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Fascicule 79. L’expansion andite en Orient |
Table des matières
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Fascicule 81. Développement de la civilisation moderne |
80:0.1 BIEN que les hommes bleus d’Europe n’aient pas atteint par eux-mêmes une grande civilisation culturelle, ils fournirent une base biologique comportant des lignées imprégnées de sang adamique. Quand ces dernières se mêlèrent aux envahisseurs andites ultérieurs, elles produisirent l’une des plus puissantes souches capables d’atteindre une civilisation dynamique qui soit jamais apparue sur Urantia depuis l’époque de la race violette et des Andites qui lui succédèrent.[1][2][3]
80:0.2 Les peuples blancs modernes incorporent les lignées survivantes de la souche adamique qui se mêla aux races sangiks comprenant quelques éléments rouges et jaunes, mais plus spécialement des hommes bleus. Toutes les races blanches contiennent un pourcentage considérable de la souche andonite originelle, et encore plus des lignées primitives de Nodites.[1][4]
80:1.1 Avant que les derniers Andites eussent été chassés de la vallée de l’Euphrate, nombre de leurs frères avaient pénétré en Europe comme aventuriers, éducateurs, commerçants ou guerriers. Durant les premiers temps de la race violette, le bassin de la Méditerranée était protégé par l’isthme de Gibraltar et le pont terrestre de Sicile. Tout à ses débuts, une partie du commerce maritime fut établie sur ces lacs intérieurs où les hommes bleus du nord et les Sahariens du sud rencontraient les Nodites et les Adamites de l’est.[2][3][2]
80:1.2 Dans la cuvette orientale de la Méditerranée, les Nodites avaient installé un de leurs plus vastes centres de culture et, de là, ils avaient pénétré quelque peu en Europe méridionale, mais plus spécialement en Afrique du Nord. Les Syriens nodites-andonites brachycéphales introduisirent de très bonne heure la poterie et l’agriculture dans leurs colonies du delta du Nil, qui s’exhaussait lentement. Ils y importèrent aussi des moutons, des chèvres, des bovins et d’autres animaux domestiques, ainsi que des méthodes très améliorées pour le travail des métaux, car la Syrie était alors le centre de cette industrie.
80:1.3 Pendant plus de trente-mille ans, l’Égypte reçut un flot constant de Mésopotamiens apportant leur art et leur culture pour enrichir ceux de la vallée du Nil. Mais l’entrée d’un grand nombre de Sahariens détériora considérablement l’ancienne civilisation le long du Nil, de sorte que l’Égypte atteignit son plus bas niveau culturel il y a environ quinze-mille ans.
80:1.4 Cependant, aux époques primitives, la migration des Adamites vers l’ouest ne rencontra guère d’obstacles. Le Sahara était un pâturage ouvert parsemé d’éleveurs et d’agriculteurs. Ces Sahariens ne se lancèrent jamais dans la manufacture ; ils n’étaient pas non plus des bâtisseurs de villes. Les Sahariens étaient un groupe indigo-noir comportant de larges apports des races verte et orangée alors éteintes. Ils reçurent toutefois un contingent très limité d’hérédité violette avant que le soulèvement de la croute terrestre et le changement d’orientation des vents humides eussent dispersé les restes de cette civilisation prospère et pacifique.[4]
80:1.5 Le sang d’Adam a été dilué dans la plupart des races humaines, mais certaines en ont reçu plus que d’autres. Les races mêlées de l’Inde et les peuplades plus sombres d’Afrique ne présentaient pas d’attrait pour les Adamites. Ils se seraient volontiers mêlés aux hommes rouges si ces derniers n’avaient pas été aussi éloignés en Amérique, et ils étaient amicalement disposés envers les hommes jaunes, mais ceux-ci étaient également difficiles d’accès dans leur lointaine Asie. C’est pourquoi, quand les Adamites étaient poussés par l’aventure ou l’altruisme, ou chassés de la vallée de l’Euphrate, ils choisissaient tout naturellement l’union avec les races bleues d’Europe.[5][2][4]
80:1.6 Les hommes bleus, alors dominants en Europe, n’avaient pas de pratiques religieuses rebutantes pour les premiers émigrants adamites, et il y avait une grande attirance sexuelle entre la race violette et la race bleue. Les meilleurs, parmi les hommes bleus, considéraient comme un grand honneur la permission de s’unir avec des Adamites. Chaque homme bleu entretenait l’ambition de devenir assez habile et assez artiste pour gagner l’affection d’une femme adamite, et la plus haute aspiration d’une femme bleue supérieure était de recevoir les hommages d’un Adamite.[4]
80:1.7 Lentement, ces fils migrateurs d’Éden s’unirent avec les types supérieurs de la race bleue et vivifièrent leurs pratiques culturelles, tout en exterminant impitoyablement les lignées résiduelles des souches du Néandertal. Cette technique de croisement de races, conjuguée avec l’élimination des lignées inférieures, produisit au moins une douzaine de groupes virils et progressistes d’hommes bleus supérieurs, et vous avez désigné l’un d’eux par le nom de Cro-Magnon.[6][7]
80:1.8 Pour ces raisons et pour d’autres, dont la moindre n’était pas des routes de migration plus favorables, les premières vagues de culture mésopotamienne se dirigèrent presque exclusivement vers l’Europe. Ce sont ces circonstances qui déterminèrent les antécédents de la civilisation européenne moderne.
80:2.1 L’expansion initiale de la race violette en Europe fut arrêtée par certains changements climatiques et géologiques plutôt soudains. Avec le recul des champs de glace septentrionaux, les vents apportant les pluies tournèrent de l’ouest au nord et transformèrent graduellement les vastes régions de pâturages ouverts du Sahara en un désert stérile. Cette sècheresse dispersa les habitants du grand plateau saharien ; ceux-ci étaient de petite taille, bruns aux yeux noirs, mais dolichocéphales.[2][5]
80:2.2 Les éléments plus purement indigo allèrent vers le sud, dans les forêts d’Afrique centrale où ils sont toujours restés depuis lors. Les groupes les plus mêlés s’éparpillèrent dans trois directions : les tribus supérieures à l’ouest émigrèrent en Espagne et de là dans les parties adjacentes de l’Europe ; elles formèrent le noyau des races méditerranéennes ultérieures de bruns dolichocéphales. La division la moins progressive de l’Est du plateau saharien émigra en Arabie et, de là, à travers la Mésopotamie du Nord et l’Inde, jusqu’à la lointaine ile de Ceylan. Le groupe central se dirigea vers le nord et l’est, jusqu’à la vallée du Nil, et pénétra en Palestine.
80:2.3 C’est ce substratum sangik secondaire qui suggère un certain degré de parenté entre les peuples modernes éparpillés depuis le Deccan, en passant par l’Iran et la Mésopotamie, jusqu’au long des deux rives nord et sud de la Méditerranée.
80:2.4 À peu près à l’époque de ces changements de climat en Afrique, l’Angleterre se sépara du continent et le Danemark surgit de la mer, tandis que l’isthme de Gibraltar protégeant le bassin occidental de la Méditerranée s’effondrait par suite d’un tremblement de terre, ce qui éleva rapidement le niveau de ce lac intérieur à celui de l’océan Atlantique. Peu après, le pont terrestre de Sicile s’effondra, ce qui fit de la Méditerranée une seule mer reliée à l’océan Atlantique. Ce cataclysme de la nature engloutit des dizaines de colonies et causa la plus grande perte de vies humaines par inondation que l’histoire du monde ait jamais connue.[8][2][5]
80:2.5 Cet affaissement du bassin méditerranéen restreignit immédiatement les déplacements des Adamites vers l’occident, tandis que le grand afflux de Sahariens les conduisait à rechercher, au nord et à l’est d’Éden, des débouchés pour leur surpopulation. À mesure que les descendants d’Adam quittèrent les vallées du Tigre et de l’Euphrate en voyageant vers le nord, ils rencontrèrent des barrières montagneuses et la mer Caspienne, qui était alors plus étendue qu’aujourd’hui. Pendant de nombreuses générations, les Adamites s’adonnèrent à la chasse, à l’élevage et à l’agriculture autour de leurs colonies éparpillées dans tout le Turkestan. Ce peuple magnifique étendit lentement son territoire en Europe, mais maintenant les Adamites pénètrent en Europe par l’est et y trouvent la culture des hommes bleus en retard de milliers d’années sur celle de l’Asie, car cette région n’avait presque pas eu de contacts avec la Mésopotamie.
80:3.1 Les anciens centres de culture des hommes bleus étaient situés le long de tous les fleuves d’Europe, mais la Somme est le seul à couler encore dans le lit qu’elle suivait à l’époque préglaciaire.[9][2]
80:3.2 Nous parlons de l’homme bleu comme occupant le continent européen, mais il y avait des dizaines de types raciaux. Même il y a trente-cinq-mille ans, les races bleues d’Europe étaient déjà un peuple très mêlé contenant des hérédités de sang rouge et jaune, tandis que, dans les régions côtières de l’Atlantique et celles de la Russie actuelle, il avait absorbé une quantité considérable de sang andonite, et que, vers le sud, il était en contact avec les peuples sahariens. Il serait stérile de vouloir énumérer ces nombreux groupes raciaux.[2]
80:3.3 La civilisation européenne de cette première période postérieure à Adam fut un mélange unique de la vigueur et de l’art des hommes bleus avec l’imagination créative des Adamites. Les hommes bleus formaient une race de grande vigueur, mais ils dégradèrent considérablement le statut culturel et spirituel des Adamites. Il était très difficile à ces derniers de marquer l’empreinte de leur religion sur les Cro-Magnoïdes, parce que trop d’entre eux avaient tendance à tricher et à débaucher les jeunes filles. Pendant dix-mille ans, la religion en Europe resta à un niveau très bas en comparaison de ses développements aux Indes et en Égypte.[1][2][4]
80:3.4 Les hommes bleus étaient parfaitement honnêtes dans toutes leurs affaires et exempts des vices sexuels des Adamites mêlés. Ils respectaient la virginité et ne pratiquaient la polygamie que si la guerre avait amené une pénurie d’hommes.[10][2]
80:3.5 Ces peuplades du Cro-Magnon étaient une race courageuse et prévoyante. Elles entretenaient, pour les enfants, un système d’éducation efficace auquel les deux parents participaient, et les services des enfants les plus âgés étaient pleinement utilisés. On apprenait soigneusement à chaque enfant à s’occuper des cavernes, à pratiquer les arts et à tailler les silex. Dès leur jeunesse, les femmes avaient une bonne expérience des arts ménagers et d’une agriculture rudimentaire, tandis que les hommes étaient d’habiles chasseurs et de courageux guerriers.[4]
80:3.6 Les hommes bleus étaient des chasseurs, des pêcheurs, des collecteurs de nourriture et d’habiles constructeurs de bateaux. Ils fabriquaient des haches de pierre, coupaient des arbres et bâtissaient des cabanes de rondins partiellement enterrées et munies de toits de peaux. Certaines peuplades construisent encore des huttes semblables en Sibérie. Les Cro-Magnons du sud vivaient généralement dans des cavernes et des grottes.
80:3.7 Durant les rigueurs de l’hiver, il n’était pas rare que leurs sentinelles meurent de froid en assurant la garde de nuit à l’entrée des cavernes. Ils étaient courageux, mais, par-dessus tout, ils étaient des artistes ; le mélange de sang adamite activa brusquement leur imagination créative. L’apogée de l’art des hommes bleus se situe il y a environ quinze-mille ans, avant l’époque où les races à épiderme plus foncé montèrent d’Afrique vers le nord à travers l’Espagne.[2]
80:3.8 Il y a environ quinze-mille ans, les forêts alpines envahissaient peu à peu des étendues considérables. Les chasseurs européens étaient repoussés vers les vallées des fleuves et les bords de la mer par les mêmes contraintes climatiques qui avaient transformé les heureux terrains de chasse du monde en déserts secs et stériles. En même temps que les vents de pluie tournaient au nord, les vastes prairies européennes ouvertes se couvrirent de forêts. Ces grandes et relativement soudaines modifications de climat poussèrent les races d’Europe, qui pratiquaient la chasse sur des espaces libres, à se transformer en éleveurs et, dans une certaine mesure, en pêcheurs et en travailleurs de la terre.[11][2]
80:3.9 Tout en provoquant des progrès culturels, ces changements produisirent certaines régressions biologiques. Pendant l’ère précédente de chasse, les membres des tribus supérieures s’étaient mariés avec les prisonniers de guerre du type le plus évolué et avaient invariablement détruit ceux qu’ils estimaient inférieurs. Mais, quand ils commencèrent à installer des colonies et à se lancer dans l’agriculture et le commerce, ils se mirent à épargner de nombreux captifs médiocres et à les conserver comme esclaves. Et ce fut la progéniture de ces esclaves qui, plus tard, dégrada si considérablement l’ensemble du type cromagnoïde. La culture continua à rétrograder jusqu’au moment où elle reçut une nouvelle impulsion de l’Orient, quand l’invasion finale et massive des Mésopotamiens balaya l’Europe en absorbant rapidement la culture et le type cromagnoïde, et en inaugurant la civilisation des races blanches.
80:4.1 Un courant régulier d’Andites afflua en Europe, mais il y eut sept invasions majeures, les derniers envahisseurs arrivant à cheval en trois grandes vagues. Certains entrèrent en Europe par les iles de la mer Égée et en remontant la vallée du Danube, mais les premières et pures lignées émigrèrent en Europe du Nord-Ouest par la route du nord traversant les pâturages de la Volga et du Don.[12][1][2][4]
80:4.2 Entre la troisième et la quatrième invasion, une horde d’Andonites pénétra en Europe par le nord, après être venue de Sibérie par les fleuves russes et la Baltique. Elle fut immédiatement assimilée par les tribus andites du nord.
80:4.3 Les expansions initiales de la race violette plus pure furent beaucoup plus pacifiques que celles de ses descendants andites ultérieurs qui étaient semi-militaires et aimaient les conquêtes. Les Adamites étaient pacifiques et les Nodites, belliqueux. L’union de ces souches, telles qu’elles se mêlèrent plus tard avec les races sangiks, produisit les Andites, capables et agressifs, qui firent de réelles conquêtes militaires.[12][13][14][15][2][4]
80:4.4 Toutefois, le cheval fut le facteur évolutionnaire qui détermina la domination des Andites en Occident. Le cheval donna aux Andites qui se dispersaient l’avantage auparavant inexistant de la mobilité, ce qui permit aux derniers groupes de cavaliers andites de progresser rapidement autour de la mer Caspienne pour envahir l’Europe entière. Toutes les vagues antérieures d’Andites s’étaient déplacées si lentement qu’elles avaient tendance à se désagréger dès qu’elles étaient à une grande distance de la Mésopotamie. Mais les vagues ultérieures avancèrent si rapidement qu’elles atteignirent l’Europe en groupes cohérents, conservant dans une certaine mesure leur culture supérieure.[12][2][4]
80:4.5 Depuis dix-mille ans, l’ensemble du monde habité, en dehors de la Chine et de la région de l’Euphrate, n’avait fait que des progrès culturels très limités lorsque les rudes cavaliers andites firent leur apparition au septième et au sixième millénaire avant le Christ. Tandis qu’ils se déplaçaient vers l’ouest à travers les plaines de Russie, absorbant les meilleurs éléments des hommes bleus et exterminant les moins bons, ils ne formèrent plus qu’un seul peuple mêlé. Ils furent les ancêtres des races dites nordiques, les ancêtres des populations scandinaves, germaniques et anglo-saxonnes.[12]
80:4.6 Les lignées supérieures bleues ne tardèrent pas à être entièrement absorbées par les Andites dans toute l’Europe du Nord. C’est seulement en Laponie (et dans une certaine mesure en Bretagne) que les anciens Andonites conservèrent un semblant d’identité raciale.
80:5.1 Les tribus de l’Europe du Nord se trouvaient continuellement renforcées et relevées par le flot régulier de Mésopotamiens qui émigraient à travers le Turkestan — le Sud de la Russie. Quand les dernières vagues de cavalerie andite balayèrent l’Europe, il y avait déjà, dans cette région, plus d’hommes ayant du sang andite que dans tout le reste du monde.[2]
80:5.2 Pendant trois-mille ans, le quartier général militaire des Andites du nord resta au Danemark. De ce point central partirent les vagues successives de conquête, dont les éléments perdirent progressivement leur caractère andite et devinrent de plus en plus blancs, au cours des siècles, à mesure que s’opérait le mélange final des conquérants mésopotamiens avec les peuples conquis.[1][4]
80:5.3 Alors que les hommes bleus avaient été absorbés dans le nord et avaient fini par succomber devant les raids des cavaliers blancs pénétrant dans le sud, les tribus envahissantes de la race blanche mêlée rencontrèrent une résistance opiniâtre et prolongée de la part des Cro-Magnons ; mais l’intelligence supérieure de la race blanche et ses réserves biologiques en constant accroissement lui permirent d’anéantir complètement la race plus ancienne.[4]
80:5.4 Les combats décisifs entre les hommes blancs et les hommes bleus se déroulèrent dans la vallée de la Somme. C’est là que la fleur de la race bleue s’opposa avec acharnement aux Andites qui progressaient vers le sud. Pendant plus de cinq-cents ans, les Cro-Magnoïdes défendirent leurs territoires avec succès avant de succomber devant la stratégie militaire supérieure des envahisseurs blancs. Thor, le commandant victorieux des armées du nord dans la bataille finale de la Somme, devint le héros des tribus nordiques blanches et fut plus tard révéré comme un dieu par certaines d’entre elles.[2][6]
80:5.5 Les forteresses des hommes bleus qui résistèrent le plus longtemps se trouvaient dans le sud de la France, mais la dernière grande résistance militaire fut vaincue le long de la Somme. La conquête ultérieure progressa par pénétration commerciale, par poussée de la population le long des fleuves et par une suite continue de mariages avec les éléments supérieurs, accompagnée d’une extermination impitoyable des inférieurs.[2]
80:5.6 Quand le conseil tribal andite des anciens avait jugé qu’un captif inférieur était inapte, on le remettait aux prêtres chamans au cours d’une cérémonie élaborée, et ceux-ci l’accompagnaient au fleuve où ils lui administraient, selon les rites, l’initiation vers les « heureux territoires de chasse » — la noyade. De cette manière, les envahisseurs blancs de l’Europe exterminèrent tous les peuples qu’ils rencontrèrent et qui ne furent pas rapidement absorbés dans leurs propres rangs ; c’est ainsi que les hommes bleus virent leur fin — et ce fut rapidement fait.
80:5.7 Les hommes bleus cromagnoïdes constituèrent le fondement biologique des races européennes modernes, mais ils ne survécurent que dans la mesure où ils furent absorbés par les virils conquérants ultérieurs de leur pays natal. Les lignées bleues apportèrent beaucoup de robustesse et de vigueur physique aux races blanches d’Europe, mais l’humour et l’imagination des peuples européens mêlés provenaient des Andites. Cette union entre Andites et hommes bleus, dont les races blanches nordiques furent la conséquence, provoqua une chute immédiate de la civilisation andite, un retard de nature transitoire. Finalement, la supériorité latente de ces barbares nordiques se manifesta et culmina dans la civilisation européenne d’aujourd’hui.[2]
80:5.8 Vers l’an 5 000 av. J.-C., les races blanches en évolution dominaient dans toute l’Europe septentrionale, y compris le Nord de l’Allemagne, le Nord de la France et les iles Britanniques. L’Europe centrale fut contrôlée un certain temps par les hommes bleus et les Andonites à tête ronde. Ces derniers habitaient surtout la vallée du Danube et ne furent jamais entièrement déplacés par les Andites.
80:6.1 Depuis l’époque des migrations andites finales, la culture déclina dans la vallée de l’Euphrate, et le centre immédiat de la civilisation passa dans la vallée du Nil. L’Égypte succéda à la Mésopotamie comme quartier général du groupe le plus évolué de la terre.[2][4]
80:6.2 La vallée du Nil commença à subir des inondations peu avant les vallées de Mésopotamie, mais en souffrit beaucoup moins. Ce contretemps initial fut plus que compensé par l’afflux constant d’immigrants andites, de sorte que la culture de l’Égypte, bien que provenant en réalité de la vallée de l’Euphrate, semblait prendre de l’avance. En l’an 5 000 av. J.-C, durant la période des inondations en Mésopotamie, il y avait en Égypte sept groupes distincts d’êtres humains, et tous, sauf un, venaient de Mésopotamie.
80:6.3 Quand le dernier exode de la vallée de l’Euphrate se produisit, l’Égypte eut la bonne fortune de recevoir un grand nombre des artistes et artisans les plus habiles. Ces artisans andites ne se trouvèrent nullement dépaysés, en ce sens qu’ils étaient entièrement habitués à la vie fluviale, aux inondations, aux irrigations et aux saisons sèches. Ils appréciaient la position abritée de la vallée du Nil, où ils étaient bien moins sujets à des attaques et à des raids hostiles que sur les rives de l’Euphrate. Ils accrurent grandement l’habilité des Égyptiens à travailler les métaux. Ils traitèrent là des minerais de fer provenant du mont Sinaï au lieu des régions de la mer Noire.
80:6.4 Les Égyptiens réunirent, de très bonne heure, leurs divinités locales en un minutieux système national de dieux. Ils développèrent une vaste théologie et eurent une prêtrise nombreuse mais lourde à supporter. Plusieurs chefs différents cherchèrent à faire revivre les restes des premiers enseignements religieux des Séthites, mais ces efforts furent de courte durée. Les Andites construisirent les premiers édifices de pierre en Égypte. La première et la plus belle des pyramides de pierre fut élevée par Imhotep, un génie architectural andite, pendant qu’il servait comme premier ministre. Les bâtiments antérieurs avaient été construits en briques. Il est vrai que nombre d’édifices de pierre avait déjà été bâtis dans différentes parties du monde, toutefois celui-ci fut le premier en Égypte. Mais l’art de la construction déclina constamment à partir de l’époque de ce grand architecte.[2]
80:6.5 Cette brillante période de culture fut brusquement interrompue par des guerres internes le long du Nil, et le pays fut bientôt envahi, comme l’avait été la Mésopotamie, par les tribus inférieures venues de l’Arabie inhospitalière et par les Noirs du sud. Il en résulta un déclin continu du progrès social pendant plus de cinq-cents ans.
80:7.1 Durant le déclin de la culture en Mésopotamie, une civilisation supérieure persista, pendant un certain temps, sur les iles de la Méditerranée orientale.
80:7.2 Vers l’an 12 000 av. J.-C., une brillante tribu d’Andites émigra en Crète. Ce fut la seule ile colonisée de si bonne heure par un groupe aussi supérieur, et il s’écoula près de deux-mille ans avant que les descendants de ces marins se répandissent dans les iles voisines. Ce groupe était composé d’Andites, de petite taille et à tête étroite, qui s’étaient mariés avec des Nodites septentrionaux de la branche vanite. Ils mesuraient tous moins d’un mètre quatre-vingt de haut et avaient été littéralement chassés du continent par leurs compagnons plus grands, mais inférieurs. Ces immigrants en Crète étaient fort habiles dans les arts du tissage, des métaux, de la poterie, de la plomberie et de l’emploi de la pierre comme matériau de construction. Ils utilisaient l’écriture et vivaient de l’élevage et de l’agriculture.[1][2][4]
80:7.3 Près de deux-mille ans après la colonisation de la Crète, un groupe de descendants d’Adamson, de haute stature, parvint en Grèce par les iles septentrionales en venant à peu près directement de son foyer des hautes terres du Nord de la Mésopotamie. Ces ancêtres des Grecs furent conduits vers l’occident par Sato, un descendant direct d’Adamson et de Ratta.[1][4][7]
80:7.4 Le groupe qui s’établit finalement en Grèce se composait de trois-cent-soixante-quinze personnes choisies et supérieures faisant partie de la fin de la seconde civilisation des Adamsonites. Ces lointains descendants d’Adamson comprenaient les lignées alors les plus précieuses des races blanches émergentes. Leur intelligence était d’un ordre élevé et, du point de vue physique, ils étaient les plus beaux spécimens d’hommes depuis l’époque du premier Éden.
80:7.5 Bientôt la Grèce et les iles de la mer Égée succédèrent à la Mésopotamie et à l’Égypte en tant que centre occidental du commerce, de l’art et de la culture. Mais, comme précédemment en Égypte, tout l’art et toute la science du monde égéen provenaient de Mésopotamie, à l’exception de la culture des Adamsonites précurseurs des Grecs. Tout l’art et le génie de ces peuples ultérieurs sont un legs direct de la postérité d’Adamson, le premier fils d’Adam et d’Ève, et de son extraordinaire seconde femme, Ratta, une fille descendant en ligne ininterrompue du pur état-major nodite du prince Caligastia. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les Grecs aient eu des traditions mythologiques selon lesquelles ils descendaient directement de dieux et d’êtres suprahumains.
80:7.6 La région égéenne passa par cinq stades différents de culture, chacun moins spirituel que le précédent. Bientôt, la dernière époque de gloire artistique s’effondra sous le poids des médiocres descendants, rapidement multipliés, des esclaves danubiens importés par les générations ultérieures de Grecs.[2]
80:7.7 Ce fut en Crète, durant cet âge, que, chez les descendants de Caïn, le culte de la mère atteignit sa plus grande vogue. Ce culte glorifiait Ève dans l’adoration de la « grande mère »[1]. Il y avait partout des représentations d’Ève. Des milliers de sanctuaires publics furent érigés en Crète et en Asie Mineure. Ce culte de la mère persista jusqu’à l’époque du Christ et fut, plus tard, incorporé dans la religion chrétienne primitive sous la forme de la glorification et du culte de Marie, la mère terrestre de Jésus.[16]
80:7.8 Vers l’an 6 500 av. J.-C., un grand déclin s’était produit dans l’héritage spirituel des Andites. Les descendants d’Adam étaient extrêmement éparpillés et avaient été pratiquement absorbés par les races humaines plus anciennes et plus nombreuses. Cette décadence de la civilisation andite, ainsi que la disparition de leurs critères religieux, laissa les races spirituellement appauvries de la terre dans un état déplorable.
80:7.9 Vers l’an 5 000 av. J.-C., les trois lignées les plus pures des descendants d’Adam se trouvaient en Sumérie, en Europe du Nord et en Grèce. Toute la Mésopotamie s’abâtardissait lentement par le flot des races mêlées et plus sombres qui s’infiltraient par l’Arabie. L’arrivée de ces peuplades inférieures contribua à éparpiller davantage au loin les restes biologiques et culturels des Andites. Partant de tout le croissant fertile, les populations les plus aventureuses allèrent vers l’ouest et affluèrent dans les iles. Ces émigrants cultivaient des céréales et des légumes, et amenèrent avec eux des animaux domestiques.[17][18][2]
80:7.10 Vers l’an 5 000 av. J.-C., un puissant contingent de Mésopotamiens progressistes sortit de la vallée de l’Euphrate et s’installa dans l’ile de Chypre ; cette civilisation fut balayée quelque deux-mille ans plus tard par les hordes barbares venues du nord.
80:7.11 Une autre grande colonie s’installa sur le rivage de la Méditerranée près de l’emplacement ultérieur de Carthage. Partant d’Afrique du Nord, un grand nombre d’Andites entrèrent en Espagne et se mêlèrent, plus tard, en Suisse, à leurs frères partis antérieurement des iles Égéennes pour habiter l’Italie.
80:7.12 Quand l’Égypte suivit la Mésopotamie dans son déclin culturel, bien des familles parmi les plus capables et les plus évoluées, s’enfuirent en Crète, ce qui accrut grandement la civilisation crétoise déjà très avancée. Lorsque l’arrivée de groupes inférieurs venant d’Égypte menaça ultérieurement la civilisation de la Crète, les familles les plus cultivées partirent vers l’ouest pour la Grèce.
80:7.13 Les Grecs n’étaient pas seulement de grands éducateurs et de grands artistes, mais ils furent aussi les plus grands commerçants et colonisateurs du monde. Avant de succomber sous le flot d’infériorité qui finit par engloutir leur art et leur commerce, ils réussirent à implanter, en Occident, tant d’avant-postes de culture qu’une grande partie des progrès initiaux de la civilisation grecque persista chez les peuples ultérieurs de l’Europe du Sud, et qu’un grand nombre de descendants mixtes de ces Adamsonites furent incorporés dans les tribus des terres continentales adjacentes.[2]
80:8.1 Les Andites de la vallée de l’Euphrate émigrèrent vers le nord, en Europe, pour se mêler aux hommes bleus, et vers l’ouest, dans les régions méditerranéennes, pour se mélanger aux restes, eux-mêmes mixtes, des Sahariens et des hommes bleus du sud. Ces deux branches de la race blanche furent et sont encore séparées par les montagnards brachycéphales survivants des tribus andonites primitives qui avaient longtemps habité ces régions centrales.[2]
80:8.2 Ces descendants d’Andon étaient dispersés dans la plupart des régions montagneuses de l’Europe du centre et du Sud-Est. Ils furent souvent renforcés par des arrivants d’Asie Mineure, région qu’ils occupaient en nombre considérable. Les anciens Hittites provenaient directement de la souche andonite ; leur épiderme pâle et leur tête large étaient typiques de cette race. Cette lignée se perpétua chez les ancêtres d’Abraham et contribua beaucoup à l’aspect caractéristique du visage de ses descendants ultérieurs juifs ; ceux-ci, tout en ayant une culture et une religion dérivées des Andites, parlaient un langage très différent, nettement andonite.
80:8.3 Les tribus qui habitaient des maisons bâties sur des pilotis ou des jetées de bois sur les lacs d’Italie, de Suisse et d’Europe méridionale étaient les avant-postes en expansion des migrations africaines, égéennes et plus spécialement danubiennes.
80:8.4 Les Danubiens étaient des Andonites, fermiers et éleveurs entrés en Europe par la péninsule Balkanique, et se déplaçant lentement vers le nord par la route de la vallée du Danube. Ils fabriquaient des poteries et cultivaient la terre, préférant vivre dans les vallées. La colonie la plus septentrionale des Danubiens était à Liège, en Belgique. Ces tribus dégénérèrent rapidement à mesure qu’elles s’éloignèrent du centre et de la source de leur culture. Les plus belles poteries furent fabriquées par les premières colonies.
80:8.5 Les Danubiens pratiquèrent le culte de la mère à la suite du travail des missionnaires de Crète. Ces tribus s’amalgamèrent, plus tard, avec des groupes de marins andonites qui vinrent par bateau de la côte d’Asie Mineure et qui pratiquaient le culte de la mère. Une grande partie de l’Europe centrale fut ainsi colonisée de bonne heure par ces types mixtes de races blanches brachycéphales, qui pratiquaient le culte de la mère et le rite religieux d’incinération des morts, car les adeptes du culte de la mère avaient coutume de bruler leurs morts dans des huttes de pierre.
80:9.1 Les mélanges raciaux, en Europe, vers la fin des migrations andites, donnèrent lieu au groupement suivant des trois races blanches :[4]
80:9.2 1. La race blanche du nord. Cette race dite nordique était essentiellement composée d’hommes bleus auxquels s’ajoutaient des Andites, mais contenait aussi une quantité considérable de sang andonite avec des quantités moindres de sang rouge et jaune sangik. La race blanche du nord englobait ainsi les quatre souches humaines les plus désirables, mais son hérédité majeure venait des hommes bleus. Le Nordique primitif typique était dolichocéphale, grand et blond ; mais il y a longtemps que cette race s’est entièrement mêlée avec toutes les branches des peuples blancs.[19][2]
80:9.3 La culture primitive de l’Europe trouvée par les Nordiques envahisseurs était celle des Danubiens en régression, mêlés aux hommes bleus. La culture des Nordiques-Danois et celle des Danubiens-Andonites se rencontrèrent et se mêlèrent sur le Rhin, comme en témoigne l’existence de deux groupes raciaux en Allemagne contemporaine.
80:9.4 Les Nordiques continuèrent le commerce de l’ambre en partant de la côte balte, établissant un grand courant d’affaires avec les brachycéphales de la vallée du Danube par le col du Brenner. Le contact étendu avec les Danubiens amena ces hommes du nord à pratiquer le culte de la mère, et, pendant des millénaires, la crémation des morts fut à peu près universelle en Scandinavie. Ceci explique pourquoi l’on ne peut trouver d’ossements de Blancs de la race primitive, bien qu’ils aient été enterrés dans toute l’Europe — on ne trouve que leurs cendres dans des urnes de pierre ou d’argile. Ces hommes blancs construisirent aussi des habitations ; ils n’habitaient jamais dans des grottes. Cela explique également la rareté des preuves de la culture primitive des Blancs, bien que le type Cro-Magnon plus ancien soit bien conservé là où il fut emmuré hermétiquement, en sécurité, dans des cavernes et des grottes. Quoi qu’il en soit, on trouve en Europe, à un certain moment, une culture primitive de Danubiens en dégénérescence et d’hommes bleus, et puis, sans transition, apparait l’homme blanc immensément supérieur.
80:9.5 2. La race blanche centrale. Bien que ce groupe contienne des lignées bleues, jaunes et andites, il est à prédominance d’Andonites. Ces peuples sont brachycéphales, basanés et trapus. Ils sont enfoncés entre les races nordiques et méditerranéennes comme un coin dont la base reposerait en Asie et la pointe pénètrerait l’Est de la France.[1]
80:9.6 Pendant près de vingt-mille ans, les Andonites avaient été repoussés de plus en plus loin vers le Nord de l’Asie centrale par les Andites. Vers l’an 3 000 av. J.-C., l’aridité croissante ramena les Andonites vers le Turkestan. Cette poussée andonite vers le sud continua pendant plus de mille ans, se divisa autour de la mer Caspienne et de la mer Noire, et pénétra en Europe à la fois par les Balkans et par l’Ukraine. Cette invasion comprenait les groupes restants de descendants d’Adamson. Durant la dernière moitié de la période d’invasion, elle amena un nombre considérable d’Andites iraniens ainsi que beaucoup de descendants des prêtres séthites.
80:9.7 Vers l’an 2 500 av. J.-C., la poussée des Andonites vers l’Occident atteignit l’Europe. Cet envahissement de toute la Mésopotamie, de l’Asie Mineure et du bassin du Danube par les barbares des collines du Turkestan constitua le plus grave et le plus durable recul de la culture que l’on eût enregistré jusque-là. Ces envahisseurs « andonisèrent » nettement le caractère des races de l’Europe centrale, qui, depuis lors, sont toujours restées caractéristiquement alpines.[5]
80:9.8 3. La race blanche du sud. Cette race méditerranéenne brune consistait en un mélange d’Andites et d’hommes bleus, avec moins de lignées andonites que dans le nord. Ce groupe absorba aussi, par les Sahariens, une quantité considérable de sang secondaire sangik. Plus récemment, cette branche méridionale de la race blanche reçut l’apport de forts éléments andites venant de la Méditerranée orientale.
80:9.9 Les régions côtières de la Méditerranée ne furent toutefois pas abondamment peuplées d’Andites avant l’époque des grandes invasions de nomades, vers l’an 2 500 av. J.-C. Les transports et le commerce par voie de terre furent presque interrompus pendant les siècles où les nomades envahirent les districts de la Méditerranée orientale. Cette interférence avec les transports terrestres amena la grande expansion des transports et du commerce maritimes. Le négoce méditerranéen par voie de mer était en pleine activité il y a environ quatre-mille-cinq-cents ans. Ce développement du trafic maritime amena l’expansion soudaine des descendants des Andites dans tous les territoires côtiers du Bassin méditerranéen.
80:9.10 Ces mélanges raciaux posèrent les fondements de la race sudeuropéenne, la plus mêlée de toutes. Depuis cette époque, la race a subi encore de nouvelles incorporations, notamment par les peuples bleus-jaunes-andites d’Arabie. En fait, la race méditerranéenne est tellement mêlée avec les peuples du voisinage qu’elle est pratiquement indiscernable en tant que type séparé, mais, en général, ses membres sont petits, dolichocéphales et bruns.[20]
80:9.11 Dans le nord, les Andites éliminèrent les hommes bleus par des guerres et des mariages, mais ceux-ci survécurent en plus grand nombre dans le sud. Les Basques et les Berbères représentent la survivance de deux branches de cette race, mais ces peuples eux-mêmes se sont tout à fait mélangés avec les Sahariens.
80:9.12 Tel était le tableau du mélange de races offert par l’Europe centrale environ 3 000 ans av. J.-C. Malgré la défaillance adamique partielle, des croisements eurent bien lieu entre les types d’hommes supérieurs.[20]
80:9.13 L’Âge du Bronze arrivait, empiétant sur le Néolithique. En Scandinavie, c’était déjà l’Âge du Bronze associé au culte de la mère. En France méridionale et en Espagne, c’était le Néolithique associé au culte du soleil. Ce fut l’époque où l’on construisit des temples du soleil circulaires et sans toit. Les races blanches européennes étaient des bâtisseurs énergiques, prenant plaisir à dresser de grandes pierres servant de mémoriaux au soleil, comme le firent plus tard leurs descendants à Stonehenge. La vogue de l’adoration du soleil marque cette époque comme une grande période d’agriculture en Europe méridionale.[21]
80:9.14 Les superstitions de cette ère relativement récente d’adoration du soleil persistent encore aujourd’hui dans les coutumes populaires de Bretagne. Bien qu’ils soient christianisés depuis plus de 1 500 ans, les Bretons conservent encore des amulettes de l’époque néolithique pour éloigner le mauvais œil. Ils gardent encore des « pierres de tonnerre » dans leur cheminée pour se protéger de la foudre. Les Bretons ne se sont jamais mêlés aux Nordiques scandinaves. Ils sont les survivants des habitants originels andonites de l’Europe occidentale mêlés aux souches méditerranéennes.[9]
80:9.15 Il est fallacieux de prétendre classer les peuples blancs en Nordiques, Alpins et Méditerranéens. Il y a eu, dans l’ensemble, beaucoup trop de mélanges pour permettre de tels groupements. À un moment donné, la race blanche se divisait assez nettement en classes de cet ordre, mais des mélanges très étendus se sont produits depuis lors, et il n’est plus possible d’identifier clairement les démarcations. Même en l’an 3 000 av. J.-C., les anciens groupes sociaux ne formaient pas plus une race unique que les habitants actuels de l’Amérique du Nord.[5][2]
80:9.16 Les cultures européennes continuèrent pendant 5 000 ans à croitre de même que, dans une certaine mesure, à se mélanger, mais la barrière des langages empêcha la pleine réciprocité des échanges entre les diverses nations occidentales. Au cours du siècle dernier, c’est dans la population cosmopolite de l’Amérique du Nord que ces cultures ont eu la meilleure occasion de se mêler. L’avenir de ce continent sera déterminé par la qualité des facteurs raciaux que l’évolution laissera s’introduire dans ses populations présentes et futures, et par le niveau de culture sociale qui y sera maintenu.[5]
80:9.17 [Présenté par un archange de Nébadon.]
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