre immortalisation. (LU 117:3.7)
Le Fils Éternel est le centre spirituel et l’administrateur divin du gouvernement spirituel de l’univers des univers. Le Père Universel est d’abord un créateur et ensuite un contrôleur. Le Fils Éternel est d’abord un cocréateur et ensuite un administrateur spirituel. « Dieu est esprit », et le Fils est une révélation personnelle de cet esprit. La Source-Centre Première est l’Absolu Volitif. La Source-Centre Deuxième est l’Absolu de Personnalité. (LU 6:1.2)
Le Fils Éternel est connu sous des noms divers dans les différents univers. Dans l’univers central, on l’appelle la Source Coordonnée, le Cocréateur et l’Absolu Associé. Sur Uversa, siège de votre superunivers, nous désignons le Fils comme le Centre d’Esprit Coordonné et comme l’Éternel Administrateur d’Esprit. Sur Salvington, siège de votre univers local, le Fils est connu comme Source-Centre Éternelle Deuxième. Les Melchizédeks l’appellent le Fils des Fils. Sur votre monde, mais non dans votre système de sphères habitées, le Fils Originel a été confondu avec un Fils Créateur coordonné, Micaël de Nébadon, qui s’est effusé sur les races des mortels d’Urantia. (LU 6:1.5)
Bien que tout Fils du Paradis puisse à juste titre être appelé Fils de Dieu, nous avons l’habitude de réserver l’appellation de « Fils Éternel » au Fils Originel, Source-Centre Deuxième, cocréateur avec le Père Universel de l’univers central de pouvoir et de perfection, et cocréateur de tous les autres Fils divins issus des Déités infinies. (LU 6:1.6)
La personnalité est le don exclusif du Père Universel. Le Fils Éternel dérive sa personnalité du Père, mais il ne confère pas la personnalité sans le Père. Le Fils donne origine à une vaste multitude d’esprits, mais ces dérivés ne sont pas des personnalités. Lorsque le Fils crée des personnalités, il le fait en conjonction avec le Père ou avec le Créateur Conjoint qui peut agir pour le Père dans ce genre de relations. Le Fils Éternel est ainsi un cocréateur de personnalités, mais il ne confère la personnalité à aucun être ; seul et de lui-même, il ne crée jamais d’êtres personnels. Toutefois, cette limitation d’action ne prive pas le Fils de l’aptitude à créer tous les types de réalité autres-que-personnels. (LU 6:5.3)
Havona et le Paradis sont la source de la puissance créatrice d’un Fils Micaël. C’est là qu’habitent les êtres qui coopèrent avec lui dans la création d’un univers. C’est du Paradis que viennent les Esprits-Mères d’Univers, les cocréatrices des univers locaux. (LU 14:6.30)
- Les Filles Tutélaires Coordonnées. Les Esprits-Mères d’Univers, cocréatrices des univers locaux, reçoivent leur éducation prépersonnelle sur les mondes de Havona, en association étroite avec les Esprits des Circuits. Dans l’univers central, les Filles- Esprit des univers locaux ont été dument instruites des méthodes de coopération avec les Fils du Paradis, tout en restant constamment sujettes à la volonté du Père. (LU 14:6.32)
Cette opération capitale intervenue à l’aurore des temps traduit l’effort initial des Personnalités Créatrices Suprêmes, représentées par les Maitres Esprits, pour opérer comme cocréateurs avec la Trinité du Paradis. Cette union du pouvoir créatif des Créateurs Suprêmes avec les potentiels créatifs de la Trinité est la source même de l’actualité de l’Être Suprême. C’est pourquoi, lorsque le cycle de la création réflective eut achevé sa course, lorsque chacun des Sept Maitres Esprits eut trouvé son synchronisme créatif parfait avec la Trinité du Paradis, et lorsque le quarante-neuvième Esprit Réflectif eut été personnalisé, une nouvelle et profonde réaction se produisit chez l’Absolu de Déité. Cette réaction attribua de nouvelles prérogatives de personnalité à l’Être Suprême et culmina dans la personnalisation de Majeston, chef de la réflectivité et centre paradisiaque du travail des quarante-neuf Esprits Réflectifs et de leurs associés dans l’univers des univers. (LU 17:2.2)
Dans les univers locaux, les Créateurs eux-mêmes évoluent ; la présence de l’Acteur Conjoint évolue depuis un vivant foyer de pouvoir jusqu’au statut de la divine personnalité d’un Esprit-Mère d’Univers ; le Fils Créateur évolue depuis la nature de divinité paradisiaque existentielle jusqu’à la nature expérientielle de souveraineté suprême. Les univers locaux sont les points de départ de la véritable évolution, les frayères de personnalités imparfaites de bonne foi qui bénéficient du libre choix de devenir les cocréatrices d’elles-mêmes telles qu’elles doivent être. (LU 116:4.8)
Les Melchizédeks de notre univers furent tous créés au cours d’un seul millénaire du temps standard par le Fils Créateur et l’Esprit Créatif, en liaison avec le Père Melchizédek. Étant un ordre de filiation où l’un de leur propre membre a fonctionné comme créateur coordonné, les Melchizédeks sont donc partiellement d’origine autonome dans leur constitution et, en conséquence, candidats pour réaliser un type céleste de gouvernement autonome. Ils élisent périodiquement leur chef administratif pour un terme de sept ans du temps standard et fonctionnent par ailleurs comme un ordre se régissant lui-même, bien que le Melchizédek originel exerce certaines prérogatives inhérentes à sa coparenté. De temps à autre, ce Père Melchizédek désigne certains individus de son ordre pour fonctionner comme Porteurs de Vie spéciaux auprès des mondes midsonites, un type de planètes habitées qui n’a pas été révélé jusqu’ici sur Urantia. (LU 35:1.3)
Les cent membres de l’état-major du prince étaient divisés par moitié quant au sexe, et répartis selon leur statut mortel antérieur. Chaque personne du groupe était capable de participer à la naissance d’un nouvel ordre d’êtres physiques, mais ils avaient été soigneusement avisés de n’avoir recours à la parenté que sous certaines conditions. C’est une coutume pour l’état-major corporel du Prince Planétaire de procréer ses successeurs quelque temps avant de se retirer du service planétaire spécial. Cette procréation a généralement lieu au moment de l’arrivée de l’Adam et de l’Ève planétaires, ou peu après. (LU 66:4.5)
Le Père qui est aux cieux aimait tout autant l’homme mortel de la terre avant la vie et la mort de Jésus sur Urantia qu’il l’aime après cette manifestation transcendante de l’association de l’homme avec Dieu. Cette grandiose opération de l’incarnation du Dieu de Nébadon en tant qu’homme sur Urantia ne pouvait accroitre les attributs du Père éternel, infini et universel, mais elle enrichit et éclaira tous les autres administrateurs et les créatures de l’univers de Nébadon. Le Père qui est aux cieux ne nous aime pas davantage à cause de cette effusion de Micaël, mais toutes les autres intelligences célestes ont accru leur amour pour nous. Cela tient à ce que non seulement Jésus fit une révélation de Dieu aux hommes, mais aussi effectua une nouvelle révélation des hommes aux Dieux et aux intelligences célestes de l’univers des univers. (LU 186:5.6)
La science sélectionne les hommes ; la religion aime les hommes, jusqu’à les aimer comme vous-mêmes ; la sagesse fait justice à la différence entre les hommes ; mais la révélation glorifie l’homme et révèle sa capacité d’association avec Dieu. (LU 102:3.7)
Avec la fusion de l’Ajusteur, le Père Universel a accompli sa promesse de se donner lui-même à ses créatures matérielles. Il a exécuté la promesse et le plan de l’effusion éternelle de divinité sur l’humanité. Maintenant, commence la tentative humaine pour réaliser et actualiser les possibilités illimitées inhérentes à l’association céleste avec Dieu, qui est ainsi devenue un fait. (LU 112:7.14)
Quelle scène à contempler pour les intelligences célestes que ce spectacle d’un adolescent hindou proposant au Créateur d’un univers d’instituer avec lui une nouvelle religion ! Or, bien que le jeune homme ne le sût pas, ils étaient bel et bien en train d’établir une religion nouvelle et éternelle — une nouvelle voie de salut, la révélation de Dieu aux hommes par Jésus et en Jésus. Ce que le jeune homme souhaitait faire le plus au monde, il était inconsciemment occupé à le faire. Il en fut et il en est toujours ainsi. Quand l’imagination humaine éclairée et réfléchie, spirituellement instruite et guidée, cherche, de tout cœur et avec désintéressement, à faire ou à être quelque chose, elle devient créative dans une mesure appréciable selon le degré de consécration du mortel à faire divinement la volonté du Père. Quand l’homme s’associe à Dieu, de grands évènements peuvent se produire et se produisent effectivement. (LU 132:7.9)
- Il parle constamment de Dieu comme d’un associé toujours présent dans tout ce qu’il fait. Il circule en faisant du bien, car Dieu parait être en lui. Il émet les affirmations les plus étonnantes sur lui-même et sa mission sur terre ; elles seraient absurdes s’il n’était pas divin. Il a une fois déclaré : « Avant qu’Abraham fût, Je suis. » Il a nettement prétendu à la divinité, il déclare être associé à Dieu. Il épuise presque entièrement les ressources du langage dans la réitération de ses droits d’association intime avec le Père céleste. Il ose même affirmer que lui et le Père ne font qu’un. Il dit que quiconque l’a vu a vu le Père. Et il dit et fait toutes ces choses extraordinaires avec le naturel d’un enfant. Il fait allusion à son association avec le Père de la même manière qu’il parle de son association avec nous. Il parait tellement sûr de Dieu et il parle de ces rapports d’une façon toute naturelle. (LU 161:2.9)
Jésus parla peu durant ces procès, mais il en dit assez pour montrer, à tous les mortels, le genre de caractère que les humains peuvent perfectionner en association avec Dieu, et pour révéler, à tout l’univers, la manière dont Dieu peut se manifester dans la vie d’une créature quand celle-ci choisit véritablement de faire la volonté du Père et devient ainsi un fils actif du Dieu vivant. (LU 186:2.9)
L’aptitude des parents mortels à procréer n’est pas fondée sur leur statut éducatif, culturel, social ou économique. L’union des facteurs parentaux dans des conditions naturelles suffit entièrement pour assurer une progéniture. Un mental humain, discernant le bien et le mal, possédant la capacité d’adorer Dieu, en union avec un Ajusteur divin, représente pour un mortel tout ce qui est exigé pour déclencher et favoriser la production de son âme immortelle avec ses qualités de survie à condition qu’un tel individu doté d’esprit cherche Dieu, désire sincèrement d’être semblable à lui, et choisisse honnêtement de faire la volonté du Père qui est aux cieux. (LU 5:5.14)
Pour décrire ces créatures utiles et inhabituelles, je ne dispose d’aucun point de comparaison, car les mondes évolutionnaires ne contiennent pas d’animaux analogues. Les spornagias ne sont pas des êtres évolutionnaires, puisqu’ils ont été projetés par les Porteurs de Vie avec leur forme et leur statut présents. Ils sont bisexués et ils procréent pour faire face, selon les nécessités, aux besoins d’une population croissante. (LU 46:7.6)
Contrairement aux autres Fils créés qui servent sur les planètes, les Fils de l’ordre matériel de filiation ne sont pas, par nature, invisibles aux créatures matérielles telles que les habitants d’Urantia. Ces Fils de Dieu peuvent être vus et compris par les créatures du temps, et à leur tour se mêler effectivement à elles. Ils pourraient même procréer avec elles, bien que le rôle d’élévation biologique incombe en général à la progéniture des Adams Planétaires. (LU 51:1.7)
Il en a toujours été de même sur Urantia. Des civilisations très prometteuses ont successivement dégénéré et ont fini par s’éteindre à cause de la folie consistant à permettre aux individus supérieurs de procréer librement avec les inférieurs. (LU 64:1.8)
Les cent membres de l’état-major du prince étaient divisés par moitié quant au sexe, et répartis selon leur statut mortel antérieur. Chaque personne du groupe était capable de participer à la naissance d’un nouvel ordre d’êtres physiques, mais ils avaient été soigneusement avisés de n’avoir recours à la parenté que sous certaines conditions. C’est une coutume pour l’état-major corporel du Prince Planétaire de procréer ses successeurs quelque temps avant de se retirer du service planétaire spécial. Cette procréation a généralement lieu au moment de l’arrivée de l’Adam et de l’Ève planétaires, ou peu après. (LU 66:4.5)
La conscience cosmique implique la reconnaissance d’une Cause Première, la seule et unique réalité sans cause. Dieu, le Père Universel, fonctionne sur trois niveaux de Déité-personnalité, de valeur subinfinie et d’expression de divinité relative : (LU 0:2.2)
- Personnel — comme dans l’expérience évolutionnaire des êtres créés et procréés. (LU 0:2.4)
Un Adam et une Ève originels — directement créés — sont immortels par don naturel comme tous les autres ordres de filiation de l’univers local, mais leurs fils et leurs filles subissent une diminution du potentiel d’immortalité. Ce couple originel ne peut transmettre l’immortalité inconditionnelle aux fils et filles qu’il procréé. Pour sa continuité de vie, leur progéniture dépend d’un synchronisme intellectuel ininterrompu avec le circuit de gravité mentale de l’Esprit. Depuis que le système de Satania existe, treize Adams Planétaires ont été perdus par rébellion ou faute, et 681 204 dans des postes de confiance subordonnés. La plupart de ces défections ont eu lieu à l’époque de la rébellion de Lucifer. (LU 51:1.5)
Sur Jérusem, les enfants loyaux d’un Adam et d’une Ève sont immortels, mais les descendants d’un Fils et d’une Fille Matériels procréés après l’arrivée de leurs parents sur une planète évolutionnaire ne sont pas immunisés de la sorte contre la mort naturelle. Lorsque les parents sont rematérialisés pour devenir des reproducteurs sur un monde évolutionnaire, il se produit un changement dans le mécanisme transmetteur de vie. Les Porteurs de Vie privent à dessein les Adams et les Èves Planétaires du pouvoir d’engendrer des fils et des filles qui ne meurent pas. Un Adam et une Ève en mission planétaire peuvent vivre indéfiniment s’ils ne commettent pas de faute, mais, dans certaines limites, la longévité de leurs enfants décroit à chaque nouvelle génération. (LU 51:1.8)
Une planète de la dimension d’Urantia, lorsqu’elle est assez bien ancrée, pourrait disposer d’une centaine de sous-centres administratifs. Ces centres subordonnés seraient présidés par un des groupes suivants d’administrateurs qualifiés : (LU 55:3.13)
- Les descendants de l’état-major semi-mortel du Prince Planétaire qui furent procréés sur certains mondes en vue de cette responsabilité et de quelques autres semblables. (LU 55:3.15)
Il est bon de toujours se rappeler que les effusions successives des Fils de Dieu sur une planète en évolution produisent des changements notables dans l’économie spirituelle du royaume. Elles modifient parfois le jeu de l’interassociation des agents matériels et des agents spirituels sur une planète au point de créer des situations vraiment difficiles à comprendre. Le statut des cent membres corporels de l’état-major du Prince Caligastia illustre précisément une interassociation exceptionnelle de cette sorte. En tant que citoyens morontiels ascendants de Jérusem, ils étaient des créatures supramatérielles sans prérogative de reproduction. En tant que ministres planétaires descendant sur Urantia, ils étaient des créatures matérielles sexuées capables de procréer une descendance matérielle (comme quelques-uns le firent plus tard). Ce que nous ne pouvons expliquer d’une manière satisfaisante, c’est la manière dont ces cent personnes ont pu jouer le rôle de parents sur un niveau supramatériel, et pourtant c’est exactement ce qui advint. Une liaison supramatérielle (non sexuelle) entre un membre du sexe masculin et un membre du sexe féminin de l’état-major corporel du Prince se traduisit par l’apparition du premier-né des médians primaires. (LU 77:1.2)
Les membres corporels de l’état-major du Prince avaient été matérialisés sous forme de créatures sexuées en vue de participer au plan de procréation d’une descendance incorporant les qualités conjuguées de leur ordre spécial, unies à celles des souches sélectionnées des tribus d’Andon ; tout ceci était destiné à anticiper sur l’apparition ultérieure d’Adam. Les Porteurs de Vie avaient projeté la naissance d’un nouveau type de mortels englobant l’union des descendants conjoints de l’état-major du Prince avec la première génération des enfants d’Adam et d’Ève. Ils avaient donc mis sur pied un plan envisageant un nouvel ordre de créatures planétaires, dont ils espéraient qu’elles seraient les dirigeants-instructeurs de la société humaine. Ces êtres étaient destinés à la souveraineté sociale, et non à la souveraineté civile. Mais, puisque ce projet avorta à peu près complètement, nous ne connaitrons jamais de quelle aristocratie de dirigeants bienveillants, ni de quelle culture incomparable Urantia fut privée. En effet, lorsque les membres de l’état-major corporel se reproduisirent ultérieurement, ce fut à la suite de la rébellion et après qu’ils eurent été privés de leur liaison avec les courants vitaux du système. (LU 77:2.2)
Néanmoins, il existe un idéal du mariage dans les sphères supérieures. Sur la capitale de chaque système local, les Fils et les Filles Matériels de Dieu dépeignent effectivement la hauteur des idéaux de l’union d’un homme et d’une femme dans les liens du mariage quand ils ont le dessein de procréer et d’élever une descendance. Après tout, le mariage idéal des mortels est humainement sacré. (LU 83:8.5)
L’association sexuelle est naturelle, mais le mariage est social et a toujours été règlementé par les mœurs. Les mœurs (religieuses, morales et éthiques), ainsi que la propriété, la fierté et les qualités chevaleresques, stabilisent l’institution du mariage et de la famille. Toute fluctuation dans les mœurs se répercute sur la stabilité de l’institution foyer-mariage. Le mariage sort maintenant du stade de la propriété et passe dans l’ère de l’acte personnel. Auparavant, l’homme protégeait la femme parce qu’elle était sa chose, et elle lui obéissait pour la même raison. Indépendamment de ses mérites, ce système assurait bel et bien la stabilité. Aujourd’hui, la femme a cessé d’être considérée comme un bien privé, et de nouvelles mœurs émergent pour stabiliser l’institution mariage-foyer : (LU 84:7.3)
- Le nouveau rôle de la religion — l’enseignement que l’expérience parentale est essentielle. L’idée de procréer des citoyens cosmiques, la compréhension élargie du privilège de la procréation — donner des fils au Père. (LU 84:7.4)
Lorsque cette lignée des Fils Matériels s’ajoute aux races évoluantes des mondes, une nouvelle et plus grande ère de progrès évolutionnaire est ouverte. Après l’afflux procréatif d’aptitudes importées et de caractères superévolutionnaires, il se produit une succession rapide d’essors dans la civilisation et le développement racial. En cent-mille ans, il y a plus de progrès qu’en un million d’années de luttes antérieures. Sur votre monde, et malgré l’avortement des plans ordonnés, de grands progrès ont été accomplis depuis que le plasma vital d’Adam a été donné à vos peuples. (LU 51:5.6)
Quand cette ère sera atteinte sur votre planète, il n’y a pas de doute que Machiventa Melchizédek, présentement Prince Planétaire vice-gérant d’Urantia, occupera le siège du Souverain Planétaire ; et, sur Jérusem, on suppose depuis longtemps qu’il sera accompagné par un fils et une fille de l’Adam et de l’Ève d’Urantia qui sont présentement retenus sur Édentia comme pupilles des Très Hauts de Norlatiadek. Ces enfants d’Adam pourraient servir ainsi sur Urantia en association avec le Souverain Melchizédek, car ils ont été privés de leur pouvoir procréateur il y a près de 37 000 ans lorsqu’ils ont abandonné leur corps matériel sur Urantia pour préparer leur transit sur Édentia. (LU 55:7.3)
La vie de famille est le berceau de la vraie moralité, l’ancêtre de la fidélité consciente au devoir. Les associations forcées de la vie de famille stabilisent la personnalité et stimulent sa croissance par l’obligation indispensable de s’adapter à d’autres personnalités diverses. Mais il y a plus : une véritable famille — une bonne famille — révèle aux parents procréateurs l’attitude du Créateur envers ses enfants, tandis qu’en même temps, ces véritables parents dépeignent à leurs enfants la première d’une longue série ascendante de divulgations concernant l’amour parental paradisiaque de tous les enfants de l’univers. (LU 84:7.30)
Les domaines du fini existent en vertu du dessein éternel de Dieu. Les créatures finies, supérieures et inférieures, peuvent proposer des théories, et elles l’ont fait, sur la nécessité du fini dans l’économie cosmique, mais, en dernière analyse, le fini existe parce que Dieu l’a ainsi voulu. On ne peut expliquer l’univers, et une créature finie ne peut offrir un motif rationnel pour sa propre existence individuelle, sans faire appel aux actes antérieurs et à la volonté préexistante d’êtres ancestraux, Créateurs ou procréateurs. (LU 115:1.4)