© 2023 Ivan Stol, Claude Flibotte, Sophie Malicot, Dominique Ronfet, Jean Claude Romeuf, Georges Michelson Dupont
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Chers lectrices et lecteurs,
Voici qu’arrive la fin d’année avec ses fêtes de toutes sortes. Je vous souhaite à tous beaucoup d’Amour et de Fraternité, une bonne fin d’année et une bonne nouvelle année qui vient.
Encore un cycle bouclé, la vie et les énergies sont cycliques, du plus petit au plus grand tout tourne, respire et nous entoure de vibrations de toutes sortes au milieu desquelles nous devons réagir et nous adapter.
Ivan
Le Lien est le journal de l’association Francophone des lecteurs du Livre d’Urantia (AFLLU) membre de l’AUI, Association Urantia Internationale.
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Rédacteur en chef: Georges Michelson-Dupont; georges.michelson-dupont@wanadoo.fr
Comité de lecture: Jean Duveau; Ivan Stol & Patrick Morelli.
Le Lien: Parution 4 fois par an par voie électronique aux membres de l’AFLLU
Dépôt légal: Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Tous droits réservés. Les matériaux tirés du Livre d’Urantia sont utilisés avec permission. Toutes représentation(s) littéraire(s) ou artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente( n t ) pas nécessairement les vues de la Fondation Urantia ou celles de ses sociétés affiliées.
Claude Flibotte — Sainte-Julie
Voilà une question qui me trottait dans la tête, aussi je me suis mis à la recherche d’une réponse avec l’aide de nos chers révélateurs.
QUATRE TYPES DE GRAVITÉ
Dans l’univers des univers, il existe quatre grandes catégories de gravité, il y a la gravité de personnalité du Père Universel, la gravité spirituelle du Fils Éternel, la gravité mentale de l’Acteur Conjoint et la gravité matérielle de l’Ile éternelle (LU 15:9.1). Ces quatre circuits de gravité sont absolus (LU 12:3.2), mais dans sa forme linéaire ou locale, c’est-à-dire au stade électrique de l’énergie ou de la matière, la gravité matérielle ne l’est pas (LU 11:8.3). Alors, existe-t-il quelque chose qui ne soit pas soumis à la gravité ? La réponse se décline par l’affirmative en trois réalités. L’espace ne répond pas à la gravité, mais il agit sur la gravité comme un équilibrant (LU 11:8.3). La quantité d’espace séparant deux corps célestes détermine la qualité de gravité linéaire s’exerçant sur eux. Par exemple, les deux sondes spatiales Voyager se sont éloignés du Soleil et elles sortiront de son influence gravitationnelle un de ces jours. La deuxième réalité exempte de la gravité c’est les purs esprits. Les Ajusteurs ne sont pas soumis à la gravité puisqu’ils sont des entités de fractionnement hypothétiquement antérieur à l’apparition de la gravité (LU 107:6.6). La troisième serait les êtres issus de la Trinité. Ils possèdent des prérogatives de transit qui les rendent indépendants des personnalités de transport (LU 19:7.4). Je pourrais mentionner une quatrième réalité non soumise à la gravité linéaire, mais toujours à la gravité absolue, ce sont les ultimatons, ces composantes mystérieuses des électrons (LU 42:6.3).
Synthèse d’une conférence sur le Site d’Urantia Québec le 22/10/2023
Sophie Malicot
Le temps est simultanément une réalité quotidienne et un concept difficile à comprendre, probablement plus difficile que l’espace. À notre niveau, le temps se construit grâce à l’espace : pour aller d’un point A à un point B, il faut tant de temps. Ainsi le temps est inclus dans l’espace. Le Livre d’Urantia nous propose une inversion : construire l’espace à partir du temps, l’espace devenant une extension nécessaire où se joue un déroulement temporel. Autrement dit, le temps « jette » de l’espace dans lequel il va pouvoir déployer ses volutes sous forme de séquences. Ainsi peut se dérouler le phénomène de l’évolution, si importante au LU.
- Tu me parles toujours de ta foi en Dieu. Mais enfin comment puis-je donner ma confiance en quelqu'un que je ne connais pas?
- Ta question est très sage. Je me permets de la traduire ainsi : En effet pourquoi attendre plus de la vie si nous ne sommes pas en manque ? Et ici en manque de quelque chose de vital ! Il faut se sentir en manque, il faut avoir cerner en soi ce trou béant d'incertitude. Cet espace où le doute est roi.
- Mais tu me parles de foi, en quoi le doute peut-il me donner de l'espoir?
- Il y a un conte à ce sujet : "Un sage qui vivait dans la plus grande pauvreté envoyait tous les jours des prières de remerciements à Dieu. Un passant étonné finit par lui demander pourquoi il agissait ainsi, vue sa situation ? Le sage lui répondit alors :« c'est de pauvreté dont j'ai besoin, alors chaque jour je remercie Dieu d'exaucer mes souhaits ».
Dominique
Jean-Claude Romeuf —1er novembre 2023
Tous les penseurs d’antan, philosophes et théologiens du siècle des lumières ; tous les savants, astrologues, prophètes et magiciens de la sornette qui se sont reproduits du Moyen Âge jusqu’à nos jours, se sont posés la question suivante : l’homme est-il bon par nature?
Une guerre intellectuelle faite d’idées génératrices d’assassinats, de guerres civiles, de génocides, d’explosions nucléaires, a séparé l’intelligentsia en différents groupes de partisans de tout bord, qui continuent à nous bombarder encore de théories plus ou moins farfelues, mensongères et destructrices, malgré l’expérience du passé.
Le premier numéro du Réflectivité parut en 1982 sous la direction, à ses débuts, de Guy Hévey. Il avait pour mission de relier entre eux les lecteurs québécois du Livre d’Urantia. Il comprenait des nouvelles des lecteurs, des activités et des articles sur des sujets divers. Il avait adopté le format papier 8 ½ x 11 po. Il parut sous cette forme jusqu’en 1984 à raison de trois parutions par année.
C’est en 1985, sous la tutelle de Jacques Tétrault que se poursuivit la publication mensuelle du Réflectivité, mais cette fois dans un format papier recto verso de 8 ½ x 14$ po.
C’est en 1986 que Lise et Pierre Routhier prirent la relève. Toujours dans le même format papier, mais sous forme de dépliant. Ils poursuivirent vaillamment la publication jusqu’en septembre 2006.
Claude Flibotte, Rédacteur en chef du Réflectivité
Georges Michelson Dupont
Recloses Novembre 2023
Le premier paragraphe du Livre d’Urantia commence par une mauvaise nouvelle, le Conseiller Divin constate et je le cite :
« Il existe une grande confusion quant à la signification des termes tels que Dieu, divinité et déité. » Nous sommes, Urantiens, « dans une confusion et une incertitude plus grandes encore lorsqu’il s’agit des relations entre les personnalités divines désignées par ces nombreuses appellations. » LU 0:0.1
À dire vrai, force est de constater qu’il n’a pas tort. L’histoire mouvementée de notre planète explique en partie la situation mais, pas seulement. Je veux dire par là que « cette pauvreté des concepts associée à tant de confusion dans l’idéation » nous appartient. Comment se fait-il qu’ayant 3 religions monothéistes majeures, proclamant l’existence d’un seul Dieu, leurs adeptes s’entredéchirent depuis tellement de siècles sans admettre ou réaliser que c’est le même Dieu.
Merci pour l’envoi du journal « Le Lien »! Je l’ai lu avec grand intérêt, en espérant que tous les lecteurs francophones de par le monde prennent le temps de lire nos publications (Le lien, Réflectivité, etc.) qui prolonge l’étude du Livre d’Urantia en y apportant nos réflexions humaines de significations. J’ai trois observations à formuler aux auteurs de ce numéro 103:
1- Dans le texte très intéressant et bien documenté de Jean Claude Romeuf intitulé « La vie », il attribue aux plantes un mental machinal non enseignable. Évidemment, nous avons tous droit à nos opinions, ce qui me permet de formuler mes commentaires. Selon ma compréhension, les plantes sont bien des organismes vivants. Elles sont dotées de la capacité de réagir chimiquement aux agressions et physiquement à la lumière. Elles parviennent également à communiquer entre elles par un réseau complexe racinaire. Elles ne sont pas conscientes de leur existence comme le sont les animaux et encore moins comme les humains. Elles sont cependant dotées du don originel d’adaptation, du « désir » d’atteindre la perfection (LU 65:6.2). Je n’ai pas l’impression qu’elles ont un système nerveux capable de supporter un circuit mental. J’aurais tendance à penser que l’action de l’esprit d’intuition se manifeste beaucoup plus tard dans le processus d’évolution biologique, car pour qu’il puisse agir, il doity avoir la présence d’un centre nerveux suffisamment développé pour supporter le circuit mental fournit par la Divine Ministre de notre univers (LU 36:5.4-6). La faculté d’apprendre, la mémoire et la réaction différentielle au milieu ambiant sont la dotation du mental (LU 65:6.8). Les organismes pré- intelligents réagissent aux stimulus environnementaux, mais les organismes réactifs au ministère du mental peuvent manipuler et ajuster le milieu ambiant lui-même (LU 65:6.9).
Claude Flibotte