© 2009 Guy de Viron, Chris Ragetly, Jean-Claude Romeuf, Max Masotti, Helen Moore Hopper, Samuel Heine, William S. Sadler Jr.
© 2009 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Le Lien Urantien — Numéro 48 — Automne 2009 — Table des matières | L’Invité: L’extraterrestre Usain Bolt |
« Dis-moi ton LU et je te dirai qui tu es !.. »
Avec cette boutade, je voudrais dédier ce Lien à notre relation au Livre d’Urantia. Quel est l’impact de ce merveilleurx présent dans notre vie de tous les jours. Comment le met-on en pratique?
Et, petite fantaisie de rédacteur, je vous propose un invité surprise qui m’a beaucoup édifié ces derniers temps : Usaim Bolt, l’extraterrestre du 100 et du 200 m!
Voilà un athlète de haut vol qui met résolument en pratique ce qu’il a découvert ! Et les résultats ne se sont pas faits attendre. Alors que les records tombent, lui reste authentique, c’est-à-dire décontracté et souriant. Heureux d’être « au top », d’être lui-même.
Il y a là une source d’inspiration pour bon nombre de sportifs et d’autres urantiens qui veulent mettre en pratique autre chose que de la pure … théorie. L’intégrité, l’honnêteté et la personnalité de cet athlète hors norme en fait un exemple incontesté, un condensé de savoir vivre qui fascine et enthousiasme. Le tout stimulé avec beaucoup d’humour et de décontraction… Laissez-vous convaincre par cette joie de vivre !
Bien sûr, cela demande un certain effort et une certaine persévérance. Or, Max l’a pressenti à travers l’histoire d’un papillon, en nous redéfinissant le bonheur, en nous apprenant à dormir quand le vent souffle. Comme cela est arrivé au moment même où le corps médical délibérait sur la surabondance actuelle des césariennes «à tout , c’est-à-dire pour des raisons de commodités, j’y ajoute mon petit commentaire de rédacteur. C’est délibéré et je ne veux choquer personne par mes propos.
Jean-Claude nous suggère quant à lui de nous pencher sur le rôle salutaire de l’ostéoclaste et nous embarque à bord d’un étrange voilier alors que Samuel nous décrit le respect et l’amour de la Vie…Avec Chris, nous continuerons à discerner la suite des valeurs de la philophie humaine. Et nous aurons un moment de partage pour commémorer le souvenir de Nicole, sa précieuse compagne terrestre.
Joyeuse lecture à tous-toutes!
Cordialement vôtre.
Guy de Viron
Bonjour,
L’AFLLU doit se conjuguer au pluriel !
Comme toute association elle que ne vit que si ses membres se désengourdissent régulièrement.
Heureusement, chacun est là pour soutenir l’autre dans ses efforts.
Nos groupes de lecture, avec leurs particularités, leurs couleurs propres sont les cellules de notre corps associatif.
Continuons à les faire vivre et à les développer.
Prenons plaisir à nous rencontrer.
Sachons rester éveillés dans nos lectures et dans nos échanges.
Nous ne posons jamais deux fois le même regard sur la même question.
Alors, osons rester curieux et émerveillés devant cette vie pleine d’avenir.
Voilà, après ce petit mot teinté d anatomie, je souhaite à tous et à toutes une bonne et chaleureuse rentrée automnale.
Dominique Ronfet
Une morphologie longiligne mais musclée travaillée de longue date + un long travail pour développer ce gabarit « balèze, mais délié»»…
Avec son 100m en 9"58, Usain Bolt ne cesse de repousser les frontières du possible, ravivant l’éternel débat sur les limites de la performance humaine.
Et pourtant, les spécialistes affirment que l’homme le plus rapide du monde n’a pas encore atteint le maximum de son potentiel.
Guy de Viron
(suite)
17. L’ambition est dangereuse tant qu’elle n’est pas entièrement rendue sociale. Vous n’avez pas vraiment acquis une vertu avant que vos actes ne vous en aient rendu digne.
Avoir de l’ambition est une qualité, tant qu’elle ne gène pas les autres et qu’elle devienne un service vis-à-vis des autres, qu’elle soit sociale. La vertu, autrement dit la moralité, est la réalité d’une expérience progressive pour atteindre des niveaux ascendants d’épanouissement cosmique, c’est de choisir régulièrement le bien plutôt que le mal, mais, la vertu suprême consiste donc à choisir de tout coeur de faire la volonté du Père qui est aux cieux, et c’est à ce moment-là, que nous sommes dignes d’êtres appelés vertueux.
CMR
« Le 30 juin dernier, Nicole Ragetly nous a quitté pour le monde des maisons. Avec son mari, Chris, elle a été une lectrice assidue du Livre d’Urantia depuis 1975. Elle a participé avec joie à la dernière rencontre nationale de l’AFLLU au château de Chalès en mai 2009 ».
Á nos deux amis Chris et Nicole
L’image touchante de la mort ne s’offre pas à l’homme sage comme un objet d’effroi, ni à l’homme pieux comme un dernier terme. Elle ramène le premier à l’étude de la vie, et lui apprend à en profiter; elle présente au second un avenir de bonheur, elle lui donne l’espérance au milieu de ses jours de tristesse. Pour l’un et pour l’autre, la mort devient la vie.
J. W. von Goethe
Johanna et Max
Seigneur et Maître de ma vie,
Que l’esprit d’oisiveté, de découragement,
De domination et de vaines paroles,
S’éloigne de moi.
Accorde à ton serviteur
L’esprit d’intégrité, d’humilité,
de patience et de charité.
Oui, Seigneur et Roi,
Donne-moi de voir mes fautes
Et de ne pas jụger mon frère,
Car Tu es béni aux siècles des siècles.
Ô Dieu, purifie-moi.
Amen.
Saint Éphrem le Syrien (+373) prière orthodoxe du Carême
La maladie fondamentale est l’oisiveté, la paresse. Elle est cette étrange apathie, cette passivité de tout notre être, qui toujours nous tire plutôt vers le bas que vers le haut, et qui, constamment, nous persuade qu’aucun changement n’est possible, ni par conséquent désirable. C’est, en fait, un cynisme profondément ancré qui, à toute invitation spirituelle, répond : "A quoi bon ? « et qui fait ainsi de notre vie un désert spirituel effrayant. Cette paresse est la racine de tout péché, parce qu’elle empoisonne l’énergie spirituelle à sa source même. La conséquence de la paresse, c’est le découragement. C’est l’état d’acédie, ou de dégoût, que tous les Pères spirituels regardent comme le plus grand danger pour l’âme. L’acédie est l’impossibilité pour l’homme de reconnaître quelque chose de bon ou de positif : tout est ramené au négativisme et au pessimisme. C’est vraiment un pouvoir démoniaque en nous, car le diable est fondamentalement un menteur. Il ment à l’homme au sujet de Dieu et du monde ; il remplit la vie d’obscurité et de négation. Le découragement est le suicide de l’âme, car lorsque l’homme en est possédé, il est absolument incapable de voir la lumière et de la désirer. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est précisément la paresse et le découragement qui emplissent notre vie du désir de domination. En viciant entièrement notre attitude devant la vie, et en la rendant vide et dénuée de tout sens, ils nous obligent à chercher compensation dans une attitude radicalement fausse envers les autres. Si ma vie n’est pas orientée vers Dieu, ne vise pas les valeurs éternelles, inévitablement elle deviendra égoïste et centrée sur moi-même, ce qui veut dire que tous les autres êtres deviendront des moyens au service de ma propre satisfaction. Si Dieu n’est pas le Seigneur et Maître de ma vie, alors je deviens mon propre seigneur et maître, le centre absolu de mon univers, et je commence à tout évaluer en fonction de mes jugements. De cette façon, l’esprit de domination vicie à la base mes relations avec les autres, je cherche à me les soumettre. Il ne s’exprime pas nécessairement dans le besoin effectif de commander ou de dominer les autres. Il peut tout aussi bien tourner à l’indifférence, au mépris, au manque d’intérêt, de considération et de respect. C’est bien la paresse et le découragement, mais cette fois dans leur référence aux autres ; ce qui achève le suicide spirituel par un meurtre spirituel.
Chrétien inconnu
La leçon du Papillon
Un jour apparut un petit trou dans un cocon… Un homme qui passait là par hasard, s’arrêta de longues heures pour observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, ce fut comme si le papillon avait abandonné et le trou demeurait toujours aussi petit. Le papillon avait fait tout ce qu’il avait pu et il ne pouvait plus rien faire d’autre. L’homme décida d’aider le papillon. Avec un canif, il ouvrit le cocon et libéra le papillon. Celui-ci sortit aussitôt, mais son corps était maigre et engourdi et ses ailes, peu développées, bougeaient à peine. L’homme continua à observer, pensant que les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon afin qu’il prenne son envol. Or, il n’en fut rien!
Le papillon passa le reste de son existence à se traîner à terre avec son corps maigre et ses ailes rachitiques. Jamais il ne put voler! Ce que l’homme, avec son geste de générosité, n’avait pas compris, c’est que le passage par le trou étroit du cocon, est l’effort pour que le papillon puisse transmettre la force de son corps vers ses ailes afin de pouvoir voler. C’est le moule à travers duquel la Vie le fait passer pour grandir et se développer.
Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne serions pas aussi forts. Nous ne pourrions jamais voler !
Max Masotti
Selon une étude genevoise, les enfants nés par césarienne entre la 34e et la 38e semaine de grossesse risquent deux à cinq fois plus de mourir ou de connaître des complications. Les césariennes peuvent être dangereuses pour les bébés car les risques de mort ou de complications sont 5,7 fois plus élevés par rapport à une naissance normale. Les dangers sont doublés, même si l’on ne tient pas compte des césariennes d’urgence. Après la 38e semaine, la mortalité est identique, quelque soit le mode d’accouchement. C’est ce que révèle une étude menée sur vingt ans à la maternité des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) par le Dr Riccardo Pfister, sur la base de 56 549 naissances survenues entre 1982 et 2004.
Explication scientifique : ces prématurés présentent quasi deux fois plus souvent des problèmes respiratoires. Le Dr Michel Berner évoque aussi des « troubles d’adaptation » dans les toutes premières minutes de vie. La conclusion du chef du Service de néonatologie et soins intensifs de la pédiatrie aux HUG est claire: « La césarienne doit se pratiquer pour de bonnes raisons. » Un avertissement aux femmes qui choisiraient une telle intervention par confort.
Depuis plusieurs années, en effet, ces opérations sont en nette augmentation. Selon la Fédération suisse des sages-femmes, elles sont passées de 22% à 32% des naissances entre 1997 et 2007 . Un appel à la prudence suffisant? « La publication de cette étude et sa médiatisation doivent suffire pour sensibiliser les gens. »
Kalina Anguelova
Je ne peux pas me passer de l’ostéoclaste. Je sais cela par expérience. Chaque fois que l’os subit un traumatisme, les ostéoclastes, qui sont de petites cellules, sont mobilisées à l’endroit meurtri. Elles ont pour but de digérer la partie osseuse devenue inutile. Cette destruction, permise par Shiva, fait affluer une multitude de jeunes cellules sécrétrices d’un os nouveau. Dans ce cas et sûrement dans la plupart des cas, la régénération est obligatoirement postérieure à la destruction.
Je sais cela par expérience. L’autre jour, une amie, heureusement qu’elle en était une !, est venue me voir pour que je mette en charge un implant que j’avais posé trois mois auparavant. J’étais sûr de mon affaire. Un truc simple et je n’avais fait aucune faute technique. Tout aurait dû marcher comme sur des roulettes ! « Qu’est-ce que tu as pris comme médicaments, depuis ?» « Rien d’important, juste quelque chose pour fortifier les os, c’est mon toubib qui me l’a prescrite ». Je vérifie sur le Vidal : substance à base de biphosphonates, molécules inhibitrices des ostéoclastes. J’ai tout de suite compris ! J’ai compris que mon implant avait eu peu de chance de s’intégrer dans l’os, car les ostéoclastes avaient été dans l’impossibilité de jouer leur rôle activateur de l’ostéosynthèse.
Jean-Claude Romeuf
Vis ta Vie
J’ai demandé la force
Et la Vie m’a donné des difficultés pour me renforcer.
J’ai demandé la sagesse
Et la Vie m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité
Et la Vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé à pouvoir voler
Et la Vie m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour
Et la Vie m’a donné la possibilité d’aider les autres.
J’ai demandé des faveurs,
Et la Vie m’a donné des potentialités.
Je n’ai rien reçu de tout ce que j’avais demandé
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin.
Vis ta Vie sans peur, affronte tous les obstacles et vois que tu peux les surmonter.
Max Masotti
Suivant le dico,le bonheurestunétatde parfaitesatisfactionintérieure. Définirle bonheur n’estpassimple.S’agit-ilde « petitsbonheurs »auquotidienoud’unétatd’espritdurable?
Et moi, je crois que le vrai bonheur se trouve dans notre manière de vivre. Je crois que le vrai bonheur repose sur notre amour propre, sur l’amour des gens qu’on aime vraiment. Je crois que le vrai bonheur est fondé sur notre manière de voir la vie, sur notre manière d’être capable d’approcher un problème en sachant qu’il n’est pas seulement mauvais mais qu’il y a quelque chose à en apprendre. Cela fait partie de notre expérience. Je crois aussi que le bonheur est fondé sur la croyance, sur ce que nous croyons, sur le but que nous donnons à la vie, à notre vie, sur notre aptitude à rechercher Dieu, sur notre foi.
Max Masotti
Il est un état d’esprit qui, assurément, nous aidera à recevoir la réponse à nos prières. Quel que soit le problème qui se présentẹ à nous, si grand que soit notre besoin, si urgent, si pressante, si désespérée qu’apparaisse la situation, la sérénité nous sera une aide immédiate. La sérénité c’est l’écoute tranquille et calme de la voix de Dieu, à l’exclusion de toute autre. La sérénité n’est point un état d’esprit statique inactif. C’est un état de paix de l’esprit basé sur la foi absolue en Dieu, en Dieu qui est en nous.
L’action juste fait inévitablement suite à la sérénité, car la sérénité nous élève au-dessus de la peur, de l’incertitude, des limitations humaines. La sérénité est cet état d’esprit dans lequel nous entendons la « petite voix tranquille », l’état dans lequel l’inébranlable foi nous attire le bien de Dieu, nous en donne la manifestation.
Helen Moore Hopper
Bonjour à tous, les amis lecteurs étudiants du livre d’Urantia et à tous les consacrés de façon vivante à Dieu. J’ai tenu à faire ce petit partage pour exprimer à quel point la nature du milieu ambiant qui englobe le minéral, le végétal et l’animal est d’une importance capitale pour la survie de l’humain.
« La nature ne confère aucun droit à l’homme. Elle ne lui donne que la vie et un monde où la vivre. La nature ne lui assure même pas le droit de rester vivant, comme on peut s’en rendre compte en imaginant ce qui se passerait probablement si un homme sans armes rencontrait face à face un tigre affamé dans une forêt vierge. Le don primordial que la société fait aux hommes est la sécurité ».(LU 70:9.1) J’ajouterai à ce passage, qu’il est vrai que le don primordial que la société fait aux hommes est la sécurité mais que néanmoins cela ne peut se faire sans le respect de la nature et de ses lois. N’oublions pas que nous en sommes totalement dépendants. D’où cette citation de J.M. Frères : « Hier, nous n’avons pas voulu partager les richesses de cette terre, demain, nous risquons de devoir partager la misère du monde que l’homme a engendrée par sa cupidité et son égoïsme ».
Samuel Heine
Je donne du fond du cceur et j’imprègne d’amour l’atmosphère qui m’entoure.
Ma personnalité et mes préférences se reflètent dans mon environnement paisible et confortable.
C’est important pour moi de créer une atmosphère invitante et sereine, peu importe le lieu, en laissant l’amour en mon couur imprégner l’espace même qui m’entoure. En invitant l’amour de Dieu en moi s’exprimer dans tout ce que je dis et ce que je fais, je crée une atmosphère d’amour qui accepte et bénit tout le monde. Là où tout semble avoir échoué, l’amour trouve un moyen de surmonter les différends et de promouvoir les bonnes relations. En donnant du fond du coæur chez moi, au travail et dans ma collectivité, j’imprègne l’atmosphère d’amour.
Centré spirituellement, je vis une vie de paix et d’harmonie.
Désireux de vivre dans la paix et l’harmonie avec ma famille, mes amis et mes voisins, je concentre sur la bonté éternelle de Dieu. Centré en Dieu et accordant toute mon attention à la puissance incroyable de l’amour de Dieu, je ne peux m’accrocher à aucune rancune ou pensée négative concernant les personnes qui m’entourent.
Je ne me laisse pas prendre au jeu des circonstances qui pourraient me faire perdre de vue ma source de bonté et d’amour. Dieu est partout autour de moi et en moi et la présence de Dieu ne laisse de place à rien d’autre qu’à l’amour, la paix et l’harmonie. Demeurant centré spirituellement, je vis une vie de paix et d’harmonie.
Mon cœur déborde de gratitude pour le don de la grâce de Dieu.
Chaque enfant de Dieu est enveloppé dans l’amour divin et encouragé à progresser sur le chemin de la vie. La grâce de Dieu est toujours avec moi. Sans avoir besoin d’y penser ou d’agir pour l’obtenir, je reçois la grâce de Dieu.
Je reçois de l’amour et de la bonne volonté. La bonté de Dieu me soutient chaque jour. Devant un défi apparent, je m’arrête et je me rappelle que Dieu m’aime inconditionnellement. Et je sais ce que c’est que d’être continuellement béni par l’amour divin. Mon cœur déborde de gratitude pour le don de la grâce de Dieu. Je suis reconnaissant des bénédictions continuelles qui enrichissent nos vies. « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie. »
La Parole Quotidienne
Traduction de Nicole et Chris Ragetly d’un enregistrement sur cassette fait par Bill Sadler à un groupe d’étude.
Rodan enseigna pendant une semaine. Les médians rédigèrent son discours et le condensèrent en un fascicule. Ils prirent la crème de la philosophie grecque et l’immortalisèrent dans ce livre. C’est un de mes fascicules favoris. C’est le fascicule qui discute de l’art humain de vivre, en contraste avec la simple impulsion animale de vivre.
« Quand les hommes osent renoncer à une vie d’intenses désirs naturels pour un art de vivre aventureux et de logique incertaine… » (LU 116:4.11)
CMR
Son bateau s’appelait Edentia. Faire le tour du monde, voilà quel fut le dernier rêve de Him. Naviguer d’est en ouest et rechercher une île bordée de falaises. "C’est dans une île bordée de falaises que tu trouveras un oiseau » lui avait dit un jour la jeune fille blonde vêtue de blanc. « Cet oiseau est le tien et grâce à lui, tu pourras voler. Il faut que tu partes à sa recherche. Avant de faire réellement sa découverte, il te faudra d’abord gravir sept falaises. » Him n’avait pas compris le sens de ces mots, mais il avait le sentiment que la difficulté serait aussi grande que de ramasser une étoile tombée dans la mer. Pourtant, il savait que la jeune fille ne mentait pas.
Je me souviendrai toujours de la chambre d’hôpital dans laquelle Him agonisa et des faits troublants dont je fus l’unique témoin. En général, les gens se délectent de phénomènes qu’ils appellent surnaturels et qui sont la plupart du temps, des manifestations de leur imagination débordante. Je n’ai aucun goût particulier pour ce genre de choses. Pourtant, ce jour-là, il me semble que j’ai eu la chance d’avoir eu un étrange entretien avec une de ces personnalités invisibles, sans que je puisse qualifier cela de « surnaturel » ou de « paranormal ». J’ai pensé un peu plus tard que ce que Him avait vécu en cette dernière journée, arrivait tout naturellement à chacun d’entre nous à la veille de la mort, mais d’une manière qui n’était pas forcément identique. Je dois dire que sur le moment, j’ai eu l’impression de discuter avec mon ami comme à l’accoutumée et non avec un être surgi de l’au-delà.
Jean-Claude Romeuf
Ô Grand Esprit, dont j’entends la voix dans les vents
et dont le souffle donne vie à toutes choses, écoute-moi.
Je viens vers toi comme l’un de tes nombreux enfants;
je suis faible…je suis petit…j’ai besoin de ta sagesse et de ta force.
Laisse-moi marcher dans la beauté,
et fais que mes yeux aperçoivent toujours les rouges et pourpres couchers de soleil.
Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées, et rends mes oreilles fines pour qu’elles puissent entendre ta voix.
Fais-moi sage, de sorte que je puisse comprendre ce que tu as enseigné à mon peuple et les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque rocher.
Je te demande force et sagesse, non pour être supérieur à mes frères, mais afin d’être capable de combattre mon plus grand ennemi, moi-même.
Fais que je sois toujours prêt à me présenter devant toi avec des mains propres et un regard droit.
Ainsi, lorsque ma vie s’éteindra comme s’éteint un coucher de soleil, mon esprit pourra venir à toi sans honte.
tirée de « Paroles indiennes » — Carnets de sagesse
Michel Piquemal
La gentillesse fait la différence entre passion et prévenance.
La gentillesse est tendresse.
La gentillesse est amour.
Elle est peut-être supérieure à l’amour.
La gentillesse est bienveillance.
La gentillesse dit : « je veux que tu sois heureux . »
Randolph Ray
Je sais dormir quand le vent souffle la nuit !
Un fermier, très mécontent du travail effectué par l’un de ses serviteurs s’en fut à la foire chercher un remplaçant. Il y rencontra un jeune homme, un peu gauche à l’air simple.
Max Masotti
Les suggestions suivantes ne devraient pas être considérées comme restrictives ni comme des règles, mais elles vous sont plutôt données comme point de départ. Elles ne devraient pas vous limiter ou vous empêcher d’utiliser votre imagination et votre créativité lorsque vous dirigez un groupe d’étude. Des groupes à succès ont utilisé d’autres techniques et ces suggestions, par elles-mêmes, ne garantiront pas le succès de votre groupe. Votre groupe trouvera des méthodes d’étude et de fraternité qui conviennent à ses membres et c’est bien ainsi. Il y a autant de manières de procéder à une session d’étude qu’il y a de groupes. Bien que l’hôte d’accueil puisse devoir prendre des décisions au début sur la manière de conduire l’étude, la méthode et la manière dont se déroule la réunion devraient être une décision de groupe. Chacune des présentations données ci-dessous permet une certaine participation à chaque membre du groupe. Plus les gens participeront et plus ils apprécieront le groupe parce qu’ils acquerront un sens de l’appartenance à un groupe et lui donneront plus de valeur. L’animateur devrait lire et revoir les documents à l’avance et préparer des questions qui inciteront à une pensée réflective et à la discussion. Préparez-vous à conduire les discussions avec des questions. Préparer à l’avance le matériel d’étude et de discussion peut être productif et permet au temps d’étude de se dérouler avec moins de heurts. Le groupe ou des membres choisis du groupe peuvent aussi vouloir aider à préparer les réunions et ceci est à encourager… Il faudrait que l’animateur combine une attitude amicale et une technique de concentration. La rencontre devrait être agréable pour entrainer de nouvelles idées stimulantes et resserrer les liens entre les personnes.
Chacun veut se sentir important et être inclus dans les fonctions de la réunion lui fera savoir qu’il est un membre de valeur du groupe. La participation préparera mieux chacun d’eux à conduire un jour son propre groupe d’étude et encouragera l’assiduité. En général, les groupes d’étude qui concentrent leur attention sur l’étude du Livre d’Urantia demeurent plus ouverts à de nouveaux lecteurs. Tout comme des gens différents ont des besoins différents, les groupes d’étude peuvent être différents pour satisfaire les besoins des individus du groupe. Il pourrait même être désirable d’avoir de multiples groupes dans votre région qui fonctionnent différemment afin de satisfaire ces besoins.
Le plus informel des groupes d’étude est celui qui permet la libre discussion des sujets et envisage comment le Livre d’Urantia s’y rapporte. Un sujet peut être déterminé à l’avance de sorte que les membres viennent en étant préparés à discuter d’un sujet donné ou bien on peut laisser la discussion évoluer au gré des pensées et des intérêts au cours d’une réunion particulière. L’hôte ou l’animateur devra probablement faire plus d’effort pour maintenir un tel groupe centré sur le Livre d’Urantia et l’éloigner de la politique, de l’économie ou d’autres zones de discussion.
La méthode d’étude la plus commune est probablement celle du groupe à lecture séquentielle. Le groupe parcourt le Livre d’Urantia du début à la fin en lisant généralement un fascicule par réunion. Les membres peuvent lire chacun à son tour une page ou une section. Une seule personne peut tout lire, des cassettes ou des CD peuvent être utilisés. Assurez-vous de laisser des arrêts fréquents pour les questions et la discussion. Les nouveaux groupes peuvent estimer plus simple de choisir les fascicules, ou des groupes de fascicules, les moins difficiles et tout simplement les lire.
On trouve aussi communément le groupe de lecture par thème dans lequel un sujet est choisi à la fin d’une réunion pour la prochaine réunion. Les membres étudient le sujet avant la prochaine rencontre. Beaucoup de gens préererent un mélange de la méthode de lecture séquentielle avec occasionnellement une rencontre de lecture par thème.
La méthode de lecture et réaction implique tout le monde dans la discussion. Même les timides sont sûrs d’avoir une chance de parler. Avec cette méthode, ce qui correspond à la période de discussion dans les autres méthodes, chaque personne autour de la table parle à son tour au lieu d’avoir une discussion qui se fait par hasard. C’est une bonne méthode pour conduire un groupe d’étude où les gens ne se connaissent pas ou bien lorsqu’ils hésitent à parler ou encore quand un membre a tendance à dominer la discussion.
Dans un groupe de discussion formelle, l’animateur présente une question aux membres du groupe qui recherchent alors des réponses spécifiques à la question. Les questions peuvent être formulées par l’animateur ou par une personne du groupe.
Un groupe d’étude peut être fait comme une conférence. Une personne se lève et présente les informations relatives au sujet ou lit un fascicule, puis elle anime ensuite la discussion sur sa présentation. Une réunion peut comporter une ou plusieurs ‘conférences’ et la conférence peut être faite par une ou plusieurs personnes. C’est une forme plus contrôlée de réunion, mais cela aide beaucoup les membres à développer une technique de présentation de sujet lors de conférences et auprès d’autres organisations.
L’étude de citations est une méthode dans laquelle l’animateur lit des citations du Livre d’Urantia et le groupe discute de ces citations.
Dans la méthode des questions et réponses chacun est invité à venir à la réunion avec une question dont le groupe discute ensuite. Chercher des réponses vaut la peine, mais on ne veut pas passer toute la réunion à tourner des pages. Avoir une concordance du Livre d’Urantia ou un ordinateur qui permette la recherche en ligne ou à partir d’un CD est aussi pratique.
Une reconstitution théâtrale d’évènements du livre peut rendre vivants les enseignements pour beaucoup de gens. Une fois, nous avons reconstitué le dernier souper où chacun jouait un rôle tout en lisant l’histoire dans le Livre d’Urantia. Ce fut pour tous un événement de groupe tout à fait mémorable et émouvant.
Tout le monde apprécie aussi les présentations sous forme de vidéos ou de diapositives. L’animateur peut faire une présentation sous forme vidéo, suivie d’une discussion de groupe.
Une lecture silencieuse et la méditation d’un extrait ou d’un thème donnés suivie d’une discussion est encore une autre méthode, mais elle n’est probablement pas aussi interactive que les autres méthodes.
Bien entendu, n’importe quelle forme de travaux manuels ou autres matériaux, peuvent être ajoutés à n’importe laquelle de ces méthodes. Cela peut aller des jeux de questions du type simple ou à choix multiples, de complétion de phrase, de mots croisés ou de quoi que ce soit d’artistique ou de manuel que pourrait apprécier le groupe. Les groupes peuvent aussi désirer chanter ou clore la session par une prière de groupe.
Voici ce qui pourrait être un exemple d’un type de réunion:
L’hôte d’accueil demandera le silence et présentera l’animateur de la réunion. La réunion peut commencer par une prière pour que groupe soit guidé ou par un moment de silence (si le groupe le désire) pour que tous concentrent leur attention. L’animateur commence par présenter brièvement le sujet. Il lit ensuite l’introduction au fascicule choisi pour l’étude puis demande à quelqu’un de lire la première section. La personne qui lit devrait s’arrêter à la fin de chaque section ou de chaque paragraphe et demander une discussion.
Toutes les méthodes précédentes sont des variations de la lecture d’une section à haute voix et de la discussion qui suit. Il est important que le texte à étudier soit lu à haute voix au groupe. N’essayez pas de gagner du temps dans la réunion en demandant à chacun de lire à l’avance pour que la réunion puisse n’être qu’une discussion. Il y a une réelle valeur dans une pensée réflective profonde et dans la discussion du texte qui est étudié. La lecture présentera les idées et les concepts contenus dans le Livre d’Urantia, mais la discussion de groupe élargira la compréhension de chacun et la façon de les mettre en pratique.
Publication AUI
Et si nous parlions de l’amitié?
Le jardin secret que chacun accepte de partager.
Cet apprentissage de la fraternité.
Saviez-vous que c’est Rodan qui en parle le mieux dans les Fascicules?
Dominique Ronfet
Le Lien Urantien est le journal de l’Association Francophone des Lecteurs du Livre d’Urantia, membre de l’AUI, l’Association Urantia Internationale.
Siège Social | rue du Temple 1, F-13012 Marseille, +33 (0)4 91 27 13 20 |
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Site | www.urantia.fr/afflu.htm |
Directeur de publication | Dominique Ronfet, d.ronfet@noos.fr |
Rédacteur en chef | Guy de Viron, guydeviron@bluewin.ch |
Comité de lecture | Jean Royer, Chris Ragetly |
Abonnement | 20€ par an (parution trimestrielle 4 numéros) |
Dépôt légal | Décembre 1997 — ISSN 1285-1116 |
Tirage | 125 exemplaires © 1955 URANTIA Foundation |
Tous droits réservés. Les matériaux tirés du Livre d’Urantia sont utilisés avec autorisation. Toute représentation artistique, interprétation, opinion ou conclusion sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
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